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  • Est-il toujours sage de donner par charité ?
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 février
    • une campagne de charité. Tout d’abord, ils persuadent quelques organisations religieuses ou confréries de soutenir leur campagne en leur promettant un pourcentage sur les fonds recueillis. Des hommes expérimentés sont payés pour solliciter des contributions par téléphone. Ceux-ci demandent le quart des sommes ainsi obtenues. Puis, quelqu’un, généralement une femme, visite les gens pour collecter l’argent qu’ils ont promis. Il en obtient généralement 15 pour cent. De son côté, le promoteur de la campagne garde 40 pour cent des fonds, ce qui ne laisse plus que 20 pour cent pour les œuvres de charité elles-​mêmes et les organisations qui ont soutenu la campagne.

      Reconnaissant le danger de l’exploitation égoïste des campagnes de charité, le président de l’Association américaine de conseils pour les collectes de fonds donna cet avertissement : “Il ne faut en aucun cas donner de l’argent à une œuvre de charité, quelle qu’elle soit, à la suite d’un appel téléphonique d’un étranger.” Toutefois, on peut faire remarquer qu’un homme de “confiance”, qui participait à ce genre de racket, s’est plaint de ce qu’il fallait payer du personnel pour appeler les gens au téléphone et pour procéder à la collecte des fonds uniquement parce que les organisations religieuses ou politiques qui soutenaient ces campagnes ne voulaient pas faire le moindre effort. Si elles voulaient faire le “travail” elles-​mêmes, elles recueilleraient 85 à 90 pour cent de l’argent obtenu.

      Faut-​il donner aux mendiants ?

      Dans de nombreuses grandes villes du monde, la mendicité est devenue une source de revenus profitable. Beaucoup de jeunes hippies y ont recours. Le mendiant n’a même plus besoin d’invoquer la cécité, l’invalidité ou la misère. N’importe quel prétexte paraît être efficace. Ainsi, un mendiant de San Francisco prétend recueillir jusqu’à 400 dollars (plus de 1 800 francs français) par semaine auprès des touristes qui viennent visiter le haut lieu des hippies.

      Un violoniste de New York, qui fréquente le quartier des théâtres, fait même mieux. Parce qu’il joue très bien et grâce à un écriteau disant : “Violoniste ayant besoin d’argent pour poursuivre ses études”, il touche la corde sensible des passants. Il gagne en moyenne 35 dollars (150 francs français) en une heure. En plus, il a reçu des chèques, des bons d’épargne, des appareils photo, des montres et même des invitations à dîner et pour une croisière dans les Antilles.

      Il est vrai qu’un mendiant est parfois réellement dans le besoin ; il est disposé à travailler, mais il ne trouve pas d’emploi ou est physiquement incapable de travailler. Quand survient un cataclysme, la famine ou une crise économique grave, les gens ayant besoin d’aide sont nombreux. Il s’agit donc de faire ce que l’on peut avec ce que l’on a pour aider nos semblables qui se trouvent dans le besoin.

      Il y a aussi des cas où c’est la prudence qui nous incite à donner. Ainsi, à New York, un samedi matin de bonne heure, une personne âgée fut abordée par un homme qui lui dit : “Eh ! Professeur, je suis sorti de prison hier ; donne-​moi un dollar.” C’était manifestement une menace déguisée, et le mendiant insista. Particulièrement si c’est un quartier mal famé, on peut juger préférable d’accéder à la demande d’un tel individu. En pareille circonstance, c’est à chacun de décider.

      Un point de vue équilibré

      Les paroles suivantes de Jésus sont incontestables : “Les pauvres, en effet, vous les avez toujours avec vous.” (Mat. 26:11). Il déclara aussi qu’il y a beaucoup de bonheur à donner, à se montrer généreux et à aider son prochain. Mais en se montrant trop crédule, on risque d’enrichir les cupides et les fainéants, qui ne veulent pas travailler. Bien qu’il y ait des gens et des causes qui méritent que nous donnions, il faut savoir faire preuve de discernement. Actuellement, on met beaucoup en garde les consommateurs ; ceux qui donnent doivent être également prévenus.

      Évidemment, les ministres chrétiens ont la possibilité de donner quelque chose qui est beaucoup plus précieux que l’argent et l’or. Quoi donc ? La vérité renfermée dans la Parole de Dieu, qui apporte le réconfort, l’espérance, la paix de l’esprit ainsi que la perspective de la vie éternelle. Ayant reçu gratuitement, ils doivent donner gratuitement (Mat. 10:8 ; voir Actes 3:1-8). En réalité, c’est à propos de cette sorte de dons, concernant les choses spirituelles, que l’apôtre Paul cita les paroles de Jésus disant qu’il y a plus de bonheur à donner qu’il y en a à recevoir. — Actes 20:35.

  • La pornographie est-elle vraiment nuisible ?
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 février
    • Que dit la Bible ?

      La pornographie est-​elle vraiment nuisible ?

      CES dernières années, la plupart des grandes villes du monde ont été submergées par une avalanche de livres, de photographies, de films, de pièces de théâtre et de spectacles présentant les relations sexuelles comme un divertissement. C’est ce qu’on appelle la “pornographie”. Rien qu’aux États-Unis, elle est devenue une affaire qui se chiffre par millions de dollars.

      Certains affirment que la pornographie est nuisible, tandis que d’autres prétendent qu’il n’en est rien. Après une étude sur l’obscénité et la pornographie, une commission nommée à cet effet par le président des États-Unis a émis le point de vue selon lequel les Américains adultes devraient “être autorisés à lire ou à regarder n’importe quel sujet d’ordre sexuel de leur choix”.

      Qu’en est-​il exactement ? La pornographie est-​elle vraiment nuisible ? Pour connaître la bonne réponse, il faut se tourner vers quelqu’un qui a toute l’autorité voulue pour parler de ce sujet. C’est pourquoi le point de vue de la Bible est si important ; en effet, elle renferme la “parole de Dieu”, et non celle d’hommes imparfaits. — Éph. 6:17.

      Elle montre que Jéhovah Dieu a créé les organes de reproduction pour qu’ils soient utilisés dans le cadre d’un mariage honorable. Il est donc tout à fait normal que les créatures humaines désirent connaître leur fonction véritable. Cependant, il faut se montrer prudent quant à la provenance des renseignements concernant le sexe. Une bonne partie de ce qui a été écrit à ce sujet est inexact et contraire à la Parole de Dieu. La pornographie en est un exemple.

      Mais la Bible parle-​t-​elle de la pornographie ? Elle nous met à plusieurs reprises en garde contre la pornéïa, mot grec d’où vient le terme pornographie. Les lexicographes hellénistes nous disent que ce mot désigne les relations sexuelles illicites en général, sans autre définition plus précise. Son sens, très large, inclut “ ‘le vice contre nature’, (...) la sodomie”. (Theological Dictionary of the New Testament.) C’est pourquoi les traducteurs de la Bible ont rendu ce terme par “fornication”, “grosse immoralité”, “impureté sexuelle”, “péchés d’ordre sexuel” ou d’autres expressions semblables.

      La Bible a beaucoup à dire sur cette question. Dans Éphésiens 5:5, nous lisons : “Ni fornicateur [pornos], ni impur, ni avide — ce qui signifie être idolâtre — n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu.”

      Quelqu’un pourra objecter en disant qu’il y a une différence entre commettre des péchés d’ordre sexuel et lire ou regarder de la pornographie. Mais la différence est-​elle si grande ? Jésus déclara que “du

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