marquée par l’augmentation du personnel, de la surface de travail et du nombre des machines. En comparant les rapports de production pour 1968, 1969 et 1970, vous arriverez à la même conclusion que la Société, à savoir que d’autres bâtiments sont nécessaires.

Nos 29 rotatives ultra-rapides tournent continuellement, certaines d’entre elles jour et nuit, et il en est de même de nos 22 presses à plat. Cette année, nous avons utilisé 17 156 tonnes de papier, soit 1 356 de plus que l’année dernière. En outre, pour réduire au maximum le prix de revient de nos imprimés, nous avons fabriqué au cours de l’année plus de 200 000 kilos de colles et d’adhésifs, ainsi que 200 tonnes d’encres d’imprimerie. Naturellement, nous avons l’avantage d’avoir un personnel nombreux et qualifié : la famille du Béthel. Par ailleurs, cette année nous avons eu parmi nous de nombreux frères qui se sont portés volontaires pour nous aider à exécuter notre programme de reconstruction. Enfin, la famille a accueilli 70 étudiants de Galaad. Tous ces frères nous ont prêté leur concours de temps à autre pour produire nos imprimés.

Certes, l’année dernière la production a été merveilleuse, mais à la fin de l’année de service nous avons pris des dispositions pour que, du mois de septembre au mois de février, il y ait deux équipes qui se relaient sur certaines presses. Cette mesure nous permettra de satisfaire les nombreuses commandes. Il convient de préciser que la famille du Béthel à Brooklyn est très heureuse de fournir tout ce travail. Bien que très occupés à l’imprimerie, au Béthel, au bureau et aux fermes, tous ses membres ont eu le temps le soir et le week-end de prêcher la bonne nouvelle du Royaume et d’assister aux réunions. C’est ainsi qu’ils restent spirituellement forts. La joie de la famille est grande, et aucun privilège de service sur la terre ne peut se comparer à celui de servir au Béthel.

LE CALENDRIER

En lisant le tableau imprimé ci-dessus, vous aurez remarqué que le nombre de calendriers imprimés chaque année s’est accru considérablement. En 1968, nous en avons imprimé presque 678 000, en 1969, 838 000, et cette année plus de 972 000. Actuellement, nous sommes en train d’imprimer un million de calendriers pour 1971. Or, la fabrication de calendriers est une tâche qui en réalité ne nous incombe pas. Nous publions l’Annuaire, et c’est là notre calendrier. Les témoins de Jéhovah lisent l’Annuaire tous les jours, et maintenant nous publions ce livre en anglais, en espagnol, en allemand et en français. Nous sommes d’avis que l’Annuaire devrait suffire comme calendrier publié par les témoins de Jéhovah.

Nous avons donc décidé de ne plus imprimer de calendriers après celui de 1971. Pour produire un calendrier, l’imprimerie de Brooklyn est obligée d’enlever de leur travail normal entre 30 et 50 personnes pendant une période de trois ou quatre mois. Cela entrave considérablement la productivité du reste de l’imprimerie, car pendant que les presses impriment le calendrier elles ne peuvent imprimer d’autres choses nécessaires, et les frères qui sont occupés à assembler le calendrier ne peuvent rien faire d’autre à l’imprimerie. Tout bien pesé, la Société considère que l’utilité d’un calendrier ne justifie pas l’énorme travail supplémentaire que sa production a exigé, et qui s’est accru d’année en année ; c’est pourquoi elle a décidé de ne plus éditer de calendrier après l’édition de 1971. Nous pensons que l’Annuaire suffit. Il nous fournit tous les renseignements nécessaires : le texte de l’année, un commentaire sur ce texte et un texte pour chaque jour suivi de commentaires. Nous y trouvons la date de chaque jour du mois, et les thèmes mensuels sont indiqués au début de chaque mois. Si vous désirez noter votre emploi du temps, vous pouvez toujours le faire dans les marges des pages de l’Annuaire. Il y a de la place en haut et en bas de chaque page, et des deux côtés. Si nous utilisons tous notre Annuaire chaque matin, nous verrons les annotations nous rappelant ce que nous avons prévu pour chaque jour. Si quelqu’un désire accrocher un calendrier au mur pour plus de commodité, il pourra facilement s’en procurer un. Il existe quantité de calendriers reproduisant de jolies images, et nous pouvons laisser à leurs éditeurs le soin de les fabriquer. Notre mission consiste à prêcher, et à dispenser à nos frères la nourriture spirituelle. Voilà ce qui doit occuper la première place. C’est donc en raison de l’augmentation énorme du travail imposé à l’imprimerie de Brooklyn que nous avons décidé de ne plus publier de calendrier après celui de 1971. Cela nous permettra d’imprimer davantage de périodiques, de livres et d’autres choses nécessaires, car désormais rien ne viendra interrompre notre programme mensuel de production au cours de l’année.

Nous avons été heureux de pouvoir éditer un calendrier chaque année, mais étant donné la demande croissante d’autres imprimés à laquelle nous devons faire face, nous pensons que nos frères peuvent facilement se passer du calendrier de la Société. Tous ceux qui ont l’Annuaire dans leur langue peuvent l’employer pour noter chaque jour dans les marges des choses qui concernent le service, par exemple.

Nous continuerons de publier dans La Tour de Garde une image illustrant le texte de l’année, et ainsi entre six et sept millions de personnes pourront l’examiner quand elle paraîtra chaque année, normalement dans l’édition anglaise de La Tour de Garde datée du 15 décembre. Nous sommes persuadés que tous les frères comprendront pourquoi nous arrêtons l’impression du calendrier. Désormais, nous consacrerons tout notre temps à l’impression de choses plus nécessaires et plus importantes. Certes, le calendrier a pu fournir l’occasion de rendre témoignage dans notre foyer, mais en règle générale il nous faut chercher l’occasion de parler de la vérité en allant de maison en maison et en commençant des études bibliques.

Tous ceux qui se sont voués à Dieu pour faire sa volonté désirent prêcher. Ils accomplissent cette mission avec joie. Le psalmiste a déclaré : “Ton peuple viendra s’offrir de lui-​même au jour où tu marcheras au combat.” (Ps. 110:3, Li). Indiscutablement, les témoins chrétiens de Jéhovah s’offrent spontanément dans le monde entier pour accomplir cette œuvre. Nul doute que chacun d’entre nous ne désire consacrer le plus de temps possible à l’accomplissement de l’ordre de Jésus consigné dans Matthieu 28:19, à savoir : “Allez donc et faites des disciples (...), les baptisant.” Peut-être l’année de service 1971 sera meilleure encore que celle de 1970. C’est ce que nous souhaitons, à la louange de Jéhovah.

Passons à présent aux rapports envoyés par nos frères dans le monde entier.

Rapports de divers pays (1^re partie)

ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE Population : 203 774 260

Proclamateurs (max.) : 388 920 Proportion : 1 pour 524

Nous avons terminé l’année de service de façon merveilleuse en enregistrant un nouveau maximum de 388 920 proclamateurs et en apprenant qu’aux États-Unis 38 790 personnes se sont vouées à Jéhovah et ont été baptisées. Le nombre des baptêmes est de loin le plus élevé jamais enregistré. Il est également intéressant de signaler que pendant la rédaction du présent Annuaire, le rapport de septembre ayant été achevé, nous avons eu la joie d’apprendre que 387 198 proclamateurs avaient participé à l’excellent combat de la foi durant ce mois. Nous avons donc enregistré dès le premier mois de la nouvelle année de service un nombre de proclamateurs presque égal au précédent maximum. Les États-Unis ne sont qu’un des nombreux pays du monde ayant terminé l’année de service avec un nouveau maximum de proclamateurs au mois d’août.

Vous rappelez-​vous le fait rapporté dans l’Annuaire 1970 (angl.) concernant un pasteur baptiste qui, après avoir reçu le témoignage par son frère, lisait avec tant d’intérêt les périodiques de la Société qu’il avait commencé à se servir de leur contenu pour prêcher à sa congrégation ? La suite du rapport nous dit que les membres de la congrégation baptiste ont beaucoup apprécié les sermons de leur ministre, et que celui-ci a reçu plus tard un exemplaire du livre Vérité, dont il s’est servi pour étudier avec ses paroissiens. Après quelques semaines d’étude, ceux-ci ont décidé