inégal avec les incroyants.” Il recommande aussi aux chrétiens de se marier “seulement dans le Seigneur”. — II Cor. 6:14 ; I Cor. 7:39.

Celui qui obéit à la Parole de Dieu évitera les déceptions et les frustrations que provoque si souvent l’amour romanesque. La Bible l’aidera à comprendre pourquoi il ne faut pas considérer cet amour comme le plus grand bonheur que l’homme puisse connaître. Elle lui montrera aussi que le mariage apporte inévitablement des épreuves et des problèmes. L’avertissement de l’apôtre Paul modère quelque peu l’enthousiasme des jeunes pour le mariage et leur tendance à l’idéaliser, car il déclare que ceux qui se marient “auront des tribulations dans leur chair”. (I Cor. 7:28.) Un étudiant perspicace de la nature humaine déclara un jour : “Quelqu’un est parvenu à imposer au monde l’idée absurde que le mariage est facile.”

L’amour romanesque peut être un sentiment très beau et peut mener au bonheur dans le mariage. Cependant, s’il n’est pas accompagné de bon sens, de maîtrise de soi et de jugement, il est beaucoup plus probable qu’il conduira au chagrin. On pourrait même affirmer que des qualités comme le bon sens, la maîtrise de soi et le jugement sans l’amour romanesque sont plus susceptibles de mener au bonheur qu’un tel amour sans ces autres qualités. Ne surestimez donc pas l’amour romanesque. Très souvent il ne mène pas au bonheur dans le mariage et il ne constitue sûrement pas la seule condition requise pour qu’une union soit heureuse.

Heureuse d’avoir reçu une instruction biblique

UNE jeune fille d’Elwood (États-Unis), témoin de Jéhovah, est très reconnaissante envers ses parents pour l’instruction biblique que ceux-ci lui ont donnée. Voici ce qu’elle nous écrit :

“Mes parents ont commencé à étudier la Bible avec moi quand j’avais cinq ans. Tout d’abord, cela m’a beaucoup plu, mais au début de l’adolescence j’ai commencé à manifester une attitude rebelle. Pendant les réunions à la Salle du Royaume, je me mettais à côté d’autres enfants. Nous avons pris l’habitude de regarder autour de nous, de chuchoter et de nous passer des billets. Mes parents ont fini par m’obliger à m’asseoir à côté d’eux. Malgré mon attitude, ils ont continué d’étudier régulièrement la Bible avec moi. Si je prenais des dispositions pour m’absenter le soir prévu pour cette étude familiale, ils la remettaient simplement à un autre jour de façon qu’elle eût toujours lieu chaque semaine.

“Sans se décourager, ils continuaient de m’inculquer les vérités fondamentales de la Bible avec fermeté et amour, et finalement ils ont eu la joie de me voir changer d’attitude et commencer à me montrer reconnaissante envers Jéhovah pour toute sa bonté. Âgée aujourd’hui de dix-sept ans, je consacre le plus de temps possible à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume. J’espère passer ma vie dans le ministère à plein temps. Ce bon résultat est dû à l’instruction que mes parents m’ont dispensée avec tant de patience et d’amour.

“Je demande à Dieu dans mes prières d’oublier l’attitude rebelle que j’ai manifestée pendant plusieurs années. Durant tout ce temps je savais dans mon for intérieur que mes parents avaient raison. Je désire donc encourager tous les parents à continuer d’étudier la Bible avec leurs enfants dans toutes les circonstances, et particulièrement pendant les années difficiles de l’adolescence, car c’est alors qu’ils ont surtout besoin de leurs parents. Un jour ceux-ci auront la joie d’entendre leur fils ou leur fille s’exclamer : ‘Je suis si heureux que mes parents n’aient jamais cessé d’étudier la Bible régulièrement avec moi !’”