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Nos enfants — Un héritage de JéhovahLa Tour de Garde 1979 | 15 juillet
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Nos enfants — Un héritage de Jéhovah
“ÔTE-TOI de ma vue! Fiche-moi le camp! Et ne remets jamais les pieds ici!”, hurla un père en chassant de la maison son fils âgé de seize ans.
Cet adolescent fait partie d’une catégorie d’enfants qui a beaucoup fait parler d’elle ces dernières années. Une revue (Parade) dit à leur sujet: “Ce sont les indésirables, les sans-logis, les déchets, les rebuts. Leur famille les a chassés, leur a dit de ‘se tirer’, et ils sont partis, souvent sans un sou en poche, avec les vêtements qu’ils avaient sur le dos.” Le même article ajoute: “Certains parents qui jettent ainsi leurs enfants à la rue ne veulent plus jamais les revoir ni entendre parler d’eux.”
Il est clair qu’aujourd’hui, de nombreux adultes ont une piètre opinion des jeunes. Cette attitude déteint-elle sur vous? Quelle que soit votre réponse, vous trouverez certainement utile d’examiner quel point de vue la Bible encourage les parents à adopter vis-à-vis de leurs enfants.
Inspiré par Dieu, un psalmiste écrivit à propos des enfants qui sont nés d’un mariage honorable: “Voici, les fils sont un héritage de Jéhovah; le fruit du ventre est une récompense.” (Ps. 127:3). Selon le lexique hébreu de William Gesenius, le mot “héritage” prend ici le sens d’“une possession accordée par Jéhovah, un don de Jéhovah”. Quand on reçoit un présent de valeur, on le garde en général précieusement et, si besoin est, on lui prodigue les meilleurs soins.
Traitez-vous vos enfants comme s’ils étaient un héritage de Jéhovah, le Créateur? L’Écriture déclare: “Ce n’est pas aux enfants, en effet, à mettre de côté pour les parents, mais aux parents pour les enfants.” (II Cor. 12:14). “Oui, si quelqu’un ne prend pas soin des siens et, en particulier, des membres de sa maison, il a renié la foi et il est pire qu’un homme sans foi.” (I Tim. 5:8). Dieu désire donc que les parents ‘mettent de côté’ pour leurs enfants des biens matériels et spirituels. Comment peuvent-ils s’acquitter avec succès de cette responsabilité?
Puisque parents et enfants ont tous leur propre personnalité, il est impossible d’établir des règles détaillées qui s’avéreraient efficaces dans l’éducation de n’importe quel enfant et au sein de n’importe quelle famille. Mais que cela ne nous empêche pas d’examiner quelques principes de base qui se sont toujours révélés bénéfiques.
LA COMMUNICATION
Dans un foyer qui recueille les jeunes gens rejetés par leur famille, un conseiller explique en ces termes comment le personnel s’efforce de les aider: “Nous écoutons le jeune arrivant. Nous cherchons à pénétrer le problème et les sentiments qu’il, ou elle, éprouve.” C’est ce que l’on appelle la “communication”, et cela consiste d’abord à écouter. Votre famille aussi peut tirer de grands bienfaits de la communication.
Communiquez-vous facilement et régulièrement avec vos enfants? Nous ne voulons pas parler d’un bavardage oiseux ni d’une conversation “forcée” sur le temps qu’il fait. La véritable communication doit se faire ‘de cœur à cœur’. Elle doit découler d’un amour et d’une affection sincères entre parents et enfants. Puisque “c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle”, vous pourrez, en prêtant attention à ce que dit votre enfant, discerner quels sont ses besoins affectifs et spirituels. — Luc 6:45.
Entretenir une bonne communication avec les enfants demande beaucoup de patience et d’efforts. Pour y parvenir, les parents doivent suivre le conseil biblique de ne rien faire “par esprit de rivalité, rien par vanité”. Il leur faut ‘veiller non seulement par intérêt personnel à leurs affaires à eux, mais encore par intérêt personnel à celles des autres’, et particulièrement à celles de leurs enfants (Phil. 2:3, 4). Le péché héréditaire fait que tous les humains ont tendance à s’intéresser à eux-mêmes plus qu’aux autres. Mais les parents doivent combattre cette tendance et cultiver de l’intérêt pour ce qui attirent leurs enfants.
“LA DISCIPLINE ET L’ÉDUCATION MENTALE”
Le livre des Proverbes, au chapitre 13 et au Pr 13 verset 24, mentionne l’une des plus importantes marques d’amour que les parents puissent donner. Nous y lisons: “Celui qui retient sa baguette hait son fils, mais c’est celui qui l’aime qui le cherche avec discipline.” Les Écritures énoncent encore ce principe en ces termes: “La baguette et la réprimande, voilà ce qui donne la sagesse; mais un garçon laissé sans frein fera honte à sa mère.” — Prov. 29:15.
La discipline dont il est question ici ne désigne pas simplement les châtiments corporels, lesquels sont parfois nécessaires. Il faut non seulement que les enfants sachent ce qu’ils doivent faire et ne pas faire, mais aussi pourquoi certaines choses sont bonnes et d’autres mauvaises. Autrement dit, une discipline efficace suppose des réprimandes dont les enfants reconnaîtront le bien-fondé.
Vous pourrez répondre à cette nécessité en observant le commandement biblique suivant: “Vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez à les élever dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah.” (Éph. 6:4). Il faut que les enfants apprennent à connaître ce que pense le Créateur de l’homme, ce qu’il aime et ce qu’il a en horreur. Il va de soi que pour dispenser une telle éducation mentale, les parents doivent eux-mêmes être familiarisés avec la Bible.
À ce sujet, on peut tirer une leçon de ce que Moïse dit aux parents de l’ancien Israël, savoir: “Ces paroles que je te commande aujourd’hui devront être sur ton cœur; et tu devras les inculquer à ton fils et en parler quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras sur la route, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras. Et tu devras les attacher sur ta main comme un signe, et elles devront servir de fronteau entre tes yeux; et tu devras les écrire sur les montants de la porte de ta maison et sur tes portes.” (Deut. 6:6-9). Le commentaire biblique de Keil et Delitzsch déclare à propos de ces versets:
“Pour que Dieu reçoive le genre d’amour qui lui est dû, il faut que ses commandements soient inscrits dans le cœur et qu’ils soient l’objet constant des pensées et des conversations de l’individu. L’expression ‘sur ton cœur’ signifie que les commandements de Dieu devaient être l’affaire du cœur, et non de la mémoire seulement (...) [voir Deutéronome 11:18]. Il fallait les inculquer aux enfants, en parler à la maison et en voyage, le soir, au coucher, comme le matin, au lever, c’est-à-dire en tous lieux et en tous temps. Il fallait les attacher sur la main comme un signe et les porter comme des bandeaux (ou des fronteaux) entre les yeux (...) ces mots ont un sens figuré et expriment l’observance rigoureuse des commandements divins.”
Traiter vos enfants comme un héritage de Jéhovah suppose que vous communiquiez régulièrement avec eux et que vous leur enseigniez, en les leur remémorant sans cesse (en les leur ‘inculquant’), les pensées de Dieu révélées dans les Saintes Écritures. Vous semble-t-il, toutefois, que vous auriez besoin d’aide pour dispenser “la discipline et l’éducation mentale” basées sur la Bible? Dans ce cas, nous vous encourageons à réfléchir sérieusement aux principes bibliques et aux faits vécus qu’exposent les articles suivants.
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Ce que les adolescents attendent de leurs parentsLa Tour de Garde 1979 | 15 juillet
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Ce que les adolescents attendent de leurs parents
CHAQUE adulte a d’abord été un adolescent. Ceux qui ont des enfants adolescents sont donc eux-mêmes passés par cette période de la vie et devraient comprendre les problèmes et les déboires des jeunes. Mais, trop souvent, les parents ne se souviennent plus des problèmes qu’ils avaient à cet âge et ne se montrent pas compréhensifs. Un grand-père raconte ainsi sa propre expérience:
“Quand j’étais enfant, je trouvais la discipline familiale souvent dure et injuste. Lorsque je serai grand, disais-je, et que j’aurai des enfants, je les disciplinerai avec amour, je les écouterai et je raisonnerai avec eux.
“Mais quand j’ai atteint cette étape de ma vie, je me suis rendu compte qu’élever une famille n’était pas de tout repos. Mes longues journées de travail ne me permettaient pas de voir beaucoup mes enfants, et, quand j’étais avec eux, je m’impatientais et je m’emportais facilement.
“Les enfants grandissent beaucoup trop vite. À présent, je suis grand-père, et mon attitude est tout à fait différente de celle que j’avais en tant que père. Je trouve le temps de jouer avec mes petits-enfants et d’apprécier leur compagnie. Quand ils sont punis, je suis souvent tenté de prendre leur défense, car j’estime que leurs parents sont trop durs avec eux et qu’ils manquent de compréhension. Si seulement les parents pouvaient avoir la patience et la compréhension des grands-parents!”
Les parents oublient souvent qu’il est normal pour un adolescent d’affirmer sa personnalité et d’exprimer des besoins qui lui sont propres. Faute de comprendre cette nécessité, les problèmes commencent à surgir. Un ministre, qui a publié une étude sur les problèmes des adolescents, posa cette question à bon nombre d’entre eux: “Qu’attendez-vous principalement de vos parents?” Ils répondirent presque sans exception:
“ÊTRE COMPRIS”
Une jeune fille de 15 ans exprima ce désir en ces termes: “J’ai de bons parents, mais je voudrais qu’ils comprennent que je ne suis plus un petit enfant. Ils me traitent comme si j’allais encore au cours élémentaire. Si seulement ils pouvaient me comprendre et me faire confiance!” Oui, elle désirait que ses parents tiennent compte de son âge et modifient certaines de leurs exigences.
Ce besoin d’une plus grande liberté est inhérent à la croissance vers l’âge adulte, et beaucoup de parents ont du mal à l’accepter. Leur enfant s’était toujours appuyé sur eux, il dépendait d’eux entièrement, et cela leur plaisait. Mais maintenant que cet enfant est adolescent, il devient plus indépendant et plus sûr de lui. Ce changement d’attitude n’est pas mauvais, car à un âge relativement jeune, certains adolescents commencent déjà à développer une mentalité d’adultes. Nous en avons un exemple biblique, celui du roi Josias. Nous lisons à son sujet: “Alors qu’il était encore un garçon [d’environ 15 ans], il commença à rechercher le Dieu de David.” Vers l’âge de 25 ans, il s’en prit résolument au faux culte que son père avait favorisé. Cet adolescent pouvait agir librement. Son attitude et ses actions étaient-elles mauvaises simplement parce qu’il était jeune? Non (II Chron. 34:1-8). De même, le jeune David avait de bons mobiles lorsqu’il cherchait à combattre Goliath, mais son frère aîné les interpréta mal. — I Sam. 17:26-28.
Cependant, comme l’adolescent n’est pas encore un adulte, ses désirs dénotent parfois un manque de maturité. Il a par exemple besoin de s’amuser. Ses parents devraient donc comprendre que lorsque eux ont envie de se détendre, lui a de l’énergie à dépenser. Un jeune a aussi besoin de compagnie, et si ses parents n’y pourvoient pas, il cherchera lui-même des amis, qui risquent de ne pas être à leur goût.
La plupart des adolescents aiment se réunir entre eux. À cause de la conduite que certains adoptent parfois lors de ces réunions, les parents sont enclins à les interdire. Mais les interdire complètement serait décourageant et déprimant pour l’adolescent (Col. 3:21). Si les parents organisent eux-mêmes des réunions, ils auront le droit de vérifier la liste des invités et de surveiller les activités, ce qui évitera bien des problèmes. La réussite en sera d’autant plus assurée si les jeunes participent aux préparatifs.
Lorsqu’un adolescent commet une faute et se trouve en difficulté, c’est le moment où jamais de lui témoigner de la compréhension. Les parents feraient bien de se rappeler leur propre jeunesse et les fautes qu’ils ont eux-mêmes commises à cause de leur inexpérience. Ils seront alors moins enclins à réagir violemment et à se montrer trop critiques. S’ils veulent que leur enfant vienne les trouver quand il aura des ennuis, qu’ils lui inspirent donc confiance par la façon dont ils réagissent devant les fautes de moindre importance.
Si la faute tient de l’étourderie, les parents devraient faire preuve de beaucoup de bienveillance et de considération. Ils s’efforceront d’expliquer à leur enfant en quoi il a mal agi et comment il peut éviter de commettre à nouveau la même erreur. Mais jamais ils ne devraient dire à l’enfant que c’est lui-même qui est mauvais.
Que faire, cependant, si l’adolescent s’attire de graves ennuis à l’école, à cause de son indiscipline, avec la police ou pour des questions de drogue ou d’immoralité? S’ils lui ont donné une éducation appropriée, les parents peuvent espérer qu’une telle chose n’arrivera pas. Mais supposons qu’elle se produise quand même. C’est alors que l’enfant a plus que jamais besoin de recevoir de l’aide et des conseils avisés.
Un tel problème est très éprouvant pour les parents qui se demandent généralement: “Quelle erreur avons-nous commise?” Souvent, ils menacent et condamnent l’enfant rebelle, qui risque alors de s’aigrir et de s’endurcir. Jéhovah, lui, était compréhensif envers son peuple et prêt à pardonner quand celui-ci avait dévié du droit chemin. Il prenait l’initiative de communiquer avec lui et lui offrait son aide, même si son péché était très grave. Nous lisons en effet: “‘Venez et remettons les choses en ordre entre nous’, dit Jéhovah. ‘Quand vos péchés seraient comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige.’” — És. 1:18.
L’avenir de l’adolescent dépend de la manière dont on le traite pendant cette période critique. Ne dites ni ne faites rien qui le ferait hésiter à revenir vers vous comme le “fils prodigue” revint vers son père. Les parents ne devraient jamais renoncer tant que leur enfant est sous leur autorité. Imitez plutôt Jéhovah en faisant preuve de patience et de miséricorde. — Jacq. 2:13; II Pierre 3:9, 15; Luc 15:11-24.
ÊTRE TRAITÉS COMME DES INDIVIDUS À PART ENTIÈRE
Un adolescent a notamment besoin qu’on le traite comme un individu à part entière. Charles Foster dit dans son livre Psychologie pour la vie actuelle (angl.):
“On s’accorde à dire que manger et dormir ne suffisent pas à l’être humain. Il désire qu’on le reconnaisse comme un individu à part entière et sentir qu’il réussit dans la vie.
“Chacun se sent mieux et travaille plus efficacement s’il est capable de réussir dans un certain domaine et s’il a le sentiment que sa place est importante. La plupart de ceux qui étudient le comportement social de l’individu sont d’avis que tout être humain a des talents inutilisés, qu’il y a quelque chose qu’il peut faire bien ou mieux, si l’on arrive à découvrir de quoi il s’agit.”
L’adolescent a besoin qu’on le considère comme différent des autres. Les parents savent bien qu’il n’y a pas deux enfants pareils, et que l’éducation et la discipline qui conviennent à l’un sont inefficaces pour l’autre. Or, cela s’avère surtout vrai quand les enfants deviennent adolescents.
Il n’est donc pas bon de comparer un enfant à un autre. Comparer le travail d’une personne à celui d’une autre qui lui est supérieure engendre du ressentiment, mais n’encourage pas (voir II Corinthiens 10:12). L’adolescent veut être accepté pour ce qu’il est et pour ce qu’il est capable de faire en tant qu’individu. Il désire être aimé par ses parents pour ce qu’il est personnellement et être traité avec humanité. Par contre, il ne veut pas qu’on le couve ni qu’on le considère toujours comme un enfant.
DES RÈGLES RAISONNABLES
L’adolescent a également besoin de règles et de principes raisonnables. Le contre-amiral James Calvert, surintendant de l’École navale des États-Unis et père de trois enfants, déclara récemment, selon le Detroit News:
“Les gosses d’aujourd’hui en apprennent plus par la télévision que par tout ce que nous pourrions jamais leur enseigner. L’adolescent moyen de 15 ans passe chaque jour vingt minutes à lire et deux heures à regarder la télévision.”
Après avoir commenté l’échec des parents qui n’ont pas su inculquer à leurs enfants le ‘sens du devoir et de la fierté familiale’, il poursuivit en disant: “Sans discipline, on ne peut faire comprendre la notion fondamentale de respect.” Calvert compara la discipline à une coquille d’œuf. “Quand elle est intacte, dit-il, l’œuf est solide et beau. Mais qu’elle se casse, et l’œuf se répand bientôt partout.
“Les jeunes ne demandent peut-être pas la discipline, mais ils en ont désespérément besoin. Une ferme discipline donne aux enfants un sentiment de sécurité.”
L’adolescent a besoin de se sentir protégé par une discipline raisonnable. Peut-être ne reconnaîtra-t-il pas volontiers la nécessité de certaines règles ou restrictions, mais il admettra rapidement que ses parents se doivent d’être conséquents avec leurs exigences. Il veut savoir ce qu’il peut ou ne peut pas faire et il se sent frustré de voir ces règles changer de jour en jour selon l’humeur des parents. Jésus a dit: “Que votre mot Oui signifie bien Oui, votre Non, Non.” — Mat. 5:37.
Les règles et les restrictions peuvent être comparées à des frontières. L’adolescent a besoin qu’on les définisse clairement, puis qu’on le laisse libre à l’intérieur de celles-ci et qu’on lui fasse confiance. Un père prit comme exemple ce qu’il avait lui-même fait avant de louer une maison. Il dit:
“C’était une région boisée. L’une des premières choses que nous avons demandée à connaître était les limites du terrain. Nous voulions savoir ce que nous pouvions faire dans la propriété. Et il était nécessaire que nous le sachions pour pouvoir vivre heureux ici. Imaginez combien cela aurait été gênant et décevant si le propriétaire avait déplacé les limites toutes les semaines. Le même principe s’applique aux restrictions que l’on impose à un adolescent. Après lui avoir donné des règles raisonnables, faites-lui confiance et laissez-le libre à l’intérieur de ces limites.”
Il n’est pas nécessaire que les règles soient rigides à l’excès. À l’occasion de quelque événement particulier, on peut très bien envisager d’y faire exception.
ÊTRE AIDÉS À SE FIXER DES BUTS
Diriger un adolescent signifie aussi l’aider à se fixer des buts dans la vie, à choisir une profession, puis à lui donner la possibilité de recevoir l’instruction profane nécessaire. Toute personne devrait avoir le sentiment qu’elle est digne d’intérêt, et que ce qu’elle fait en vaut la peine. Elle devrait pouvoir se respecter et être fière d’elle.
Les parents montreront qu’ils s’intéressent à leur enfant adolescent en lui choisissant une profession qui lui convienne. Ils tiendront compte de ses “dons”, de ses talents et de ses préférences (voir Romains 12:6). Ils l’aideront aussi à se choisir des buts accessibles. Tout le monde ne peut avoir une position éminente. Il est plus réaliste de se fixer d’abord des buts relativement modestes et d’en choisir de plus élevés une fois que les premiers auront été atteints.
C’est une lourde responsabilité que de donner aux jeunes une instruction qui leur permettra de faire face aux problèmes de leur vie d’adultes. Il leur faut apprendre un métier et y devenir habiles, de sorte qu’ils puissent assurer eux-mêmes leur subsistance (I Tim. 5:8; Prov. 31:10, 19, 20). Bien que Jésus fût appelé à devenir le Messie, Joseph, son père nourricier, lui apprit un métier, de sorte qu’il était connu comme “le charpentier” ou “le fils du charpentier”. (Mat. 13:55; Marc 6:3.) L’apôtre Paul pourvoyait aussi à ses besoins et à ceux de ses compagnons en fabriquant des tentes. — Actes 18:1-4; 20:33, 34.
Tandis qu’il se prépare à affronter les problèmes de la vie d’adulte et à en accepter les responsabilités, l’adolescent a besoin du soutien et des encouragements de ses parents pour persévérer. Quand il a du mal à faire ses devoirs ou qu’il a envie de tout abandonner, ses parents peuvent être une source de réconfort pour lui en montrant qu’ils comprennent ses déboires et en discutant franchement avec lui. S’ils aident de temps à autre leur fils ou leur fille à faire ses devoirs, ils se rendront mieux compte des difficultés que cela représente et seront mieux à même de lui offrir des suggestions pratiques. Il suffit parfois qu’une mère ou un père compréhensif prenne le temps de parler du problème avec son enfant pour que celui-ci trouve l’encouragement dont il a besoin pour passer le cap.
SENTIR QUE L’ON A BESOIN D’EUX
Sans doute le plus cher désir de l’adolescent est-il de sentir que l’on a besoin de lui. Voilà pourquoi les jeunes demandent parfois à leurs parents s’ils ont été adoptés, ou si leur venue était souhaitée. Ils ont besoin d’être rassurés sur l’amour de leurs parents. En fait, nous avons tous soif de ce sentiment rassurant d’être aimés. Si les parents reconnaissent les besoins de leurs enfants adolescents et qu’ils les satisfassent avec compréhension, la famille tout entière en sera plus heureuse.
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Jeunes gens — êtes-vous sur le chemin de la réussite?La Tour de Garde 1979 | 15 juillet
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Jeunes gens — êtes-vous sur le chemin de la réussite?
IL Y A plus d’un siècle, l’écrivain américain Ralph Emerson donnait ce conseil aux jeunes qui voulaient réussir dans la vie: “Accrochez votre char à une étoile.” Emerson voulait dire par là que les jeunes gens devraient s’efforcer d’atteindre des buts élevés. Mais pour y parvenir, il faut s’engager résolument dans cette voie et préparer avec sérieux la réussite finale.
Jeunes gens, faites-vous dès à présent des projets d’avenir? La sagesse veut que vous vous fixiez des buts nobles et que vous soyez déterminés à les réaliser.
La jeunesse est une époque où l’on déborde de vitalité, où les responsabilités sont encore relativement légères et où l’on espère trouver le bonheur. Pleins d’énergie et de santé, les jeunes garçons et les jeunes filles voient l’avenir en rose.
Malheureusement, une grande partie de la jeunesse actuelle ne poursuit pas des buts bien élevés. Au contraire, dans leur désir futile d’être indépendants et exempts de toute responsabilité, beaucoup se réfugient dans la drogue, l’immoralité sexuelle et d’autres pratiques insensées. Prenons toutefois garde à l’avertissement suivant: “On ne se moque pas de Dieu. En effet, quoi que l’homme sème, c’est aussi ce qu’il moissonnera.” — Gal. 6:7.
TENEZ COMPTE DE DIEU
La Bible dit: “Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te fasse du bien dans les jours de ton jeune âge, et marche dans les voies de ton cœur et dans les choses que voient tes yeux.” (Eccl. 11:9a). Jéhovah veut donc que les jeunes gens jouissent de la vie. Il s’intéresse à eux et ne voit pas les désirs de leur cœur et de leurs yeux sous un jour négatif. De leur côté, les jeunes gens doivent cependant se rappeler qu’ils auront des comptes à rendre à Dieu.
Les Écritures nous disent en effet: “Mais sache que pour tout cela [le mode de vie que tu choisis] le vrai Dieu te fera venir en jugement. Éloigne donc de ton cœur le déplaisir et écarte de ta chair le malheur.” (Eccl. 11:9b, 10a). Bien qu’il laisse aux jeunes le libre arbitre, le Très-Haut ne leur épargnera pas les conséquences amères d’une mauvaise conduite.
Le même écrivain biblique ajoute: “Car jeunesse et printemps de la vie sont vanité.” (Eccl. 11:10b). Pourquoi? D’abord parce qu’on ne reste pas toujours jeune. Ensuite, parce que même au printemps de la vie, quelqu’un peut tomber malade et mourir. Les jeunes qui ne tiennent pas compte de cette vérité risquent de faire un mauvais usage de leur énergie et de leurs capacités, et de se préparer des difficultés pour l’avenir.
Que devraient donc faire les jeunes gens? La Bible répond: “Souviens-toi donc de ton grand Créateur aux jours de ton jeune âge.” (Eccl. 12:1). Penser sans cesse à Dieu aidera les adolescents à garder une bonne conduite et à consolider leurs relations avec Jéhovah pendant leurs jeunes années.
LE “JOUG” DU CHRÉTIEN
La Bible indique que les jeunes doivent canaliser leur énergie vers un objectif sage, sous peine de la gaspiller sans aucun profit.
Jésus encouragea les opprimés en ces termes: “Prenez sur vous mon joug et devenez mes disciples, car je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes. Car mon joug est doux et ma charge est légère.” (Mat. 11:29, 30). N’est-ce pas un privilège inestimable que d’être disciple de Jésus Christ? Quel meilleur emploi pourrait-on faire de sa jeunesse? Mais ce privilège est réservé à ceux qui ont franchi le pas important du baptême chrétien. C’est seulement alors que l’on peut se considérer comme un “disciple” de Jésus.
LA FORMATION NÉCESSAIRE
Quand Jésus était jeune, Joseph, son père adoptif, lui apprit le métier de charpentier (Marc 6:3). De même aujourd’hui, les jeunes chrétiens se soumettent à un programme d’enseignement profane et acquièrent ainsi une instruction de base qui leur sera très utile en ce qu’elle leur permettra plus tard de subvenir à leurs besoins.
Les chrétiens estiment généralement judicieux de profiter de l’enseignement courant qui est dispensé là où ils vivent. Dans certains pays, par exemple, l’enseignement secondaire peut revêtir une valeur pratique.
Outre l’étude des matières fondamentales, qui comprennent les mathématiques, l’histoire et la langue du pays, beaucoup d’écoles donnent des cours sur l’usage des outils et des machines, la menuiserie, l’électricité, la mécanique automobile et l’imprimerie. Les jeunes filles peuvent apprendre l’économie domestique, la dactylographie, le secrétariat et quantité de professions intéressantes et utiles qui sont maintenant ouvertes aux femmes, telles que celle d’assistante médicale.
PENSEZ À L’AVENIR
À la fin des études secondaires, beaucoup de jeunes gens et de jeunes filles arrivent à un tournant. Désormais, un large éventail de carrières s’offre à eux.
C’est le moment pour un jeune de décider quelle place il va accorder au service de Jéhovah. Pourquoi ne pas apprendre un métier qui laisse beaucoup de temps pour exécuter l’œuvre que Jésus lui-même a accomplie, celle qui consiste à prêcher et à faire des disciples? — Mat. 24:14; 28:19, 20.
‘SEMER EN VUE DE L’ESPRIT’
Jeunes gens, bâtissez-vous votre avenir autour du Royaume de Dieu ou autour d’intérêts propres au présent monde? Ces buts opposés donnent des résultats opposés (I Jean 2:15-17). Jésus montra clairement qu’on ne peut servir deux maîtres à la fois (Mat. 6:24). Les jeunes gens avisés prennent à cœur le service de leur Créateur et ne cessent de consolider leurs relations avec Jéhovah Dieu. Les jeunes chrétiens ne se contentent pas de prêcher régulièrement “cette bonne nouvelle du Royaume”, mais ils obéissent aussi au conseil biblique suivant: “N’oubliez pas de faire le bien et de partager avec autrui, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.” — Héb. 13:16; voir aussi Jacques 1:26, 27.
À cause de leurs tendances pécheresses, tous les humains sont enclins à avoir des désirs égoïstes et matérialistes, et les jeunes doivent constamment combattre ce que la Bible appelle “les désirs propres à la jeunesse”. (II Tim. 2:22.) Beaucoup ont malheureusement commis des ‘péchés de jeunesse’ qu’ils regrettent encore des années plus tard. — Ps. 25:7.
Jeunes gens, soyez donc déterminés à ne pas commettre des fautes qui peuvent ruiner votre avenir. Ceux qui ‘sèment les mauvaises herbes’ de l’immoralité sexuelle, de la drogue et d’autres formes d’inconduite, moissonnent par la suite de tragiques conséquences. Ils apprennent à dure école combien est vraie cette déclaration divinement inspirée: “Celui qui sème en vue de sa chair moissonnera de sa chair la corruption.” — Gal. 6:8a.
Ne vaut-il pas mieux rechercher de bonnes relations avec Dieu et avec la congrégation chrétienne? Si vous le faites, vous constaterez avec joie que “celui qui sème en vue de l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle”. — Gal. 6:8b.
Les jeunes gens qui croient à ces vérités bibliques éviteront toute situation qui pourrait les mener à l’impureté ou à la fornication (I Cor. 6:18). S’ils souhaitent plaire à Dieu, ils rechercheront plutôt la compagnie de ceux qui les encouragent à avoir une conduite pieuse. Nous lisons: “L’oreille qui écoute la réprimande de vie loge au milieu des sages.” (Prov. 15:31). Cherchez-vous à fréquenter ceux qui manifestent la véritable sagesse divine (voir Jacques 3:17, 18)? La Parole de Dieu déclare: “Il arrivera malheur à celui qui a des rapports avec les stupides.” (Prov. 13:20). Votre conduite montre-t-elle que vous avez foi en cette déclaration?
Les jeunes gens qui craignent Dieu obéissent au commandement biblique suivant: “Que toute âme soit soumise aux autorités supérieures.” (Rom. 13:1). “Qu’aucun de vous ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme quelqu’un qui se mêle des affaires d’autrui.” (I Pierre 4:15). Se soumettre aux “autorités supérieures” gouvernementales signifie respecter toutes les lois, y compris le code de la route.
Votre vie est-elle en harmonie avec ces directives de la Parole de Dieu? Les jeunes gens qui sont sur la voie du véritable succès prendront à cœur le conseil inspiré suivant: “Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quelque autre chose que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.” — I Cor. 10:31.
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Des jeunes gens qui se souviennent de leur CréateurLa Tour de Garde 1979 | 15 juillet
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Des jeunes gens qui se souviennent de leur Créateur
AUX plus de cent assemblées internationales “La foi victorieuse” que les Témoins de Jéhovah ont tenues en 1978, la session du vendredi après-midi avait pour thème “JEUNES, SOYEZ DES MODÈLES DANS LA FOI”. Au cours de la partie du programme intitulée “Des jeunes gens qui se souviennent de leur Créateur”, de jeunes chrétiens voués et baptisés, hommes et femmes, ont évoqué leur vie en tant que serviteurs de Jéhovah. Nous vous présentons ci-après quelques-uns des faits intéressants qu’ils ont mentionnés.
Vous noterez qu’un certain nombre des jeunes gens interrogés ont décidé de consacrer la totalité de leur temps à prêcher “cette bonne nouvelle du royaume”. (Mat. 24:14.) Certains le font en tant que “pionniers spéciaux” et passent au moins cent quarante heures par mois dans cette activité. Beaucoup sont devenus “pionniers ordinaires” et consacrent un minimum de mille heures chaque année à proclamer la “bonne nouvelle”. Considérons certaines des choses que ces jeunes chrétiens désiraient nous communiquer.
Au congrès de New York, une jeune fille déclara: ‘Je sais que certains jeunes hésitent à s’engager vis-à-vis de Jéhovah Dieu. Même parmi ceux qui sont baptisés, il en est qui se retiennent de mettre les valeurs spirituelles à la première place. Je parle en connaissance de cause, car c’est ainsi que je voyais moi-même les choses. Mais les principes bibliques, tels que celui consigné en Malachie 3:10 qui nous dit de rendre à Dieu ce qui lui est dû, m’ont aidée à développer une condition de cœur différente. Je vous encourage tous, vous les jeunes ici présents, à mettre les intérêts spirituels à la première place. Quiconque est en âge de se rendre à une surprise-partie, de commettre des actes immoraux ou de prendre de la drogue est aussi en âge de vouer sa vie à Jéhovah.’
LES JOIES DU “SERVICE DU CHAMP”
“Le champ, c’est le monde”, a dit Jésus (Mat. 13:38). C’est pourquoi les Témoins de Jéhovah désignent leur activité de prédication sous le terme “service du champ”. Au congrès de New York, une adolescente expliqua ainsi ce que représentait pour elle le service du champ:
‘J’ai commencé à partager les vérités bibliques avec d’autres personnes alors que j’étais encore très jeune. Lorsque j’accompagnais mes parents de maison en maison, j’avais coutume de saluer les occupants avec un large sourire, après quoi je leur présentais un court message imprimé. Avec le temps, je devins capable de converser avec les gens sur des sujets bibliques. À ma plus grande joie, je m’aperçus qu’un certain nombre de ceux à qui je parlais désiraient recevoir de l’aide pour comprendre la Bible. Je les visitais régulièrement et ressentais un immense plaisir à les voir progresser dans la connaissance de Dieu, abandonner des pratiques impures et manifester en outre le désir de partager avec autrui leurs nouvelles croyances fondées sur la Bible. Le fait de prendre fréquemment part au service du champ a fortifié ma foi dans le nouvel ordre que Dieu a promis et qui rétablira prochainement le paradis sur toute la terre (Rév. 21:1-5). Si je veux convaincre les gens, il faut que cette espérance soit déjà fermement ancrée en moi-même.’
Un jeune témoin qui s’adressa à l’auditoire de la session anglaise de Montréal, au Canada, rapporta le fait suivant: ‘J’ai débuté dans le service du champ dès mon plus jeune âge. J’avais l’habitude d’accompagner mes parents dans leurs activités de prédication. À cinq ans environ, je commençai à faire de courtes présentations de maison en maison.
‘Au début, je considérais le service du champ comme une vraie partie de plaisir. Toutefois, avec le temps, je m’aperçus qu’à l’école j’étais différent des autres. Je commençai alors à me sentir gêné de parler de la vérité à mes camarades de classe. Quand je prêchais de maison en maison, la seule pensée de rencontrer quelqu’un du collège me remplissait d’épouvante. Quand je repense à cette époque, je crois que mon problème était la crainte de l’homme, dont la Bible dit qu’elle “tend un piège”. — Prov. 29:25.
‘Après avoir achevé mes études, je décidai d’entreprendre le service de pionnier à titre temporaire. Le résultat fut que la prédication exerça sur moi un attrait différent de ce que j’avais connu auparavant. Je ne la considérais plus désormais comme une activité amusante ni comme un fardeau écrasant. Voyant ceux avec qui j’étudiais la Bible progresser dans la vérité, je ressentais une profonde satisfaction devant la preuve évidente que Jéhovah Dieu soutenait mes efforts. Cela fait maintenant deux ans et demi que je suis pionnier. Quand je repense aux occasions qui m’ont été offertes d’opter pour d’autres carrières, j’éprouve les mêmes sentiments que l’apôtre Paul qui écrivit: “Oui, vraiment, je considère que tout est perte à cause de la valeur supérieure de la connaissance de Christ Jésus, mon Seigneur. À cause de lui, j’ai accepté la perte de toutes choses et je les considère comme des déchets, afin de gagner Christ.”’ — Phil. 3:8.
ILS APPRÉCIENT LA CONGRÉGATION
Les jeunes sont-ils heureux de faire partie de la congrégation chrétienne? Dan, qui sert au Québec en tant que pionnier, cite son propre cas: ‘Je ne suis baptisé que depuis 1975 et, avant de connaître la vérité biblique, je menais une vie dissolue et non chrétienne. Avide de sensations fortes, je m’enivrais fréquemment. Puis, n’y trouvant plus aucun plaisir, je me mis à fumer de la marijuana et à essayer d’autres drogues. À l’âge de dix-sept ans, je fumais de la marijuana pratiquement tous les jours.
‘Mais le bonheur que je pensais détenir à l’époque n’était rien à côté de la joie que j’éprouve maintenant, depuis que je suis entré en contact avec le peuple de Jéhovah. Ma première réunion à la Salle du Royaume fut un événement mémorable. Ce qui m’impressionna le plus fut de voir diverses personnes s’approcher de moi après la réunion et se présenter pour me faire sentir que j’étais le bienvenu. Depuis ce jour, j’assiste régulièrement aux réunions qui se tiennent à la Salle du Royaume. Avant de connaître la vérité, je n’avais nul désir de fréquenter les gens plus âgés, pour la simple raison que je n’avais aucun point commun avec eux. Mais j’ai trouvé chez mes compagnons chrétiens beaucoup d’amis fidèles, jeunes et âgés.’
Un autre jeune chrétien de New York expliqua qu’il était heureux de fréquenter la congrégation pour une raison différente: ‘Je suis heureux de faire partie de la congrégation parce que cela me permet de servir les autres. J’éprouve beaucoup de joie à aider les frères et sœurs âgés qui ne peuvent faire leur ménage eux-mêmes. De temps à autre, j’ai le privilège d’aider certains de mes compagnons chrétiens à déménager. Je dispose de la force et de l’énergie de la jeunesse. Peut-on en faire un meilleur usage que celui qui consiste à glorifier Jéhovah en servant les autres membres de la congrégation?’
UN JEUNE GARÇON DE DIX ANS DEMANDE DE L’AIDE
Au congrès de Munich, en Allemagne, un jeune homme relata le fait suivant devant l’auditoire de la session grecque: ‘Alors que j’étais à l’école primaire, mes parents cessèrent de fréquenter la congrégation chrétienne. Je suis heureux de pouvoir dire que, bien que n’étant alors qu’un enfant, je réussis à rester en contact avec la congrégation.
‘À l’âge de dix ans, je me mis à prier Jéhovah pour recevoir son aide. Puisque mes parents ne me permettaient pas de fréquenter ouvertement les Témoins de Jéhovah, il me sembla que le seul moyen qui me restait pour soutenir l’œuvre de prédication était de faire des dons en argent. Je me mis donc à économiser l’argent de poche que mes parents me donnaient. Je réussis à mettre cinq cents drachmes de côté en deux ans. C’est avec joie que je fis don de cette somme à la congrégation. Les frères prièrent pour moi et prirent des dispositions pour qu’un jeune garçon de mon âge me rende visite. Pendant les moments consacrés au jeu, nous faisions une étude de la Bible qui fortifia ma foi. Des années plus tard, je me rendis à l’étranger pour y poursuivre mes études. Cependant, je désirais surtout être libre d’assister aux réunions de la congrégation.
‘En apprenant cela, mes parents réagirent favorablement. Ils recommencèrent à assister aux réunions à la Salle du Royaume, et mon père occupe actuellement une position de responsabilité au sein de la congrégation. En ce qui me concerne, j’ai maintenant la joie de servir en tant que pionnier ordinaire, et je souhaite que tous les jeunes puissent faire de même.’
C’est vraiment un plaisir que d’apprendre comment de nombreux jeunes gens ont fait du culte de Jéhovah la chose la plus importante de leur vie. Nous espérons que ces récits inciteront encore d’autres adolescents à prêter attention à ce commandement biblique: “Souviens-toi donc de ton grand Créateur aux jours de ton jeune âge.” — Eccl. 12:1.
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Un compte rendu qui fit réfléchirLa Tour de Garde 1979 | 15 juillet
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Un compte rendu qui fit réfléchir
Les écoliers qui sont Témoins de Jéhovah ont souvent l’occasion de parler de la “bonne nouvelle” avec leurs camarades d’école. En Espagne, on demanda aux élèves d’une certaine classe de lire un livre pendant les vacances d’hiver et d’en faire ensuite le compte rendu en classe.
Une jeune fille de douze ans, Témoin de Jéhovah, décida de se baser sur le livre Votre jeunesse — Comment est tirer le meilleur parti, publié par la Société Watch Tower. Le résumé qu’elle en fit suscita l’intérêt de beaucoup de ses camarades. C’est ainsi que notre jeune Témoin de Jéhovah plaça quarante-huit livres Jeunesse, et qu’au moins une bonne étude systématique de la Bible fut commencée.
Un autre jeune entendit relater ce fait lors d’une réunion chrétienne. À son tour, il présenta donc à ses camarades d’école cette même publication biblique et obtint d’excellents résultats.
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