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La drogue est-elle vraiment dangereuse ?Réveillez-vous ! 1971 | 8 août
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est pour nous un endroit où nous pouvons retrouver la santé.”
Les héroïnomanes vivent sous la menace constante de la mort due à une dose trop forte ou à l’usage régulier d’héroïne. La ville de New York signale que l’héroïnomanie est de loin la cause principale des décès chez les jeunes gens âgés de 14 à 35 ans.
Une jeune fille bien intentionnée mais naïve demanda à un ancien toxicomane : “L’usage de la drogue n’a-t-il pas fait s’épanouir votre esprit ?” “On pourrait penser, répondit-il, que j’aurais appris quelque chose de positif pendant toutes ces années-là, mais elles ne m’ont apporté que de la tragédie.”
On estime qu’aujourd’hui environ 90 pour cent de ceux qui s’adonnent aux stupéfiants et qui subissent une cure de désintoxication, finissent par recommencer à se droguer. On ne peut garantir le succès de la cure médicale. C’est pourquoi la toxicomanie conduit le plus souvent à la déchéance physique et mentale et même à la mort.
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Les “best-sellers”Réveillez-vous ! 1971 | 8 août
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Les “best-sellers”
L’EXPRESSION “best-seller” s’applique à un ouvrage qui se vend à de très nombreux exemplaires. Il n’existe en réalité qu’un seul véritable “best-seller” de tous les temps : la sainte Bible dont on a vendu des milliards d’exemplaires et qui a été traduite, en entier ou en partie, en plus de 1 400 langues.
De nos jours, les listes de “best-sellers” comportent deux catégories de livres : romans et ouvrages ne relevant pas de la fiction. Comment dresse-t-on ces listes ?
Si les librairies devaient signaler le nombre exact d’exemplaires de chaque ouvrage qu’elles vendent, ce travail leur demanderait bien trop de temps. Le vice-président de l’une des plus grandes chaînes de librairies des États-Unis dit que les rapports établis par ces magasins communiquent plutôt des “impressions”. Il écrivit :
“Les rapports que nous envoient nos magasins concernant les “best-sellers” sont faits d’intuition, d’‘impressions’, d’espoirs, d’amour et, hélas, du besoin ou du désir de vendre un livre qui ne se vend pas encore mais dont on attend beaucoup. (...) La liste est remplie de surprises pour les libraires eux-mêmes. N’est-il pas étonnant en effet d’y trouver mentionnés des livres dont votre librairie n’a pas vendu un seul exemplaire depuis une semaine, ou du moins dont elle n’a vendu qu’un nombre négligeable ? La liste ne dit jamais combien d’exemplaires au juste de tel ou tel ouvrage ont été vendus, — par exemple 18 000 dans le pays entier la semaine dernière et 20 000 cette semaine. Les éditeurs ne divulguent pas ce genre de renseignement. (...)
“Le plus intéressant dans cette liste, c’est ce qui n’y figure pas. Les librairies signalent automatiquement le nombre de romans et d’autres ouvrages vendus. (...) Il existe cependant quantité de livres destinés à apprendre aux lecteurs comment remédier à leurs défauts, vaincre leurs mauvaises habitudes, etc., ou bien à se perfectionner dans diverses disciplines, et qui ne figurent jamais sur la liste des livres à succès, mais qui méritent d’y figurer.” (The Writer, janvier 1968). Un livre de cuisine pourrait se vendre très bien, mais ne jamais figurer sur cette liste. En général, on omet aussi la Bible et les manuels d’étude. Lorsqu’on publie une nouvelle et importante traduction de la Bible, elle peut néanmoins devenir un “best-seller” et figurer sur la liste de ces ouvrages.
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