Lettre du Béthel

Chers proclamateurs du Royaume,

Juillet! À la fin de ce mois commence déjà la première série de nos assemblées internationales et ce sera donc l’aboutissement d’efforts déployés depuis de nombreux mois par beaucoup d’entre nous afin de faire de ces assemblées une pleine réussite. Nous vous souhaitons les abondantes bénédictions de Jéhovah lors de ces assemblées, certains que vous voudrez profiter au maximum de cette fête spirituelle.

Nous sommes heureux de vous informer que, malgré le nombre relativement élevé de nos assemblées (six en tout), des dispositions ont été prises pour qu’un membre du Collège central se rende dans chacune d’entre elles. Trois membres différents du Collège central feront en effet le voyage en France afin qu’au moins l’un d’entre eux soit présent à l’assemblée à laquelle vous assisterez. Ainsi donc, aucune assemblée ne sera “défavorisée” par rapport à une autre et toutes auront non seulement le même programme, mais aussi le même caractère international.

Comme vous l’avez appris, le vendredi matin de l’assemblée a été réservé à une vaste campagne de prédication et un sac spécial a même été prévu pour nous aider dans cette activité. Nous sommes persuadés qu’un nombre maximum d’entre vous profiteront de cette disposition et même que de nouveaux proclamateurs se manifesteront à cette occasion. Évidemment, il faudra également que vous pensiez à remettre votre rapport d’activité à votre congrégation, particulièrement si vous vous absentez après les assemblées pour raison de vacances ou autres.

À ce propos, nous nous sommes livrés à un calcul qui porte sur le nombre de proclamateurs qui ont participé au service du champ en France depuis le début de l’année de service, c’est-à-dire septembre dernier. Sur les huit mois de cette année de service (septembre-​avril), la moyenne des proclamateurs a été de 64 963, ce qui représente un peu moins de un pour cent d’accroissement

Quel prix attachons-​nous à notre “possession”?

¹ Quel prix attachons-​nous actuellement à notre “possession”? S’agit-​il de la même “possession” que celle qui faisait les délices de David, ce fidèle serviteur de Dieu? David écrivait à ce propos: “Jéhovah est la portion de la part qui m’a été attribuée et de ma coupe. (...) Les cordeaux à mesurer sont tombés pour moi en des lieux agréables. Vraiment, ma possession à moi me plaît.” — Ps. 16:5, 6.

² Notons que David trouvait ‘la part qui lui était attribuée’ en Dieu le Très-Haut. Sa précieuse “possession” consistait à entretenir des relations approuvées avec Jéhovah et à le servir. Pour lui, cette ‘portion qui lui était attribuée’ était des plus agréables. À l’opposé des “hommes de ce système de choses”, hommes sans foi, David n’axait pas sa vie autour des choses matérielles. La chose qui importait réellement pour lui était d’être constamment conscient de la présence de Jéhovah. En se réveillant le matin, David avait l’habitude de diriger ses pensées vers Dieu le Très-Haut. Savoir que Jéhovah était toujours avec lui, prêt à lui venir en aide, le ‘rassasiait’. — Ps. 17:14, 15.

LE SERVICE DE JÉHOVAH EST-​IL NOTRE PRINCIPALE PRÉOCCUPATION?

³ Qu’en est-​il de nous aujourd’hui? Considérons-​nous, à l’exemple de David, que nos relations avec Jéhovah et le service que nous lui rendons comptent parmi nos meilleures “possessions”? Le montrons-​nous en étant actifs dans de belles œuvres, ce qui comprend l’activité consistant à prêcher le Royaume et à faire des disciples? Ou alors nos occupations quotidiennes, les distractions, un passe-temps favori ou autre chose occupent-​ils la première place dans notre vie? Quand il s’agit de choisir entre satisfaire un désir personnel et participer au service du champ, au nettoyage de la Salle du Royaume ou bien visiter un frère ou une sœur malade, que faisons-​nous? Notre désir personnel l’emporte-​t-​il le plus souvent? Trouvons-​nous le temps de suivre notre programme de télévision favori ou de lire un roman, mais pas celui de lire la Bible ou les publications bibliques? Passons-​nous des heures à suivre un entraînement physique ou à nous distraire le samedi après-midi tout en pensant qu’il nous est impossible de réserver du temps le matin au service du champ parce que d’autres choses doivent être faites? Ou alors nous organisons-​nous volontiers de manière à ce que, après nous être acquittés des choses essentielles, nous puissions consacrer la plus grande partie du temps qui nous reste à aider notre prochain tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la congrégation?

⁴ Une des manières les plus importantes d’aider ceux qui se trouvent à l’extérieur de la congrégation est de prendre part à l’œuvre qui consiste à prêcher le Royaume et à faire des disciples. Bien entendu, personne ne peut déterminer à notre place combien de temps nous devons réserver pour cette activité. Mais aime-​t-​on réellement Jéhovah en pensant que l’important est de faire quelque chose, même si on aurait pu faire beaucoup mieux? Peut-​on dire que nous attachons du prix au service de Dieu et du Christ quand nous passons davantage de temps à une occupation que nous aimons ou à nous distraire d’une manière ou d’une autre qu’à des activités spirituelles? Donnons-​nous vraiment le meilleur de nous-​mêmes? — Voir Malachie 1:8.

⁵ Puisque nous savons que nous aurons des comptes à rendre à Dieu et au Christ, nous ferions bien d’examiner la manière dont nous utilisons notre temps (Rom. 14:10; II Cor. 5:10; voir aussi Luc 12:35-40, 47, 48). Nous avons choisi de les servir; du reste, les bienfaits que nous avons reçus sont inestimables, tels que le pardon de nos péchés, l’aide et la direction divines ainsi que la promesse de la vie éternelle. La manière dont nous employons notre temps devrait donc s’harmoniser avec ce que nous avons accepté de faire et refléter notre reconnaissance pour ce que Jéhovah Dieu et Jésus Christ ont fait pour nous. Posons-​nous ces questions: Accepterais-​je de me tenir devant Dieu pour répondre de mes belles œuvres? Prierais-​je volontiers comme l’a fait David: “Examine-​moi, ô Jéhovah”? — Ps. 26:2.

⁶ Nous réalisons peut-être que nous n’avons pas bien employé notre temps et que nous éprouverions de l’appréhension si nous étions examinés maintenant. Si c’est le cas, il nous faut sérieusement réfléchir à nous améliorer. Notre amour pour Jéhovah et Jésus Christ devrait nous pousser à les servir de toute notre âme. Si nous faisons tout ce que nous pouvons raisonnablement faire, nous n’aurons aucune raison de craindre un examen attentif de notre vie de chrétien. En fait, nous nous réjouirons de cet examen, confiants que Jéhovah nous récompensera. — Héb. 6:10.

⁷ Nous voulons certainement ressembler à David et puiser une grande joie dans nos relations avec Jéhovah et le service que nous lui rendons. Si nous continuons à penser qu’il s’agit là d’une “possession” inestimable, attendons la joie de nous tenir, approuvés, devant le trône de jugement de notre Maître Jésus Christ et aussi, par conséquent, devant Jéhovah Dieu.

Comment aider les veuves et les orphelins

¹ L’une des exigences du culte pur est de “s’occuper des orphelins et des veuves dans leur tribulation.” (Jacq. 1:27). Dans les nombreuses congrégations du peuple de Jéhovah, il y a des orphelins et des veuves au sens littéral qui ont besoin de cette attention pleine d’amour que nous invite à manifester le disciple Jacques. Par ailleurs, ils ne sont pas les seuls qui, dans la congrégation, ont besoin de notre aide et de notre affection.

² Les problèmes que chacun d’entre eux affronte sont très différents. Certaines veuves ont un travail profane et doivent en même temps s’occuper de leur maison et élever leurs enfants. Le programme qui en résulte peut être si exigeant que ces sœurs sont complètement épuisées en fin de journée. D’autres veuves, d’un âge avancé, font peut-être face à de graves problèmes de santé ou financiers. D’autres encore jouissent d’une santé relativement bonne et d’une certaine sécurité financière, mais elles se sentent seules et déprimées. Les sœurs dont le mari est non croyant sont parfois découragées parce qu’il leur est impossible d’avoir des relations spirituelles avec leur mari. Néanmoins, elles devraient s’efforcer de gagner leur mari par une conduite pieuse (I Pierre 3:1, 2). D’autre part, de nombreux enfants orphelins ressentent de façon aiguë l’absence d’un de leurs parents. Il peut être particulièrement difficile à des adolescents de parler à leur mère de leurs problèmes personnels. Dans le cas où le père est non croyant, les enfants recevront peut-être des conseils que la Bible n’appuie pas; il se peut qu’ils soient ridiculisés ou bien maltraités. Toutefois, ils rendront à leur père l’obéissance qui lui est due. — Éph. 6:1-3.

COMMENT POUVONS-​NOUS LES AIDER?

³ Il est évident que les orphelins et les veuves ont particulièrement besoin d’être affermis. Si nous désirons les aider et être pour eux une source d’encouragement, il nous faut connaître leur situation. Puisqu’ils ne parlent pas ouvertement à toute la congrégation de leurs problèmes ou de leurs pensées les plus secrètes, comment savoir ce qu’ils apprécieraient et quels encouragements nous pouvons leur apporter? Nous ne le saurons probablement pas en leur posant directement ces questions: “Y a-​t-​il quelque chose que je puisse faire pour toi? As-​tu besoin de quelque chose?” Nous pouvons par contre beaucoup apprendre en les observant et en écoutant les remarques qu’ils font en passant. Par exemple, les expressions de leur visage ou bien certains indices de fatigue nous en diront peut-être beaucoup. Plus nous converserons avec eux à la Salle du Royaume, au cours du service du champ, chez eux ou chez nous, mieux nous connaîtrons leurs besoins profonds. Évitons, bien entendu, de nous mêler de ce qui ne nous regarde pas.

⁴ Après nous être rendu compte des domaines dans lesquels notre aide serait utile et appréciée, nous devrions passer à l’action en faisant de notre mieux. Il s’agira peut-être d’aider quelqu’un à tenir sa maison propre, à laver ses vêtements ou à faire ses courses. Parfois, une aide matérielle, sous la forme d’argent, de vêtements ou de nourriture, sera appropriée. (Comparez avec I Timothée 5:3-10; I Jean 3:17, 18.) Il se peut aussi que nos frères et sœurs dans le besoin soient très encouragés si nous les invitons à nous accompagner à une étude biblique, dans des nouvelles visites ou dans n’importe quelle autre activité du service du champ. Pareillement, nous contribuerons à faire disparaître le sentiment de solitude qu’ils éprouvent en les incluant dans des occupations communes. — Luc 14:12-14.

⁵ Bien entendu, nous devons veiller à ne pas forcer quelqu’un à accepter nos marques d’affection s’il n’est pas particulièrement attiré vers nous. Par exemple, un frère s’intéresse sincèrement à un enfant qui traverse une situation pénible. Il lui témoigne un amour authentique et chaleureux. Généralement, le garçon répondra à cette affection en son temps. Les relations entre ce frère et le garçon se développeront naturellement, sans même peut-être que l’un ou l’autre ait à en parler. Il se peut, par exemple, qu’ils en viennent à aimer sortir ensemble dans le service du champ, à échanger des pensées et à se raconter les joies qu’ils ont éprouvées en prédication. Bien que la différence d’âge entre le garçon et le frère autoriserait ce dernier à se comporter comme un père, il sait bien qu’il ne pourra jamais véritablement remplacer le père du garçon. Il comprend fort justement qu’il est davantage un ami, un confident ou un frère aîné.

⁶ Ce sont les circonstances qui, naturellement, déterminent ce que l’on peut faire. Un frère célibataire, par exemple, n’apportera peut-être qu’une aide limitée à une veuve et à ses enfants afin de ne pas donner une fausse impression. D’un autre côté, une veuve n’interprétera pas les marques d’affection que ce frère porte à ses enfants comme un signe qu’il s’intéresse à elle pour l’épouser éventuellement. Il est souvent préférable que ce soient des sœurs ou un couple qui s’occupent des veuves. En outre, si nous aidons des enfants que les parents n’accompagnent pas dans le service du champ, prenons en considération les sentiments de ces parents et n’affaiblissons pas leur autorité.

⁷ Nous pouvons donc être une source d’encouragement pour les orphelins, les veuves ainsi que pour d’autres affligés, si nous sommes attentifs à leurs besoins et y répondons dans la mesure où la situation nous le permet. En agissant ainsi, nous suivrons l’exhortation de l’apôtre Pierre: “Ayez (...) un profond amour les uns pour les autres.” — I Pierre 4:8.

“Sujets de conversation pour le service du champ”

Vous pouvez vous servir du même “Sujet de conversation” que l’on trouve dans “Le service du Royaume” du mois de juin ou d’un autre que vous trouvez approprié pour votre territoire.

Vos réunions de service

Semaine commençant le 10 juillet

20 min: Cantique 60. Introduction communications et les “Avis” qui concernent la congrégation. Dans la conclusion de cette partie examinez le sujet “Quel prix attachons-​nous à notre ‘possession’?” Commencez par une brève introduction basée sur les paragraphes 1 et 2 et veillez à faire une bonne application des Psaumes 16:5, 6 et 17:14, 15. Après avoir fait lire le paragraphe 3 posez la question: Pourquoi est-​il bon et approprié de réfléchir sur les questions soulevées dans ce paragraphe? (Il n’est pas nécessaire de discuter de chaque question, il faut garder présent à l’esprit que les activités mentionnées, quand elles occupent la place qui leur convient, ne sont pas mauvaises en elles-​mêmes.) Après la lecture des paragraphes 4 et 5, demandez: Pourquoi importe-​t-​il de veiller personnellement à notre activité dans le service du champ? Dans la conclusion encouragez chaleureusement les frères à puiser de la joie dans le service de Dieu.

20 min: “Présentation de la bonne nouvelle” — Discussion par questions et réponses et démonstration sur l’offre courante: l’abonnement d’un an à “La Tour de Garde” ou à “Réveillez-vous!”.

3 min: Rapport sur la situation des comptes.

17 min: Qu’avons-​nous fait en juin? et la “Lettre du Béthel”. Mettez l’accent sur l’importance de remettre régulièrement son rapport de service. Cantique 100 et prière.

Semaine commençant le 17 juillet

25 min: Cantique 31. Introduction et communications. Le surveillant au service du champ parle des dispositions qui ont été prises pour prendre part au témoignage à l’occasion de l’assemblée internationale. Dans le cas où les frères et sœurs auront un logement au même endroit ou pas loin les uns des autres des dispositions peuvent être prises en organisant, avant même de se rendre à l’assemblée, des sorties par groupes et en utilisant le cas échéant des autocars ou des voitures individuelles. Des petits groupes peuvent prendre des dispositions pour se réunir à un endroit précis et se rendre rapidement dans le territoire.

15 min: “Cultivons un profond désir de nous nourrir spirituellement” — Discussion par questions et réponses. Faites la lecture du paragraphe avant de poser les questions. Dans la mesure du possible, faites également lire et commenter les passages des Écritures simplement indiqués.

20 min: “Réponses à vos questions” et allocution sur le sujet “Ayons bon courage” (voir wF 1/6/78 pp. 3, 4). Rappelez aux assistants de se préparer à remettre leur rapport de service à la fin du mois et, s’ils sont en vacances, de ne pas oublier de l’envoyer à la congrégation. Cantique 68 et prière.

Semaine commençant le 24 juillet ou le 31 juillet

“S’occuper des orphelins et des veuves”

20 min: Cantique 108. Introduction et communications. Revoyez quelques points qui montrent comment Jéhovah et Jésus Christ se préoccupent des veuves, ainsi que le montrent les passages suivants: Ésaïe 1:17, 23; 10:1, 2; Jérémie 22:3; Ézéchiel 22:7; Zacharie 7:9, 10; Malachie 3:5; Luc 20:46, 47.

20 min: “Comment aider les veuves et les orphelins” — Discussion par questions et réponses. Mettez l’accent sur ce que la congrégation locale peut faire dans ce domaine particulier.

20 min: Interrogez tout d’abord une ou deux veuves et ensuite un ou deux jeunes frères ou sœurs qui sont orphelins de père ou de mère. Donnez-​leur l’occasion de parler de la joie qu’ils éprouvent en prenant part au service du champ avec des compagnons de service et d’expliquer comment le fait de soutenir les autres spirituellement les aide à faire face plus facilement à leurs propres difficultés. En conclusion demandez aux assistants de parler des moyens qu’ils ont trouvés particulièrement efficaces pour aider des personnes de leur territoire et ceux qui, de leur propre famille, sont incroyants. Cantique 85 et prière.

Étude de livre

Programme d’étude du livre “Succès du ‘dessein éternel’ de Dieu pour le bien de l’homme”

7 août: pages 28 à 37

14 août: pages 38 à 45

21 août: pages 46 à 51 § 15

28 août: pages 51, § 16, à 56, § 29

Rapport d’avril 1978

Pr. H. V. É.B. Pér.

Pion. sp. 472 133,6 55,5 4,6 92

Pion. ord. 579 87,9 35,3 3,2 65,7

Pion. aux. 1 591 62,6 22,4 1,4 52,2

Pr. cong 62 150 9,5 4,4 0,5 10

TOTAL 64 792

Nouveaux baptisés au cours de ce mois: 396