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  • Œuvres utiles des rassemblés
    La Tour de Garde 1958 | 1er mai
    • trois fils ne se rompt pas facilement. ” (Eccl. 4:9-12). Tous les rassemblés au temple spirituel de Jéhovah pour l’adorer se trouvent sous le même vœu. Ils doivent accomplir leur vœu ensemble, s’aidant mutuellement par amour à accomplir leur promesse afin que nul ne soit vaincu par Satan et son monde. Ils ne peuvent courir le risque de se tenir à l’écart des réunions et des autres assemblées. Ils doivent donc veiller à demeurer ensemble, à ne pas oublier qu’ils dépendent l’un de l’autre, qu’ils ont besoin l’un de l’autre.

      LE TEMPS DE L’ACTIVITÉ DU ROYAUME

      8. Qu’a dit notre Assembleur à propos de notre venue vers lui ? Quelles raisons nous présente Salomon pour que nous observions les ordres du roi ?

      8 Celui qui nous rassemble quand nous faisons un vœu à Jéhovah est le Roi régnant Jésus-Christ, qui déclara : “ Nul ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. ” (Jean 6:44). Jéhovah nous attire à son Roi oint pour que nous marchions sur ses traces. Quand nous faisons un vœu à Jéhovah, nous nous engageons par serment en sa présence à donner notre appui et notre soutien au royaume de son Oint, car son Roi est le Chef qu’il nous a donné. En accomplissant notre vœu, il nous faut obéir aux ordres du Roi oint de Jéhovah. L’assembleur a dit : “ Je te dis : Observe les ordres du roi, et cela à cause du serment fait à Dieu. Ne te hâte pas de t’éloigner de lui, et ne persiste pas dans une chose mauvaise : car il peut faire tout ce qui lui plaît, parce que la parole du roi est puissante ; et qui lui dira : Que fais-​tu ? Celui qui observe le commandement ne connaît point de chose mauvaise, et le cœur du sage connaît le temps et le jugement. Car il y a pour toute chose un temps et un jugement, quand le malheur accable l’homme. ” — Eccl. 8:2-6.

      9. Comment Jéhovah a-​t-​il bien disposé chaque chose en son temps en ce qui concerne son royaume et sa proclamation ?

      9 L’assembleur dit encore : “ Pour tout il y a un temps fixé, un temps pour toutes choses sous les cieux. J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux fils de l’homme dans laquelle s’occuper. Il a bien disposé chaque chose en son temps. ” (Eccl. 3:1, 10, 11, NW). Jéhovah fixa une certaine année comme terme des sept “ temps des nations ” ; ainsi en 1914 vint le temps fixé pour remettre son royaume entre les mains de son Roi oint. Plus tard, au temps marqué, au printemps 1918, il vint au temple accompagné de son messager royal Jésus-Christ, en vue de l’œuvre de jugement. Après cela, le rassemblement des brebis du “ petit troupeau ” et ensuite de la “ grande foule ” eurent lieu selon les temps fixés par Jéhovah. Le temps arriva alors où les brebis devaient faire une certaine œuvre, c’est-à-dire annoncer le royaume établi dans le monde entier et faire entendre l’avertissement relatif à la fin de ce vieux monde. Dans sa prophétie sur la fin du monde Jésus-Christ, maintenant Roi, nous donna des ordres concernant la proclamation du royaume, disant : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ” — Mat. 24:14.

      10. Comment ferons-​nous preuve de sagesse en obéissant à l’ordre royal, en accomplissant notre vœu et en refusant de défier le Roi de Jéhovah ?

      10 L’assembleur nous dit de faire preuve de sagesse et d’observer cet ordre du Roi Jésus-Christ, de montrer notamment une telle obéissance à cause du serment que nous avons fait à Dieu lorsque nous nous sommes offerts à Jéhovah. Nous avons donné notre parole ; nous ne romprons pas notre vœu. Par les termes de notre vœu devant le Très-Haut, nous sommes dans l’obligation d’exécuter l’ordre de son Roi siégeant sur le trône de Jéhovah. Nous ne pouvons renier ce Souverain, négliger les devoirs du Royaume. Ce serait mal. Nous ne pouvons nous joindre aux dirigeants de ce monde pour défier le Roi de Jéhovah par ces paroles : “ Que fais-​tu ? ” Ils ne peuvent pas empêcher le Roi de faire “ tout ce qui lui plaît ”, et ce qui lui plaît à présent, c’est la proclamation de la bonne nouvelle dans le monde entier. La parole du Roi est puissante. Elle s’accomplit et s’accomplira en dépit du défi du monde de Satan.

      11. Si nous faisons preuve de sagesse en tant que rassemblés, que saurons-​nous et que verrons-​nous ? En conséquence, que ferons-​nous pour ne pas subir le malheur qui arrivera sur le monde ?

      11 Bien que nombre de chrétiens nominaux refusent de participer à la prédication du Royaume en raison de l’effort exigé et de la persécution, l’annonce de la bonne nouvelle ne se ralentira pas ni ne cessera. La proclamation se poursuivra en dépit des obstacles, parce que la prédication s’effectue par obéissance aux ordres du Roi et ses ordres sont puissants. Si les rassemblés sont sages de cœur, ils sauront que la prédication du Royaume fut bien disposée par Dieu pour notre “ temps de la fin ” avant la bataille d’Harmaguédon. Ils verront que notre époque est le temps fixé pour cette œuvre et que le jugement divin est en cours pour toutes les affaires des hommes et pour tout ce que nous faisons. Nous voulons recevoir son approbation dans ce jugement. C’est pourquoi nous garderons son commandement par son Roi. Ce faisant, nous ne connaîtrons pas la chose malheureuse qui arrête et frustre actuellement tous les hommes et qui atteindra son expression catastrophique à Harmaguédon.

      12. a) Sur quel temps faut-​il nous régler ? Comment ? b) Pourquoi ne pas chercher des prétextes ?

      12 C’est une époque entre toutes. Conformément à notre vœu, réglons-​nous sur le temps de Dieu. Prouvons-​nous à nous-​même que nos jours sont le temps de la prédication du message royal de salut. Veillons à faire l’œuvre fixée pour ce temps. Alors nous ferons œuvre utile. Entreprendre la mauvaise œuvre en ce temps important signifie aboutir dans le malheur. Cela signifie s’abandonner à la “ plus grande vanité ”. Tout ce qui n’est pas cette œuvre assignée par Dieu pour notre temps “ est vanité ”, une vanité dont l’homme ne tirera aucun profit malgré tout son labeur (Eccl. 1:2, 3). Acceptons le “ don de Dieu ”, son œuvre, qu’il nous offre. Ne cherchons pas des prétextes pour ne pas employer ce “ don de Dieu ”, jugeant les choses par les apparences qui semblent les rendre défavorables. “ Celui qui observe le vent ne sèmera point, et celui qui regarde les nuages ne moissonnera point. ” (Eccl. 11:4). En dépit des apparences défavorables, continuons à aller de l’avant dans cette œuvre. “ Dès le matin sème ta semence, et le soir ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais point ce qui réussira, ceci ou cela, ou si l’un et l’autre sont également bons. ” (Eccl. 11:6). Ne perdons pas notre temps ; secouons toute indolence pour saisir cette grande occasion.

      13. Pourquoi faut-​il dépenser notre énergie dans le service du Royaume ? Sous ce rapport quel avertissement de l’assembleur aux jeunes est opportun ?

      13 Ne dépensons pas notre énergie dans une occupation malheureuse. Le temps où il faut faire usage de notre force dans le service du Royaume avant Harmaguédon est trop limité. Donnons toute notre énergie au service du Royaume. Aux jeunes s’offre une occasion particulière sous ce rapport. S’ils gaspillent leur jeunesse à la poursuite de choses vaines, malheureuses, Dieu les jugera au temps marqué. L’assembleur donne cet avertissement : “ Jeune homme, réjouis-​toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement. Bannis de ton cœur le chagrin, et éloigne le mal de ton corps ; car la jeunesse et l’aurore sont vanité. ” — Eccl. 12:1, 2 11:9, 10, NW.

      14. a) Selon l’assembleur, que doivent faire les jeunes pour éloigner le mal et ne pas passer leur jeunesse en vain ? b) Pourquoi la plupart des enfants de notre époque n’auront-​ils pas l’occasion d’atteindre un âge avancé après une jeunesse gaspillée ?

      14 Comment les jeunes éloigneront-​ils le mal, comment banniront-​ils de leur cœur le chagrin et ne passeront-​ils pas leur jeunesse en vain ? L’assembleur fait cette réponse : “ Mais souviens-​toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras : Je n’y prends point de plaisir (...) avant que le cordon d’argent se détache, que le vase d’or se brise, que le seau se rompe sur la source, et que la roue se casse sur la citerne ; avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. ” (Eccl. 12:3-9 12:1-7, NW). C’est un fait malheureux que la plupart des garçons et des filles de notre époque n’auront pas l’occasion de gaspiller leur jeunesse et d’arriver aux jours sombres de la vieillesse où la vie est pour eux une chose vaine. Selon le temps fixé par Dieu, le malheur qu’est la guerre universelle d’Harmaguédon les frappera alors qu’ils seront encore dans leur jeunesse, parce qu’ils ne se seront pas souvenus de leur Créateur et ne l’auront pas servi par des œuvres utiles.

      15. Pourquoi n’est-​il pas nécessaire de faire des expériences ? En écoutant les paroles inspirées de Salomon, qu’éviterons-​nous ?

      15 Nous venons de considérer quelques propos de l’assembleur. Nous savons ce qu’est la plus grande “ vanité ” et ce qu’est l’“ occupation malheureuse ”. Inutile d’en faire l’expérience. L’assembleur, avec toutes ses ressources et ses occasions comme roi, a fait l’expérience nécessaire et il nous en livre les résultats. Nous éviterons la plus grande des vanités et nous nous garderons du malheur en écoutant ses sages paroles inspirées.

      16. a) Quelle sera notre conclusion ? b) Quel jugement recevront nos œuvres utiles ?

      16 Après avoir considéré les choses utiles, quelle sera notre conclusion ? Elle est exprimée en ces termes : “ Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. ” (Eccl. 12:15, 16 12:13, 14, NW). Rien de ce que nous faisons n’échappe à son jugement. Dans notre vie privée comme dans notre vie publique, montrons que nous craignons Dieu en observant ses commandements. Nos œuvres seront alors utiles et recevront le jugement favorable de Dieu. Nous obtiendrons la vie éternelle avec son assemblée bénie dans le monde nouveau de la droiture. — Eccl. 8:12, 13.

  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1958 | 1er mai
    • Comment je poursuis le but de ma vie

      Raconté par Shirley Hendrickson

      DANS une ferme de deux pièces, près de Frederick, Oklahoma, je vis le jour le 13 novembre 1913. Bien entendu, je ne me rappelle pas cet événement, et je peux mentionner seulement ce que d’autres m’ont raconté. Papa et maman n’étaient pas très religieux, quoique maman ait toujours lu la Bible sans la comprendre. Un voisin lui prêta quelques livres du Pasteur Russell vers 1924 ; nous habitions alors depuis plusieurs années une ferme que papa avait achetée dans le Texas. Plus ma mère lisait ces livres, plus elle les appréciait ; et c’est ainsi que nous apprîmes la vérité. Environ quatre familles de chez nous se réunissaient pour l’étude. Ayant appris, par la suite, que nous étions des “ autres brebis ”, nous nous vouâmes à Jéhovah et fûmes baptisés.

      Déjà dans mon enfance j’aimais la vérité biblique, et bientôt je me mis à travailler pendant des heures dans le service, poursuivant ainsi le but de ma vie. Avec une amie, je me rendis à Big Spring, Texas, pour écouter quelques discours diffusés par une voiture équipée de haut-parleurs. Là, je fis la connaissance du frère, de la sœur et de leurs deux fils qui se rendaient en Californie. En décembre, l’année suivante, ils repassèrent par notre ville. Ils me permirent de les accompagner dans plusieurs villes, où nous travaillâmes les quartiers commerçants en y diffusant des discours avec notre voiture à haut-parleurs. Le premier jour, je plaçai quarante brochures. La division du centre du Texas (il y avait alors de nombreux groupes dans ce territoire) avait pris des dispositions pour acheter une voiture à haut-parleurs. J’avais décidé de devenir pionnier ; ils m’invitèrent donc à travailler avec eux. Au début de l’année 1936, nous nous rendîmes à Los Angeles pour participer au congrès qui devait y avoir lieu en février. Cet été, nous travaillâmes les quartiers commerçants de plusieurs villes du Texas ; en automne, nous allâmes à Atlanta, Géorgie, puis à l’assemblée de Newark, New Jersey, et revînmes à Atlanta.

      À cette époque, nous étions harcelés par les persécutions, et je fus arrêtée pour la première fois parce que je prêchais la bonne nouvelle du royaume de Dieu, dans une petite ville avoisinante. Mais grâce à l’aide bienveillante du groupe d’Atlanta, notre service de pionnier s’améliora continuellement.

      Puis je travaillai de nouveau avec des frères qui avaient une voiture munie de haut-parleurs. Nous passâmes l’été de 1937 dans les quartiers commerçants de Chattanooga, Tennessee ; Louisville, Kentucky ; et Indianapolis, Indiana ; mais notre but était le congrès de Columbus, Ohio. C’est là que je rencontrai la gentille partenaire qu’il me fallait : Rosa May Dreyer. Depuis, nous sommes toujours restées ensemble.

      Pendant quelques mois, nous fûmes rattachées à un home de missionnaires, avant d’être déléguées à Waterbury, Connecticut, en qualité de pionniers spéciaux. Le premier jour que nous y passâmes était notre anniversaire, pour toutes les deux. Il plut pendant toute la journée, mais nous travaillâmes huit heures. L’hiver y était neigeux et beau. En temps voulu, nous commençâmes à voir venir aux réunions ceux à qui nous avions prêché.

      Ensuite, nous partîmes pour Torrington, Connecticut, où, en 1938, nous participâmes à la première campagne avec le périodique Consolation et fîmes plus de cent abonnements. Une jeune sœur que nous aidâmes à entrer dans le service devint plus tard pionnier, puis diplômée de Galaad ; maintenant, elle est missionnaire en Italie.

      Après Torrington, nous allâmes dans l’État de Massachusetts, dans les villes de Pittsfield, Leominster, Fitchburg et finalement Boston. Rosa May fut alors chargée par la Société d’enseigner dans une École du Royaume pour enfants, qui avaient été expulsés des écoles publiques pour avoir refusé de saluer le drapeau. Aussi je continuai de travailler avec d’autres pionniers spéciaux et, plus tard, avec mes deux frères cadets, dans les États d’Oregon et de Washington. Ensuite, après le congrès de Détroit de 1940, par un été extrêmement chaud et alors que des persécutions sévissaient dans tout le pays, on m’envoya travailler à San Diego, Californie, dans les quartiers commerçants, et, par la suite, à San-Antonio, Texas, où Rosa May me rejoignit.

      Nous assistâmes à la grande assemblée à Saint-Louis, en 1941, la dernière assemblée où nous entendîmes frère Rutherford prononcer son magnifique discours “ Les enfants du Roi ”. Peu après, le service des pionniers spéciaux fut rouvert et on nous envoya à Alice, Texas. Nous rencontrâmes beaucoup d’intérêt dans la partie mexicaine de la ville, où nous apprîmes un peu d’espagnol pendant les quelques mois que nous y passâmes. Dans la partie américaine de la ville, des patriotes fanatiques excitèrent la plèbe contre nous. Je fus arrêtée, emprisonnée, libérée sous caution, puis le jugement fut cassé par la cour. Je fus arrêtée de nouveau

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