vraies les paroles consignées dans I Timothée 4:8 où il est écrit : “Car l’exercice corporel est utile à peu de choses ; mais le pieux dévouement est utile à toutes choses, car il détient la promesse de la vie pour le présent et de celle qui est à venir.”

Les deux années écoulées ont été pour moi très enrichissantes. Je n’ai pas manqué d’exercice physique. En effet, le ministère chrétien consistant à visiter les gens pour leur parler des merveilleux desseins de Dieu, procure beaucoup d’exercice et fournit en outre de bonnes occasions de cultiver les qualités chrétiennes telles que la maîtrise de soi, la persévérance et l’humilité.

Il est vrai que l’on éprouve beaucoup de satisfaction à exceller dans un sport et à remporter un prix. Cependant je n’ai pas perdu la joie que procure la lutte pour obtenir un prix, car en prenant part au ministère chrétien, je poursuis la lutte la plus acharnée qui soit : je m’efforce de remporter le prix de la vie éternelle. — I Jean 2:25.

Ma nouvelle carrière m’apporte de nombreuses joies. Il y a quelques mois, par exemple, une dame me demanda de l’aider à étudier la Bible et elle fit de rapides progrès. Auparavant, elle avait subi des attaques violentes de la part des démons. Quand elle était en proie à ces attaques, ses voisines accouraient chez elle en apportant des chapelets et diverses images de “saints” dans l’espoir d’exorciser les mauvais esprits. Elle me déclara un jour qu’elle s’était débarrassée d’une vingtaine de chapelets et d’une image de “Notre-Dame de Fatima” d’une hauteur de soixante centimètres. Remarquant l’heureux changement survenu chez sa femme, le mari voulut étudier la Bible lui aussi. Aujourd’hui, ce couple annonce à son tour la bonne nouvelle du Royaume de Dieu.

Je suis très heureuse d’avoir choisi la carrière de proclamatrice à plein temps du Royaume de Dieu. Elle m’a apporté une satisfaction que je n’avais jamais connue. Au cours des deux années écoulées j’ai eu l’immense joie d’aider vingt personnes à devenir proclamateurs du Royaume de Dieu. Je sais que j’emploie ma vie de la meilleure manière possible : non pour me faire un nom, mais pour glorifier notre grand Créateur. — D’une de nos lectrices.

À qui appartient le sang ?

De nos jours, on utilise le sang animal et humain à de nombreuses fins, entre autres pour les transfusions sanguines et pour la fabrication de produits alimentaires et de colles. Cependant, lorsqu’on prend le sang d’un animal ou d’un homme, à qui appartient-​il ? Au propriétaire de l’animal ? À l’homme sur qui il a été prélevé ? Qu’en pensez-​vous ?

Une fillette bolivienne de trois ans connaissait la réponse à cette question. En étudiant la Bible avec elle, ses parents chrétiens lui avaient enseigné qu’aux yeux de Jéhovah Dieu le sang représente la vie. Quand on prend le sang d’un organisme il ne doit pas être consommé ou vendu, mais versé sur le sol. Cela équivaut à rendre le sang à Dieu, l’Auteur de la vie. — Lév. 17:11-14.

La mère de cette fillette raconta en ces termes ce qui se passa un jour : “J’ai des voisins qui partagent avec nous le même patio, mais qui ne m’écoutaient jamais quand je leur parlais de la Bible. Un jour de fête ils revinrent avec un mouton dont ils allaient se régaler. Ma fillette se trouvait là quand ils égorgèrent l’animal, et en voyant couler le sang elle s’écria : ‘Le sang appartient à Jéhovah ! Le sang appartient à Jéhovah !’ Les voisins restèrent bouche bée, car ils n’avaient jamais entendu de tels propos et ne savaient pas qui était Jéhovah. Entendant les cris de ma fillette, je me précipitai vers le patio pour voir ce qui se passait. L’enfant, qui se trouvait au milieu de tous les adultes, était en train de répéter : ‘Ne le touchez pas ! Il appartient à Jéhovah.’ Les voisins me demandèrent ce qu’elle voulait dire. J’ai donc couru chercher ma Bible pour leur montrer que ce que ma fille leur disait se trouvait dans la Parole de Dieu. Maintenant, ces voisins étudient régulièrement la Bible avec moi et comptent bientôt se faire baptiser et servir Jéhovah en qualité de ministres chrétiens.”

Votre façon d’agir à l’égard du sang montre-​t-​elle que vous possédez la même connaissance exacte à son sujet que cette fillette et que, comme elle, vous le respectez ?