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Ceux qui nous aident à marcher avec sagesseLa Tour de Garde 1959 | 1er août
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n’avaient pas les témoins nécessaires avec des dépositions substantielles ou ils ont grossi l’acte hors de toutes proportions et ont exclu d’une manière tyrannique, sans raisons scripturales. L’exclusion a principalement pour but d’empêcher que la masse de l’assemblée soit gagnée par le péché, levée par un peu de levain (I Cor. 5:6-8, 13). Mais n’oubliez pas qu’il s’agit de la vie éternelle de la personne exclue.
27. Puisqu’il s’agit d’âmes, comment un comité fera-t-il preuve d’équilibre en matière d’exclusion ?
27 En effet, il s’agit d’âmes, de vies précieuses. Aussi la chose est-elle très solennelle et très grave. Ne faites pas trébucher un frère innocent par une exclusion non méritée. Examinez votre cœur et vos mobiles, ainsi que la Parole de Dieu. N’ayez pas la joie de l’exclusion. N’exercez pas ce pouvoir redoutable simplement pour montrer que vous pouvez l’employer et pour faire de l’intimidation en menaçant d’en faire usage à moins que... ! Il fut prescrit aux maîtres propriétaires d’esclaves de s’abstenir de menaces à l’égard de leurs esclaves chrétiens. L’amour est décrit comme une qualité qui “ ne tient pas compte du mal ” (Éph. 6:9 ; I Cor. 13:4, 5, NW). Il faut donc nous supporter les uns les autres avec amour, nous efforçant “ de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix ”. (Éph. 4:2, 3.) Que les comités marchent donc d’une manière équilibrée en cette affaire.
28. a) Dans quelle façon de marcher résident notre sagesse et notre salut ? b) Comment rachèterons-nous le temps opportun et en harmonie avec quel fait dominant ?
28 Notre sagesse et notre salut résident dans le fait de prendre bien garde à notre manière de marcher, non pour éviter l’exclusion, mais pour plaire et glorifier Dieu et exalter sa royauté universelle. Le grand fait de nos jours, le fait que le royaume de Dieu est entré dans son règne et que par conséquent la fin du monde est proche, ce fait devrait dominer notre vie. Les jours actuels, quoique mauvais, nous donnent une occasion, celle de racheter le temps opportun. De quelle façon ? En ne perdant plus notre temps à marcher en insensés comme les gens de ce monde. Marchons comme des sages selon ce que nous comprenons être la volonté divine. Nous nous trouverons alors en harmonie avec le royaume de Dieu par Jésus-Christ et nous acquerrons la vie dans le bonheur dans l’ordre juste des nouveaux cieux et d’une nouvelle terre.
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Un catholique défend des enfants témoins de JéhovahLa Tour de Garde 1959 | 1er août
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Un catholique défend des enfants témoins de Jéhovah
DANS certaines régions isolées du monde, on rencontre encore une foi profonde. D’une telle région, la vallée Cagayan, située dans l’archipel des Philippines, un rapport fut envoyé au bureau de la Watch Tower de la ville de Quezon. Il y était mentionné que de jeunes enfants avaient été expulsés de l’école pour irrévérence envers le drapeau, et les maîtres d’école. Il y était ajouté que ce manque de respect touchait aussi les parents des jeunes délinquants. Il fallait donc agir rapidement afin d’établir les faits et d’obtenir la réintégration des écoliers.
L’avocat de la Société, un catholique, s’empressa sur les lieux. Il prit un avion de Manille à Tuguegarao où il fut rejoint par les autorités scolaires de la province qui, de leur côté, à la suite de ces plaintes, menaient une enquête administrative. Ils utilisèrent aussi loin que possible les moyens de transport du pays. Puis, nos voyageurs enlevèrent leurs chaussures et leurs chaussettes et relevèrent leur pantalon pour prendre la piste boueuse qui menait à l’école. Par courtoisie, un buffle fut mis à la disposition de l’avocat. Mais, après avoir marché un kilomètre, l’animal refusa d’aller plus avant. L’avocat se laissa alors glisser dans la boue et continua son voyage à pied avec ses compagnons de route.
Maîtres et enfants furent convoqués pour l’enquête. L’inculpation consistait en un refus de salut au drapeau, ordre qui leur avait été donné par les instituteurs. Les écoliers étaient donc accusés d’avoir manqué de respect au drapeau et aux maîtres de l’école. Puis, parce que ces enfants se référaient à leurs parents en employant, dans un sens spirituel, l’appellation “ frère ” et “ sœur ”, on les accusa d’irrévérence.
Convoqués afin d’expliquer leur conduite, calmement, Bible en main, ils firent remarquer qu’ils ne pratiquaient aucune sorte d’idolâtrie ; ils ajoutèrent qu’ils considéraient le salut au drapeau comme une forme de ce culte. D’autre part, en aucun cas, ils n’avaient intentionnellement manqué de respect à leurs parents, ce que ces derniers confirmèrent. On fit sortir les jeunes inculpés. Les fonctionnaires se tournèrent alors vers les maîtres et les reprirent vertement pour leur faux rapport à l’encontre de jeunes chrétiens innocents dont ils ordonnèrent la réintégration. Les fonctionnaires et l’avocat furent très étonnés à la vue d’enfants présentant une défense aussi intelligente de leur foi. L’avocat déclara : “ Ici, parmi d’humbles paysans, j’ai trouvé la vraie foi chrétienne. ”
En juin 1957, le défenseur de la Société dut se rendre devant un tribunal afin de plaider et de démontrer légalement le droit des enfants témoins de Jéhovah de refuser de saluer le drapeau, de chanter l’hymne national et de réciter le serment au drapeau. Il dut affronter une cour composée de magistrats à qui déplaisait l’attitude des témoins de Jéhovah. Durant une heure et demie, avec logique et calme, il exposa ses arguments devant la cour attentive à sa plaidoirie. Cet avocat catholique conclut en ces termes : “ Tout comme des catholiques défendront jusqu’à la mort leur droit de s’abstenir de manger certaines viandes les jours d’abstinence, les témoins de Jéhovah ont le droit de s’abstenir d’un acte qui, selon eux, leur ferait encourir la défaveur du Dieu tout-puissant. ” Puis il s’assit.
Durant quelques instants un silence absolu régna dans la salle. Puis, le juge catholique manifesta son humilité d’une façon très démonstrative. Quittant son siège, il se dirigea vers l’avocat et lui serra la main en disant : “ Je ne suis pas d’accord avec tout ce que vous venez de dire, mais j’apprécie fort les arguments que vous venez de présenter. C’est la plaidoirie la plus convaincante que j’aie entendue devant ce tribunal. ” Après que la cour se fut séparée, les présidents de l’ordre des avocats félicitèrent le défenseur. Ils l’invitèrent dans leur bureau en témoignage de leur changement de disposition de cœur à l’égard des parents et des enfants témoins de Jéhovah.
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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1959 | 1er août
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Comment je poursuis le but de ma vie
Raconté par Leslie R. Franks
LA NOUVELLE-ZÉLANDE est le pays qui me vit grandir. C’est là que je fis la connaissance de la vérité. En 1926, à l’âge de seize ans, je dus quitter la maison pour aller travailler. Je cessai alors de m’intéresser à la vérité. Quatorze ans plus tard, en 1940, je me remis à lire les écrits de la Société que mes parents m’avaient envoyés. De plus, il se trouva alors que mon camarade de travail était témoin de Jéhovah. Un jour, dans la conversation, il me dit qu’il savait que mes parents étaient aussi témoins de Jéhovah, et il me demanda si je n’avais pas envie d’assister à l’étude de La Tour de Garde. C’est ce que je m’empressai de faire à la fin de la semaine suivante. Puis, à la réunion de service lors de la visite du serviteur de zone, l’étude de l’Informateur fit ressortir le besoin de pionniers, qui devraient provenir surtout des rangs de ceux qui n’avaient pas de charges de famille. Quand j’eus compris que cette invitation s’adressait à moi, malgré de nombreux problèmes qu’il fallait résoudre, je décidai d’aller de l’avant en vue de poursuivre le but de ma vie. Je donnai mon congé à mon employeur.
En septembre 1940, j’étais donc libre pour entreprendre le service du Royaume à plein temps. Immédiatement, la Société m’envoya dans l’île du Sud, en qualité de serviteur de groupe. J’avais peu de connaissance et peu d’expérience, et je me sentais tout à fait incapable de remplir cette tâche.
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