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La jeunesse au sein de la société du Monde NouveauLa Tour de Garde 1956 | 15 septembre
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La jeunesse au sein de la société du Monde Nouveau
“ Car je vous donne de bons conseils : ne rejetez pas mon enseignement... Sois attentif à mes paroles, prête l’oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux ; garde-les dans le fond de ton cœur ; car c’est la vie pour ceux qui les trouvent. ” — Prov. 4:2, 20-22.
1. Qu’est-ce qui détermine les bonnes qualités de la jeunesse au sein de la société du Monde Nouveau ?
LES jeunes gens d’aujourd’hui seront les hommes de demain. La qualité et la maturité des hommes de demain dépendent donc de l’éducation et de la formation données à la jeunesse d’aujourd’hui. L’un des centres de formation de la jeunesse devrait être le foyer avec les parents chrétiens comme instructeurs. Les instructeurs mûrs feront usage au foyer chrétien de la Bible ou Parole divine comme manuel principal, et une telle formation préparera la jeunesse à trouver sa place au sein de la société du Monde Nouveau.
2. Quels facteurs sont impliqués dans l’éducation et la formation des enfants ?
2 L’enseignement et la formation donnés par ce monde sont en général aussi variés que les instructeurs, leurs traditions et leurs philosophies. Aussi n’est-il pas étonnant qu’on propose à la jeune génération en particulier une grande variété d’aliments pour l’esprit. “ Nous sommes ce que nous mangeons ”, disent certaines autorités. Nos cerveaux se développent d’après la nourriture que nous leur donnons. Comme l’esprit dirige ou influence la personne, nous voyons aussitôt combien est important un régime mental convenable. Le cerveau est nourri par les systèmes d’éducation, au foyer et à l’assemblée chrétienne, à l’aide de la parole parlée. Il y a aussi la manière indirecte, très importante, nous voulons dire l’influence de l’exemple, parce que même l’enfant de dix ans se modèle fortement sur ses parents, ses instructeurs et suit d’autres influences. Au sujet de l’exemple, voici ce qu’a dit le Maître : “ Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. ” Cependant beaucoup se modèlent sur les événements du passé, sur la conduite de plusieurs, peut-être d’un groupe, sur un système d’éducation préconisant telle philosophie, sur les tendances politiques locales ou nationales ou même sur la ligne de conduite des organisations commerciales dont font partie leurs associés. Pour éviter les mauvais exemples, il est écrit : “ Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. ” — Jean 13:15 ; I Cor. 10:11 ; I Tim. 6:20, 21.
3. Qu’est-ce qui régit la croissance physique ? Pourquoi la nourriture spirituelle est-elle plus importante ?
3 L’homme a été doué de la faculté de reproduire son espèce. Il faut environ vingt ans pour que sa descendance atteigne un bon développement physique. Cet âge est atteint si le corps a été nourri normalement. Il est évident que l’exercice et le travail développent un corps plus vigoureux. Mais un tel résultat n’est atteint que jusqu’à un certain point et l’apôtre Paul n’en parle que comme d’une chose secondaire quand il déclare : “ L’exercice corporel est utile à peu de chose. ” Comme cette chose a si peu d’utilité, la chose la plus importante, la nourriture mentale, sa valeur et son effet, devraient être pris en considération pour la jeunesse dans la société du Monde Nouveau. Voici à ce propos les fortes paroles de Paul au jeune Timothée : “ La piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. ” — I Tim. 4:8.
FORMATION PRÉCOCE
4. Pourquoi est-il important de former les enfants dès leur plus jeune âge ? Pourquoi ne faut-il pas leur permettre de prendre eux-mêmes des décisions ?
4 La première formation reçue par un enfant durant ses dix premières années vient, dans la plupart des cas, de ses parents ou de ses gardiens immédiats. L’enfant reçoit d’abord un enseignement sur ce qu’il est permis de faire et sur ce qui est défendu et il est graduellement familiarisé avec les choses élémentaires qui l’intéressent. Souvent cet enseignement est traité à la légère, les parents étant convaincus que l’enfant est trop jeune. Que les parents l’admettent ou non, le jeune cerveau peut assimiler beaucoup de données, et c’est durant cette période que se gravent des traits durables. Souvent un enfant a assez d’intelligence pour se faire servir par ses parents et pour leur imposer sa volonté. Telle n’est pas la voie chrétienne, car voici ce qu’il est dit aux parents : “ Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre. ” L’enfant est imparfait et pécheur (et non innocent et sans péché comme voudrait nous le faire croire le clergé) et il faut diriger ses pas sur la voie droite. Le choix de l’enfant le mènerait souvent dans une fausse direction. Voici ce que le prophète Jérémie a reconnu : “ Je le sais, ô (Jéhovah !) La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas. ” Cela est surtout vrai pour l’enfant ! — Prov. 22:6 ; Jér. 10:23.
5. a) Pourquoi la discipline réelle est-elle si impérative ? b) Par des exemples, montrez ce qu’il arrive quand les parents ne se montrent pas énergiques dans l’application de leurs ordres.
5 Voici, à titre d’exemple, un cas de domination enfantine dans un foyer chrétien. L’enfant voulait à tout prix manger de tel aliment et le réclamait sur un ton autoritaire. La mère lui céda et apprêta le mets. Quand le plat fut posé devant l’enfant, il refusa d’en manger. La mère le cajola mais l’enfant simula un malaise et la mère enleva le plat. Et on put entendre l’enfant dire tout bas : “ Ma foi, je m’en suis encore bien tiré ! ” Dans ce cas il n’y avait pas de discipline, l’enfant développait son égoïsme et devenait uniquement préoccupé de sa personne. Les parents ne s’en rendent pas toujours compte, mais les enfants les mettent aussi à l’épreuve. Il y a le cas de cet enfant de quatre ans qui, lorsque des aliments furent placés devant lui, les jeta à terre. Il se fit gronder légèrement par la mère qui plaça d’autres aliments devant lui. Il refit le même geste pendant la courte absence de la mère. On lui expliqua qu’un jour il serait grand et qu’il aurait lui aussi des enfants et lorsqu’on lui demanda ce qu’il ferait si son enfant traitait ainsi les aliments qu’il poserait devant lui, il répondit sans hésiter qu’il lui donnerait le fouet. Il savait ce qui était juste et que des mesures de correction auraient dû être administrées. Au point de vue de l’éducation, il a dû être quelque peu déçu par ses parents. Les enfants dans des cas semblables ne peuvent pas regarder vers leurs parents comme des modèles sur le plan de l’éducation. Pour éduquer les enfants il ne s’agit pas simplement d’offrir des données à l’esprit, mais il faut aussi les appliquer. Il est écrit : “ Ce n’est pas par des paroles qu’on châtie un esclave ; quand même il comprend, il n’obéit pas. ” “ Celui qui traite mollement son serviteur dès son enfance ne récoltera que de l’ingratitude. ” Ce n’est pas que les enfants ne savent pas mieux ; souvent ils savent ce qui est bien et convenable, mais ils ne le font pas toujours à moins d’être châtiés. Pour confirmer la pensée qu’obéir à un ordre n’est pas laissé à la discrétion d’un enfant, il est intéressant de noter ce que Jéhovah a dit à Abraham : “ Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice. ” Jamais il ne fut pensé que c’était à l’enfant de décider, mais les parents prenaient les décisions pour l’enfant. — Prov. 29:18, 19 ; 29:21, AT ; Gen. 18:19.
6. Pourquoi les parents doivent-ils consacrer le temps nécessaire pour donner une bonne formation à leurs enfants ?
6 Notant qu’il était d’une importance essentielle, il y a 3 800 ans, que les parents donnent instruction à leurs enfants, nous pouvons voir combien cela est vrai au XXe siècle, quand l’autorité des parents se relâche et que les méfaits de l’enfance se généralisent. Aussi les parents chrétiens devraient consacrer le temps nécessaire à former les jeunes cerveaux, à les imprégner de la connaissance convenable et à exercer une discipline juste, si cela est nécessaire, en vue de la mise en pratique de l’enseignement donné. Les enfants apprendront à faire ce qui leur est dit, ils le feront convenablement et continueront à le faire — et cela sera plus facile à mesure que l’édifice, pour ainsi dire, prend forme. En outre, cela donnera à l’esprit de l’enfant la force nécessaire pour discerner entre ce qui est bien et mal et le fortifiera contre les fausses doctrines et la contamination de l’enseignement profane erroné dispensé dans les écoles et contre d’autres contacts. Il est bon aussi d’inculquer dans l’esprit de l’enfant le conseil donné par Paul quand il déclara : “ Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. ” — I Cor. 15:33.
7. Comment les parents peuvent-ils être une aide pour les enfants quand ils vont à l’école ?
7 Il est des parents qui pensent que, vu la corruption régnant dans le système scolaire, il vaudrait mieux ne pas envoyer les enfants à l’école. Cependant quand un enfant reçoit sans cesse une bonne formation théocratique pendant ses tendres années, ce qui inclut l’assiduité aux réunions, la participation à l’école du ministère et au témoignage de porte en porte, il sera capable de résister aux traits enflammés du Diable, à l’école et partout ailleurs. Quand il va à l’école, il peut éviter les activités extra-scolaires qui lui font du tort. Cela est particulièrement vrai quand nous observons que les contemporains à l’école recourent souvent à des manœuvres injustes dans les jeux et emploient un mauvais langage. Un étroit contact avec de tels enfants serait une tentation de suivre une voie semblable. Voici ce que nous conseille Paul : “ Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. ” — Éph. 4:29, 31.
8, 9. Pourquoi une foi solide est-elle indispensable au jeune ministre pendant son temps scolaire ? Qu’est-ce qui la rehaussera ?
8 Le jeune cerveau peut être fort et peut le démontrer en résistant aux faux attraits de ce monde, que ce soit à l’école ou en dehors. Nous avons vu de nombreux jeunes ministres subir la persécution sans jamais songer à reculer. Beaucoup ont la même attitude mentale que Timothée, dont Paul a dit : “ Je me souviens... de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi. ” La prédication ultérieure de Timothée ainsi que sa fermeté confirment l’opinion de Paul à son sujet. Nous pouvons aussi remarquer que la solidité de sa foi venait d’un bon fondement : l’instruction première de Timothée. Une pareille éducation chrétienne incombe aujourd’hui aux parents et alors on verra la même manifestation de la foi dans les enfants. Quand le fondement est bien posé, l’attitude mentale de l’enfant sera dirigée vers ce qui était de première importance dans l’esprit des parents. Si cela a été le ministère à plein temps, l’enfant se préparera déjà à l’école afin que la qualité de son ministère soit rehaussée. — II Tim. 1:5.
9 On pensera à choisir les professions qui se prêtent au travail à temps partiel afin de se maintenir, à l’exemple de Paul, dans le ministère à plein temps. Avec un tel commencement, l’enfant ne sera pas comme l’enfant instable et sceptique de ce monde qui voit s’ouvrir devant lui un avenir incertain et qui se demande à qui il faut faire confiance. Il aura l’attitude d’esprit du Psalmiste : “ Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel ! ” Pour ceux qui marchent selon la loi de Jéhovah, qui la respectent, il n’y a ni crainte ni incertitude. Le jeune ministre peut éprouver la joie et la paix, comme le montre le verset six du même Psaume : “ Aucune honte ne me saisira quand j’observerai tes commandements. ” Et “ je veux t’obéir : ne m’abandonne pas ”. Il y a là une requête de la part de celui qui reçoit instruction afin qu’il puisse encore faire preuve d’une obéissance plus grande. Le Psalmiste continue encore en ces termes : “ Comment un jeune homme gardera-t-il sa vie pure ? ” Une telle question est dans l’esprit des intègres qui désirent se garder de la contamination de ce monde. Voici la réponse : “ En m’attachant à ta parole. Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi. ” Si les principes d’enseignement scolaire étaient en conformité avec ces passages, les enfants auraient la même attitude d’esprit envers ce qui est juste et envers les règles scolaires. Aujourd’hui cependant beaucoup d’enfants ont peu de respect pour les autorités scolaires parce que les règles ne sont pas appliquées et que les principes élevés font défaut. — Actes 18:3, 4 ; Ps. 119:1, 6, 8, 9, 11, Mo.
L’ENFANCE DÉLINQUANTE ACTUELLE
10. Qu’est-ce qui se passe dans les écoles quand il n’y a pas de discipline ? Pourquoi ?
10 Mais qu’arrive-t-il à un garçon ou à une fillette quand une première éducation ne leur a pas appris à s’attacher à la loi divine ? Voyez par vous-même. Vous verrez des parents attristés, des éducateurs perplexes et des autorités civiles dont la verge de la discipline est retenue par de fausses idées, ce qui permet la multiplication des méfaits de la jeunesse. Parce que la Parole de Dieu n’est pas le seul guide et la seule autorité en matière d’éducation, les autorités responsables sont divisées sur la façon d’appliquer la discipline et certains psychologues ont même dit que châtier un enfant, c’est faire preuve de haine envers lui. Les journaux rapportent tous les jours les résultats de ces divergences d’opinion lorsqu’ils relatent les exploits des enfants modernes. Mais la Parole divine dit expressément : “ La verge et la correction donnent la sagesse, mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère. ” “ Châtie ton fils, car il y a encore de l’espérance ; mais ne désire point de le faire mourir. ” — Prov. 29:15 ; 19:18.
11. Que se produira-t-il si l’on tolère l’oisiveté ?
11 Si l’on élève les enfants quelque peu au hasard, sans la moindre rigidité, leur esprit sera mal formé et inclinera à l’oisiveté. Les parents en sont responsables s’ils ne sont pas un bon guide pour leurs enfants et ne leur donnent aucune occupation. Salomon a écrit : “ Quand les mains sont paresseuses, la charpente s’affaisse ”, montrant par là que la paresse conduit à un état de ruine, alors que Dieu nous conseille de prendre la fourmi pour modèle. Le carnet de notes d’un enfant devrait porter à la première page les versets bibliques sur la fourmi travailleuse. — Eccl. 10:18 ; Prov. 6:6-8.
12, 13. a) Qu’est-ce qui a favorisé les méfaits de l’enfance dans les écoles d’aujourd’hui ? b) Comment la folie se manifeste-t-elle ?
12 Prenons encore l’exemple d’un enfant indiscipliné. Parmi les garçons de quatorze ans on tient souvent en haute estime les plus dévoyés et les plus endurcis, qui règnent sur la bande (où figurent parfois des filles). On veut imiter les grands dévoyés et l’on sort la nuit pour tuer et répandre la terreur. On s’adonne même aux stupéfiants. Quel triste tableau ! Au lieu d’être formé pour la justice, de tels jeunes sont formés au péché. Tout cela peut être attribué aux bandes illustrées, à la radio, à la télévision, aux films de la série noire, qui prennent tout le temps libre de ces jeunes délinquants. Après avoir appris à connaître les diverses sortes de crime, ils entrent dans un monde corrompu pour mettre en pratique ce qui leur a été “ prêché ”.
13 On peut dire avec vérité que la folie est attachée au cœur de l’enfant, ce qui nous montre que la folie est une tendance naturelle de la jeunesse et que, si elle n’est pas maîtrisée par les parents ou les responsables, pareille folie augmente et les résultats sont que “ même un enfant est connu par ce qu’il fait ”. — Prov. 22:15 ; 20:11, Mo.
LA FORMATION CHRÉTIENNE
14. a) Quelles seront l’attitude et la conduite du jeune homme ayant reçu une formation chrétienne ? b) Jéhovah tient-il compte des enfants ? Comment les emploie-t-il ?
14 Faites le contraste avec un jeune homme ou une jeune fille qui a reçu une formation chrétienne et qui a une espérance solide fondée sur la pure Parole divine. Il en résulte la justice, la paix, la santé et surtout le désir sensé de servir Jéhovah, le Dieu de la droiture. Il est agréable à Jéhovah de voir des jeunes gens et des jeunes filles s’engager dans son service, dans une carrière exempte des crimes, des péchés et de toutes les choses injustes ayant cours en ce monde. Au temps de Jésus, quand certains voulurent empêcher de tels enfants épris de justice de venir à lui, le Christ les reprit en ces termes : “ Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point. Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains. ” Cela leur fournit une occasion de bonheur véritable. Ils étaient libres de venir à Jésus et celui-ci les invita sans hésiter à faire ainsi. Il dit à leur sujet : “ Tu as tiré des louanges de la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle. ” — Marc 10:14-16 ; Mat. 21:16.
15. Dans quelles conditions et à quel âge est-il convenable que les enfants prennent le baptême en symbole de leur don de soi ?
15 L’invitation qu’il leur fit de chanter les louanges de Jéhovah signifiait aussi qu’il était convenable qu’ils se vouent à Jéhovah pour faire sa volonté. Les fidèles enfants de notre époque ont le désir de servir Jéhovah par amour et loyalement et de marcher sur le même chemin que leurs parents dévoués. Certains poseront cette question : Ne serait-il pas convenable que j’offre ma jeune personne à Dieu et symbolise ce don par l’immersion dans l’eau ? Comme de nombreux enfants se font baptiser chaque année aux assemblées de circuit et lors d’autres congrès du peuple de Dieu, peut-on dire que c’est là une voie convenable pour ces jeunes ministres ? Il est évident que s’ils ne savent pas ce qu’ils font, alors ils ne sont pas prêts de faire ce pas important et vital. On ne peut dire à quel âge précis l’offrande de soi et le baptême sont appropriés. Si un enfant a une connaissance suffisante de Jéhovah le Tout-Puissant, de ses justes desseins et adhère fidèlement aux justes principes consignés dans sa Parole, si l’enfant a atteint l’âge de la responsabilité et désire offrir sa personne à Dieu, il peut le faire et aussi se faire baptiser. En faisant ce pas direct et essentiel vers la vie, le jeune ministre ne se trouvera pas dans la position de l’injuste. Le don de soi est un pas essentiel et nécessaire pour obtenir l’approbation de Jéhovah Dieu. Notez ce sage conseil de Salomon à cet égard : “ Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent... Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. ” — Eccl. 12:3, 15, 16 12:1, 13, 14, NW.
16. Quelle responsabilité incombe à la jeunesse ?
16 Comme parents, écoutons la Parole divine. Comme enfants, faisons preuve d’obéissance ! Même avant votre majorité, essayez toujours de faire preuve de bon sens et de veiller sur vos pas. Vous, les jeunes gens de dix-sept et dix-huit ans, n’oubliez pas que vous entrez dans l’âge adulte ; il vous faut prendre de bonnes décisions. Vous devenez les hommes de demain et chacun de vous peut être prêt comme un homme aujourd’hui.
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La prudence de conduite nous aide à éviter les pièges de la vieLa Tour de Garde 1956 | 15 septembre
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La prudence de conduite nous aide à éviter les pièges de la vie
“ Éloigne de tes lèvres les détours... Considère le chemin par où tu passes... Ne méprise pas la correction de l’Éternel, et ne t’effraie points de ses châtiments. ” — Prov. 4:24, 26 ; 3:11.
1. Quelle question se pose pour ce qui est d’inculquer de bonnes habitudes aux enfants ?
BEAUCOUP de parents disent qu’ils ont tout fait pour appliquer le conseil de Jéhovah en instruisant leurs enfants pour qu’ils comprennent quelle est leur place au sein de la société du Monde Nouveau, mais que ce fut en vain. Avez-vous tout essayé ? Avez-vous essayé l’habitude, par exemple. Que dire de l’habitude de commenter le texte quotidien tous les matins ? Imaginez en quels traits cela va se graver dans l’esprit de l’enfant pour l’aider à se rappeler les desseins de Dieu. Et que dire d’une étude biblique chez soi, en famille ? Votre famille étudie-t-elle La Tour de Garde un soir de la semaine, avant la réunion ? Cela aussi peut devenir une bonne habitude pour les enfants et pour les parents et apporter à tous beaucoup de joie. Et que dire de l’assiduité aux réunions ? Être présent à chaque étude de La Tour de Garde peut devenir une habitude tellement forte qu’aucune excuse légère ne nous fera manquer cette importante réunion. D’autres réunions de groupe sont également importantes et devraient figurer au programme de la semaine et devenir de bonnes habitudes ; pourquoi ne pas cultiver de bonnes habitudes très tôt dans la vie ?
2. a) Comment les enfants doivent-ils se comporter aux réunions ? b) Quel exemple de bonne discipline aux réunions est donné ? Comment réagissent les enfants lorsqu’ils sont châtiés ?
2 Il ne suffit pas que les enfants viennent aux réunions. Il faut qu’ils fassent attention aux choses qui y sont dites et non qu’ils jouent, dessinent et se laissent distraire. On devrait leur montrer que le temps de la réunion n’est pas le temps de jouer. Il faudra peut-être la verge de la correction pour leur apprendre à se tenir tranquilles et à faire attention mais, lorsqu’elle est appliquée à propos, une telle mesure n’aura pas à être prise souvent. Il arrive qu’un garçonnet se mette à s’agiter, à faire du bruit et à troubler l’auditoire. Son père essaie de le calmer. Mais l’enfant persévère dans son caprice et le père se lève pour sortir avec son fils. L’enfant refuse de l’accompagner : il est déjà sorti plusieurs fois avec son père et a perdu tous les rounds. Aussi reste-t-il calme pour le reste de la réunion. Nous voyons ainsi que si la discipline est appliquée avec fermeté et amour, de façon qu’on s’en souvienne, elle sera profitable. Appliquer le châtiment avec amour ne veut pas toujours dire l’appliquer avec douceur. Pareil châtiment n’est pas un signe de haine de la part des parents, parce qu’un enfant obéissant aime généralement beaucoup un père ou une mère qui font une juste application du châtiment. Nous avons tous remarqué que les enfants respectent les parents qui mettent leurs paroles en application — avec des sanctions s’il le faut — et ne permettent pas que leurs paroles soient de vaines menaces. La plupart des personnes respectent celui qui tient parole, et cela inclut les enfants. Enfants, recevez ce conseil : “ Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse). ” Et vous parents qui aimez vos enfants, reprenez-les pour leur bien, de même que “ le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils ”. Le châtiment ne fait pas plaisir lorsqu’il est appliqué, mais il corrige en vue de la justice. — Éph. 6:1, 2 ; Héb. 12:6, 11.
3. Comment les bonnes manières sont-elles incluses dans les bonnes habitudes ?
3 De bonnes habitudes comportent de bonnes manières. Les chrétiens devraient avoir les meilleures manières. Les parents qui ont de bonnes manières dans leur contact quotidien avec leurs enfants et leurs semblables auront des enfants ayant de bonnes manières. Voici le conseil qui nous est donné : “ Ayez au milieu des païens (nations, NW) une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera. Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes. ” Cette bonne conduite est essentiellement faite de bonnes manières. C’est une politesse qui procède d’un amour pour Dieu et pour son prochain. — I Pi. 2:12, 13.
4, 5. a) Comment Jésus-Christ donne-t-il un exemple de bonnes manières ? b) Comment les bonnes manières devraient-elles s’exercer ?
4 Les parents comme les enfants peuvent retirer un profit en suivant l’exemple parfait de Jésus-Christ. Il observait la règle des bonnes manières : “ Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. ” Cependant ses bonnes manières n’avaient pas été tirées d’un rituel composé par les hommes, mais elles procédaient d’un cœur sincère et du fait qu’il avait cultivé de bonnes habitudes et mis en pratique dès son enfance les justes principes du Tout-Puissant, notamment sa loi d’amour. — Mat. 7:12 ; Luc 6:31.
5 Les parents aux bonnes manières donnent le bon exemple en étant courtois envers tous, dans toutes les circonstances. Ils montrent de la déférence envers leurs inférieurs (enfants, malades mentaux, aux moins fortunés qu’eux, etc.), envers leurs égaux (leurs frères) et envers ceux qui sont considérés comme des supérieurs (serviteurs assumant une charge spéciale, dirigeants, rois et gouverneurs). Il en est qui pensent que les bonnes manières sont un vêtement qu’il faut mettre quand on va visiter autrui. Mais une personne aux bonnes manières est une personne qui se comporte bien en toute occasion. Le lieu où l’on apprend et enseigne les bonnes manières est le foyer chrétien.
6, 7. a) Quels pièges peuvent menacer les jeunes s’ils ne sont pas repris ? b) Quel conseil scriptural est donné quant à la bonne conduite ?
6 Souvent les enfants se moquent des parents et des grands et ne suivent pas leurs bons conseils. Cela est vrai quand ils prennent pour modèle le comportement de ce monde. En suivant une telle voie on recourt souvent au bavardage pour rabaisser les serviteurs anciens et mûrs de Jéhovah. Faites-vous usage de cet instrument qu’est le bavardage ? Si vous maîtrisez ce défaut très tôt dans la vie, il est probable que vous ne serez pas un bavard plus tard. Ne pas montrer de respect n’est rien d’autre qu’une rébellion impudente, et il faut que le jeune ministre évite cela, ainsi que les frères anciens et mûrs dans le service de Jéhovah. Le conseil biblique donné par Paul s’applique aux jeunes et, bien entendu, aussi aux parents : “ Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Évangile... combattant d’une même âme pour la foi de l’Évangile. ” “ Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. ” — Phil. 1:27 ; I Thess. 2:11, 12.
7 En suivant une telle voie les enfants chrétiens éviteront les pièges communs à la jeunesse indisciplinée. Celui qui ne suit pas les sages conseils est comparé à quelqu’un qui est privé d’intelligence et une proie facile aux séductions. Le prédicateur, Salomon, montre comment on arrive à une fin désastreuse en succombant à la tentation : “ Et je regardais... j’aperçus parmi les stupides, je remarquai parmi les jeunes gens un garçon dépourvu de sens. ” Il poursuit : “ Il se mit tout à coup à la suivre, comme le bœuf qui va à la boucherie, comme un fou qu’on lie pour le châtier, jusqu’à ce qu’une flèche lui perce le foie, comme l’oiseau qui se précipite dans le filet, sans savoir que c’est au prix de sa vie. ” “ Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, et soyez attentifs aux paroles de ma bouche... Ne t’égare pas dans ses sentiers... sa maison c’est le chemin du séjour des morts ; il descend vers les demeures de la mort. ” Que votre sentier soit éclairé par la Parole de Dieu et évitez les pièges du Diable. Faites cette prière à Jéhovah : “ Dans ta justice, sauve-moi et délivre-moi !... Car tu es mon espérance, Seigneur Éternel ! En toi je me confie dès ma jeunesse... tu m’as instruit dès ma jeunesse... En te célébrant, j’aurai la joie sur les lèvres, la joie dans mon âme que tu as délivrée. ” — Prov. 7:6, 7, 21-25, 27 ; Ps. 71:2, 5, 17, 23.
MISE EN GARDE CONTRE LES PRATIQUES D’IDOLÂTRIE
8. Que se produit-il si l’on ne prend pas garde aux pièges de l’idolâtrie ?
8 Tous les serviteurs de Jéhovah doivent se tenir en garde contre les pièges du Diable. Tous devraient être conscients des fins subtiles de l’idolâtrie et des pièges cachés qui risquent de nous livrer entre les griffes de l’adversaire. Pour n’avoir pas pris à cœur la Parole de Dieu les enfants d’Israël furent pris au piège. Les mauvaises compagnies corrompent jeunes et vieux. C’est pourquoi les Israélites furent exhortés par Jéhovah, qui a dit au sujet de ceux qui l’outrageaient : “ Ils n’habiteront point dans ton pays, de peur qu’ils ne te fassent pécher contre moi ; car tu servirais leurs dieux, et ce serait un piège pour toi. ” — Ex. 23:33 ; Deut. 7:16.
9, 10. Pourquoi faut-il mettre les enfants en garde contre les pièges de l’idolâtrie ?
9 Les enfants chrétiens du Roi regarderont comme une chose inimaginable le fait de suivre la voie de la fausse religion. Mais que dire des autres pièges cachés de la fausse adoration qui exigent que nous fassions preuve de vigilance ? Satan est le dieu du présent ordre de choses et par conséquent le dieu de la fausse adoration sous toutes ses formes. Vous êtes le serviteur de celui à qui vous obéissez. — Mat. 6:24 ; Luc 16:13 ; Rom. 6:16.
10 Par exemple nous voyons souvent des adultes glorifier la science et la médecine. Nous les voyons se tourner vers toutes les formes du culte de la créature. Les enfants aussi pratiquent l’idolâtrie, tout comme leurs parents. Même des jeunes gens et des jeunes filles de dix-huit ans se paient de gloire et de plaisirs au cours de divertissements insensés, pendant des heures, et quand ils sont livrés à eux-mêmes ils adorent les plaisirs qui satisfont leur personne, tout comme les parents livrés au plaisir, dont ils voient l’exemple. C’est ce que l’apôtre Paul a prédit : “ ... aimant le plaisir plus que Dieu. ” Il en est qui glorifient les vedettes du cinéma ou les rois du jazz. D’autres, formés à se complaire au péché, glorifient le crime et le sexe et se délectent dans les pratiques d’idolâtrie de ce monde corrompu. Ces pratiques sont des pièges mortels, si elles affectent le cœur et l’esprit du jeune homme ; elles affaiblissent le fort, prennent au piège le faible et abattent les murailles de protection élevées par la sûre Parole de Dieu. La mort est la peine attachée à l’adoration des faux dieux. Cela inclut le culte de la créature, l’amour des plaisirs poussé à l’extrême et l’affection des choses qui détournent du véritable culte du Tout-Puissant. Ceux qui n’ont pas encore atteint leur majorité peuvent-ils ignorer ce sage conseil : “ Petits enfants, gardez-vous des idoles ” ? — II Tim. 3:1-4 ; I Jean 5:21.
L’AMOUR ET LE DÉSIR DES RICHESSES SONT UN PIÈGE
11. Quelles formes subtiles de l’idolâtrie séduisent la jeunesse ? Quelle sanction peut en résulter ?
11 L’argent est aussi devenu une idole de notre époque. Ceux qui vivent sous le présent ordre de choses sont atteints de la folie de l’argent, et pour en acquérir ils s’abaisseront à n’importe quel moyen. Ce désir insatiable est le mobile de nombreux vols et crimes du XXe siècle. De tels crimes constituent une infraction aux justes principes de Jéhovah, tels qu’ils sont consignés dans sa Parole, et sont incompatibles avec la vie chrétienne. Toute personne coupable de tels crimes n’a aucune place au sein de la société du Monde Nouveau. En fait, si quelqu’un persistait à participer à ces méfaits, il risquerait de se faire exclure de l’assemblée, quel que soit son âge.
12. a) Comment et pourquoi “ l’amour de l’argent ” est-il devenu un piège ? b) Comment les chrétiens devraient-ils estimer l’argent à sa juste valeur et l’employer dans leur vie ? En ce qui concerne leurs enfants ?
12 Comme l’accumulation des biens est le principal objectif de nombreuses personnes dans le présent ordre de choses, il n’est pas étonnant que les enfants apportent la même passion à amasser de l’argent ou des choses équivalentes. Nous voyons de nouveau combien il est important de former l’esprit des jeunes au sein de la société du Monde Nouveau. S’il est vrai que l’argent est une protection et qu’il apporte des commodités, les parents chrétiens inculqueront cependant dans l’esprit des enfants le sens des vraies valeurs, soulignées dans les Écritures, à savoir que la connaissance fait plus de bien que l’argent : elle protège la vie de l’homme. Comme les enfants auront sous ce rapport la même compréhension que les parents, les parents théocratiques verront sous son vrai jour l’accumulation des richesses, s’assurant en tout temps que cette chose soit subordonnée à la chose importante dans la vie : le ministère. L’argent devrait être le moyen de parvenir à une fin, plutôt que d’être l’objectif de la vie. Nous pouvons remarquer que les parents peuvent faire beaucoup de tort à leurs enfants s’ils leur donnent trop d’argent. Les enfants devraient être restreints sous ce rapport pour leur bien. Il sera peut-être avantageux pour l’écolier d’avoir un travail à temps partiel et de gagner ainsi quelque argent ; il apprendra ainsi à l’évaluer à sa juste valeur et à en faire un emploi judicieux.
13. Montrez combien les vraies richesses sont précieuses. Comment faut-il envisager la possession de l’argent ?
13 Combien plus importantes sont les richesses que l’on amasse au ciel ! Voici ce que les Écritures nous disent : “ Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la possèdent sont heureux. ” De son côté Paul écrivit à Timothée : “ Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. ” Ce n’est pas la possession de l’argent qui est nécessairement un mal, mais les soucis et la valeur que l’on attache à cet argent. — Prov. 3:18 ; I Tim. 6:10.
ÉTUDES AVANCÉES
14. Pourquoi faut-il faire preuve de prudence et de réflexion avant de décider s’il faut pousser ses études plus loin que l’enseignement secondaire ?
14 Comme l’amour de l’argent et l’avènement du matérialisme exercent une forte influence sur jeunes et vieux, ces choses jouent également un rôle dans les décisions prises par les jeunes en vue de leur carrière. Beaucoup de jeunes chrétiens voient leurs condisciples faire des projets pour entrer à l’université, dans l’intention de faire une bonne carrière ou d’arriver à la notoriété, choses qui sont aujourd’hui les mesures du succès. Mais peut-on considérer cela comme la voie de la sagesse, dirigée par un point de vue théocratique ? Souvent cette question se pose aux jeunes : “ Dois-je suivre l’enseignement supérieur ? Est-ce qu’une instruction poussée me rendra plus capable comme ministre théocratique ? ” S’il faut suivre ou non l’enseignement supérieur, cela dépend de l’individu et de ce qu’il veut gagner de la vie, présente et future. Jusqu’à présent il a été bien guidé par des parents théocratiques en harmonie avec les principes divins : il est un jeune ministre efficace. De nouveau, comme cela lui est arrivé plusieurs fois auparavant, il est sur le point de prendre une décision, et là encore les parents peuvent le conseiller. Il doit décider si son ambition suivra ou non la tendance au matérialisme, s’il désire faire des progrès en ce monde, atteindre finalement une haute position et connaître l’honneur et l’estime des hommes, toutes choses que promet une formation universitaire. En prenant une décision, il doit garder présent à l’esprit ce point : Comment cela affectera-t-il ma position dans la société du Monde Nouveau et mes relations avec Jéhovah Dieu ? L’université est trop souvent un instrument de ce monde et elle est conçue de façon à répondre aux idéologies et aux façons de voir du présent monde. Une telle voie peut détourner des principes et de l’enseignement théocratiques. Avant de s’y engager, il faut savoir si l’on est assez fort pour rompre pratiquement avec toute compagnie théocratique et cela pendant quelques années, durant lesquelles on remplit son esprit des pensées et des principes de ce monde.
15. L’acquisition de la connaissance scientifique et d’autres notions exactes est-elle préjudiciable ? Qu’est-ce qui peut imprimer une fausse direction à nos pensées ?
15 Ce n’est pas l’acquisition de la vraie connaissance scientifique et d’autres notions qui sont en accord avec la Parole divine qui est préjudiciable, mais souvent le moyen par lequel ces choses sont communiquées est saturé d’idées humaines en conflit avec les pensées de Dieu, telles que la théorie de l’évolution et des hypothèses incompatibles avec la Bible. L’acquisition de notions de mathématiques pures, de physique, de chimie, de mécanique, d’histoire, etc., est chose louable et nécessaire pour améliorer la condition des peuples, et il se peut bien que cela continue dans le monde nouveau, mais en harmonie avec les préceptes justes divins. Cependant comme ces notions sont dispensées aux étudiants sur un fond d’idéologies politiques, de méthodes commerciales et de doctrines de la chrétienté moderne, elles peuvent avoir un effet néfaste sur l’esprit de l’étudiant.
16. Que devraient éviter les étudiants ?
16 L’un des plus grands dangers est la tentation de participer aux nombreuses activités en dehors des cours, par exemple les sorties, les soirées et autres choses qui risquent d’affaiblir la résistance morale du chrétien et d’entamer son intégrité. Nul ne devrait céder à des sollicitations qui l’exposent à tomber dans les pièges du Diable.
17. a) Pourquoi le fait que les cours sont contaminés par des philosophies humaines est-il un danger ? b) Quelles questions se posent encore à celui qui envisage l’enseignement supérieur ?
17 Quand on sait que la doctrine de l’évolution et les philosophies humaines contraires à la Parole divine sont incorporées dans l’enseignement supérieur, il faut se demander si l’on possède assez de résistance pour lutter contre l’influence de spéculations pernicieuses. N’est-il pas vrai que de telles idées vont chercher à se substituer aux notions de la Parole divine, acquises dans la période première de notre vie, sous la direction de parents théocratiques ? Il est peu probable que quelqu’un soit assez fort pour se séparer de la compagnie théocratique et du service du Tout-Puissant pendant plusieurs années, tout en demeurant dans la vérité. Et en définitive — et c’est là aussi une chose extrêmement importante — quelle profession l’universitaire choisira-t-il pour rehausser son ministère ?
18. Quelle sagesse acquerra-t-on ? Quels en seront les effets ?
18 En suivant les cours de l’enseignement supérieur, on acquerra de la sagesse. Mais quelle sagesse ? N’oubliez pas que les institutions du présent monde favorisent ses idées, peuvent conduire à la servitude et faire que l’on mesure le succès d’après les règles du siècle, puisque “ les fils du présent ordre de choses sont plus sages pratiquement... que ne le sont les fils de la lumière ”. Aujourd’hui les fils du présent monde se vantent d’être des hommes à l’esprit pratique. Quelle leçon en tirer ? “ Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec des richesses injustes, afin que, quand elles viendront à manquer, ils vous reçoivent dans les demeures éternelles. ” — Luc 16:8, 9, NW.
19, 20. a) Quels périls menacent le jeune ministre chrétien qui envisage l’enseignement supérieur ? b) Pourquoi cet enseignement n’a-t-il pas l’approbation divine ?
19 Il nous est conseillé de nous tenir séparés de ce monde, et cependant, en suivant les cours de l’enseignement supérieur, nous remplirions notre esprit des principes de ce monde. Il nous est conseillé d’être assidus aux réunions, mais en entreprenant de telles études nous manquerons les réunions. Il nous est conseillé d’étudier pour devenir un ouvrier approuvé de Dieu ; mais le présent monde ne nous enseignera que la sagesse qui a l’approbation des hommes. Il nous est conseillé de ne pas écouter seulement la Parole divine mais de la mettre en pratique, mais en suivant les cours de l’enseignement supérieur nous aurons peu de temps pour écouter et mettre la Parole divine en pratique.
20 Dieu n’approuve aucune partie de ce monde et cela inclut les institutions qui enseignent les philosophies humaines. Pareille “ sagesse ” n’ajoute rien à la stature du ministre de Jéhovah, parce que tel n’est pas son but.
21. Qu’est-ce qui constitue un enseignement chrétien constructif ? De quelle valeur est-il ?
21 L’enseignement et la formation constructifs sont décrits par Paul dans sa lettre aux Éphésiens, y compris les charges prévues dans ce dessein : “ Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. ” Et pourquoi ? “ Afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards... vous ne devez plus marcher comme les païens (nations, NW), qui marchent selon la vanité de leurs pensées. ” “ Marchez comme des enfants de lumière !... et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres. ” L’enseignement supérieur dispensé par ce vieux monde est-il compatible avec ces paroles de l’apôtre Paul ? Les deux ne sont pas plus miscibles que l’huile et l’eau. — Éph. 4:11-17 ; 5:8, 11.
22. a) Quelle carrière s’ouvre devant une jeune personne vouée à Dieu ? b) Quelle place faut-il donner aux autres sollicitations de la vie ? Quel but peut-on poursuivre ?
22 Quand quelqu’un voue sa vie à Jéhovah, la carrière qui s’ouvre devant lui est le ministère et tout le reste doit céder aux conditions requises du ministre ou s’y conformer. Le ministre de Dieu ne permettra pas que son esprit soit partagé entre les sollicitations de ce monde et celles du ministère. Si une jeune personne passe dans le service à plein temps le temps réclamé par les études supérieures, cela lui sera bien plus profitable ; elle ira peut-être à Galaad et participera au service de missionnaire, à d’autres charges, ou bien elle se verra affecter au Béthel. Il faudra alors prendre à cœur ces paroles : “ Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” — I Tim. 4:16.
23. Quelle erreur de jugement commet souvent la jeunesse actuelle ?
23 Aujourd’hui beaucoup de jeunes personnes croient que c’est à eux de juger ce qui est bien et ce qui est mal. On entend souvent dire : “ Je fais ce qui est bien ” — “ Je fais bien, je ne fais de mal à personne. ” On peut donc poser cette question : “ D’après quelles règles ? ” C’est une voie qui est juste à leurs yeux, de même qu’au temps où il n’y avait pas de roi en Israël. Cela explique la confusion qui existe de nos jours, et nous voyons là encore que la jeunesse a adopté le même modèle. Même dans leur tendre enfance, les jeunes décident ce qui est bien ou non, et les résultats sont manifestes.
LES RÈGLES MORALES ET LA QUESTION DU MARIAGE
24. a) Quels autres sujets d’éducation sont inclus dans les devoirs des parents ? Pourquoi ? b) Montrez que le choix d’un conjoint assorti est chose importante.
24 Quand il s’agit de prendre des décisions, les années les plus marquantes sont l’adolescence, lorsque garçons et filles atteignent l’âge de puberté. Cela fait voir la vie sous un jour entièrement nouveau. Jusque-là les parents devraient avoir la confiance totale de leurs enfants, et cela devrait continuer ainsi. Les jeunes gens devraient pouvoir continuer à soumettre à leurs parents leurs questions sur la vie et la signification des changements qui s’opèrent en eux. Ils attendent des réponses exactes. La jeunesse a le droit de savoir davantage que les explications sur les oiseaux, les abeilles et les fleurs. Ils ont le droit de continuer à recevoir des instructions sur les principes essentiels de la vie. Les parents doivent assumer leur rôle, donné par Dieu, en dispensant les explications fondamentales. Parents, les enfants attendent cela de vous ! Cela inclut le comportement convenable envers l’autre sexe ainsi que le respect du code moral établi non par l’homme mais par Jéhovah Dieu. Quand les enfants atteignent cet âge et songent par la suite au mariage, les parents devraient de nouveau remplir leur rôle d’instructeur afin que le fils ou la fille comprenne ce qui est requis dans le choix convenable d’un compagnon. Les règles de Jéhovah en cette affaire sont claires, commençant par ce qui constitue l’acceptabilité pour le mariage. Les parents devraient avoir les mêmes préoccupations qu’Abraham quand il choisit une compagne pour son fils Isaac. En cette affaire Isaac montra du respect pour son père craignant Dieu. Bien qu’il habitât parmi les Cananéens et leurs jeunes femmes, aucune d’elles ne pouvait être prise en considération pour Isaac, parce qu’elles n’étaient pas en relations d’alliance avec Jéhovah. Paul donne le même conseil, disant de se marier dans le Seigneur. Comment peut-on se maintenir séparé de ce monde, quand on choisit un conjoint dans ce monde pour vivre avec lui dans l’intimité conjugale ? — Gen. 24:3, 4, 37 ; I Cor. 7:39.
25. a) Pourquoi le célibat est-il souligné dans les Écritures ? Sous quelles conditions ? b) Quelles pratiques faut-il éviter ?
25 Comme la Bible souligne l’importance du célibat, qui est une voie même meilleure, Paul explique : “ Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur ; et celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme. ” Celui qui choisit la voie du célibat ne doit pas oublier qu’elle exige la chasteté. S’il est impossible à un jeune homme ou à une jeune fille de mener une vie continente, Paul donne ce conseil : “ Mais s’ils n’ont pas de maîtrise de soi (don du célibat), qu’ils se marient, car il vaut mieux se marier que d’être enflammé de passion. ” (I Cor. 7:32-34, 9). Les adolescents ainsi que les autres sont les futurs enfants du Roi Jésus-Christ et leur comportement envers l’autre sexe doit être pur et à l’abri de tout reproche. Ce n’est pas parce que le monde se complaît dans l’immoralité que les serviteurs de Jéhovah, jeunes et vieux, doivent suivre une voie semblable. On devrait se rappeler à quoi aboutit une telle conduite dégradante. Les excès dans le manger et le boire émoussent les sens et affaiblissent la résistance à la tentation. Les câlineries agissent sur le sexe. Et ces choses poussées trop loin conduisent à la corruption. Les personnes craignant Dieu ne peuvent imiter ce monde. Il est du devoir des parents de donner à leurs enfants une claire compréhension des choses fondamentales de la vie ainsi que de les mettre en garde contre ses pièges.
26. Comment un jeune chrétien devrait-il envisager le mariage ?
26 Les jeunes gens devraient avoir une claire compréhension du mariage et de sa signification. Le fait qu’un tiers des mariages aboutissent aujourd’hui au divorce pour toutes sortes de motifs n’est pas une raison pour conclure que le mariage doit être pris à la légère. Celui qui divorce pour des motifs autres que l’adultère et se remarie enfreint l’alliance de Dieu sur le mariage et ne peut avoir l’approbation divine. “ Aucun fornicateur ou personne impure... n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu. ” Il est important que les jeunes gens sachent ces faits de l’existence afin d’entrer dans le mariage conformément à la volonté divine. Ils comprendront que les chrétiens mariés restent dans cet état et respectent cette disposition scripturale : “ Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères. ” — Éph. 5:5, NW ; I Cor. 6:9, 13 ; Héb. 13:4.
CONCLUSION
27. Quelle occasion merveilleuse ont aujourd’hui les parents ?
27 Les parents ont aujourd’hui la merveilleuse occasion d’élever des enfants qui remplissent les exigences divines et ont l’approbation de Dieu. Il ne peut y avoir de plus grand héritage que cela. Rien ne peut apporter plus de joie au parents que de voir participer au service du Très-Haut des enfants en voie de devenir des hommes et des femmes.
28. Quelle ambition nourrira le jeune ministre ? Que pourra devenir sa position au sein de la société du Monde Nouveau ?
28 Les jeunes ayant reçu une bonne instruction et une formation convenable ont vraiment une place au sein de la société du Monde Nouveau à notre époque. Ils sont vraiment une gloire pour les parents, pour l’assemblée et surtout pour Jéhovah et Jésus-Christ, son Roi-Fils fidèle et obéissant. Les jeunes ministres éviteront tout ce qui peut les attirer au matérialisme ou les pousser à parvenir à la notoriété en ce monde, car ce sont là des pièges du malin. Les jeunes gens peuvent avoir pour ambition le service du Béthel, le service de missionnaire en tant que galaadite ou le service à plein temps dans les rangs des pionniers. Le ministère de Jéhovah est la plus haute position qui s’offre à la jeunesse. C’est la voie qui mène à la vie éternelle, c’est la voie qui aidera d’autres à parvenir à la vie et fera obtenir les bénédictions de Jéhovah. Jeunes ministres, devenez demain les serviteurs loyaux et mûrs ainsi que les représentants de la société du Monde Nouveau, pour la louange de Jéhovah.
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Un ecclésiastique déclare : Le serpent a dit la vérité à ÈveLa Tour de Garde 1956 | 15 septembre
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Un ecclésiastique déclare : Le serpent a dit la vérité à Ève
Temps et lieu : Dimanche soir 11 décembre 1955, dans la maison d’une famille de trois anciens méthodistes, à Cortland, New-York, États-Unis.
Motif : Une discussion biblique sur le thème “ La trinité ”.
Participants : Le pasteur de l’église méthodiste de Cortland et un instructeur de l’école biblique de la Watchtower aux deux bouts de la table.
Assistants : Les trois membres de la famille qui aiment la vérité biblique et quatre témoins de Jéhovah de la localité.
Cours de la discussion : Un duel spirituel d’une heure et demie. Ayant été acculé plusieurs fois dans une impasse et l’instructeur de Galaad lui ayant prouvé l’absurdité de ses arguments et les conséquences qui en résulteraient, l’ecclésiastique démontra à maintes reprises son apostasie. Il dit par exemple que la loi de Moïse était imparfaite, ce que contredit Romains 7:7, 14 ; que Jésus commit une erreur en indiquant (Luc 24:44) Moïse en tant qu’écrivain des cinq premiers livres de la Bible ; et que la Bible se contredit en plusieurs endroits. Il admit que la doctrine de l’“ immortalité de l’homme ” est d’origine gréco-païenne. Il admit sans rougir l’origine païenne de la miroitante fête de Noël, mais la justifia cependant en raison de son “ esprit de générosité ”. Mais l’auto-dénonciation de cet ecclésiastique en tant que fils de son vrai père (Jean 8:44) atteignit son apogée quand il déclara que Satan avait dit la vérité à Ève en affirmant qu’elle ne mourrait pas après avoir mangé du fruit de l’arbre (Gen. 3:1-5). En d’autres termes, Jéhovah était un menteur et Satan devrait être considéré comme un “ ange de lumière ”. — II Cor. 11:14.
Résultat : L’ecclésiastique s’empêtra de plus en plus dans des contradictions. La famille, d’anciens méthodistes, était convaincue que les témoins de Jéhovah possèdent la vraie religion biblique et marchent à sa lumière. Le méthodisme s’était avéré faux.
“ Camarades de lit ” ecclésiastiques : Notez l’“ explication ” suivante donnée par un ecclésiastique, critique des textes bibliques, sur le Lévitique, qui confirme le point de vue diabolique du pasteur mentionné ci-dessus. “ Mais le serpent, un démon ennemi de Dieu, dit la vérité à l’homme. Il n’était donc pas un tentateur perfide, mais, du moins dans son intention, un bienfaiteur de l’humanité. L’homme ainsi éclairé mangea de l’arbre et devint comme Dieu, connaissant le bien et le mal. La menace potentielle de la suprématie de Dieu étant ainsi devenue une réalité, Dieu agit immédiatement en le chassant du jardin afin qu’il ne puisse étendre sa main, manger de l’arbre de la vie et rendre ainsi la menace permanente. ” — Tome I, The Interpreter’s Bible, 1952, page 501.
Conseil biblique : “ Eux aussi font opposition à la vérité, hommes à l’esprit perverti, réprouvés pour ce qui est de la foi... de ceux-là aussi éloigne-toi ! ” — II Tim. 3:8, 5, Cr 1952.
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L’enfer repoussant, le ciel ennuyeuxLa Tour de Garde 1956 | 15 septembre
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L’enfer repoussant, le ciel ennuyeux
Le clergé de la chrétienté qui offre aux paroissiens “ le ciel ou l’enfer ” n’est pas toujours enthousiasmé des choses spirituelles qu’il dispense. Ainsi, un ecclésiastique d’Angleterre est, d’une part, dégoûté de la notion traditionnelle de l’enfer et ne se sent, d’autre part, point attiré par le concept traditionnel du ciel. Lors de la Conférence des gens d’église modernes à Oxford, Angleterre, le chanoine J. S. Bezzant, doyen du Collège Saint-Jean à Cambridge, dit que la description traditionnelle, imagée, du ciel, ne semble plus désirable. En ce qui concerne l’enfer, dit-il, les horribles tableaux qui le représentent sont certainement issus d’un esprit malsain, maladif. Il déclara :
“ Le purgatoire et l’enfer ont pour ainsi dire été abolis par les réformistes. Il ne nous reste guère qu’une notion sentimentale selon laquelle tous ceux qui meurent vont au paradis ou au ciel. Cela implique une conception de Dieu si tolérante qu’elle conduit à l’indifférence morale et pervertit l’espérance de l’immortalité, tonique moral et spirituel, en la transformant en un narcotique... Nous n’avons aucune raison de croire que nous savons plus de la vie après la mort qu’une chenille sur une feuille sait ce que signifie voler dans l’air... Si l’enfer est repoussant, le ciel est ennuyeux. ” — New York Post, 29 juillet 1955.
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