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Comment se défendre contre ceux qui diffament les vrais chrétiens ?La Tour de Garde 1977 | 15 février
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quand les ennemis religieux de l’apôtre Paul l’accusèrent faussement devant le gouverneur romain Félix, Paul n’essaya pas de réfuter leurs fausses accusations. Non ; il se contenta de dire que ses accusateurs ‘ne pouvaient pas prouver ce dont ils l’accusaient’. (Actes 24:13.) De même, Jésus demanda un jour à ses adversaires : “Qui de vous me convainc de péché ?” — Jean 8:46.
Toutefois, il arrive de temps à autre que des Témoins doivent présenter leur défense dans des conditions défavorables. Certaines autorités, par exemple un juge, peuvent leur demander de se défendre. Même si des questions lui sont posées d’une manière qui tend à l’humilier ou à dévaloriser son message, un Témoin de Jéhovah ne doit jamais s’irriter ni manifester du ressentiment. Il restera calme et répondra avec douceur. Sachant que “les yeux de Jéhovah sont sur les justes”, il agira bien en adoptant une attitude très respectueuse, comme s’il était en présence de Dieu (I Pierre 3:12). Une telle conduite sera en parfaite harmonie avec le conseil suivant de Pierre : “Dans vos cœurs, sanctifiez comme Seigneur le Christ, étant toujours prêts à la défense devant quiconque vous demande la raison de l’espérance qui est en vous, tout en le faisant avec douceur et un profond respect.” — I Pierre 3:15.
Les querelles de mots ne font qu’aggraver la situation, alors que le témoignage d’une belle conduite ne peut être contesté. Une personne sincère ne conclura jamais que des gens qui manifestent des qualités telles que la générosité, la bonté, la serviabilité et la compassion, puissent, comme certains le prétendent, respirer la haine. Pour les vrais chrétiens, la meilleure façon de se défendre contre leurs calomniateurs consiste donc à avoir une conduite digne d’éloges et à faire connaître les enseignements de la Bible avec douceur et d’une manière positive. La belle conduite peut museler l’ignorance et aider d’autres personnes à glorifier Jéhovah Dieu.
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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1977 | 15 février
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Questions des lecteurs
● Il semble que les maris laissent trop souvent à leur femme le soin d’éduquer et de corriger les enfants. Que dit la Bible sur cette question ? Est-ce là vraiment ‘le travail de la femme’ ?
Il faut reconnaître qu’en de nombreux endroits les hommes pensent que la femme est la seule à pouvoir instruire et corriger les enfants. Mais la Bible n’approuve pas cette façon de voir les choses. Elle montre clairement que les deux époux doivent s’acquitter mutuellement de cette tâche. — Prov. 1:8.
Naturellement, il faut être raisonnable et réaliste, car les conditions de vie sont différentes dans de nombreuses familles. Le mari travaille souvent au-dehors pour subvenir aux besoins des siens. Il se trouve donc hors de son foyer une bonne partie de la journée. Normalement, comme la femme est à la maison la plupart du temps, elle peut faire davantage pour le bien-être et le bonheur de la famille. Puisqu’elle est régulièrement avec les enfants durant la journée, elle est évidemment plus à même de les conseiller et de les corriger.
Cependant, de plus en plus de femmes sont irritées de voir que leur mari, quand il est à la maison, répugne à corriger les enfants. Toutefois, il est sage et instructif de voir ce que la Bible dit sur l’éducation et la correction des enfants. Nous lisons par exemple : “Élève le garçon selon la voie pour lui ; même quand il vieillira, il ne s’en écartera pas. Châtie ton fils, et il te donnera du repos et procurera du plaisir à ton âme.” (Prov. 22:6 ; 29:17). Dieu confie cette responsabilité au père et à la mère. Aussi donne-t-il ce conseil aux enfants : “Observe, ô mon fils, le commandement de ton père, et n’abandonne pas la loi de ta mère. Écoute ton père, qui t’a engendré, et ne méprise pas ta mère parce qu’elle a vieilli.” (Prov. 6:20 ; 23:22). Ainsi, même si un homme n’est pas chez lui durant la journée, il fera tout pour que ses enfants soient bien élevés. Son rôle ne consiste pas seulement à apporter la paye à la maison.
Cependant, il se peut qu’il revienne chez lui fatigué, et qu’il désire “la paix et la tranquillité”. Par conséquent, si on lui parle d’un problème en rapport avec l’un de ses enfants, il peut être tenté de dire à sa femme : “Occupe-toi de cette question. Tu es avec eux toute la journée ; tu sais donc ce qu’il faut faire.” En effet, elle en est peut-être capable et elle aurait pu le résoudre durant la journée. Mais quand son mari est à la maison, pourquoi ne coopérerait-il pas avec elle pour éduquer les enfants ? Il ferait ainsi preuve d’amour et de considération envers sa femme.
Qui plus est, le père étant le chef de famille, Dieu lui confie la responsabilité de prendre la tête pour conseiller et corriger ses enfants. La Parole de Dieu dit en effet : “Vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez à les élever dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah.” — Éph. 6:4.
La discipline bénéfique de Jéhovah Dieu est comparée, dans la Bible, à celle d’un père bienveillant. Elle engendre chez les enfants le respect des parents et produit un fruit paisible. — Héb. 12:7-11.
Par contre, cela ne signifie pas qu’une fois de retour à la maison, le père ne doive faire que cela. Non, la Bible ne répartit pas cette responsabilité en fonction des heures de la journée. Le mari et la femme doivent être très unis pour assumer à deux cette responsabilité et ils doivent se témoigner l’un l’autre de la considération. Ils reconnaîtront que, d’après les Écritures, ils ont tous deux la responsabilité d’aider et d’enseigner leurs enfants toutes les fois que cela est possible (Deut. 11:18-21). Si le mari et la femme coopèrent de cette façon, la famille connaîtra très certainement le bonheur. À coup sûr, les enfants retireront de grands bienfaits des conseils et de la discipline de leur père et de leur mère. La femme sera moins irritée envers son mari et elle sera heureuse en sachant qu’elle est l’objet de son amour et de sa coopération.
Ainsi, même si c’est l’habitude du pays ou de l’endroit où nous vivons de laisser aux femmes le soin d’éduquer et de corriger les enfants, il sera sage et bénéfique que nous suivions ce que dit notre Créateur dans sa Parole inspirée. En conclusion, l’éducation et la correction des enfants n’est pas ‘le travail de la femme’ ; c’est ‘le travail des parents’ ; oui, celui du père et de la mère.
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Que se passe-t-il à la mort ?La Tour de Garde 1977 | 15 février
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Que se passe-t-il à la mort ?
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