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Faisons connaître la consolation que donnent les ÉcrituresLa Tour de Garde 1969 | 1er décembre
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chrétien et en persévérant dans la prière. — Éph. 6:11-18.
Quels bienfaits en résulteront si nous faisons connaître la consolation que donnent les Écritures ?
L’approbation de Dieu, et déjà maintenant, un bonheur accru ainsi que la perspective de la vie éternelle dans l’ordre nouveau promis par Dieu. — Prov. 27:11 ; Actes 20:35.
Que fera le chrétien désireux de communiquer la consolation que donnent les Écritures ?
Il n’attendra pas que ceux qui cherchent la consolation viennent à lui, mais il sera prêt à aider celui qui, dans sa famille ou sa congrégation, en a besoin. De plus, il suscitera les occasions de faire connaître la consolation que donnent les Écritures en allant de maison en maison avec la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, et surtout, en faisant de nouvelles visites chez ceux qui éprouvent le besoin d’être réconfortés. — Mat. 5:3, 4, 6 ; 24:14.
Comment réconforter ceux qui gémissent à cause des abominations qui se commettent au sein de la chrétienté ?
En les assurant de l’existence d’un Dieu Tout-Puissant, juste, très sage et aimant, dont le nom est Jéhovah, d’un Dieu parfaitement au courant de tout ce qui se passe et sur le point de mettre fin à toutes ces abominations à Harmaguédon. Également, en invitant ces amis de la vérité et de la justice à se joindre aux personnes pratiquant la forme de culte qui est pure et sans souillure au point de vue de Dieu. — Ézéch. 9:4 ; Jacq. 1:27 ; Rév. 16:14, 16.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1969 | 1er décembre
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Communications
LE MINISTÈRE
Les témoins de Jéhovah savent que ce que Jéhovah dit dans sa Parole est véridique, et par leur ministère ils s’efforcent d’aider leurs semblables à acquérir cette conviction (Rom. 3:4). C’est pour cette raison que pendant le mois de décembre, ils visiteront tous les foyers, afin de parler aux gens de la Bible, et pour les aider à étudier la Parole de Dieu, ils leur offriront Les Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau, écrites en un français moderne, et une brochure.
ÉTUDES DE “LA TOUR DE GARDE” POUR LES SEMAINES DU
7 décembre : Dieu récompense ceux qui le cherchent sincèrement. Page 712. Chantez les cantiques : 117, 35.
14 décembre : Jéhovah Dieu écoute les prières. Page 719. Chantez les cantiques : 42, 87.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1969 | 1er décembre
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Questions de lecteurs
● Pourquoi le roi David commit-il un péché en ordonnant le dénombrement dont il est question dans II Samuel, chapitre 24 ?
Nous l’ignorons, car la Bible ne donne aucune précision à ce sujet. Toutefois, après réflexion, on se rend compte que Jéhovah ne fut ni injuste ni cruel dans sa manière d’agir.
Le récit déclare : “Et de nouveau la colère de Jéhovah s’échauffa contre Israël, quand on excita David contre eux, en disant : ‘Va compter Israël et Juda.’ Aussi le roi dit-il à Joab, chef des forces militaires, qui était avec lui : ‘(...) inscrivez le peuple, et, à coup sûr, je saurai le chiffre du peuple.’ Mais Joab dit au roi : ‘Que Jéhovah, ton Dieu, ajoute, oui, au peuple cent fois autant que ce qu’ils sont, pendant que les yeux mêmes de mon seigneur le roi le voient ! Mais quant à mon seigneur le roi, pourquoi a-t-il trouvé ses délices en cette chose ?’ Finalement la parole du roi prévalut sur Joab (...). Et le cœur de David commença à lui battre après qu’il eut ainsi dénombré le peuple. Aussi David dit-il à Jéhovah : ‘J’ai beaucoup péché en ce que j’ai fait.’” — II Sam. 24:1-10, NW.
Il n’était pas interdit en Israël de faire un recensement ou dénombrement. Peu de temps après la sortie d’Égypte, Dieu dit à Moïse de compter “les enfants d’Israël pour en faire le dénombrement”. Il s’agissait d’inscrire tous les Israélites mâles, aptes au service militaire, et de prélever sur chacun d’eux un impôt pour le service du tabernacle (Ex. 30:11-16 ; Nomb. 1:1-3). Un autre recensement eut lieu peu de temps avant l’entrée d’Israël en Terre promise. — Nomb. 26:1-4.
Étant donné ces faits, les commentateurs essayent d’expliquer de différentes manières pourquoi Jéhovah considérait comme un péché le recensement ordonné par David. Selon certains, David n’aurait pas prélevé l’impôt sur chaque Israélite mâle conformément aux instructions divines. Selon d’autres, le roi aurait fait preuve de faiblesse en voulant connaître la puissance de son armée au lieu de compter sur Jéhovah pour la victoire. Pour d’autres encore, David aurait cédé à l’orgueil et voulait se glorifier de l’importance et de la grandeur d’Israël.
Mais, comme nous l’avons déjà dit, nous ignorons pourquoi le recensement ordonné par David fut un péché. Son action était mauvaise, car ce fut Satan qui “se leva contre Israël, et (...) excita David à faire le dénombrement”. (I Chron. 21:1.) Même Joab, qui faisait parfois passer ses passions et ses ambitions avant ce qui était bien, désapprouva ce recensement. Nous lisons : “L’ordre du roi lui paraissait une abomination.” (I Chron. 21:6). Aujourd’hui, ces événements sont loin de nous, mais si les contemporains de David jugeaient son acte répréhensible, c’est qu’ils avaient sans doute de bonnes raisons de le faire. Souvenez-vous de l’aveu de David lui-même : “J’ai beaucoup péché en ce que j’ai fait.” — II Sam. 24:10, NW.
En châtiment, Jéhovah envoya trois jours de peste qui provoquèrent la mort de 70 000 Israélites (II Sam. 24:12-16). Était-ce juste que 70 000 innocents soient frappés à cause du péché du roi ? La Bible indique clairement que nous sommes tous des pécheurs dignes de mort ; c’est seulement grâce à la bonté imméritée de Dieu que nous vivons (Rom. 3:23 ; 6:23 ; Lam. 3:22, 23). Par conséquent, les Israélites qui périrent alors n’avaient aucun “droit” à la vie. De plus, aujourd’hui, peut-on affirmer que ces 70 000 victimes n’avaient pas commis un péché grave dont le récit historique ne parle pas ?
Considérons la conduite de Jéhovah à l’égard des hommes dans le passé. S’est-il contenté d’attendre que Caïn tue Abel, puis de le bannir ? Non, auparavant il l’avait mis en garde contre les mauvaises pensées qu’il cultivait (Gen. 4:2-16). Avant de détruire les hommes impies de Sodome, Jéhovah pourvut à un moyen de salut pour les innocents (Gen. 19:12-25). Par ailleurs, concernant les Israélites, Dieu, avant de les châtier, leur envoyait toujours ses serviteurs les prophètes pour les inciter à se détourner de leurs mauvaises voies. — Jér. 7:25, 26.
Tous ces exemples, et d’autres encore, soulignent les belles qualités de Jéhovah. Les Israélites avaient de bonnes raisons de le dépeindre comme “un Dieu prêt à pardonner, compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté”. (Néh. 9:17.) La conduite de Jéhovah est toujours en harmonie avec ce que Moïse et Élihu ont dit de lui : “Toutes ses voies sont justes ; c’est un Dieu fidèle et sans iniquité.” “Dieu ne commet pas l’iniquité ; le Tout-Puissant ne viole pas la justice.” — Deut. 32:4 ; Job 34:12.
Par conséquent, même si nous ignorons certains détails concernant le péché commis par David quand il ordonna le recensement et la peste qui en fut la conséquence, nous avons de bonnes raisons d’admettre que Dieu a agi avec justice et droiture, comme il l’a toujours fait dans ses rapports avec les humains imparfaits.
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