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  • Écouter sa voix
    La Tour de Garde 1953 | 1er février
    • ordre sacré, au jour de ta puissance. ” Dans l’unité et avec joie, les témoins de Jéhovah s’avancent pour accomplir leur œuvre et ils chantent comme un seul homme les louanges du Très-Haut. Leur joie est grande parce qu’ils écoutent la voix de Jéhovah ! Aussi, selon les paroles du texte que les témoins de Jéhovah ont choisi pour 1953, ils adoreront “ Jéhovah dans un ordre sacré ”. — Ps. 29:2, AS.

  • Une seule Église catholique ?
    La Tour de Garde 1953 | 1er février
    • Une seule Église catholique ?

      SI vous demandez à un bon catholique combien il y a d’Églises catholiques, il répondra certainement sans hésiter et non sans quelque fierté : “ Il y a UNE SEULE Église catholique. ” Et peut-être, à l’instar de The New Mission, livre des pères de la Rédemption vendu à Toronto, Canada, montrera-​t-​il le protestantisme du doigt et ajoutera-​t-​il avec une pointe d’orgueil : “ Le protestantisme est divisé en une multitude de sectes qui se combattent. Ses derniers vestiges de christianisme qui abritaient la lèpre de l’hérésie sont en train de disparaître et le hideux squelette de l’infidélité apparaît dans toute sa laideur blasphématoire ! ” Tel n’est pas du tout le cas pour l’Église catholique. Elle est une. Et comme disait un zélateur catholique : “ Pendant plus de 1 900 ans il n’y eut qu’un seul culte catholique. L’Église catholique a pour chef visible Sa Sainteté le Pape dont les déclarations en matière de foi et de morale sont infaillibles. Le mot catholique signifie universel, et dans le monde entier il n’y a qu’UNE SEULE ÉGLISE CATHOLIQUE ! ”a S’il se fait encore souvent des affirmations aussi téméraires, c’est parce qu’elles sont rarement contestées.

      Il est vrai que plus de 250 sectes trouvent leur origine dans le protestantisme, mais que dire du catholicisme ? Y a-​t-​il vraiment une seule Église catholique ? Si les catholiques pensent qu’ils peuvent prendre la liberté de montrer du doigt la “ multitude de sectes qui se combattent ” au sein du protestantisme, on peut certainement penser qu’il n’est pas défendu d’agir également de la sorte vis-à-vis des catholiques. Et si les catholiques pensent qu’il est à-propos de signaler “ le hideux squelette de l’infidélité ” du protestantisme il doit de même être opportun de prévenir les catholiques de la “ laideur blasphématoire ” du catholicisme car il est écrit : “ On vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-​tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-​tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-​tu dire à ton frère : Laisse-​moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. ” — Mat. 7:2-5.

      Les catholiques n’ont pas de difficulté pour voir les petites divisions, “ la paille ”, du protestantisme, mais il semble qu’ils sont absolument incapables de voir les grandes divisions, “ la poutre ”, du catholicisme. Cette grande division ou cette poutre qui se trouve dans “ l’œil ” du catholicisme, apparaît d’une façon inaltérable dans les annales de l’Histoire, ce “ dictateur devant lequel nous devons tous — et sa sainteté Pie IX elle-​même — nous incliner et nous taire... Elle n’est pas comme une légende, que l’on peut modeler comme le potier modèle son argile, mais elle est semblable à un diamant qui laisse sur le verre une trace indélébile ”, a déclaré l’évêque Strossmayer. C’est devant ce “ dictateur ” que doivent tenir ou succomber les affirmations si souvent répétées des catholiques qui veulent qu’il n’y ait qu’une seule Église catholique.

      L’Histoire montre-​t-​elle donc qu’il n’y a qu’une seule Église ? Au XIe siècle n’y eut-​il pas une division des catholiques en catholiques romains et en orthodoxes ? La Réforme n’eut-​elle pas pour résultat le morcellement de l’Europe continentale et de l’Angleterre en catholiques romains, en luthériens et en Églises réformées, morcellement qui fut à la base d’autres divisions à mesure que le nombre des sectes augmentait ? N’y a-​t-​il pas les catholiques orthodoxes ? Les vieux-catholiques ? Les catholiques libéraux ? Les catholiques nationaux polonais ? Ou faut-​il supposer que depuis des siècles ces religions ont existé parallèlement avec l’Église catholique romaine ? Le protestantisme lui-​même, n’est-​il pas un rejeton du catholicisme ? Dans ses divisions, le catholicisme est comme un moyeu duquel partent dans toutes les directions de nombreux rayons et, en même temps, il est comme un aimant qui attire toutes sortes de fétiches païens en leur donnant le nom de “ chrétien ”. L’Église romaine, au lieu d’être une voie à sens unique, est une voie composée de beaucoup de chemins, une voie divisée et subdivisée, qui a été désignée par beaucoup d’appellations et toujours jalonnée de traditions, de reliques, d’idolâtrie et de formalisme trompeurs.

      PLUS D’UNE ÉGLISE

      L’Histoire montre qu’au moment de l’organisation de la papauté en 440 ap. J.-C. s’amorça le grand schisme qui devait scinder le bloc gréco-latin entrant dans la composition du monde romain. Jusqu’alors, l’Église d’Occident avec Rome pour capitale, et l’Église d’Orient qui avait établi son siège à Constantinople, ne formaient qu’une seule Église. Pourtant, il existait certaines différences fondamentales qui causèrent le schisme. Il y avait un abîme entre les deux parties, tant sur le plan racial que social, linguistique, mental, moral et philosophique. L’Est était grec par le sang et par la langue tandis que l’Occident était latin. Depuis, l’antagonisme entre l’Orient et l’Occident n’a fait que s’intensifier.

      Ignace de Constantinople refusa d’administrer les sacrements à César Bardas car il savait que celui-ci était un homme immoral. Au concile de Sainte-Sophie, Photius condamna vivement l’Église latine pour avoir ajouté le mot “ filioque ” au symbole de Nicée. À ce sujet on peut lire dans le Handbook of Denominations de F. S. Mead : “ L’Église d’Orient prétendait que le saint esprit procédait directement du Père tandis que l’Église d’Occident soutenait qu’il provenait du Père et du Fils — filioque. Des jalousies d’ordre politique et religieux vinrent envenimer la contestation et le pape excommunia le patriarche qui, à son tour, excommunia le pape ; cette longue friction eut pour résultat la naissance de deux Églises, celle d’Orient et celle d’Occident, à la place d’une seule. ” Il n’y a donc plus une Église mais deux. The New World, journal catholique officiel de Chicago, déclarait ce qui suit concernant cette rupture : “ Un catholique orthodoxe est un membre de l’Église orthodoxe grecque ou russe qui se détacha de l’Église romaine en 1054. Il nie la suprématie et l’autorité de Notre Saint Père, le Pape, et aussi l’infaillibilité pontificale... Selon la doctrine catholique il est considéré comme un schismatique. Le clergé de cette Église comprend des ordres réguliers et les Sacrements administrés par cette Église sont efficaces. L’Église orthodoxe compte 45 000 000 de membres et vient au second rang des groupements chrétiens du monde entier. ”

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