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Jéhovah est-il trop exigeant ?La Tour de Garde 1966 | 15 janvier
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Mais Jéhovah ne demande pas quelque chose de spectaculaire. Il veut simplement que nous prêchions cette bonne nouvelle du Royaume de notre mieux, et que nous ne cessions de progresser dans la connaissance et de produire les fruits de son esprit saint.
Mais certains peuvent dire : ‘Je suis si faible ; je voudrais tant avoir la force. Ah ! Si j’étais encore jeune !’ Mais ne parlez pas ainsi. Souvenez-vous des paroles de Paul : “Je prends plaisir dans les faiblesses, dans les insultes, dans les cas de nécessité, dans les persécutions et les difficultés, pour Christ. Car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis puissant.” (II Cor. 12:10). Est-ce mal d’avoir des soucis et de manquer de résistance physique ? Non, pas nécessairement. Quand nous sentons que nous sommes à bout de force, c’est alors que nous devenons puissants en Jéhovah, en son esprit et en sa Parole.
Le fait que Dieu nous ait encouragés à travailler beaucoup dans l’œuvre du Seigneur, exige que nous soyons honnêtes avec nous-mêmes (I Cor. 15:58). Jésus a dit : “À celui à qui on a beaucoup donné, beaucoup sera demandé.” (Luc 12:48). Qu’avons-nous reçu sous le rapport des dons précieux comme l’énergie, la santé et le temps pour étudier la Bible et participer au ministère ? Si l’on nous a beaucoup donné, alors beaucoup, mais pas trop, nous sera demandé. Il nous faut faire des efforts en rapport avec notre situation particulière, et multiplier ces efforts quand nous sommes en mesure de le faire, en priant même pour que des conditions plus favorables nous donnent l’occasion de faire davantage.
Puisque la carrière du chrétien est comparée par l’apôtre Paul à une course, Dieu exige que nous courions “avec endurance la course qui nous est proposée” et que nous parvenions au but. Il nous indique la manière de courir pour remporter le prix, c’est-à-dire en ôtant tout fardeau ou poids qui gênerait notre course. Si celle-ci est parfois pénible, c’est peut-être parce que vous l’avez rendue vous-même pénible en multipliant et en prolongeant vos veilles pour vous divertir, plutôt que de chercher l’occasion de réparer vos forces. Fixez toujours les yeux sur le but que vous vous êtes proposé. Jéhovah n’est pas trop exigeant ; ses exigences ont simplement pour but de révéler où est notre cœur et de nous aider à remporter le prix. — Héb. 12:1.
Que votre appréciation de la vérité reste profonde ! Ne cessez jamais d’exprimer à Dieu votre reconnaissance pour le privilège que vous avez d’être du nombre de ses serviteurs et d’avoir l’espoir d’obtenir la vie éternelle dans son ordre nouveau et juste ; gardez présente à l’esprit la nécessité impérieuse qu’il y a pour les autres de connaître la vérité et de prendre maintenant position pour Jéhovah. Faites preuve d’équilibre en assumant vos responsabilités. Si vous agissez ainsi, vous n’aurez jamais le sentiment que Jéhovah est trop exigeant.
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Formés dès l’enfanceLa Tour de Garde 1966 | 15 janvier
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Formés dès l’enfance
◆ Au Brésil, une mère de dix enfants, témoin de Jéhovah, et dont le mari est incroyant, raconte comment ses efforts pour enseigner ses enfants ont été bénis : “Plusieurs de mes enfants sont des proclamateurs réguliers, donc zélés ; d’autres sont très jeunes ; mais même dans ce dernier cas, je demande la bénédiction de Jéhovah à l’heure des repas, et chaque jour, j’examine avec eux le texte quotidien. J’étudie aussi avec eux toutes les semaines. Mes enfants ont déjà la vérité gravée dans leurs cœurs ; c’est là l’une des plus grandes bénédictions que j’ai reçues de Jéhovah. Un jour, mon mari est allé au marché à Cabo, emmenant l’une de nos filles. À l’heure du repas, il a voulu manger un mets recherché, le haggis, mais cet aliment contient du sang. La fillette qui l’accompagnait est très intelligente ; elle savait que ce mets contenait du sang. Savez-vous ce qui s’est passé ? Eh bien ! après que son père lui eut rempli copieusement son assiette, elle lui dit : ‘Papa, cet aliment contient du sang, je ne peux pas en manger, car Jéhovah n’aime pas ceux qui mangent du sang.’ Or, l’enfant n’a que quatre ans.” Cette mère élève vraiment ses enfants ‘selon la voie qu’ils doivent suivre’. — Prov. 22:6 ; Actes 15:20, 28, 29.
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