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  • La nouvelle morale
    Réveillez-vous ! 1982 | 22 septembre
    • La nouvelle morale

      La nouvelle morale — Ses conséquences

      Ses conséquences pour les enfants

      AUJOURD’HUI, la révolution sexuelle poursuit son travail de sape des structures sociales. Les anciennes valeurs s’écroulent tandis que l’on place l’“Ego” sur un piédestal et que le “Moi” règne en maître. “Fais ce qui te plaît”, est devenu le slogan à la mode. Des relations sexuelles avant le mariage ou des relations extraconjugales vous font envie? Ne vous en privez pas! L’homosexualité vous attire? Laissez-​vous donc aller! Vous voulez divorcer pour n’importe quel prétexte? Alors, séparez-​vous et tant pis pour ceux que vous faites souffrir!

      Bien sûr, tout le monde ne se laisse pas séduire par le chant des sirènes de la nouvelle morale, mais ils sont de plus en plus nombreux ceux qui en reprennent le couplet en chœur. Le sexe et plus particulièrement la fornication et l’adultère sont devenus la préoccupation majeure des livres, des magazines, du cinéma et de la télévision. Les séries télévisées, qui infestent maintenant les écrans aux heures de grande écoute, exhalent un relent de sexualité. Ces feuilletons sont censés décrire les relations humaines normales, mais, en fait, ils présentent des gens qui ne cessent de changer de partenaires.

      Le mouvement pour la libération des homosexuels s’efforce de faire croire que l’homosexualité est acceptable sur le plan moral. D’ailleurs, quand la télévision parle de l’homosexualité et de la morale biblique, c’est pour montrer que le point de vue de la Bible est étroit et stupide. Les séries américaines “All in the family” et “M.A.S.H.”, qui remportent un grand succès, en sont des exemples typiques. Dans un magazine de télévision (TV Guide), on pouvait lire que les homosexuels étaient devenus le groupe de pression qui avait la plus grande influence sur la télévision. Les producteurs et les principales chaînes consultent les groupes d’homosexuels avant de concevoir des programmes sur l’homosexualité. Cependant, ce qui est évident pour tous, aux États-Unis, c’est que les foyers sont actuellement submergés par les émissions pornographiques véhiculées par la télévision par câble.

      Les jeunes imitent l’exemple des adultes. Ce que font les adultes a beaucoup plus d’influence que ce qu’ils disent. Et cette influence est terrifiante. Aux États-Unis, un enfant sur cinq a eu des relations sexuelles avant l’âge de quatorze ans. La moitié d’entre eux en ont eues avant d’avoir quitté le lycée. Sur dix jeunes filles qui ont des rapports sexuels, trois tombent enceintes. Chaque année, les mères célibataires accouchent de six cent mille bébés, et neuf mille d’entre eux naissent de fillettes âgées de onze ans ou même moins. À tout cela, il faut ajouter les grossesses non déclarées et celles qui se sont terminées par un avortement. Tous les ans, un million et demi d’enfants fugueurs abandonnent leur foyer pour vivre dans les rues et des milliers d’entre eux, garçons ou filles, finissent comme prostitués sous la coupe de proxénètes.

      Dans son livre La mort de l’innocence (angl.), le docteur Sam Janus écrit: “La croyance selon laquelle de l’enfance à l’adolescence, la sexualité ne se manifeste pas et reste ‘latente’, dans l’intérêt de la croissance psychique et physique de l’individu, a toujours été un principe fondamental de la psychologie moderne du développement.” Il constate ensuite que cette période de latence “est un phénomène du passé. Nos enfants passent directement, sans interruption, de la petite enfance à la puberté en tant qu’êtres parfaitement actifs sur le plan sexuel. L’érotisation des enfants est devenue une réalité de la société moderne”.

      Plus loin, le docteur Janus explique en détail cette disparition de l’enfance: “Finis les jours heureux où les petits garçons avaient le temps de former des clubs, de construire des cabanes et de jouer au ballon. Naturellement, certains continuent à vivre ainsi, mais ils sont de moins en moins nombreux. C’est la même chose pour les petites filles qui jouaient autrefois à la poupée en espérant qu’un jour leur prince charmant viendrait les épouser et qu’ils vivraient toujours heureux ensemble.”

      De plus en plus d’enfants sont privés de ces années nécessaires à leur croissance physique, intellectuelle et émotionnelle. La télévision vante des produits cosmétiques pour enfants — rouge à lèvres, vernis à ongles, poudre, parfum et autres produits du même genre pour fillettes de trois à quatorze ans. Une réclame pour des jeans montre des gosses de dix ans se déhanchant dans une discothèque. Dans la publicité pour les jeans Calvin, Brooke Shields prend une pose aguichante pour demander: “Qu’est-​ce qu’il y a entre mon jean et moi? Rien.” Et: “Si mon jean parlait, ce serait ma perte.” Les spécialistes — psychiatres, pédiatres, professeurs — tous s’accordent pour dire que les enfants qui ne sont pas encore adolescents s’efforcent de paraître plus que leur âge et d’agir comme s’ils étaient plus âgés. C’est une réaction spontanée, provoquée par une société saturée de sexe, de biens matériels et de drogue. Les années d’enfance se télescopent; elles passent trop vite, se terminent trop tôt. L’enfant est privé d’une des plus agréables périodes de sa vie.

      Ajoutons à cela le témoignage d’un psychologue: “Nous habillons nos enfants de vêtements d’adultes miniatures portant la marque de couturiers; nous exposons à leurs yeux le sexe et la violence gratuite, et nous nous attendons à ce qu’ils supportent un milieu social de plus en plus déconcertant — divorces, parents célibataires et homosexualité. Bien des adolescents se sentent trahis par une société qui leur dit de grandir vite tout en gardant une apparence d’enfants.”

      Ce qui prouve de manière encore plus consternante la décadence des mœurs, c’est qu’il existe des lois contre la pornographie, mais que les tribunaux sont incapables de déterminer ce que recouvre ce mot. Quantité de juges sont tellement occupés à se tordre les mains de désespoir parce qu’on risque de bafouer la liberté de parole ou la liberté de presse, qu’ils ne sont pas capables de faire la différence entre des idées ou des opinions de valeur et l’obscénité. Il leur est impossible de comprendre que la pornographie dite ‘dure’, qui va jusqu’à proposer des films ou des livres dans lesquels on montre de petits enfants ayant des relations sexuelles, ne contient aucune valeur sociale en compensation. C’est comme s’ils disaient que l’adjonction de strychnine dans la viande doit être autorisée sous prétexte que la viande elle-​même “rachète l’aliment par sa valeur nutritionnelle”.

      Avant l’apparition de la nouvelle morale, il existait des principes qui définissaient le bien et le mal. La société moderne est devenue permissive. Maintenant, dire non c’est tabou! Les nouvelles devises à la mode sont: “Fais ce qu’il te plaît. Oublie l’amour du prochain, même s’il s’agit d’un enfant de six ans. Aime-​toi toi-​même.”

      La nouvelle morale que beaucoup prônent, parce qu’elle mène à une libération, conduit en fait à l’exploitation. Dans son livre La mort de l’innocence, le docteur Sam Janus pose cette question: “La libération a-​t-​elle conduit à la débauche? La libération des enfants dont on a fait si grand cas les a-​t-​elle transformés en agneaux qu’on sacrifie sur l’autel de la révolution sexuelle?”

      Après avoir examiné les faits, tout nous amène à penser que OUI!

  • “Poussins” et “éperviers”
    Réveillez-vous ! 1982 | 22 septembre
    • “Poussins” et “éperviers”

      La nouvelle morale — Ses conséquences

      “Comme il advint aux jours de Lot.” — Luc 17:28.

      LES éperviers fondent sur les poussins, c’est pourquoi les agriculteurs gardent un fusil à portée de main pour abattre les prédateurs. Aujourd’hui, cependant, ces mots peuvent prendre un sens différent. Les “poussins”, ce sont de jeunes garçons, et les “éperviers” sont des homosexuels adultes, mais l’analogie s’arrête là. Il n’y a pas d’agriculteur. Les lois ne sont pas adaptées à la situation et on ne les met pas en vigueur. Les juges sont indulgents, aussi les “poussins” deviennent-​ils des victimes. Ce problème n’est pas nouveau, mais remonte à l’époque de Sodome et Gomorrhe. Cependant, au cours des dix dernières années, les “éperviers” se sont lancés à la poursuite des “poussins” avec de plus en plus d’aplomb. Leur impudence a indigné les gens qui sont encore susceptibles de l’être.

      On affirme que dans les villes de New York et de Los Angeles, la demande est plus forte pour les petits garçons que pour les petites filles. À Los Angeles, un officier de police qui s’occupe d’affaires de mœurs en rapport avec les enfants déclare ceci: “Les chiffres montrent que, dans ce quartier, pour la demande, la proportion est de 70 à 75 pour cent de garçons pour 25 pour cent de filles.” Dans le Massachusetts, on démantela une organisation de call-boys qui, pour la somme de trois cents francs français ou plus, mettait à la disposition de sa clientèle, n’importe où dans l’État, un groupe de 250 garçons disposés à avoir des relations sexuelles. Cependant, on finit par découvrir qu’il ne s’agissait que d’une filiale d’un réseau national dont le quartier général se trouvait à Houston, au Texas. Les “éperviers” pouvaient téléphoner à cet endroit de n’importe quel point des États-Unis et demander qu’on leur envoie des “poussins”. Une demi-heure plus tard, un garçon était à la porte du demandeur à condition que sa carte de crédit soit approvisionnée.

      Les “éperviers” ont fondé des associations et réclament un statut d’honorabilité. Celle de René Guyon, dont le siège est en Californie, se vante de compter 8 500 membres. Leur devise est: “Le sexe à huit ans. Après, c’est trop tard.” Il existe de nombreuses autres organisations du sexe regroupant des hommes et des garçons. On a dressé des listes qui disent où l’on peut trouver des garçons dans chaque État. Une de ces organisations, dont le bureau central est à Londres, a des filiales aux États-Unis et dans d’autres pays. Les homosexuels exercent des pressions pour que les lois soient modifiées. Ils réclament l’autodétermination sexuelle avant l’âge légal de consentement et demandent que les rapports sexuels entre adultes et enfants ne soient plus illégaux. Ils disent qu’ils se battent pour les droits des enfants et se font passer pour leurs défenseurs. On pouvait lire dans un journal d’homosexuels (The Gay Community News):

      “Le mouvement pour la libération des homosexuels ne se bat pas seulement pour que les adultes aient le droit de se livrer librement à des actes homosexuels, mais aussi pour que les millions d’enfants de notre société puissent jouir d’une vie sexuelle libre, (...) et pour que les enfants soient maîtres de leur propre corps. À une époque où le nombre d’enfants maltraités par leurs parents est astronomique, il est bizarre que ce soient les hommes qui aiment les garçons qui soient considérés en fin de compte comme des criminels.”

      Les mauvais traitements, la prostitution, la sodomie, s’agit-​il là de droits qu’il faut accorder aux enfants? Le souci de ces hommes pour la protection des droits des enfants a pour but de dissimuler la seule chose qui les intéresse: “assouvir leurs désirs sexuels pervertis.” Quand les enfants deviennent un peu plus grands, ces adultes “aimants” les rejettent à la rue et choisissent de nouvelles victimes. Qu’ils soient consentants ou non, les enfants à cet âge tendre sont incapables de comprendre la gravité du choix qu’ils ont fait ou d’en prévoir les conséquences. Ce sont des victimes. Ils sont vulnérables. Trompés, ils cherchent à trouver de l’affection auprès d’un homosexuel et ils sont détruits sur le plan psychologique quand on les renvoie. Certains sont assassinés. Un homosexuel tua trente-trois garçons et les enterra dans sa cave. Qu’est devenu ce soi-disant grand amour?

      La cause des homosexuels bénéficie d’étranges soutiens. Le point de vue de la Bible sur l’homosexualité est clair. Les villes de Sodome et de Gomorrhe furent détruites parce qu’elles la pratiquaient. La Loi de Moïse l’interdisait sous peine de mort: “Lorsqu’un homme couche avec un mâle comme on couche avec une femme, tous deux ont fait une chose détestable. Ils devront être mis à mort sans faute. Leur propre sang est sur eux.” Les Écritures grecques chrétiennes expriment une opinion semblable: “Dieu les a livrés à des appétits sexuels honteux, car leurs femelles ont changé l’usage naturel de leur corps en celui qui est contre nature; de même aussi les mâles ont délaissé l’usage naturel de la femme et se sont mis à brûler d’une vive ardeur dans leur désir les uns pour les autres, mâles avec mâles, faisant des choses obscènes.” — Lévitique 20:13; Romains 1:26, 27.

      Malgré ces condamnations bibliques, de nombreux ecclésiastiques et nombre d’Églises ont pris parti pour les homosexuels. La ville de San Francisco dont la population est composée de trente pour cent d’homosexuels en est un exemple. On pouvait lire dans un reportage: “Les plus tolérantes, et c’est quelque peu surprenant, ce sont les grandes religions — les principales Églises protestantes anglicanes, catholiques et le judaïsme. (...) Le Révérend Otto Sommers, cinquante ans, ministre et conférencier des 250 congrégations de l’Église unifiée du Christ, dans l’État du Maine, (...) écrit: ‘L’homosexualité, tout comme l’hétérosexualité, est un don de Dieu qui doit être vécu conformément à l’éthique de l’amour. Nous vivons tous sous Christ.’”

      En dépit des déclarations de beaucoup de chefs religieux d’aujourd’hui et de leurs Églises, le point de vue de Jéhovah Dieu sur l’homosexualité n’a pas changé. À propos des conditions qui régneraient à l’époque de sa seconde venue, Christ Jésus avait dit: “Pareillement, comme il advint aux jours de Lot (...). De même en sera-​t-​il le jour où le Fils de l’homme doit être révélé.” — Luc 17:28-30.

      [Encadré, page 5]

      “Les hommes de la ville, les hommes de Sodome, entourèrent la maison, depuis le garçon jusqu’au vieillard, tout le peuple en un seul attroupement. Ils appelaient vers Lot et lui disaient: ‘Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-​les sortir vers nous pour que nous ayons des relations avec eux.’” — Genèse 19:4, 5.

  • “Enfant prostitué” et “pornographie enfantine”
    Réveillez-vous ! 1982 | 22 septembre
    • “Enfant prostitué” et “pornographie enfantine”

      La nouvelle morale — Ses conséquences

      Les proxénètes et les pornographes s’attaquent aux enfants sans défense

      EN AMÉRIQUE, l’industrie la plus prospère consiste à dégrader et à dépraver des enfants. Elle emploie plus d’un demi-million de jeunes. Il s’agit pour la plupart d’enfants fugueurs qui ont quitté leur foyer pour aller dans les grandes villes où, rendus vulnérables, ils deviennent une proie facile pour les proxénètes et les pornographes.

      Les proxénètes exploitent et maltraitent les “enfants prostitués”. À New York, et plus précisément dans le quartier de Times Square, huit cents souteneurs asservissent plusieurs milliers de fillettes. Des rapports révèlent que des centaines d’entre elles ont été brutalisées, battues, torturées et violées par leurs souteneurs. Certaines ont été assassinées. Et pourtant, on dit que la prostitution est un “crime sans victimes”.

      La pornographie fait appel à des enfants encore plus jeunes. On prend des photos de gamins d’à peine trois ou quatre ans, dans des poses incroyables. Ces enfants finissent souvent dans des asiles d’aliénés ou racoleront dans les rues. Mais s’il faut le voir pour le croire, alors on peut le croire, car les films et les revues pornographiques le montrent. On exploite des enfants de cinq ou six ans en les faisant se livrer à toutes les perversions sexuelles imaginables, telles que la masturbation, la sodomie, le sadomasochisme et même l’inceste.

      Au début, la pornographie était un phénomène relativement anodin, mais, rapidement, cela s’est aggravé pour satisfaire la demande croissante d’appétits pervertis vite blasés. On a commencé par présenter des nus, puis des rapports sexuels simulés entre hommes et femmes, puis de véritables relations sexuelles. Ensuite, on est passé à l’homosexualité et au lesbianisme. La bestialité a suivi. Actuellement, on en est arrivé à la pornographie enfantine. On montre des enfants se livrant à des actes hétérosexuels et homosexuels, parfois entre eux, parfois entre enfants et adultes. Maintenant la pornographie enfantine est devenue une affaire qui rapporte des milliards et elle utilise, chaque année, trois cent mille enfants de moins de seize ans.

      À quoi est due cette attirance sexuelle pour les jeunes enfants? Les enfants ont été lancés par les médias comme s’ils étaient des objets sexuels. Les publicitaires les placent parmi leurs produits dans des poses provocantes, les cheveux ébouriffés par le vent, faisant la moue, les lèvres offertes. Pour les psychiatres, les jeunes attirent particulièrement les hommes qui ont peur des femmes adultes. La femme moderne, libérée, égale, concurrente même, intimide ces hommes mal assurés. Mais les petites filles habillées d’une manière sexy et prenant des poses aguichantes, semblent vulnérables et n’ont rien d’effrayant; c’est pourquoi elles attirent ce genre d’hommes. Présentées comme des objets sexuels, ces fillettes deviennent des cibles.

      Derek Eaves, un psychiatre, expert auprès des tribunaux, exprime ainsi son inquiétude: “Il y a un accroissement énorme des crimes contre les enfants.” Il estime que la société traverse une crise morale. Un professeur de l’Université Columbia dit que lorsque des petites filles sont dans des poses provocantes, cela veut dire qu’“elles sont à vendre”, et que c’est là un pas vers la destruction des valeurs de l’Occident. Un psychothérapeute, Daniel Cappon, affirme: “Notre société est entrée dans un nouvel âge des ténèbres. Nous vivons les années noires de la dégénérescence. L’obscurité s’est abattue sur notre psychisme. Aujourd’hui, les gens sont plus abrutis que jamais auparavant.” Paroles dures, certes, mais elles ne le sont pas trop quand vous apprenez qu’un homme de cinquante et un ans s’est livré à des violences sexuelles sur une petite fille de moins de trois ans. Avouez que de toute évidence il y a bien quelque chose de détraqué quand des pornographes font des photos que des pédophiles (individus qui éprouvent une attirance sexuelle pour les enfants) achèteront, photos représentant une petite fille de sept mois les jambes écartées.

      Les psychologues Victor Cline et Frank Osanka estiment que l’idée selon laquelle la pornographie est un “crime sans victimes” est ridicule. F. Osanka déclare: “La pornographie enfantine n’est rien d’autre que le récit photographique d’abus sexuels que l’on fait subir aux enfants. Les conséquences graves qui en résultent ont été clairement établies.” V. Cline affirme: “Le caractère tangible des blessures psychologiques causées par une exposition constante à la pornographie est bien réel.”

      Les associations favorables à la pornographie ne voient, naturellement, aucun mal dans leur dépravation. Plusieurs groupes, dont l’Organisation pour la libération des pédophiles, l’Association pour l’échange d’informations entre pédophiles et le Cercle pour la sexualité enfantine, préparent une contre-attaque contre leurs opposants. Ils entretiennent des réseaux clandestins qui travaillent sur le plan national, ce qui leur permet d’échanger pour des millions de dollars de documents obscènes. Certaines de ces organisations nationales et internationales se montrent maintenant au grand jour pour défendre leurs “droits”. Si les pédophiles ne voient aucun mal dans la pornographie enfantine, c’est tout simplement parce qu’ils sont aveuglés par leur lubricité.

      Pourtant, ils font du mal aux enfants qu’ils utilisent. Ces gosses finiront souvent par faire le trottoir, victimes de troubles psychologiques parce qu’ils sont considérés comme une marchandise, un objet sexuel avec le prix sur l’étiquette. Dans ce cas également, comme dans celui des petits garçons sodomisés par des hommes adultes, les tribunaux ont des difficultés à considérer la pornographie enfantine comme une obscénité. “Beaucoup n’osent pas interdire l’apparition d’une enfant de dix ans dans un film pornographique, car cela pourrait violer les droits de l’enfant garantis par le Premier Amendement de la Constitution.”

      Le plus incroyable, c’est qu’il y a même des parents qui ont des rapports sexuels avec leurs propres enfants dans des films pornographiques. Cela nous amène à parler de l’INCESTE.

  • Le viol au foyer
    Réveillez-vous ! 1982 | 22 septembre
    • Le viol au foyer

      La nouvelle morale — Ses conséquences

      Maintenant, on revendique le droit à l’inceste

      “TOUT enfant a droit à des relations d’amour, y compris l’acte sexuel, avec son père ou sa mère, son frère ou sa sœur, ou d’autres adultes et enfants responsables.” — D’après l’article sept de la “Déclaration des droits sexuels de l’enfant”, rédigée par le dirigeant du Cercle pour la sexualité enfantine.

      Jusqu’à maintenant, les partisans de l’inceste, le crime dont on ne parle pas, avaient attendu patiemment leur tour, mais maintenant ils cherchent à occuper le devant de la scène.

      Chaque année, aux États-Unis, on compte cinq mille nouveaux cas d’inceste, mais les spécialistes disent que pour chaque cas rapporté, il y en a dix ou vingt que l’on ignore. Le directeur d’une clinique spécialisée dans les cas d’inceste déclare: “Je crois que l’inceste est largement répandu en Amérique.” Une assistante sociale a dit que l’inceste est “plus courant que le viol et moins souvent signalé”. Certains estiment à vingt-cinq millions le nombre de femmes américaines qui ont souffert de rapports incestueux pendant leur enfance. Des rapports indiquent que d’autres pays rencontrent les mêmes problèmes. “Ce qui est à la dernière mode”, lit-​on dans un livre récent sur les mauvais traitements subis par les enfants, “ce sont les clubs sexuels père-​fils.” “Cela est tellement répandu, déclara quelqu’un, qu’il serait absurde de songer à une interdiction.” Bizarre logique qui consiste à dire que puisque le crime est courant, il n’est pas question de le combattre.

      On comprend pourquoi la dernière citation est aussi étrange lorsqu’on en connaît la source. C’est l’un des nombreux arguments avancés par ceux qui militent en faveur de l’inceste. Dans son numéro de mars 1980, le magazine Psychology Today rapportait certaines des grandes idées défendues par ce groupe de pression. En voici quelques-unes:

      “Certains incestes peuvent être positifs, voire bénéfiques.” “L’inceste peut être, dans certains cas, soit une expérience positive et salutaire, soit, au pire, un fait sans conséquence et dépourvu d’intérêt.” “La peur de l’inceste refroidit les expressions d’amour au sein du foyer.”

      L’auteur de l’article contenu dans Psychology Today n’est pas d’accord avec ces arguments en faveur de l’inceste. Il écrit: “Être aimé pour lui-​même, pour ce qu’il est plutôt que pour ce qu’il peut donner ou devenir, c’est pour l’enfant un besoin aussi intense que celui de nourriture physique. Mais peu d’enfants savent, dès la petite enfance, faire la différence entre être aimé pour soi-​même et être utilisé (...) pour satisfaire l’appétit sexuel de quelqu’un de plus âgé.”

      Le magazine Time du 7 septembre 1981 publia aussi des arguments en faveur de l’inceste dans l’article “L’intimité du berceau à la tombe”. On y lisait:

      “Les très jeunes enfants devraient être autorisés et peut-être encouragés à avoir une vie sexuelle indépendante sans que les parents et la loi s’en mêlent.” “Les êtres humains, comme les autres primates, ont besoin d’une période de jeux sexuels précoces pour servir de répétitions.” “Les enfants sont véritablement une minorité privée de ses droits. Ils devraient avoir le droit de s’exprimer sur le plan sexuel, ce qui signifie qu’ils devraient pouvoir avoir, ou ne pas avoir, des relations avec des gens plus âgés qu’eux.” “De semblables rapports sexuels sont fondamentalement sans danger pour l’enfant.” “L’inceste peut parfois être bénéfique.” “Nous croyons que les enfants devraient commencer à avoir des rapports dès la naissance. Ne pas pratiquer l’inceste est à l’origine de nombreux problèmes.”

      L’article du Time se termine par les déclarations de quelques psychiatres. L’un d’eux dit: “Un comportement sexuel prématuré chez les enfants de notre société provoque presque toujours des difficultés psychologiques.” Un autre qui s’occupe d’enfants conclut ainsi: “La sexualité enfantine, c’est jouer avec un revolver chargé.”

      La devise populaire: “Fais ce qu’il te plaît”, est aussi un revolver chargé. Le proxénète fait peut-être ce qui lui plaît, mais ce n’est pas le cas de “l’enfant prostitué”. Le sodomite fait peut-être ce qui lui plaît, mais ce n’est pas le cas de sa jeune victime. Un parent qui a des relations incestueuses fait peut-être aussi ce qui lui plaît, mais c’est loin d’être le cas du petit enfant. Ce qui plaît à l’enfant, c’est de rester un enfant, de connaître la sécurité et d’être aimé par des parents mariés. L’amour consiste à penser aux autres, mais faire ce qui nous plaît, c’est penser à nous.

      L’inceste est sans doute la forme la plus égoïste et la plus répréhensible des mauvais traitements que l’on fait subir aux enfants. C’est une violation horrible des sentiments de confiance et de soumission de l’enfant. C’est le plus proche protecteur de l’enfant qui se tourne contre lui. Et l’enfant en est la victime. “Que je sache, je n’ai jamais parlé à une victime d’un inceste qui soit heureuse, équilibrée et insouciante”, déclara le docteur Suzanne Sgroi, ancienne responsable d’un programme de traitements des traumatismes sexuels.

      De son côté, le docteur Judianne Densen-Gerber, directrice de l’Institut Odyssey de New York, déclare: “Dans l’exercice de ma profession, j’ai le plus grand mal à soigner des enfants qui souffrent à la suite de l’inceste, plus de mal même que pour les gosses qui sont martyrisés, maltraités, brûlés ou fouettés, car, au moins, ces enfants-​là n’assimilent pas ce qui leur a été fait à de l’amour. Le père ou la mère qui a des relations sexuelles avec son enfant en lui disant: ‘Je t’aime’, élève un enfant qui aura peur d’établir des rapports, d’avoir confiance ou de s’engager avec quelqu’un d’autre dans la vie, même avec le thérapeute, parce que, contrairement à l’enfant battu, il ne recherche pas d’affection; il craint l’affection et devient extrêmement isolé.”

      À la page 129 du livre La mort de l’innocence, nous lisons: “Parmi les prostituées, quatre-vingt-douze pour cent d’entre elles ont subi des brutalités sexuelles pendant leur enfance; soixante-sept pour cent ont souffert d’une forme d’inceste. (...) D’après la moyenne nationale, au moins soixante-quinze pour cent des fugueurs ont fui à cause de l’inceste. Un chiffre identique s’applique aux adolescents qui se droguent: environ soixante-dix pour cent d’entre eux sont des victimes de l’inceste.”

      Là encore, comme dans le cas de l’homosexualité, la Bible considère ce vice comme un crime méritant la peine de mort: “Vous ne devrez vous approcher, nul homme d’entre vous, d’aucune proche parente charnelle, pour en découvrir la nudité. Je suis Jéhovah. Si quelqu’un fait l’une de toutes ces choses détestables, alors les âmes qui les font devront être retranchées du milieu de leur peuple.” — Lévitique 18:6, 29.

  • En finir avec les mauvais traitements des enfants
    Réveillez-vous ! 1982 | 22 septembre
    • En finir avec les mauvais traitements des enfants

      La nouvelle morale — Ses conséquences

      Le remède est efficace si on l’applique et non si on se contente de le prêcher

      LA NOUVELLE morale n’est pas si neuve que ça. C’est seulement un nouveau nom pour désigner l’immoralité d’antan. L’arbre est toujours pourri; ses fruits sont toujours sans valeur. Sa sagesse est injuste, ses “enfants” le prouvent. Ce qui advint aux jours de Noé et aux jours de Lot, c’est exactement ce qui arrive dans les derniers jours de notre système immoral. Comme à ces époques-​là, on récolte ce qu’on a semé; seulement, cette fois-​ci, c’est une moisson exceptionnelle. Moisson qui n’est pas du tout belle, mais entièrement pourrie, surtout en ce qui concerne les enfants.

      Le remède que propose la Bible est efficace, aussi bien pour les enfants que pour les adultes. Ceux qui s’occupent des enfants maltraités offrent, dans une certaine mesure, des solutions similaires. Ils savent que de mauvaises conditions familiales conduisent les enfants à s’échapper de chez eux et qu’une grande proportion des fugueurs finissent dans les rues, connaissent la prostitution et la pornographie et subissent des mauvais traitements effroyables. Certains veulent fuir l’inceste, un foyer détruit par le divorce, des conflits perpétuels avec les parents, le manque d’affection; d’autres encore sont attirés par leurs camarades. Quelles qu’en soient les causes précises, le remède consiste à ressouder les familles brisées. C’est d’ailleurs l’avis des spécialistes.

      C’est ce que fait la Bible. Elle demande que les parents et les enfants communiquent entre eux. À propos des principes justes, elle donne ce commandement: “Tu devras les inculquer à ton fils et en parler quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras sur la route, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras.” — Deutéronome 6:7.

      La Bible offre ses conseils aussi bien aux parents qu’aux enfants: “Enfants, obéissez à vos parents en union avec le Seigneur, car cela est juste (...). Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez à les élever dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah.” — Éphésiens 6:1, 4.

      Les psychiatres sont d’accord avec ce point de vue. Ils disent que les parents doivent être justes et montrer le bon exemple, car leurs enfants ont besoin de lois et de discipline. Un psychothérapeute appuie cette opinion en disant: “Nous abandonnons également nos enfants lorsque, dans l’espoir d’en faire des ‘copains’, nous renonçons à prendre nos responsabilités en tant que modèles et législateurs. C’est une trahison que les enfants ressentent cruellement parce que, pour un enfant qui grandit, il n’y a pas de plus grand besoin que de savoir qu’il existe des limites à ne pas franchir. L’enfant les conçoit comme une expression d’amour.” La Bible confirme ainsi cette pensée: “Celui que Jéhovah aime, il le reprend, comme un père reprend le fils en qui il se complaît.” — Proverbes 3:12.

      Certains disent que ce dont on a besoin, c’est d’une plus grande éducation sexuelle à l’école. D’autres prétendent que cette éducation est déjà trop explicite et va trop loin. Dans une brochure illustrée, préparée par un professeur de l’université de Syracuse (États-Unis) et destinée aux enfants, on peut lire: “Toutes les pensées sont normales.” “La masturbation est une expression normale de la sexualité pour les garçons comme pour les filles, quel que soit leur âge. Prenez-​y plaisir.” L’homosexualité, c’est un problème personnel, “choisissez donc la vie sexuelle que vous désirez”. “Beaucoup de gens se posent des questions au sujet des relations sexuelles orales ou anales, et certains pensent que c’est une ‘perversion’. Nous, nous pensons qu’il n’y a rien de mal dans aucune sorte de relations sexuelles.” “La pornographie est sans danger.”

      Il est bien possible que les enfants ne sachent ni lire ni écrire parce que leurs professeurs sont trop occupés à leur apprendre que les perversions sexuelles sont “normales”. L’éducation sexuelle, ce peut être trop de choses dites trop tôt. Le docteur Greenwood donne l’avertissement suivant: “Les parents qui s’efforcent d’être libéraux apprennent souvent trop de choses à leurs enfants qui connaissent ainsi ce qu’ils ne sont pas encore prêts à comprendre.” Quels que soient les arguments pour ou contre l’éducation sexuelle, la dure réalité, c’est l’énorme accroissement de la prostitution enfantine, de la sodomie, de la pornographie et de l’inceste.

      Ceux qui exploitent les enfants avec une telle cupidité correspondent à la description de la Bible que l’on trouve en Éphésiens 4:19: “Ayant perdu tout sens moral, ils se sont livrés à l’inconduite, pour pratiquer avec avidité toute sorte d’impureté.” Ils ressemblent aux hommes qui vécurent à l’époque de Noé: “Jéhovah vit que la malice de l’homme était abondante sur la terre et que toute inclination des pensées de son cœur n’était toujours que mauvaise.” — Genèse 6:5.

      Seule la solution proposée par la Bible pourra mettre fin aux mauvais traitements que subissent les enfants. Jésus la résuma par ces mots: ‘Aimez Dieu de tout votre cœur. Aimez votre prochain comme vous-​même.’ (Matthieu 22:37-39). L’apôtre le répéta en ces termes: “L’amour ne fait point de mal au prochain; l’amour est donc l’accomplissement de la loi.” — Romains 13:10.

      La solution de l’amour fraternel est réaliste. Quand on la met en pratique, elle est efficace. Trop de gens sont des auditeurs de la Parole de Dieu, mais pas des pratiquants. Trop de personnes disent: “Seigneur, Seigneur”, mais n’écoutent pas Jésus ou ne font pas la volonté de Jéhovah. — Jacques 1:22; Matthieu 7:21.

      À l’époque fixée par Dieu, tous ceux qui accepteront son Royaume dirigé par Christ réussiront à observer parfaitement cette loi d’amour. Alors s’accompliront ces versets de Proverbes 2:21, 22: “Les hommes droits sont ceux qui résideront sur la terre, et les irréprochables, ceux qui resteront sur elle. Pour ce qui est des méchants, ils seront retranchés de la terre; et quant aux traîtres, ils en seront arrachés.”

      C’est le seul moyen, un moyen radical, de mettre fin aux mauvais traitements que subissent les enfants.

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