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  • Un enfant peut-il être “un excellent soldat de Christ Jésus” ?
    La Tour de Garde 1968 | 1er juin
    • devenaient pour eux des matériaux bruts de construction dont ils se servaient pour penser et raisonner (...). Ils associaient des idées. Ils cherchaient à comprendre les relations de cause à effet.” À cet égard, la question suivante posée par un enfant de quatre ans, la première fois qu’il voit fonctionner une pelle mécanique, est tout à fait typique : “Dis papa, avec quelle pelleteuse a-​t-​on fait la terre ?”

      D’autre part, les constatations faites par une équipe de médecins britanniques, au cours d’études sur les causes et les effets des naissances prématurées, soulignent toute l’importance que peut avoir la tendre sollicitude des parents pour le développement des facultés de l’enfant. Ces médecins se sont rendu compte que des conditions économiques défavorables sont souvent à l’origine des accouchements avant terme. Il leur semblait aussi, au début, que l’enfant né prématurément souffrait d’un handicap certain à l’école, mais ils découvrirent ensuite que ce handicap n’existe réellement que chez l’enfant issu d’un foyer où les soins maternels ne lui sont pas convenablement assurés et où les parents ne portent guère d’intérêt à ses progrès scolaires. Les prématurés se débrouillaient aussi bien que leurs camarades d’école nés à terme, quand les soins maternels leur étaient prodigués et que les parents s’intéressaient à leurs progrès en classe.

      Ces conclusions soulignent le fait qu’il est possible à un enfant, grâce à un enseignement adéquat, de devenir un excellent soldat du Christ avant d’avoir atteint l’âge de dix-huit ans. Mais il est peu probable qu’il le devienne sans la direction de bons parents s’intéressant à lui, d’où la nécessité pour les parents de dispenser très tôt à leurs enfants l’enseignement relatif à Dieu et à la Bible. À partir de quel âge ? Le plus tôt possible. À la vérité, ceux qui s’intéressent aux progrès dans la lecture, nous disent que les mères devraient commencer à faire la lecture à leurs enfants au moins dès l’âge de deux ans, et en prendre l’habitude. Ceci nous rappelle le commandement que Moïse donna aux pères en Israël. Il leur dit : “Tu aimeras Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.” Effectivement, on ne devait négliger aucune occasion d’enseigner aux jeunes Hébreux la vérité concernant Dieu et ses exigences. — Deut. 6:5-7, AC.

      Dès son enfance, le jeune disciple Timothée reçut un tel enseignement de la part de sa mère Eunice et de sa grand-mère Loïs, son père étant un incroyant grec. L’apôtre Paul atteste ce fait dans une des lettres qu’il lui écrivit des années plus tard ; il lui dit : “Toi, cependant, demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été convaincu, sachant de quelles personnes tu les as apprises et que, depuis ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est relative à Christ Jésus.” Il n’y a aucun doute à ce sujet : Timothée était très jeune quand il commença de recevoir l’enseignement relatif à Dieu et à la Bible. — II Tim. 3:14, 15.

      Par conséquent, les parents chrétiens sages commenceront très tôt à faire connaître les vérités bibliques à leurs enfants. Dès que ces derniers sont capables de saisir et de dire les mots, on peut leur apprendre que c’est Dieu qui a créé toutes choses, qu’il a un nom, Jéhovah, que sa demeure est dans le ciel au-dessus de nous, qu’on ne peut le voir de nos propres yeux et que la Bible est son livre saint qui constitue notre guide. Le livre Du paradis perdu au paradis reconquis se révèle sous ce rapport un auxiliaire très précieux pour l’étude. Les cantiques chrétiens que l’on trouve dans le recueil de cantiques intitulé “Chantant et vous accompagnant de musique dans votre cœur” sont également très utiles, comme l’ont attesté de nombreuses mères de famille. Cet enseignement exige des efforts, mais quelle récompense de voir la somme de connaissances que de jeunes enfants peuvent emmagasiner et utiliser quand ils commencent à marcher sur les traces de Jésus-Christ !

      LA FORMATION DE LA PERSONNALITÉ COMMENCE AUSSI TRÈS TÔT

      Toutefois, pour que votre enfant devienne un “excellent soldat de Christ Jésus”, il est tout aussi important, sinon plus, qu’il soit élevé dès son enfance selon de bons principes. C’est en réalité la mère qui, dès les toutes premières semaines ou les tout premiers mois de la vie de son enfant, contribue à développer la personnalité de celui-ci grâce à l’amour et aux soins qu’elle lui prodigue. Le Dr S. F. Yolles écrit : “Les psychologues et les psychiatres pour enfants découvrent de nouveaux faits surprenants (...). Un bébé est un être qui cherche, réagit — avec la faculté jadis insoupçonnée d’apprendre très tôt dans sa vie et d’être extrêmement influencé pour le bien et pour le mal — en fonction du comportement de sa mère.”

      Dans la même note, le Dr Spock, le conseiller le plus populaire des États-Unis pour ce qui est de l’éducation des enfants, affirme que dès l’âge de trois ans les tendances qui porteront l’enfant à accomplir des actions constructives ou destructrices sont déjà formées. “L’orientation de la personnalité qui a été bien définie avant l’âge de trois ans concerne des attitudes générales comme la véracité, d’une part, et la méfiance, d’autre part, la bienveillance et l’hostilité, l’optimisme et le pessimisme”, etc. Par ailleurs, Benjamin Fine, rédacteur de la rubrique sur l’enseignement dans le New York Times, dit, dans son ouvrage 1 000 000 de délinquants (angl.) : “Les six premières années sont les plus importantes pour la formation du caractère.”

      Tout ce qui précède est en accord avec les conclusions faites par Sheldon et Eleanor Glueck qui passent pour avoir fait, sur les causes de la délinquance juvénile, les études et les recherches les plus ambitieuses des États-Unis. De l’avis de ces savants, les délinquants viendraient de foyers dépourvus de compréhension, d’affection et de force morale, et les tendances à la délinquance “sont évidemment solidement ancrées dans le corps et dans l’esprit, et influencent essentiellement les malformations de leur personnalité (...) durant les quelques premières années de la vie”.

      Eu égard à ces faits, les paroles que l’apôtre Paul adressa aux chrétiens de Thessalonique ont une grande valeur pour toutes les mères. Paul avait été le premier à prêcher la bonne nouvelle aux Thessaloniciens ; on peut donc dire qu’il les avait élevés et fait sortir de l’enfance spirituelle. Dans cette tâche, il s’était montré si efficace que leur capacité de résister à la persécution était un fait notoire. Quelle était donc la méthode de Paul ? “Nous sommes devenus doux au milieu de vous, comme lorsqu’une mère entoure de soins les enfants qu’elle nourrit. Ainsi, ayant une tendre affection pour vous, nous étions très heureux de vous communiquer, non seulement la bonne nouvelle de Dieu, mais aussi notre propre âme, parce que vous nous étiez devenus chers.” Qu’il est donc sage le point de vue de la Bible limitant le domaine de la femme, afin que celle-ci soit en mesure d’accorder en tout premier lieu son attention aux soins affectueux et à la formation à donner à ses enfants ! — I Thess. 2:7, 8.

      Il ne faut pas en déduire que la mère est seule à avoir cette responsabilité, mais c’est elle qui passe le plus de temps auprès de l’enfant au cours des années très importantes qui précèdent l’âge scolaire. Le père a, lui aussi, une responsabilité à cet égard, comme l’indique l’apôtre Paul qui compare son action à celle d’un père, disant : “Comme un père le fait pour ses enfants, nous n’avons cessé d’exhorter chacun de vous (...), pour que vous continuiez de marcher d’une manière digne de Dieu.” (I Thess. 2:11, 12). Comme nous l’avons déjà fait remarquer, Moïse ordonna aux pères d’instruire leurs enfants sur Jéhovah, et l’apôtre Paul leur dit de ‘les élever dans les conseils autorisés de Jéhovah’. Sous ce rapport rien ne vaut une étude biblique conduite régulièrement par le père avec ses enfants. Les parents doivent coopérer, en tenant compte du temps ou des occasions dont chacun d’eux dispose. La mère a plus de temps, mais en fait le père a souvent plus de poids. C’est pourquoi nous lisons : “Écoute, mon fils, l’instruction de ton père, et ne rejette pas l’enseignement de ta mère.” — Éph. 6:4 ; Prov. 1:8.

      Effectivement, si les parents instruisent convenablement leur enfant, et ceci dès son plus jeune âge, celui-ci pourra leur procurer beaucoup de joie, même dans ses tendres années, et, au lieu d’être entraîné à la délinquance, il deviendra un serviteur voué de Dieu et “un excellent soldat de Christ Jésus”.

  • Heureuses coïncidences
    La Tour de Garde 1968 | 1er juin
    • Heureuses coïncidences

      ● De 1946 à 1948, un soldat américain et un civil allemand travaillaient ensemble sur une base américaine située en Allemagne fédérale ; ils devinrent des amis. Après plusieurs mutations, ils se sont retrouvés en 1951 et ont travaillé ensemble jusqu’en 1952. C’est dans cet intervalle que leurs femmes ont commencé à étudier la Bible avec les témoins de Jéhovah ; le soldat acceptait la chose avec indifférence tandis que l’Allemand se montrait hostile.

      En 1952, les deux hommes se sont séparés et ont perdu tout contact pendant quinze ans. Et voici qu’ils se sont retrouvés en février 1967 à South Lansing, New York, où tous deux ont suivi un cours de perfectionnement de deux semaines à l’École du ministère du Royaume, cours destiné aux surveillants et aux serviteurs ministériels des témoins de Jéhovah. Quelle joie pour eux de se revoir après tant d’années ! Quelle joie surtout d’être unis dans le culte du seul vrai Dieu Jéhovah !

      À l’école, les deux hommes, assis côte à côte, ont examiné leur vie ; il est intéressant de constater que la femme de l’un d’eux a été capable de vaincre l’indifférence de son mari tandis que celle de l’autre surmontait l’opposition de son conjoint. D’autres faits sont dignes d’être notés ; ainsi les deux hommes ont commencé à étudier la Bible en 1953 ; ils ont été baptisés en 1956, à deux mois d’intervalle, et ils ont reçu leur première nomination en qualité d’assistants ministériels dans leur congrégation en 1958. Et maintenant, en 1967, ils faisaient tous deux partie de la 90ème classe de l’École du ministère du Royaume !

      Ces deux ministres sont reconnaissants à Jéhovah Dieu de leur avoir donné un nouveau départ dans la vie, et ils espèrent avoir la possibilité d’être employés d’une façon encore plus étendue dans l’œuvre consistant à honorer le nom du Créateur.

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