l’aide et les encouragements qui sont nécessaires?” Les frères qui traitent les sujets aux réunions peuvent, de temps à autre, faire participer les jeunes. Est-​il possible de faire participer des jeunes gens différents et qui sont exemplaires dans la congrégation (Actes 16:1, 2)? Bien que certains puissent avoir moins de facilité que d’autres à s’exprimer, les privilèges qu’ils recevront de temps en temps les encourageront et stimuleront leurs compagnons. Il se peut que la formation de certains jeunes demande beaucoup de temps, mais si nous sommes attentifs à leurs besoins, nos efforts seront payants, car nous verrons ces jeunes gens consciencieux grandir dans la vérité.

⁴ Les parents ont reçu de Dieu la responsabilité d’éduquer leurs enfants. Cela exclut-​il toute autre aide? Pas du tout. L’aide donnée aux parents est particulièrement précieuse s’ils passent par les problèmes mentionnés plus haut. S’il est nécessaire d’aider particulièrement certains enfants, nous pouvons les inviter à se joindre à notre famille lorsque celle-ci consacre du temps à l’étude, au service du champ ou lorsqu’elle se détend sainement. L’encouragement de l’apôtre à ‘s’élargir’ ne s’applique-​t-​il pas en la circonstance? — II Cor. 6:11-13.

⁵ Même les frères et sœurs qui n’ont pas d’enfants ont la possibilité d’‘élargir’ l’affection qu’ils témoignent aux jeunes en passant du temps avec eux. C’est en payant de sa personne qu’on encourage et affermit les jeunes gens.

⁶ Le temps dont nous disposons avant et après les réunions nous fournit des occasions de parler aux jeunes gens. Les contacts ne devraient pas se limiter à un simple “Bonjour! Comment ça va?” Un ancien posa cette question à un petit garçon et, sans attendre la réponse, détourna la tête pour s’adresser à un frère plus âgé qu’il désirait voir. Un peu plus tard, le petit garçon vint le trouver et lui dit: “Est-​ce que tu veux vraiment savoir comment je vais?” L’ancien avoua qu’il a appris beaucoup de cet incident.

⁷ Les jeunes réagissent beaucoup mieux lorsqu’on les appelle par leur nom. En effet, eux aussi font partie de la congrégation, et les adultes devraient s’efforcer d’avoir de bons rapports avec eux. Lorsque les jeunes nous considèrent comme leur “ami”, ne réagissent-​ils pas plus facilement à nos conseils et à notre direction?

UNE IMPRESSION DURABLE

⁸ Beaucoup d’entre nous se souviennent sans doute très bien d’une petite tâche qu’on nous avait confiée dans nos jeunes années. Nous l’avons appréciée, et cela nous a encouragés, n’est-​ce pas? Qu’est-​ce qui nous avait touchés? S’agissait-​il de participer à une démonstration? Un adulte nous avait-​il donné un conseil avec bonté ou félicités? Peut-être nous rappelons-​nous d’un fait précis survenu alors que nous prêchions avec un frère ou une sœur âgés? Si tous les membres de la congrégation, jeunes et moins jeunes, pensent qu’ils font partie d’une seule et même famille, ils en retireront de nombreux bienfaits. Efforçons-​nous donc d’imiter Jéhovah qui s’intéresse à toutes sortes de gens et les affectionne, et continuons à faire le bien à l’égard des plus jeunes.

Changement pour la visite du surveillant de circonscription

À partir de novembre, il y aura un changement dans l’organisation des réunions lors de la visite du surveillant de circonscription. L’École théocratique durera 30 minutes. Elle comprendra le discours n^o 1 et les points saillants de la lecture biblique hebdomadaire. Aucune allocution d’élève ne sera prévue cette semaine-​là. Par contre, le surveillant de circonscription présentera un discours d’une demi-heure. La réunion de service suivra le programme normal pendant une heure, il y aura donc en tout deux heures de réunion.

Les congrégations préféreront peut-être tenir d’abord la réunion de service, chanter ensuite un cantique puis suivre le programme de l’École théocratique avant d’écouter le discours d’une demi-heure prononcé par le surveillant de circonscription. C’est à chaque congrégation qu’il appartient de décider comment présenter le programme.

Présentation de la bonne nouvelle — Pour toucher le cœur

¹ “Un homme droit”, “Un homme gentil”, “Un homme ouvert”, “Un homme bon”, autant d’expressions dont nous nous servons souvent pour décrire le cœur des personnes à qui nous parlons du Royaume de Dieu et des bénédictions qu’il apportera. Toutefois, nous rencontrons fréquemment dans notre activité de prédication et d’enseignement des gens dont la condition de cœur s’avère tout d’abord mauvaise, puis change pour une raison ou pour une autre. Qu’est-​ce qui peut contribuer à changer la condition de cœur d’une personne?

² Parfois, c’est notre abord gentil et chaleureux qui a un profond effet sur notre interlocuteur. Les Témoins de Jéhovah savent que c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle; ils font donc continuellement des efforts pour dire des paroles de consolation et de sagesse (Luc 6:45). Leur cœur déborde du désir de partager ce qui est bon envers leurs semblables.

³ Lorsque nous parlons aux gens de la vérité, leur manifestons-​nous ce qu’il y a dans notre cœur? Cela implique de nombreuses choses. L’une d’entre elles est un intérêt véritable et sincère envers notre interlocuteur. Une autre est l’expression de notre conviction que ce que Dieu dit dans sa Parole est vrai. Une autre encore est notre manière de présenter le message; si nous parlons du fond du cœur, nous ne réciterons pas le message comme si nous passions un disque. Non, notre désir sincère est de nous efforcer de parler aux gens avec tout notre cœur. Disposons-​nous d’une aide sous ce rapport? Considérons ce qui suit:

⁴ Tous les mois, Le service du Royaume fait paraître un Sujet de conversation. Ce terme ne suggère pas seulement que nous devons parler à une personne, mais aussi, comme dans toute conversation, écouter ce qu’elle a à dire. Et l’écouter est vraiment un excellent moyen de toucher son cœur. Cela signifie que nous nous intéresserons à son point de vue, à ses arguments, tout en cherchant à lui donner la raison de l’espérance qui est en nous. — I Pierre 3:15.

⁵ Peut-être direz-​vous: “J’ai du mal à engager une conversation de porte en porte ou à donner le témoignage de façon occasionnelle. J’ai besoin d’apprendre presque par cœur mon texte, autrement, je ne sais pas quoi dire. De plus, si mon interlocuteur ouvre la bouche, je ne sais plus où j’en suis; je suis perdu.” Est-​ce ce que vous éprouvez parfois?

⁶ Certains trouveront utile de rédiger un plan très court. Notez ce petit sujet de conversation: “Bonjour M. ou Mme! Vous êtes-​vous jamais demandé s’il existe un remède aux malheurs du monde? [Attendez la réponse.] La Bible a prédit les problèmes actuels et en a donné la cause. [Lisez Révélation 12:12.] Avez-​vous remarqué qui est à l’origine des malheurs? [Attendez la réponse.] Cette courte période de temps est sur le point de s’achever. Elle sera suivie d’une paix éternelle. À cet égard, le passage de Romains 16:20 est réconfortant. [Lecture.]

⁷ Avez-​vous remarqué que certains des mots de la présentation ci-dessus sont en gras? Avec ces seuls mots pour rappel, vous pourrez peut-être engager une conversation avec quelqu’un. Naturellement, après avoir lu le dernier passage biblique, selon l’intérêt que vous rencontrerez, vous déciderez jusqu’où il convient de poursuivre la conversation. Peut-être entraînerez-​vous la personne dans une discussion plus approfondie, ou bien lui proposerez-​vous directement des publications.

⁸ Gardons présent à l’esprit le proverbe selon lequel c’est ‘Jéhovah qui jauge les cœurs’. Puisse notre cœur être droit, bon et animé d’excellents mobiles lorsque nous présentons la bonne nouvelle! Nous pourrons alors en toute confiance nous en remettre à Jéhovah pour ce qui est des résultats. — Prov. 21:2.

Étude de livre

Programme d’étude du livre “Le futur gouvernement universel — Le Royaume de Dieu”

10 novembre: pages  5, §  1, à 16, § 22

17 novembre: pages 17, §  1, à 27, § 25

24 novembre: pages 27, § 26, à 35, § 43