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  • Un gain durable pour les familles qui suivent la Bible
    La Tour de Garde 1975 | 15 juin
    • sera pas aussi vivement touché par cette affaire.

      L’ÉDUCATION DES ENFANTS

      18. Dans quelle mesure le respect ou le non-respect des conseils bibliques par leurs parents influence-​t-​il les enfants ?

      18 Les enfants seront influencés en bien ou en mal selon que leurs parents suivront ou non les conseils bibliques sur le rôle du père et de la mère. Si une femme affaiblit l’autorité de son mari, autorité qui lui est donnée par Dieu, les enfants risquent par la suite de manquer de respect envers leurs parents. Ils peuvent même les monter l’un contre l’autre pour essayer d’obtenir ce qu’ils veulent. En revanche, quand, par la parole ou l’exemple, une femme encourage ses enfants à respecter le jugement de leur père, ceux-ci apprécient les bienfaits qui découlent de leur obéissance aux conseils paternels (Prov. 12:4). Quant au père, il contribuera beaucoup à créer une ambiance familiale chaleureuse s’il a la franchise de reconnaître ses erreurs et s’il est disposé à tenir compte des suggestions et des sentiments de sa famille. S’il montre nettement qu’il accorde beaucoup de valeur au jugement de sa femme, de leur côté les enfants respecteront leur mère et apprécieront ses conseils (Prov. 6:20-23 ; 31:28, 29). Effectivement, si les relations entre un mari et sa femme sont caractérisées par la chaleur, l’amour et le respect mutuel, ce que la Bible encourage, la famille sera unie et les enfants accepteront volontiers l’instruction de leurs parents.

      19. Pourquoi n’est-​il pas facile d’éduquer les enfants ?

      19 Il n’est pas facile de bien éduquer les enfants. Dès leur plus jeune âge ils manifestent des traits de caractère mauvais, tels que l’obstination, la rébellion et l’égoïsme. Les parents doivent donc remarquer promptement leurs mauvaises inclinations et prévoir des mesures appropriées pour les discipliner avec patience (Prov. 22:15 ; 29:15). Ils doivent aussi remarquer les problèmes qui peuvent naître de choses qui ne semblent pas mauvaises en elles-​mêmes. Il s’agit souvent de discerner à partir de quel moment telle attitude n’est plus bonne.

      20. Pourquoi l’isolement est-​il dangereux et à éviter ?

      20 Par exemple, il y a une différence entre l’intimité et l’isolement. Une certaine intimité est utile pour méditer, pour réfléchir d’une manière constructive ou pour faire certains projets. En revanche, l’isolement est dangereux, car il prive celui qui s’isole de l’effet stabilisateur des pensées, de l’expérience et du jugement des autres. Celui qui s’isole risque de se montrer égoïste et indifférent aux besoins et aux sentiments d’autrui. Ne pensant qu’à lui, il peut s’apitoyer sur son propre sort ou devenir exclusif, insensible et dur. Un proverbe biblique dit : “Celui qui s’isole cherchera son désir égoïste ; il se déchaînera contre toute sagesse pratique.” — Prov. 18:1.

      21. Comment les parents peuvent-​ils aider leurs enfants à ne pas s’isoler ?

      21 Il faut faire comprendre aux enfants qui ont tendance à s’isoler qu’ils sont des membres de la famille désirés et appréciés, et que leurs pensées, leurs sentiments et ce qu’ils font ont de l’importance pour leurs parents. Par exemple, ceux-ci doivent démontrer à leurs enfants que c’est en donnant de soi pour le bien des autres que l’on parvient au vrai bonheur (Actes 20:35). Ils peuvent prouver cela non seulement en exprimant l’intérêt sincère qu’ils portent à ceux qui sont dans le besoin ou la compassion qu’ils éprouvent pour eux, mais aussi en faisant quelque chose pour leur venir en aide. On peut aider des personnes âgées, infirmes ou handicapées tout simplement en faisant leurs courses, leur ménage ou d’autres tâches. Il est possible de montrer à un enfant même tout petit comment il peut participer à ce genre d’activité. Cela l’aidera beaucoup à comprendre qu’il est important de s’intéresser au bonheur des autres.

      22. Comment des enfants risquent-​ils de s’isoler des adultes, et qu’est-​ce qui peut en résulter ?

      22 Les enfants risquent encore de s’isoler dans leurs distractions ou leur imagination, ou encore avec leurs amis et leurs idées. Les parents veilleront à ne pas les encourager dans ce sens ni à leur permettre d’agir ainsi. Pour entretenir une bonne communication entre eux, les membres d’une famille doivent faire les choses ensemble. Les parents veilleront à ne pas seulement donner l’impression que les membres de leur famille font tout ensemble. Par exemple, lorsque des visiteurs viennent dans cette famille ou quand celle-ci rend visite à une autre famille, les enfants ont-​ils l’habitude de se retirer de la compagnie des adultes et de rester à l’écart pendant toute la durée de la visite ? Peut-être même leur dit-​on d’agir ainsi. Si les enfants finissent par ne fréquenter que d’autres enfants, comment pourront-​ils apprécier la sagesse qui vient avec l’âge et l’expérience (Prov. 1:20, 21 ; 8:1-11) ? Comment pourront-​ils apprendre à entretenir une conversation sérieuse avec des adultes et comment comprendront-​ils les aspirations, les soucis, les sentiments et les besoins des personnes plus âgées qu’eux (Lév. 19:32) ? En regardant les choses avec leurs yeux inexpérimentés, ne développeront-​ils pas un point de vue étroit ? De leur côté, les parents ne se feront-​ils pas non plus une opinion étroite en ignorant les pensées de leurs enfants ? Un tel foyer ne risque-​t-​il pas alors de connaître le fossé des générations ?

      23. Pourquoi certains parents ne discernent-​ils pas les pensées et les sentiments réels de leurs enfants ?

      23 Dans d’autres domaines encore les parents peuvent ne pas discerner les pensées et les sentiments véritables de leurs enfants, ce qui aboutit à la rupture des communications avec eux. Comment cela arrive-​t-​il ? Trop absorbés par les efforts qu’ils font pour atteindre leurs objectifs personnels, certains parents ne prennent pas le temps d’écouter leurs enfants et ne tiennent pas compte de leurs réactions (voir Prov. 27:23). Certes, ils demandent peut-être à leurs enfants comment les choses se passent à l’école ou ce qu’ils pensent des cigarettes, de la drogue, de l’attitude à adopter envers les personnes de l’autre sexe, etc. Bien qu’ayant parfois l’impression de ne pas connaître les véritables pensées de leurs enfants, ces parents se contentent néanmoins des réponses ou des commentaires brefs que leur font ceux-ci. N’ayant pas su discerner les sentiments plus profonds de leurs enfants, tels qu’ils ont pu les manifester maintes fois par le ton de leur voix, les expressions de leur visage ou par le degré de leur enthousiasme ou de leur spontanéité, ces parents en arrivent à ne pas même remarquer l’attitude ou les actions par lesquelles leurs enfants montrent qu’ils ne pensent pas ce qu’ils disent. Certains parents peuvent croire que tout va bien pour leurs enfants puisqu’ils subviennent largement à leurs besoins matériels. Pourtant, leurs enfants peuvent être tout à fait mécontents et penser que leurs parents ne se soucient pas de leur bonheur. Bref, les négligences des parents dans ce domaine finissent par provoquer la rupture des communications entre eux et leurs enfants, communications pourtant vitales dans la vie d’une famille.

      24. Quelle recommandation Paul fait-​il aux pères dans Éphésiens 6:4, et que peut-​il se passer s’ils n’en tiennent pas compte ?

      24 Les parents s’efforceront donc toujours de connaître les pensées et les sentiments de leurs enfants. Mais ils doivent aussi savoir comment les discipliner. La Bible donne cette instruction aux pères : “N’irritez pas vos enfants, mais continuez à les élever dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah.” (Éph. 6:4). Comment un père peut-​il irriter ses enfants en les disciplinant ? En manquant d’équilibre dans les instructions qu’il leur donne, en étant inutilement sévère ou en étant illogique dans sa manière d’agir. Il peut aussi les punir sous le coup de la colère. Étant donné que la colère engendre la colère, les enfants risquent de s’irriter et de cultiver intérieurement de la rancune envers leur père. Peut-être se soumettent-​ils à sa discipline uniquement parce qu’ils sont obligés de s’incliner devant plus fort qu’eux. Si c’est le cas, cette discipline ne les incitera pas à faire le bien. Au contraire, elle risque de faire ressortir chez eux ce qu’il y a de pire : la rancune, l’amertume et la rébellion.

      25. Que doit faire un père pour que la discipline qu’il impose à ses enfants leur soit bénéfique ?

      25 Un père qui s’efforce de montrer à ses enfants qu’il les aime sincèrement et de les convaincre que le mode de vie défini par la Bible est juste et précieux, obtiendra des résultats tout à fait différents. Certes, les enfants ne reconnaîtront peut-être pas tout de suite que la discipline imposée par leur père est bonne. Cependant, ils s’apercevront plus tard qu’elle est la preuve que leur père les aime et qu’il s’intéresse sincèrement à eux. — Héb. 12:5-11.

      26. Pourquoi est-​il important qu’un père passe un temps raisonnable avec ses enfants ?

      26 En disciplinant ou en corrigeant ses enfants, un père n’assume qu’une partie de la responsabilité que lui confient les Écritures. Il doit aussi passer un temps raisonnable avec ses enfants, afin que par son exemple et par son enseignement il puisse neutraliser les mauvaises influences qu’ils subissent à l’école ou ailleurs. Un père qui s’acquitte sérieusement de sa responsabilité ne pensera pas qu’il fait tout son devoir parce qu’il conduit une étude biblique chaque semaine avec sa famille. Il comprend qu’élever ses enfants “dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah” est une responsabilité qu’il doit assumer chaque jour si cela est possible. — Deut. 6:6, 7.

      27. Comment un père peut-​il instruire chaque jour ses enfants ?

      27 Pour instruire ses enfants, un père ne doit pas constamment leur citer des textes des Écritures. Cependant, il doit connaître la Bible et transmettre à ses enfants l’esprit du message qu’elle contient. Sa conduite, ses paroles et ses actions doivent être en harmonie avec les Écritures. Chaque fois que ses enfants ont besoin d’être conseillés, il doit être capable de les aider à voir les choses selon le point de vue de la Bible. De cette façon, la Parole de Dieu aura une grande importance à leurs yeux. Une femme peut faire beaucoup pour aider son mari à donner cette instruction vitale aux enfants. — Prov. 1:8 ; 6:20 ; 31:26.

      28. Que doit faire une femme dont le mari ne suit pas les conseils de la Parole de Dieu ?

      28 Mais que fera une femme dont le mari n’accorde pas d’importance à la Parole de Dieu, et qui est donc seule à apprécier la valeur des conseils de la Bible ? Dans un tel cas, c’est à elle qu’incombe la responsabilité d’élever ses enfants dans l’“éducation mentale de Jéhovah”. (Voir Proverbes 31:1.) La situation n’est pas idéale, mais elle n’est pas désespérée. Beaucoup de femmes ont pu ainsi aider leurs enfants à devenir des serviteurs exemplaires de Jéhovah Dieu.

      29. Comment l’exemple de Timothée montre-​t-​il qu’une mère peut donner une bonne éducation biblique à ses enfants même si son mari est non croyant ?

      29 Prenons l’exemple de Timothée, au premier siècle de notre ère. Il apprécia la valeur des Écritures grâce aux efforts de sa mère Eunice et sans doute aussi de sa grand-mère Loïs. Sa mère a dû avoir des difficultés, car son mari était non croyant. Cependant, elle enseigna les Écritures à son fils dès sa plus tendre enfance. C’est pourquoi l’apôtre Paul a pu écrire plus tard à Timothée : “Depuis la plus tendre enfance tu connais les saintes lettres.” (II Tim. 3:15). Aussi loin que pouvaient remonter ses souvenirs, Timothée n’avait jamais ignoré les Saintes Écritures. Cette excellente éducation contribua beaucoup à faire de lui un jeune adulte qui donnait un bel exemple. Tous ceux qui le connaissaient parlaient de lui en bien (Actes 16:1, 2). À propos de Timothée, l’apôtre Paul écrivit à la congrégation de Philippes : “Je n’ai personne d’autre qui soit de bonne volonté comme lui, pour prendre réellement souci de ce qui vous concerne. (...) Vous savez qu’il a fait ses preuves : comme un enfant avec son père, avec moi il a servi en tant qu’esclave la cause de la bonne nouvelle.” — Phil. 2:20-22.

      30. Comment les parents doivent-​ils considérer l’éducation de leurs enfants, même s’ils n’apprécient la Bible que depuis peu ?

      30 Il est indiscutable que l’éducation des enfants comme le préconise la Bible exige du temps et des efforts. Mais cela n’en vaut-​il pas la peine ? Les parents ne sont-​ils pas récompensés quand leurs enfants leur font honneur ? Même si des parents n’ont pas agi ainsi dans le passé parce qu’ils ne reconnaissaient pas alors la valeur de la Bible, il est peut-être encore temps de réparer les dommages causés par le manque d’éducation et de discipline appropriées. La mise en pratique des principes bibliques peut même toucher le cœur des enfants plus âgés s’ils se rendent compte que leurs parents se soucient sincèrement de leurs intérêts.

      31. Que doit faire celui qui désire vivre en harmonie avec la Bible, et quels bienfaits en retire-​t-​il ?

      31 Le mode de vie conforme à la Bible procure manifestement un gain durable. Pour cela, nous devons bien connaître les Écritures et nous laisser guider par l’esprit de leur enseignement dans tout ce que nous faisons. Cela ne peut se faire en un jour. Il faut étudier continuellement la Parole de Dieu et désirer sincèrement suivre ses sages conseils. En retour, nous connaîtrons le vrai bonheur, la sécurité, le contentement et la paix. C’est ce que montre le livre biblique des Proverbes par ces mots : “Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui acquiert le discernement, car la posséder comme gain vaut mieux que posséder comme gain l’argent, et la posséder comme produit vaut mieux que l’or. Elle est plus précieuse que les coraux, et toutes tes autres délices ne sauraient l’égaler. La longueur des jours est dans sa droite ; dans sa gauche il y a la richesse et la gloire. Ses voies sont des voies pleines de charme, et toutes ses routes sont paix. Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la tiennent ferme doivent être proclamés heureux.” — Prov. 3:13-18.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1975 | 15 juin
    • Questions de lecteurs

      ● Si un mari chrétien accepte que sa femme soit stérilisée ou s’il se fait stériliser lui-​même, se disqualifie-​t-​il pour occuper une fonction dans la congrégation ?

      La Bible montre clairement que Dieu attache une grande importance à la puissance procréatrice qu’il a donnée aux humains (Gen. 1:28 ; 9:1). “Le fruit du ventre” était considéré comme une récompense ou comme “un héritage de Jéhovah”. (Ps. 127:3.) Selon la Loi, un homme dont les organes sexuels étaient gravement blessés ne pouvait “entrer dans la congrégation de Jéhovah”. Étant donné que le contexte de ce verset parle de différents peuples à qui il fallait interdire d’“entrer dans la congrégation de Jéhovah”, il semble que cette interdiction visant les hommes dont les organes génitaux étaient blessés concernait les étrangers qui avaient adopté le culte de Jéhovah (Deut. 23:1-8). Il n’est pas précisé si les dommages causés à leurs organes génitaux étaient intentionnels ou accidentels. Un autre fait montre l’importance que Dieu attache à la puissance procréatrice. Si, pour aider son mari en train de se battre avec un autre homme, une femme saisissait les organes sexuels de ce dernier, la Loi ordonnait qu’on lui coupe la main (Deut. 25:11, 12). Évidemment, les chrétiens ne sont plus sous la Loi. Néanmoins, les principes qu’elle renfermait les concernent.

      L’examen de ces faits pourrait nous amener à conclure que la seule attitude conforme au dessein de Dieu consiste à se marier et à avoir autant d’enfants que possible. Toutefois, les Écritures laissent à chacun la liberté de choix pour ce qui est de procréer. S’il n’en était pas ainsi, tout chrétien qui s’abstient de se marier et d’engendrer des enfants mépriserait le don divin qu’est le pouvoir procréateur. Or, Jésus Christ, qui ne s’est pas marié, a dit : “Il y a, en effet, des eunuques qui sont nés tels de la matrice de leur mère, et il y a des eunuques qui ont été faits eunuques par les hommes, et il y a des eunuques qui se sont faits eux-​mêmes eunuques à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut faire place à cela fasse place à cela !” Certains ‘se faisaient eux-​mêmes eunuques à cause du royaume des cieux’ en restant célibataires (Mat. 19:10-12). En agissant ainsi, ils ne méprisaient pas les dispositions prises par Dieu pour la procréation. Comme Jésus, l’apôtre Paul a montré que le célibat offrait des avantages. — I Cor. 7:25-38.

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