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  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1960
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1960
w60 15/12 p. 371

L’ère de la rébellion

AUCUNE génération n’a connu la rébellion comme la nôtre. Toutes les formes de rébellion, notamment celle de la jeunesse, ont cours. L’ère actuelle de la rébellion a pour nom “ la révolte de la jeunesse ”, révolte engendrée par les aînés. Une rébellion en a engendré une autre.

“ Ce qui rend sérieuse la révolte de la jeunesse moderne ”, explique le juge Elie Adlow, de la Cour de Boston, “ c’est qu’il ne subsiste que peu de ressemblance avec ce que l’on a appelé la délinquance juvénile. ” Il déclare “ qu’aujourd’hui les manifestations de violence dans lesquelles la jeunesse est compromise ne ressemblent en rien aux escapades de jeunesse du passé ”. “ Le fond de l’affaire ”, déclare encore le psychologue Robert Lindner, “ c’est que la révolte de la jeunesse n’est pas un malaise social ordinaire, mais une épidémie virulente affectant la race humaine ”. Actuellement, chaque pays a sa terminologie propre pour désigner les jeunes délinquants. Aux États-Unis, ils sont maintenant devenus les “ rebelles sans raison ”.

La jeunesse rebelle a été divisée en deux grandes classes. Un premier groupe est constitué de délinquants enclins à la violence. L’autre est formé d’adolescents rebelles aux restrictions apportées à leur envie de vivre sensuelle et est caractérisé par la volonté de profiter de tout ce qui est motif à excitation. C’est “ la génération de la bohème ”. Depuis que les Russes ont placé des spoutniks sur orbite, on a appelé ces adolescents les “ beatniks ”a. Ces derniers ont certains credo, attitudes et convictions sur la vie et la société. Vivre au jour le jour constitue leur religion.

L’expression “ la génération de la bohème ” parut le 7 décembre 1959, dans le Current Affairs Bulletin, publié par le Department of Tutorial Classes de l’Université de Sydney. Cet article précise que la “ génération de la bohème ” est apparue juste après la Seconde Guerre mondiale. “ Jack Kerouac, le romancier américain bien connu, forgea l’expression “ génération de la bohème ”. Son roman On the Road décrit sa manière de vivre et celle d’un certain nombre de ses amis ; il s’efforce d’y dépeindre leur vision personnelle de la vie. Il y raconte les exploits d’un groupe de fougueux jeunes gens parcourant les États-Unis en long et en large, chacun d’eux se faisant transporter ou utilisant des voitures d’occasion, se jetant dans de folles aventures, vivant de rien ou presque, volant à l’occasion, parlant à tout moment de l’amour de Dieu et du salut, auditeurs passionnés de petites réunions de jazz, profitant en toute liberté de charmantes et généreuses jeunes filles, rencontrées au hasard (...) Leur sollicitation pour “ l’expérience immédiate ” illustre la place accordée — la première — à la liberté sexuelle. Comme nombre de fanatiques du jazz, la “ génération de la bohème ” se laisse aller à la marijuana, à la morphine et autres drogues. Le “ beatnik ” n’est rien d’autre qu’un individu qui s’adonne à une admiration ironique et solitaire de son état de béatitude. ”

Pour goûter un paradis sur terre à son image, le “ beatnik ” veut la sensation. Cette “ nouvelle classe de révoltés ”, explique la publication de l’Université de Sydney, vécut une existence clandestine jusqu’en 1957, moment où parut le roman de Jack Kerouac. Il fut pour eux une sorte de Bible : “ Les seuls gens qui me conviennent — raconte Sal Paradise, le narrateur de On the Road — sont les gens qui ont la fureur de vivre, de crier, d’être sauvés, désireux de tout au même moment, ceux qui ne flanchent jamais et n’expriment jamais de lieux communs, mais qui brûlent, brûlent, brûlent de vivre, éclatant comme un feu d’artifice dont la gerbe inonde les étoiles (...) Le livre essaie aussi d’exprimer l’irrémédiable antagonisme d’intérêts subsistant entre les gens qui s’amusent sans frein, prenant tout ce qu’ils peuvent à la vie, tout en la méprisant et les gens asservis par les scrupules les empêchant de donner libre cours à toutes leurs impulsions et de satisfaire tous leurs appétits. ”

L’article dit que la rébellion des “ beatniks ” reflète la remise en question de la “ civilisation industrielle ” et il ajoute : “ La conviction romantique qui veut que chaque personne ait une mission unique à accomplir — pourvu qu’on sache seulement sa nature — a créé un enthousiasme général pour les idées vagues, ceci en partie pour créer une substitution à une religion mourante. Il est connu que Jack Kerouac a insisté sur le fait que l’impulsion initiale de la “ génération de la bohème ” est religieuse : “ Se découvrir équivaut à la découverte de Dieu. ”

Qui, maintenant, porte la responsabilité de la révolte de la jeunesse rebelle ? Il y a des adultes, hommes, femmes et, il faut le dire, le clergé de la chrétienté.

Les femmes, en se rebellant contre l’autorité des maris, se sont en réalité rebellées contre Dieu qui ordonne dans sa Parole : “ Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur. ” (Éph. 5:22). Avec des parents en état de rébellion, la discipline du foyer, l’harmonie et le bonheur ont été brisés. C’était là le fondement d’une révolte de la jeunesse.

Le clergé a été impuissant à contenir la rébellion de la jeunesse, car il se trouve lui-​même depuis longtemps en état de rébellion contre Dieu. Le clergé fondamentaliste, en opposition directe à la Parole de Dieu, a ajouté des traditions et des philosophies humaines. Le clergé moderne s’est rebellé contre Dieu en rejetant la Bible et en plaçant l’homme moderne sur un piédestal pour lui rendre un culte. En voyant les religions de la chrétienté comme des religions mourantes, les “ beatniks ” ont développé leur propre religion. Leur rébellion s’étend donc aussi contre Dieu et ses commandements divins. Ils n’ont reçu aucun guide de la société moderne, qui, par ses actions, a rejeté Dieu.

La chrétienté est donc en révolte contre Dieu, car la majorité de ceux qui se disent chrétiens est devenue ce que la Bible appelle des “ contempteurs de la lumière ”. (Job 24:13, Li.) La Sainte Bible est le livre de lumière, et “ la bonne nouvelle du royaume ” dont Jésus a dit qu’elle “ sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations ”, est un message de lumière (Mat. 24:14). En rejetant le royaume établi de Dieu, les soi-disant chrétiens de la chrétienté s’identifient eux-​mêmes comme des “ contempteurs de la lumière ”.

La révolte de la jeunesse a ainsi été engendrée par cette ère de rébellion. C’est une rébellion contre Dieu, ses desseins, ses commandements et son royaume établi.

[Note]

a “ Beatniks ” signifie : Errants, bohémiens ou vagabonds.

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