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Je sers en tant que soldat du ChristLa Tour de Garde 1966 | 15 février
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impossible d’occuper tout cet espace de ce côté-ci d’Harmaguédon. Mais en 1961, il a fallu entreprendre la construction d’un autre immeuble, qui a été achevé il y a un an. Aujourd’hui, il y a 10 300 guerriers spirituels qui servent en Suède.
De nos jours, les différentes armées jugent nécessaire, vu le développement rapide des nouvelles méthodes de guerre, de créer des cours spéciaux où l’on étudie la stratégie et la coopération entre les divers services des forces armées. L’armée de Jéhovah a prévu un arrangement similaire, et je suis heureux d’avoir pu assister, en 1964, à l’âge de soixante et onze ans, à l’école de Galaad, à Brooklyn, pour recevoir une formation théocratique supérieure. Je prie pour que “l’Éternel [Jéhovah], le Dieu des armées”, et le Commandant en chef qu’il a désigné, Jésus-Christ, fortifient tous leurs guerriers spirituels de façon qu’ils restent fidèles jusqu’à la victoire finale. — Jér. 38:17.
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Corinthe, ville resplendissanteLa Tour de Garde 1966 | 15 février
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Corinthe, ville resplendissante
CITÉ surpassant en éclat toutes les autres villes de la Grèce par la splendeur de ses œuvres d’art, l’ancienne Corinthe, où l’apôtre chrétien Paul obtint un vif succès dans son activité missionnaire, a été appelée l’ornement de la Grèce. Ses peintures, ses sculptures et surtout ses moulages en bronze révélaient une extraordinaire habileté. Dans son ouvrage Beacon Lights of History, l’historien John Lord décrit ainsi la ville : “Corinthe était plus riche et plus luxueuse qu’Athènes ; ses peintures étaient rangées parmi les plus précieuses de la Grèce, et ses statues parmi les plus belles. Une simple rue de plus de cinq kilomètres, était bordée de fastueux édifices de grande valeur.” Ses belles œuvres d’art étaient le reflet de sa prospérité. Comme on devait s’y attendre dans une ville extrêmement florissante, les Corinthiens sombrèrent dans le matérialisme. À l’époque de l’apôtre Paul, les chrétiens du premier siècle eurent constamment à lutter contre cet état d’esprit.
Corinthe devint une ville très prospère, et elle devait son remarquable essor à sa situation sur un isthme, ou langue de terre, réunissant au continent la grande presqu’île au sud de la Grèce. La ville avait deux ports : l’un se nommait Léchée, à l’occident de l’isthme ; l’autre, Cenchrées, à l’orient, se trouvait à environ quatorze kilomètres de Corinthe. Ce fut dans ce port que l’apôtre Paul s’embarqua pour reprendre le chemin de la Syrie, à la fin de son deuxième voyage missionnaire. — Actes 18:18.
Les navires marchands entraient dans l’un ou l’autre de ces ports pour décharger leur cargaison. Celle-ci était alors transportée à travers l’isthme jusqu’à l’autre port, distant de plusieurs kilomètres,
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