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  • “ Ayant la forme de la piété ”

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  • “ Ayant la forme de la piété ”
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1955
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1955
w55 15/7 p. 218-219

“ Ayant la forme de la piété ”

QUEL est le mobile de notre religion, de notre forme d’adoration ? Est-​ce l’amour pour Dieu, pour ce qu’il est et ce qu’il a fait pour nous ? La pratiquons-​nous parce que nous voulons le louer et l’honorer ? Ou bien est-​elle motivée par ce que nous espérons en retirer, par certains avantages matériels que nous comptons recevoir, par l’espoir que les autres penseront du bien de nous, par exemple ? Adorons-​nous Dieu en esprit et en vérité, ou avons-​nous seulement “ les dehors de la piété tout en ayant renié ce qui en fait la force ” ? — II Tim. 3:5, Osty.

Il est très facile de nous tromper sous ce rapport parce que, comme le prophète Jérémie l’a exprimé : “ Le cœur est rusé plus que toute chose et corrompu : qui le connaîtra ? ” Pourquoi en est-​il ainsi ? Parce que le péché originel a rendu mauvais le cœur de l’homme dès son jeune âge. C’est pourquoi il nous est dit : “ La folie est attachée au cœur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui. ” Nous pouvons nous tromper nous-​mêmes, et beaucoup le font, et nous pouvons tromper les autres, ce que beaucoup font également, mais ne nous abusons pas nous-​mêmes en pensant que nous pouvons tromper notre Créateur, Jéhovah Dieu, car “ nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte ”. — Jér. 17:9, Cr ; Prov. 22:15 ; Héb. 4:13.

Et, comme s’il ne suffisait pas que nous ayons en nous cette tendance à nous tromper, nous avons à combattre contre celui qui nous encourage dans nos écarts de conduite, et qui n’est autre que Satan le Diable. Pourquoi est-​il intéressé à nous voir suivre une conduite insensée ? Parce qu’il cherche à égaler Jéhovah Dieu, le Créateur, et à parvenir à ses fins en détournant de Dieu tous les hommes, s’adressant pour cela à leur égoïsme. Infiniment égoïste lui-​même, il ne conçoit pas que d’autres agissent, poussés par des motifs désintéressés. C’est pourquoi, non seulement il mit en doute les motifs de Job, mais il fit tout ce qu’il put pour l’affaiblir, afin de montrer qu’il avait raison. S’il ne peut amener les créatures à cesser d’adorer Jéhovah Dieu, il cherche à corrompre leur adoration en la faisant dégénérer en une simple forme de dévotion pieuse. Il a si bien réussi que la Bible affirme qu’il a égaré la terre habitée tout entière.

Ayant à lutter à la fois contre l’égoïsme inhérent et contre Satan le Diable et ses dociles agents, il n’est pas étonnant que le prophète de Dieu élevât cette prière : “ Je le sais, ô Jéhovah, ce n’est pas à l’homme qu’appartient sa voie, ce n’est pas à l’homme qui marche de diriger ses pas. ” À cause de cela, Dieu, dans sa bonté imméritée, a fourni à l’homme sa Parole, la Bible, pour servir de lampe à nos pieds et de lumière sur notre sentier. En consultant sa Parole, nous ne serons pas dupés par Satan ni ne tournerons mal à cause de nos faiblesses inhérentes. — Jér. 10:23, Cr 1905.

EXEMPLES SCRIPTURAUX

On pourrait dire de Caïn qu’il a été le premier à manifester une forme de piété, mais qu’il a renié ce qui en est la force. Si son offrande avait été faite de bonne foi, il aurait imité son frère quand il vit que Dieu n’acceptait pas un sacrifice végétal, et il aurait aussi offert un sacrifice exigeant l’effusion de sang. Mais sa forme de piété n’étant pas pure, il assassina son frère que Jéhovah approuvait.

La nation d’Israël fournit un autre exemple frappant de l’observation des dehors de la piété sans en avoir la réalité. Avec les années, les Israélites se laissèrent entraîner de plus en plus loin des principes de justice, d’amour et de miséricorde de Dieu tout en continuant à offrir des sacrifices, des prières, et à célébrer des fêtes. Il n’est pas étonnant que Jéhovah leur déclarât : “ Je suis rassasié d’holocaustes de béliers, et de la graisse de bêtes grasses... Vos nouvelles lunes et vos assemblées, mon âme les hait ; elles me sont à charge, je suis las de les supporter. Et quand vous étendrez vos mains, je cacherai de vous mes yeux. ” — És. 1:11, 14, 15, Da.

Les conducteurs religieux du jour de Jésus tombèrent dans le même piège. Ils se trompèrent eux-​mêmes et en abusèrent beaucoup d’autres, mais ils ne trompèrent pas Dieu ou son Fils, Jésus-Christ. Ils faisaient une “ bonne chose ”, c’est-à-dire, une chose profitable de leur religion. Jésus déchira leur masque, montrant qu’ils faisaient toutes leurs œuvres afin de gagner l’approbation des hommes ; qu’au dehors ils paraissaient justes, mais qu’au dedans, ils étaient pleins d’hypocrisie et d’iniquité. Ils manifestaient diverses formes d’adoration pieuse mais rejetaient son pouvoir, sinon ils n’auraient jamais fait mourir le Fils de Dieu.

EXEMPLES MODERNES

Puisque l’apôtre Paul affirma que le fait d’avoir les dehors de la piété, mais d’en rejeter la force, était un des signes marquant les derniers jours, et puisque la prophétie biblique montre que nous vivons dans les derniers jours, nous ne devrions pas être surpris de voir, aujourd’hui, cette condition plus répandue que jamais auparavant. Par exemple, considérez un certain “ prophète ” de Détroit, Michigan, qui se prétend ministre et guérisseur chrétien. Jésus a dit à ses disciples de ne pas s’amasser des trésors sur la terre mais dans le ciel, et : “ ne vous inquiétez pas... pour votre corps de quoi vous serez vêtus. ” (Mat. 6:25). Or, le “ prophète ” de Détroit, pour avoir suivi Jésus, comme il le prétend, a amassé une fortune, y compris des choses telles qu’un manteau de vison de 54 000 F, 400 complets, des bijoux innombrables et des automobiles de luxe. Manifestement, il a une “ forme de dévotion pieuse ”, mais où est la force du service désintéressé ?

Nous trouvons un autre exemple dans la fabrication et la vente d’articles religieux. Ainsi, le Time du 15 novembre 1954, sous la rubrique “ Dévotions à la douzaine ”, relate ce qui suit : “ Un marchand, portant sa valise d’échantillons, arriva au magasin de souvenirs d’un sanctuaire catholique romain et montra “ l’article le plus récent de cette année ” : une image de Jésus dans un petit cadre de plastique. Selon les dires du vendeur, en remuant légèrement l’image, le visage barbu de Jésus pouvait se transformer en celui, imberbe, de Notre Dame. ” Parmi d’autres articles se trouvait “ une médaille de 100 dollars représentant une femme voilée, en prière, avec un cheval de course et un jockey “ immortalisé ” au-dessous. On y lit l’inscription suivante : “ Sainte Anita, fais-​moi gagner. ” Il y avait aussi des cœurs sacrés lumineux qui rougeoient dans l’obscurité. “ C’est si réconfortant pour les malades ”, avance le prospectus du fabricant. Il est clair que les magasins de souvenirs qui manipulent de tels articles, ainsi que leurs fournisseurs et leurs clients, ne s’intéressent qu’aux “ formes de dévotion pieuse ”. Et quelles formes !

Il en est de même de l’industrie du film d’Hollywood. Elle a trouvé aussi que les “ formes de dévotion pieuse ” étaient une “ bonne chose ”. Elle tourne un spectacle religieux après l’autre, non pas parce qu’elle s’intéresse à la religion ou aux mœurs des gens, mais à cause de “ l’enchantement qu’offre pour le bureau de location la tradition chrétienne ”. Son manque de sincérité ressort de la manière dont ses films rendent séduisants “ le luxe spectaculaire et les cruautés dans Rome au temps du christianisme primitif ”.

Les membres du clergé, goûtés du public, et les évangélistes en particulier, laissent voir que leur culte n’est qu’une forme de dévotion pieuse par les éloges dont ils comblent les hommes d’affaires et les nations qui réussissent, comme cet évangéliste qui loua le rétablissement rapide de l’économie allemande qu’il compara avec le retard que connaît l’économie française, comme si l’Allemagne était une nation plus pieuse que la France.

Les organisations religieuses qui, pour se soutenir, recueillent des fonds grâce à des jeux de hasard tels que le bingo, fournissent un autre exemple révélant une forme de piété dont ils rejettent la force. Pour un gain matériel, elles encouragent la paresse et la malhonnêteté parmi leurs membres, consolident la puissance du monde des gangsters et corrompent les fonctionnaires du gouvernement. La preuve en fut démontrée d’une façon frappante dans l’article : “ Le bingo devient-​il trop important ? ”, paru dans Collier’s du 10 décembre 1954.

Le Dr Frank Crane, l’un des plus éminents psychologues des États-Unis, souligna clairement ce manque de logique manifeste lorsqu’il dit, entre autres : “ Que fit Jésus quand il entra dans l’ancien temple des Hébreux et qu’il y trouva les changeurs en train de se livrer à l’escroquerie au détriment des adorateurs ? La Bible rapporte qu’il chassa les changeurs du temple et qu’il renversa même leurs tables. ” “ Si les églises n’offrent pas à notre jeunesse un autre code de morale que les tavernes ou les courses, comment peuvent-​elles espérer attirer la jeunesse ardente et idéaliste ? ”

Un aspect courant du fait d’avoir seulement “ une forme de dévotion pieuse ”, c’est l’insistance sur les aspects pratiques de la prière. Parade, un hebdomadaire des États-Unis, du 10 octobre 1954, publia un article sur le sujet : “ Le fait religieux important d’aujourd’hui : La prière pendant le travail. Les hommes d’affaires positifs et les politiciens pratiques d’Amérique demandent l’aide de Dieu pour résoudre les difficultés du siècle de la bombe H. ”

Cette revue raconta que le président Eisenhower commence ses réunions secrètes de cabinet par une minute de prière silencieuse et que l’un des membres de son cabinet ouvre par la prière la séance qu’il tient chaque jour avec les chefs de son personnel. Le Congrès a maintenant une “ salle de prière ” et “ une douzaine de groupes religieux se rencontrent régulièrement à l’heure du déjeuner, à Washington ; un est composé de sénateurs, un autre de membres de la Chambre des représentants ”, etc. On dit que cela se fait aussi dans le monde des grosses affaires, en réalité, “ dans toute l’Amérique aujourd’hui ”, et cela de plus en plus.

Cependant, en dépit de cette tendance à faire entrer la religion dans les affaires et la politique, le fait demeure que jamais les États-Unis n’ont connu une telle corruption politique, tant d’immoralité sexuelle et une telle absence d’intégrité dans les affaires. Le Conseil national des Églises du Christ admet les faits en ces termes : “ Quand nous considérons combien il en coûte peu aujourd’hui d’être compté parmi les membres de l’église dans notre pays, nous sommes troublés. Celui qui fréquente habituellement l’église ne diffère pas visiblement de celui qui n’assiste pas au culte... Le pourcentage des crimes semble s’élever avec l’augmentation du nombre des membres. ”

Il est évident qu’il s’agit là d’une apparence de la piété dont ils rejettent la force, sinon on ne récolterait pas de tels fruits. Cela constitue l’un des signes que nous vivons dans les derniers jours.

Les hommes s’abusent quand ils lisent la Bible, quand ils prient, quand ils vont à l’église, pour des raisons psychologiques, pour réussir dans les affaires et obtenir le succès dans la société, et qu’ils pensent que c’est du christianisme appliqué. En envisageant le gain comme piété, ils révèlent qu’ils sont des hommes à l’esprit corrompu. Les hommes se trompent également quand ils observent les formes extérieures de la piété et qu’ils montrent, par leurs actions, qu’il leur manque la véritable force de la piété. En réalité, une telle piété n’est rien moins que de l’hypocrisie.

Le christianisme appliqué et la véritable piété sont exempts à la fois du désir d’un gain égoïste et de l’hypocrisie, car ils ne se préoccupent que d’obtenir l’approbation de Jéhovah. Oui, “ Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité ”. — Jean 4:24.

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