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Mon foyer est-il sain ?La Tour de Garde 1972 | 15 janvier
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Mon foyer est-il sain ?
“Le surveillant doit donc être (...) un homme qui préside sur sa maison d’une excellente manière.” — I Tim. 3:2-4.
1. Quelle est souvent la triste situation de l’homme qui recherche le bonheur, et quelle question cela soulève-t-il ?
LES efforts que fait un homme pour parvenir au bonheur sont tous vains s’il ne connaît pas la paix et le contentement au sein même de son foyer. De quelle satisfaction lui serait la recherche du bonheur hors du cercle familial si, en revenant dans sa demeure personnelle et intime, son foyer, il plongeait dans un véritable volcan de mécontentement ? Quelle est l’ambiance de votre foyer ?
2. Aux yeux d’un enfant, qu’est-ce qui contribue au bonheur d’un foyer ?
2 Vous, les enfants, comment répondriez-vous à cette question ? Vos parents vivent-ils ensemble de façon agréable, dans la paix et l’unité ? Dans les moments difficiles, êtes-vous aidés par les conseils de votre père et la compréhension de votre mère ? Si oui, vous menez vraiment une vie heureuse et vous pouvez en garder précieusement le souvenir pour les années à venir. En revanche, si vos parents ne cessent de se harceler ou sont toujours en lutte ouverte, ou encore si vous vivez dans un foyer divisé en raison des barrières qui vous empêchent de communiquer avec vos parents, alors votre enfance doit être un cauchemar que vous souhaitez oublier rapidement.
3. De quelles influences s’exerçant sur leur famille des parents peuvent-ils se rendre compte ?
3 Et vous, parents, quelle est votre opinion ? Votre foyer est-il sain ? Vous apercevez-vous que les pressions de notre temps et les influences nuisibles qui s’exercent autour de nous pénètrent dans votre famille ? Vous rendez-vous compte que dans notre monde moderne les anciens principes directeurs ont disparu et avec eux les conditions paisibles du passé ? Êtes-vous conscients de la nécessité d’apporter des améliorations au sein de votre foyer, sans toutefois pouvoir déterminer la cause des difficultés ni en trouver le remède ?
4. Que faut-il entendre par “sain” en rapport avec la vie de famille ?
4 Ce qui est “sain” est en bonne santé, entier, complet, et n’est ni malade, ni malsain, ni morbide. Cela est plus particulièrement important sur les plans spirituel et moral. Une famille solide et saine, moralement et spirituellement, est capable de résoudre d’autres problèmes éventuels, tels qu’une santé physique déficiente et des difficultés pécuniaires. Elle est en mesure de résister à toutes les forces de désunion qui troublent tant de familles à notre époque.
L’importance de la Bible au foyer
5. De quelle importance est la Bible dans un foyer ?
5 Comment une famille peut-elle atteindre ce haut niveau moral et spirituel si désirable ? Cela n’est pas trop difficile. Une famille qui fait de la Bible son livre de chevet et qui applique ses principes dans la vie est saine et heureuse. Ce n’est que grâce à la Parole de Dieu que la nature morale et la force spirituelle de chaque membre peuvent être édifiées.
6. Quelle est une des deux causes principales des divisions au sein d’un foyer ?
6 Il existe deux raisons fondamentales pour lesquelles les familles doivent mener une lutte constante, afin de préserver une ambiance saine. Il y a tout d’abord l’imperfection héréditaire et les faiblesses inhérentes à chacun d’entre nous. Les Écritures déclarent : “‘Il n’y a pas d’homme juste, pas même un seul ; (...) tous les hommes ont dévié,’ (...) tous ont péché.” (Rom. 3:10-12, 23 ; Ps. 14:3). “Si nous déclarons : ‘Nous n’avons pas de péché,’ nous nous abusons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous.” — I Jean 1:8, 10.
7. a) Quelle correction peut être apportée aux traits de caractère héréditaires d’un enfant ? b) Peut-on faire disparaître complètement les imperfections innées par la correction et l’instruction ? Expliquez.
7 Bien qu’innocent et faible, l’enfant qui naît hérite l’imperfection et le péché. David déclara : “Voici, je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché.” (Ps. 51:7 51:5, NW). Cependant, grâce à une bonne éducation, l’enfant pourra grandir et devenir autre chose qu’un simple rejeton sauvage et rebelle. Le livre des Proverbes nous dit : “La folie est attachée au cœur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui.” (Prov. 22:6, 15 ; 23:13, 14). Cela ne veut pas dire que les tendances innées incitant à faire le mal disparaissent complètement grâce à la discipline. Non, elles sont toujours présentes du berceau au tombeau, même chez les gens aussi attachés à la justice que l’apôtre Paul qui reconnut : “Je prends vraiment plaisir à la loi de Dieu (...), mais je vois dans mes membres une autre loi qui fait la guerre à la loi de mon esprit et qui m’emmène captif à la loi du péché qui est dans mes membres.” — Rom. 7:22, 23.
8. Quelle est une autre cause importante de désunion ?
8 La deuxième raison pour laquelle il est indispensable de lutter constamment pour préserver la paix au sein du foyer est la présence de Satan le Diable et de ses démons. Ce sont des forces réelles, puissantes et toujours présentes, avec lesquelles il faut compter. Leur dessein inique ne consiste pas seulement à cultiver de mauvais désirs chez les hommes, mais aussi à se servir de leurs imperfections et de leurs tendances pécheresses pour s’efforcer de les précipiter plus profondément encore dans la fosse du désespoir. L’avertissement suivant nous est donc donné : ‘Tenez ferme contre les machinations du Diable ; parce que nous avons à lutter, non contre le sang et la chair, mais (...) contre les chefs mondiaux de ces ténèbres, contre les forces spirituelles mauvaises qui sont dans les lieux célestes.’ — Éph. 6:11, 12.
Appliquons les principes bibliques pour résoudre les problèmes
9. Quelle suggestion est donnée pour résoudre les problèmes familiaux ?
9 On n’émet pas une simple théorie peu réaliste en prétendant que les principes bibliques, s’ils sont mis en pratique, peuvent résoudre les problèmes qui se présentent chaque jour dans un foyer. On peut facilement démontrer le caractère pratique et utile des conseils bibliques concernant les affaires quotidiennes de la famille.
10. Quelles conditions prévalent-elles lorsqu’une bonne autorité fait défaut au sein d’un foyer ?
10 Considérons, par exemple, un foyer où l’autorité est faible, voire inexistante. Qu’en résulte-t-il ? La confusion et le désordre. Les membres de cette famille vivent de façon indépendante. Les règles et les directives font défaut. La vie familiale se désagrège bientôt, et la maison n’est plus qu’une “station-service”, un abri contre la pluie où chacun vient manger et dormir. Une fois ses besoins satisfaits, il se hâte d’aller retrouver d’autres compagnons qui correspondent plus à ses goûts. Comme le fit remarquer le sage roi Salomon, ‘mieux vaut vivre au grenier qu’avec une femme querelleuse’. Inversement, on pourrait dire : ‘Mieux vaut vivre dans la cour que partager une maison avec un mari tyrannique et alcoolique.’ — Prov. 21:9, 19.
11. À quoi peut-on s’attendre si les lois bibliques concernant l’autorité sont respectées ?
11 Mais quelle différence lorsque les lois bibliques relatives à l’autorité sont suivies ! Il existe alors un fondement sur lequel peuvent être édifiées la paix et l’unité. ‘Je veux que vous sachiez, dit Paul, que l’homme est le chef de la maison.’ L’homme qui exerce convenablement l’autorité doit se tourner vers Jéhovah Dieu et Jésus-Christ pour recevoir leur direction. Cela signifie que le mari traitera sa femme avec la même tendre affection qu’il témoigne à son propre corps. Il subviendra d’excellente manière aux besoins tant matériels que spirituels de sa famille. — I Cor. 11:3 ; Éph. 5:22-33 ; I Pierre 3:1-7.
12, 13. a) Montrez que Jéhovah est un Chef de famille modèle. b) À l’exemple de Jéhovah, comment un père doit-il traiter sa famille ?
12 Pères de famille, vous avez sous ce rapport le merveilleux exemple donné par le Père de l’univers, Jéhovah Dieu, que vous faites bien d’imiter. Non seulement il pourvoit aux besoins matériels et spirituels des membres de sa maison, mais il leur donne aussi des conseils et des encouragements. Il déteste la rébellion et punit sans la moindre partialité ceux qui transgressent ses lois. — Prov. 6:16-19 ; Deut. 10:17, 18.
13 Mais en même temps, Jéhovah fait preuve d’amour, de compassion et de miséricorde à un degré qui dépasse toute description et toute mesure (Ps. 103:8 ; Jacq. 5:11). Pères de famille, vous pouvez vous aussi créer une ambiance saine au sein de votre foyer en subvenant aux besoins de chacun avec amour, tendresse et compréhension. Demeurez avec votre femme selon la connaissance et élevez vos enfants dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah. Ne les irritez pas. — I Pierre 3:7 ; Éph. 6:4.
14. Quels conseils pratiques la Bible donne-t-elle pour maîtriser sa colère ?
14 Les paroles acerbes et les accès de colère sont-ils fréquents dans votre foyer ? Ce n’est pas le cas si les conseils bibliques sont suivis. Il y a tant de situations qui peuvent sembler justifier des paroles coléreuses. En fin de compte, retenir son courroux revient essentiellement à maîtriser sa langue et son esprit (Ps. 34:14 34:13, NW ; Prov. 25:28). C’est là une attitude sage. “Le sot met dehors tout son esprit, mais le sage le calme et le retient.” (Prov. 29:11, Da). “Laisse la colère, abandonne la fureur”, car “celui qui est lent à la colère a une grande intelligence”. (Ps. 37:8 ; Prov. 14:29.) “Une réponse douce calme la fureur.” Si vous désirez que la paix et l’unité règnent dans votre foyer, utilisez des “paroles saines qui ne peuvent être condamnées”. — Prov. 15:1 ; Tite 2:8.
15. Comment faut-il considérer les goûts personnels et les traits de caractère pour éviter qu’ils nuisent à la paix et à l’unité de la famille ?
15 Les membres d’une même famille n’ont pas forcément des goûts et des préférences identiques, car ils ont une personnalité et un caractère différents, mais cela ne doit pas nécessairement être une source de discussions et de disputes. Si tous les hommes avaient exactement le même caractère, combien notre monde serait triste ! Les différences entre les individus donnent plutôt de la saveur, de la couleur, de la variété et de la vie au cercle familial. Il y a plus de joie à vivre ensemble sans connaître la monotonie et l’ennui qui résultent de l’uniformité.
16. Pour quelles raisons des enfants peuvent-ils se montrer rebelles au sein du foyer ?
16 Que dire d’un foyer où les enfants sont rebelles et désobéissants ? Est-ce parce que les parents ont définitivement renoncé à exercer leur autorité ? Ou bien est-ce parce que les règles régissant la vie familiale n’ont pas été clairement définies ou comprises ? Il se peut que la cause profonde de ces difficultés vienne du fait que les parents ont oublié la déclaration biblique suivante : “Que votre mot Oui signifie Oui, et votre Non, Non.” (Mat. 5:37 ; Jacq. 5:12). Parents, manquez-vous de sagesse au point de transgresser les règles que vous souhaitez voir vos enfants respecter ? Dites-vous en quelque sorte : “Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais.” Les enfants remarquent rapidement l’hypocrisie de leurs parents (Mat. 23:3). Ces derniers peuvent donc donner une signification plus grande aux règles du foyer et en même temps gagner le respect de leurs enfants en se conformant eux-mêmes à ces règles, donnant ainsi le bon exemple.
17. a) Pourquoi parents et enfants se montrent-ils distants les uns envers les autres ? b) Comment peut-on éviter que les ressentiments créent une barrière entre parents et enfants ?
17 Les frictions et les disputes animées sont-elles dues à un manque de compréhension et à l’absence de toute communication ? Les parents semblent avoir parfois de la peine à comprendre leurs enfants. Cela est souvent dû au fait que parents et enfants ne se fréquentent pas intimement, ce qui devrait pourtant commencer lorsque ces derniers sont encore très petits. Dans d’autres cas, cette communication cesse lorsque les enfants deviennent adolescents, parce que parents et enfants se sont vexés et ne se parlent plus. Mais la Bible condamne la rancune. Pour éviter cela, “que le soleil ne se couche pas alors que vous êtes dans un état d’irritation, et ne laissez pas non plus place au Diable”. — Éph. 4:26, 27 ; Lév. 19:18.
18. Quel excellent exemple le fonctionnement du corps humain fournit-il pour les membres d’une même famille ?
18 Une famille saine peut être comparée au corps humain dont chaque membre fonctionne selon le dessein pour lequel il a été créé. Quand l’un d’eux cesse de remplir sa fonction, le corps tout entier en souffre. Toutefois, quand cela arrive, les membres en bonne santé ne se mettent pas à corriger, à frapper ou à maltraiter le membre déficient. Au contraire, ils viennent à sa rescousse et lui apportent leur aide et leur soutien en effectuant une partie de son travail jusqu’à ce qu’il recouvre la santé. Il devrait en être ainsi dans une famille solide et saine. — I Cor. 12:19-26.
19. D’où peuvent venir les difficultés si une famille ne fait pas attention ?
19 En plus des causes internes de friction, il y a une multitude d’influences extérieures qui peuvent perturber la tranquillité d’un foyer si elles ne sont pas étroitement surveillées et contrôlées.
Les pressions venant de l’extérieur
20. a) Citez quelques sources de difficultés à notre époque. b) Comment la Bible peut-elle nous aider sous ce rapport ?
20 À notre époque, les pressions sont légion ; citons entre autres la peur des voleurs et des personnes dépravées prêtes à faire le mal, le danger de contracter de graves maladies, l’augmentation rapide du coût de la vie, la diminution du pouvoir d’achat des économies, la succession apparemment sans fin des crises résultant des grèves, des émeutes, des guerres et des révolutions. Bien que de telles choses échappent au contrôle de l’homme, il est cependant possible, avec l’aide de la Bible, d’empêcher de telles pressions de perturber la tranquillité du cercle familial.
21, 22. Comment le point de vue exact concernant l’opposition et la persécution religieuse peut-il nous aider à protéger notre famille de certaines difficultés ?
21 L’opposition sévère des parents ou les mauvais traitements des voisins peuvent exercer des pressions sur une famille. Le fait d’en comprendre la raison ne les élimine peut-être pas, mais fortifie grandement la famille pour qu’elle les endure. La Bible n’annonce-t-elle pas que ceux qui sont voués à Jéhovah Dieu et à Jésus-Christ peuvent rencontrer une opposition violente de la part de leurs proches parents ? — Mat. 10:21, 22.
22 Les parents qui, pour des raisons pécuniaires, sont obligés de travailler en compagnie de gens du monde sont souvent fortement incités à se conformer au présent système dont le Diable est le dieu. Si vous ne vous joignez pas à eux dans leur débauche, qui consiste en des ‘actes de conduite dissolue, des désirs, des excès de vin, des orgies, des soûleries et des idolâtries illégales’, vos collègues parleront peut-être en mal de vous (I Pierre 4:3-5). Les chrétiens sont parfois persécutés parce qu’ils restent neutres quant aux affaires politiques ou parce qu’ils refusent de faire des compromis avec les principes bibliques concernant l’honnêteté, la conduite chaste ou l’emploi du sang. Mais là encore, de tels faits ne devraient pas nuire à la paix de l’esprit qui existe au sein d’une famille. Jésus déclara : “Heureux êtes-vous quand on vous outrage et qu’on vous persécute et que l’on dit mensongèrement contre vous toute sorte de mal à cause de moi.” “En fait, ajoute l’apôtre Paul, tous ceux qui désirent vivre avec pieux dévouement, associés à Christ Jésus, seront aussi persécutés.” — Mat. 5:11, 12 ; II Tim. 3:12.
23. Quelles pressions de nombreux écoliers subissent-ils ?
23 Les écoliers sont la plupart du temps en contact étroit avec d’autres jeunes gens qui utilisent un langage grossier et se livrent à toutes sortes d’actes impudiques. Les écoliers sont de plus en plus souvent victimes de la drogue, de l’insoumission, des coups et des viols perpétrés par des bandes de voyous qui menacent, frappent et intimident d’une façon ou d’une autre tant les professeurs que les élèves, et exercent une contrainte sur eux. C’est également à l’école que sont semées et entretenues les graines de discorde et de rébellion qui, si on les laisse se développer, finiront par prendre le pas sur l’éducation saine donnée par les parents au foyer. Toutes ces choses font partie de notre époque troublée, les “temps critiques, difficiles à affronter”, qui constituent le signe des “derniers jours” du présent système. — II Tim. 3:1-5.
Votre seule protection
24. Quelles sont les quatre formes d’aide qui peuvent consolider l’unité d’une famille en ce “temps de la fin” ?
24 Ne vous y trompez pas, ce n’est qu’en demeurant spirituellement fort qu’il est possible de résister à la vague de corruption qui déferle sur le monde. Vous ne pouvez la repousser, mais vous pouvez augmenter votre force spirituelle pour y résister ; cela est possible grâce à l’aide de la Parole de Dieu, de son esprit, de son organisation et de la prière. Voyons brièvement l’importance de ces quatre formes d’aide.
25. Qui retirera des bienfaits d’une étude biblique familiale régulière ?
25 Une étude familiale régulière est très salutaire pour tous les membres du foyer, jeunes ou vieux. Josué était un vieillard lorsque Jéhovah lui dit : “Il faudra que tu lises à voix basse en lui [le Livre de Dieu] jour et nuit, afin que tu veilles à faire selon tout ce qui y est écrit ; car alors tu feras réussir ta voie et alors tu agiras sagement.” (Josué 1:8, NW). Grâce à l’étude de la Bible, les enfants apprennent le principe suivant : “Soyez obéissants en tout envers vos parents.” Grâce à elle, les parents contraints de faire un travail qui ne leur plaît pas reçoivent cette exhortation : “Quoi que vous fassiez, travaillez-y de toute votre âme, comme pour Jéhovah et non pour les hommes”. — Col. 3:20, 23, 24.
26. Quelle saine instruction la Bible donne-t-elle sur les questions morales ?
26 L’étude de la Bible transformera vos pensées de bien d’autres manières encore, si bien que votre esprit ne sera plus ‘façonné sur ce système de choses’. (Rom. 12:2.) Par exemple, la Bible avertit ceux qui pratiquent ‘les œuvres de la chair (...) qu’ils n’hériteront pas le royaume de Dieu’. Ces “œuvres” comprennent “la fornication, l’impureté, la conduite dissolue, l’idolâtrie, la pratique du spiritisme, les haines, les disputes, la jalousie, les accès de colère, les querelles, les divisions, les sectes, les envies, les beuveries, les orgies, et choses semblables”. (Gal. 5:19-21.) L’apôtre énumère dans d’autres lettres des “choses semblables”, telles que l’avidité, les propos absurdes et les plaisanteries obscènes (Éph. 5:3-5), ainsi que l’appétit sexuel, le désir mauvais, la convoitise, le courroux, la colère, la malice, le langage injurieux et les propos obscènes ; toutes ces choses, qui font partie de “l’ancienne personnalité”, devant être rejetées (Col. 3:5-9). En outre, “ni hommes réservés pour des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes, ni voleurs, (...) ni insulteurs, ni extorqueurs n’hériteront le royaume de Dieu”. — I Cor. 6:9, 10.
27. Selon la Bible, que faut-il faire après s’être débarrassé de l’“ancienne personnalité” ?
27 En rejetant toutes ces pratiques mauvaises, les membres d’une famille contribueront sans aucun doute à rendre sain leur foyer. Mais se débarrasser de “l’ancienne personnalité” n’est qu’un aspect de la question. La Bible nous dit de revêtir la “nouvelle personnalité” qui implique ‘de tendres affections de compassion, la bonté, l’humilité d’esprit et la longanimité’. Cultivez donc cette nouvelle personnalité, pardonnez-vous l’un l’autre et par-dessus tout revêtez-vous de l’amour, le “parfait lien d’union”. — Col. 3:12-14.
28. De quelle aide est l’esprit saint de Dieu pour développer une nouvelle personnalité ?
28 C’est alors que la famille a besoin de l’aide de l’esprit saint de Dieu, car sans cette force active divine il est impossible de développer une nouvelle personnalité semblable à celle du Christ. La raison en est que “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi” sont des fruits de l’esprit de Dieu. Tandis qu’“il n’y a pas de loi” contre la production de tels fruits, il existe une loi, “la loi royale”, qui déclare : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même”, laquelle doit être plus particulièrement appliquée envers notre “prochain” (c’est-à-dire “celui qui réside près de nous”) à l’intérieur du cercle familial. — Gal. 5:22, 23 ; Jacq. 2:8.
29. De quelle façon de bonnes fréquentations contribuent-elles à rendre sain un foyer, et où peut-on trouver de telles fréquentations ?
29 La fréquentation de l’organisation de Dieu composée de ses serviteurs voués est une troisième forme d’aide importante qui permet de favoriser la paix et l’unité au sein de la famille. La vérité reconnue : “Les mauvaises compagnies corrompent les habitudes utiles” montre avec force que d’excellentes fréquentations sont très importantes pour garder une bonne spiritualité. Quelle meilleure compagnie peut-on trouver que celle des témoins de Jéhovah dans leurs Salles du Royaume ? Là, ils se réunissent pour s’inciter les uns les autres “à l’amour et aux œuvres excellentes”, d’autant plus qu’ils voient s’approcher la fin du présent système. — I Cor. 15:33 ; Héb. 10:24, 25.
30. Selon la Bible, quelle est l’utilité de la prière pour résister aux forces de désunion de Satan au temps de la fin ?
30 La prière est aussi une aide puissante en cette époque de difficultés, car les familles dont les membres prient ensemble selon la méthode préconisée par Dieu sont unies. Les Écritures nous disent : “N’ayez souci de rien, mais en toutes choses, par la prière et les supplications avec actions de grâces, que vos requêtes soient exposées à Dieu.” “Persévérez dans la prière.” “Priez sans cesse.” (Phil. 4:6 ; Rom. 12:12 ; I Thess. 5:17). Ayant revêtu “l’armure complète”, vous êtes en mesure de résister au Diable, à condition toutefois que ‘par toute forme de prière et de supplication vous continuiez dans la prière en toute occasion, dans l’esprit’. (Éph. 6:11-18.) Pour quelles choses devez-vous prier ? Jésus montra qu’il fallait prier en premier lieu pour la sanctification du nom de Jéhovah et pour que le Royaume de Dieu prenne en main les affaires de la terre ; les autres choses sont d’importance secondaire. — Mat. 6:9-13.
31. Comment pourrons-nous répondre par l’affirmative à la question : Mon foyer est-il sain ?
31 Vous pouvez de nouveau vous poser cette question : Mon foyer est-il sain ? Si vous êtes surveillant dans la congrégation chrétienne, votre réponse est certainement : “Oui”, car, comme le montre l’apôtre, “si en effet quelqu’un ne sait pas présider sur sa propre maison, comment prendra-t-il soin de la congrégation de Dieu” ? (I Tim. 3:2-5.) En revanche, si votre réponse est négative, mettez alors en pratique les principes bibliques que nous venons de considérer et votre foyer commencera à son tour à être heureux et sain.
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Vos enfants se confient-ils à vous ?La Tour de Garde 1972 | 15 janvier
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Vos enfants se confient-ils à vous ?
“Enfants, soyez obéissants envers vos parents (...). Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants.” — Éph. 6:1, 4.
1. Décrivez le changement qui se produit souvent dans l’attitude d’un enfant envers ses parents lorsqu’il grandit.
QUEL plaisir de voir un petit enfant relater avec enthousiasme l’aventure banale qui vient de lui arriver ! À ses yeux, il n’y a rien de plus important, car il pense que son père et sa mère doivent être les premiers à l’entendre. Mais hélas ! quelques années plus tard, cette confiance chaleureuse et intime se détériore souvent pour céder la place à un silence de glace, chacun se contentant de paroles évasives.
2. En général, discerne-t-on la raison pour laquelle les parents perdent la confiance de leurs enfants ? Qu’est-ce qui est donc nécessaire ?
2 Pourquoi un tel changement ? Les parents et les enfants qui connaissent une telle situation malheureuse peuvent présenter une kyrielle de griefs les uns contre les autres, mais peu d’entre eux connaissent les raisons fondamentales de ce changement, sans quoi ils auraient pu y remédier. En général, ils sont touchés de trop près par le problème et sont trop sensibilisés pour discerner la cause ou pour trouver eux-mêmes le remède. Ils ont besoin d’une aide extérieure, celle de la Parole de Dieu, la Bible, car elle révèle la cause et met en évidence le remède.
3. Quand et par qui les graines de rébellion contre les parents ont-elles été semées pour la première fois ?
3 Quand on recherche la raison de pareille situation, il faut reconnaître en premier lieu que les graines de rébellion contre l’autorité ont été semées il y a très longtemps. Le Diable, ce rebelle originel, appelé aussi Satan, ce qui signifie “adversaire” ou “opposant”, mit en question la loi divine pour amener Adam et Ève à perdre confiance en leur Père Jéhovah (Gen. 3:1-6 ; II Cor. 11:3). Depuis lors, la majorité des descendants d’Adam, les “fils de la désobéissance”, n’ont manifesté que très peu de foi et de confiance en Jéhovah ou en sa Parole (Éph. 2:2). En cette affaire, les chefs religieux sont les premiers responsables, et plus particulièrement à notre époque moderne. En effet, la majorité des membres du clergé rejettent la Bible en prétendant qu’elle n’est pas inspirée par Dieu et prêchent à la place que ‘Dieu est mort’ et que l’homme est le produit de l’évolution. — Mat. 15:6, 9.
“Temps critiques, difficiles à affronter”
4. Les conditions actuelles sont-elles pires que durant les générations passées ?
4 Bien que les graines de l’insoumission aient été semées depuis longtemps, ce n’est qu’à notre époque moderne que s’est manifestée une énorme moisson de rebelles. Cette génération de gens iniques a provoqué sur la terre une crise telle qu’il n’y en a jamais eu auparavant. En même temps, on assiste à des guerres internationales provoquées par des problèmes de frontières ainsi qu’à d’autres types de combats à l’intérieur même de nombreux pays ; ceux-ci exercent la plus grande influence sur les jeunes gens. Une émeute de quartier a un impact plus grand sur les enfants que le bombardement de villages dans une zone de combats de l’autre côté du globe.
5. Quelles sont aujourd’hui quelques-unes des choses “difficiles à affronter” ?
5 Les conflits entre ouvriers et patrons sont de plus en plus fréquents et difficiles à régler. Quand ils le sont, c’est bien souvent pour peu de temps seulement. La confiance est très limitée. Ouvriers et patrons ont perdu toute confiance réciproque, et tout le monde en souffre. La qualité des produits et des services se détériore, le coût de la vie augmente et le poids des impôts est de plus en plus lourd. Chacun paraît mécontent.
6. La situation est-elle meilleure parmi les employés des services publics ?
6 La rébellion sévit non seulement parmi les ouvriers, mais aussi parmi de nombreux employés des services publics contre les autorités. Les grèves des fonctionnaires et des employés municipaux étaient pratiquement inconnues il y a quelques années. Mais maintenant, les agents de police, les pompiers, les employés des services hospitaliers et postaux, et bien d’autres encore se mettent en grève, non seulement pour obtenir des salaires plus élevés, mais en guise de protestation à propos d’autres questions. La rébellion des enseignants contre les autorités scolaires est aussi de plus en plus répandue.
7. Quelle attitude rebelle est encore plus grave ?
7 Outre les disputes sur des questions économiques, il y a d’autres mouvements beaucoup plus graves qui protestent et se rebellent contre le présent système de choses, contre ce qu’on appelle “l’ordre établi”. Il existe aujourd’hui de nombreux mouvements contestataires opposés à la guerre, à la paix, aux riches et aux pauvres. Parfois, ces foyers de mécontentement ne peuvent être maîtrisés tant qu’il n’y a pas eu plusieurs morts.
8. Comment les conditions mondiales actuelles ont-elles été annoncées prophétiquement dans la Bible ?
8 En vérité, la situation mondiale correspond précisément à ce que l’apôtre Paul a annoncé : des “temps critiques, difficiles à affronter”. Paul l’a décrite en détail en ces termes : “Les hommes seront amis d’eux-mêmes, amis de l’argent, présomptueux, hautains, blasphémateurs, désobéissants aux parents, ingrats, déloyaux, sans affection naturelle, fermés à toute entente, calomniateurs, sans maîtrise de soi, cruels, sans amour du bien, traîtres, obstinés, enflés d’orgueil, amis des plaisirs plus qu’amis de Dieu, ayant une forme de pieux dévouement mais reniant ce qui en est la force.” Sans aucun doute, ces conditions constituent un monceau de preuves démontrant que nous vivons les “derniers jours” du présent système de choses. — II Tim. 3:1-5.
9. Comment les jeunes gens sont-ils affectés par les conditions mondiales actuelles ?
9 Il n’est donc pas surprenant que les enfants vivant dans cette situation critique, voire désespérée, en soient affectés. Dans la plupart des cas, les parents ont perdu confiance dans les responsables des services sociaux, les chefs politiques, les patrons et les instructeurs religieux. Que peut-on alors attendre des enfants quand ils commencent à réfléchir par eux-mêmes ? À leur tour, ils perdent confiance dans le système où ils vivent ainsi que dans leurs parents et grands-parents qu’ils tiennent pour responsables du présent système décadent.
Écoutez les griefs de vos enfants
10. Quelle plainte est souvent formulée contre les parents ?
10 Entre autres choses, les jeunes gens se plaignent de ce que leurs parents ne les comprennent pas. Par exemple, quand des jeunes gens confient ou révèlent un problème à leurs parents, ceux-ci se mettent souvent en colère au lieu de leur apporter l’aide escomptée. Aussi, pour éviter les disputes au foyer, les enfants jugent préférable de ne pas faire part de leurs problèmes à leurs parents manquant de compréhension.
11. a) Qu’omettent de faire certains parents quand ils donnent des instructions à leurs enfants ? b) Les enfants peuvent-ils avoir toujours confiance dans les promesses et les opinions de leurs parents ?
11 Ils ont d’autres sujets de plainte. Il arrive souvent que des parents ordonnent à leurs enfants de ne pas faire telle chose. Mais ils leur disent rarement ce qu’ils doivent faire ou comment ils doivent le faire. En d’autres termes, ils accentuent l’aspect négatif de leur instruction au lieu d’en souligner le caractère constructif. Trop souvent les parents ne tiennent pas leurs promesses. Ils promettent à leurs enfants une chose très agréable, mais manquent à leur engagement sous le prétexte futile qu’ils sont trop occupés ou trop fatigués. Comment un enfant peut-il avoir confiance en des parents qui ne sont pas fidèles à leur parole ? Il en est de même pour les menaces des parents ; ils les mettent parfois à exécution, mais les oublient la plupart du temps. Cela devient une loterie, et l’enfant se rend compte très rapidement qu’il y a de fortes chances pour que la parole de ses parents ne soit pas tenue. De même, les enfants sont souvent repris sévèrement à propos de certaines choses, alors qu’en d’autres circonstances les mêmes choses passent sous silence comme si elles étaient de peu d’importance. Il arrive trop souvent que cette attitude changeante et capricieuse des parents fasse perdre à l’enfant sa confiance et ses sentiments affectueux.
12. Qu’est-ce qui fait défaut aux parents qui n’instruisent pas leurs enfants sur les “choses de la vie” ?
12 Fait très grave, de nombreux adolescents reprochent à leurs parents de ne pas leur apprendre les notions fondamentales concernant la vie et sa reproduction, questions touchant les relations sexuelles légitimes. Les parents ne manquent-ils pas d’amour véritable lorsqu’ils n’instruisent pas leurs enfants sur le caractère sacré du mariage ou quand ils ne les mettent pas en garde contre la liberté sexuelle et les conséquences de la conduite dissolue : une maternité honteuse hors du cadre du mariage et les maladies vénériennes qui provoquent la cécité, la stérilité et la folie ? Les parents font-ils preuve d’amour lorsqu’ils ne disent pas à leur fille qu’une adolescente de petite vertu finit par devenir méprisable aux yeux de ses prétendus “amoureux” ? Font-ils preuve d’amour lorsqu’ils laissent le soin à leurs enfants d’apprendre les “choses de la vie” auprès d’éléments dépravés et dégénérés de la société humaine ?
13. Qui, dans une large mesure, est responsable de la corruption de la jeunesse par la pornographie ?
13 L’accusation suivante formulée par les adolescents est justifiée : Ce sont les adultes, dont beaucoup de pères et de mères, qui produisent et diffusent des livres et des images pornographiques qui corrompent la jeunesse. Il semble que certains parents ne s’inquiètent pas particulièrement de voir leurs enfants lire des livres obscènes pas plus d’ailleurs qu’ils ne se soucient de leurs fréquentations.
14. Quelle autre critique très sévère est émise contre de nombreux parents, et est-elle justifiée ?
14 Les enfants émettent parfois des critiques sévères mais honnêtes à propos de la conduite personnelle de leurs parents et de l’exemple qu’ils leur donnent. Il y a partout des parents qui mentent, dérobent, se vantent de leurs pratiques peu honnêtes en affaires, volent du matériel et des heures à leur employeur, ne respectent pas les limitations de vitesse et pratiquent la fraude fiscale. Des parents sont alcooliques, certains s’adonnent à la drogue et d’autres pratiquent l’adultère ou se livrent à la perversion sexuelle. Il est courant d’entendre des maris et des femmes se disputer et s’injurier en présence de leurs enfants. Malgré tout cela, ces mêmes parents affichent souvent une forme de dévotion religieuse. Quelle honte et quelle hypocrisie ! Et leurs enfants s’en rendent bien compte.
15, 16. a) Quels compagnons les enfants rebelles recherchent-ils souvent, et pourquoi ? b) La fréquentation de bandes de jeunes gens résout-elle leurs problèmes ?
15 Est-il raisonnable de s’attendre à ce que les enfants de telles personnes aient confiance en leurs parents ? Difficilement ! Ils préféreront rechercher d’autres compagnons dont ils apprécieront la fréquentation et, conformément à la loi naturelle disant : “Qui se ressemble s’assemble”, ces compagnons seront probablement une bande de jeunes gens ayant les mêmes problèmes. Ils se confieront l’un à l’autre et discuteront franchement de leurs griefs réciproques. Peu leur importe que leurs conclusions résolvent ou non leurs problèmes ; ils auront au moins quelqu’un à qui parler, qui les écoutera et les comprendra.
16 Peu à peu, ces jeunes gens sont détournés de la surveillance de leurs parents. Désormais, quand ils rencontrent des difficultés, ils se confient à un membre de leur bande. Tandis que ce sentiment de sécurité au sein de ce groupe devient de plus en plus fort, leur ressentiment envers leurs parents augmente. Il suffit d’un pas pour qu’ils se joignent aux mouvements de “protestation” dans l’intention de manifester leur mépris pour la société à laquelle leurs parents s’identifient.
Comment gagner la confiance de vos enfants
17. Qu’ils aient ou non la confiance de leurs enfants, que doivent faire les parents ?
17 Il est beaucoup plus facile d’avoir et de garder la confiance d’un enfant que de la regagner après l’avoir perdue. Aussi, si vos enfants se confient à vous, ne considérez pas cela comme acquis, mais faites des efforts pour préserver ces bonnes relations qui sont si salutaires pour vous comme pour eux. Si vous êtes du nombre des milliers de parents accablés parce qu’ils ont perdu la confiance de leurs enfants, il vaut la peine que vous consacriez tout le temps et tous les efforts nécessaires pour la regagner. Voici quelques suggestions sur la manière d’y parvenir.
18. Est-il important que les parents aient une confiance absolue en Jéhovah ?
18 Commencez par poser un fondement solide. Il s’agit de votre propre confiance et de votre foi en Jéhovah, votre Père céleste, et en la Bible, sa Parole. Le livre des Proverbes déclare : “Confie-toi de tout ton cœur en Jéhovah, et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence. Pense à lui dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers.” Ne pensez-vous pas que si vous manifestez une telle confiance absolue en Jéhovah, vos enfants seront à leur tour disposés à vous faire confiance ? C’est ce qu’ils font généralement. — Prov. 3:5, 6, AC.
19. a) Pourquoi l’amour pour Jéhovah est-il si important ? b) Est-il plus facile à des enfants de se confier à leurs parents si ceux-ci haïssent le mal ?
19 Sur ce fondement solide qu’est la confiance, il vous faut ensuite poser cette importante pierre d’angle appelée l’amour, l’amour de votre Père Jéhovah. Aimer Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de tout votre esprit et de toute votre force est “le plus grand et le premier commandement”. (Mat. 22:37, 38 ; Marc 12:30.) Si vous avez de l’amour pour Jéhovah, vous aimerez ce qu’il aime et vous haïrez ce qu’il déteste. Jéhovah hait ceux qui pratiquent l’iniquité : les fornicateurs, les idolâtres, les adultères, les homosexuels, les voleurs, les hommes cupides, les ivrognes, les insulteurs, les extorqueurs et les menteurs. Dieu déclare que ce genre de personnes ne vivront pas sous l’administration de son juste Royaume, à moins de changer radicalement de conduite (I Cor. 6:9, 10 ; Gal. 5:19-21 ; Éph. 5:3-5 ; Rév. 21:8 ; 22:15). Aussi, “vous qui aimez Jéhovah, haïssez le mal” en vous abstenant de toutes ces pratiques (Ps. 97:10, AC ; I Jean 5:3). Ne pensez-vous pas que si vous agissez ainsi vos enfants se confieront en vous ? Certainement. — Col. 3:5-9.
20. Décrivez la “nouvelle personnalité” que les parents sont encouragés à revêtir.
20 Lorsque quelqu’un renonce à de telles pratiques iniques, c’est comme s’il se débarrassait d’une “ancienne personnalité”. Il est exhorté à revêtir à la place une “nouvelle personnalité” qui implique de tendres affections de compassion, la bonté, l’humilité, la douceur, la longanimité et l’amour, et qui exige que nous nous supportions les uns les autres et que nous pardonnions à tous ceux qui ont pu nous offenser (Col. 3:10-14 ; Éph. 4:22-24). Qu’en pensez-vous maintenant ? Vos enfants se confieront-ils à vous si vous leur montrez une personnalité aussi agréable, reflétant les ‘fruits de l’esprit de Dieu’ ? Cela ne fait aucun doute. — Gal. 5:22, 23.
21. Que doivent faire les parents s’ils souhaitent voir leurs enfants se confier à eux ?
21 Les Écritures déclarent : “Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.” (I Jean 1:9). Parents, vous ne pouvez vous attendre à ce que vos enfants se sentent libres de vous faire part de leurs problèmes et de vous demander un avis ou un conseil sur la manière de les résoudre que si vous-mêmes vous vous confiez à Jéhovah en le priant de ‘vous remettre vos dettes, comme vous aussi vous avez remis à vos débiteurs’, et de vous diriger sur la voie droite au milieu du présent monde inique, en lui disant : “[Jéhovah] ! enseigne-moi ton chemin, et conduis-moi dans le sentier uni, à cause de mes ennemis.” — Mat. 6:12 ; Ps. 27:11, Da.
22. Quel exemple de grande miséricorde les parents feront-ils bien de suivre ?
22 Mais lorsque vos enfants s’approcheront pour se confier à vous, comment les traiterez-vous ? Leur ferez-vous miséricorde tout comme vous vous attendez à ce que votre Père céleste se montre miséricordieux à votre égard ? Rappelez-vous que “celui qui ne pratique pas la miséricorde aura un jugement sans miséricorde”. (Jacq. 2:13 ; Marc 11:25 ; Luc 6:36.) Vous êtes heureux que votre Père céleste exerce la longanimité et la patience envers vous, qu’il ait “toléré avec beaucoup de longanimité les vases de courroux rendus prêts pour la destruction” et qu’il soit “patient avec vous, ne désirant pas qu’aucun soit détruit”. (Rom. 9:22 ; II Pierre 3:9.) Veillez donc à votre tour à exercer les mêmes qualités envers vos enfants et leurs problèmes. Le livre des Proverbes déclare : “Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre criera lui-même et n’aura point de réponse.” — Prov. 21:13.
23. Pourquoi ne devriez-vous jamais penser que les problèmes de vos enfants sont trop insignifiants pour que vous vous en souciiez?
23 Autre chose encore : Ne pensez jamais que les problèmes de vos enfants sont trop petits pour que vous vous en souciiez et n’invoquez jamais comme excuse le fait que vous êtes trop occupés pour les considérer. Songez seulement combien vos problèmes doivent paraître infimes aux yeux du Dieu tout-puissant ! Et qui pourrait être plus occupé que lui ? Cependant, vous lui êtes reconnaissants de ce que ses oreilles sont ouvertes jour et nuit à vos cris et de ce qu’il ne se lasse pas de vous écouter et de répondre à vos prières, aussi insignifiantes soient-elles. — Ps. 34:16 34:15, NW ; Luc 18:7, 8.
Comment garder la confiance de vos enfants
24. Que devez-vous garder présent à l’esprit dans vos relations avec vos enfants ?
24 Parents, vous qui avez une confiance absolue en Jéhovah, si vous désirez que vos enfants se confient à vous, veillez à mettre en pratique les sages instructions et conseils divins dans vos relations avec eux. Communiquez avec vos enfants tout en tenant compte de leur âge. Ne traitez pas vos garçonnets et vos fillettes comme des tout-petits, et s’ils sont adolescents adressez-vous à eux en tant que tels (I Cor. 13:11). Quand vous leur parlez, transmettez-leur la connaissance et plus particulièrement celle qui concerne les desseins divins rapportés dans la Bible. Raisonnez avec eux et permettez-leur de poser des questions et d’exprimer leur point de vue. S’ils se trompent, montrez-leur pourquoi avec bienveillance et amour, en évitant de les humilier.
25. Qu’est-ce qui doit accompagner l’instruction donnée par les parents, mais que dit Hébreux 12:11 à ce sujet ?
25 Pour que l’instruction atteigne son but, elle doit être accompagnée de la discipline ou correction. Commencez à corriger vos enfants lorsqu’ils sont tout petits. Ainsi, quand ils grandiront ils n’auront pas les problèmes que rencontrent les autres jeunes gens. Il est écrit : “Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.” “Certes, toute discipline ne paraît pas sur le moment être un sujet de joie, mais de tristesse ; cependant, par la suite, à ceux qui ont été formés par elle, elle rapporte un fruit de paix, à savoir la justice.” — Prov. 22:6 ; Héb. 12:11.
26. Pourquoi les parents ne doivent-ils pas hésiter à utiliser la verge pour corriger leurs enfants quand cela est nécessaire ?
26 N’hésitez pas à utiliser la verge pour administrer la correction. “La folie est attachée au cœur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui.” “Si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts.” — Prov. 22:15 ; 23:13, 14.
27. a) À quoi faut-il veiller quand on corrige un enfant ? b) Pourquoi est-il important que les règles imposées au foyer soient fondées sur la Bible et ses principes ?
27 Toutefois, une telle punition ne doit jamais être administrée dans un accès de colère ni sous le coup de l’émotion, par manque de maîtrise de soi. Il ne serait pas juste de punir un enfant à cause d’une certaine action si on ne lui a jamais dit que cela est mal. Il faut en premier lieu l’instruire avec soin et patience selon les “conseils autorisés de Jéhovah”, grâce à quoi l’enfant saura non seulement ce qu’on attend raisonnablement de lui mais aussi pourquoi (Éph. 6:4). Lorsque vous établissez des règles, assurez-vous donc qu’elles soient en harmonie avec les principes bibliques, auquel cas vous pourrez toujours dire : “Voilà ce que déclare la Parole de Dieu.” Ceci aidera l’enfant qui craint Dieu et aime ses lois à obéir avec joie aux règles du foyer. Par suite, si la correction s’avère nécessaire, l’enfant saura que c’est à cause de sa transgression volontaire et délibérée d’instructions fondées sur la Bible.
28. À l’exemple de Jéhovah, comment les parents doivent-ils discipliner leurs enfants ?
28 Mais même dans un tel cas, veillez à ce que la punition soit infligée selon la justice tempérée par la miséricorde. Parents, à l’exemple du Père céleste, montrez-vous compréhensifs et exercez la patience ainsi que la maîtrise de soi. Si vous punissez votre enfant en le ridiculisant devant ses camarades, il se découragera et vous manifestera même de l’hostilité. Suivez donc ce conseil : “Pères, n’exaspérez pas vos enfants, pour qu’ils ne soient pas découragés.” “N’irritez pas vos enfants.” — Col. 3:21 ; Éph. 6:4.
29. Quelles autres vertus les parents doivent-ils cultiver ?
29 Dans tout ceci, les parents ne doivent jamais se montrer indécis ou partagés en disant une chose un jour et le contraire un autre jour. “Que votre Oui signifie Oui, et votre Non, Non.” (Jacq. 5:12 ; 4:8). L’humilité est aussi une grande vertu, agréable à Dieu. Ne soyez donc ni hautains, ni arrogants, ni prétentieux. Jéhovah hait les orgueilleux. Vos enfants vous aimeront aussi si vous êtes humbles, et s’ils vous aiment ils se confieront en vous. — Prov. 16:5 ; I Pierre 5:5, 6.
30. À quelle condition les parents peuvent-ils gagner et garder la confiance de leurs enfants ?
30 Tout cela est très clair. Pour que des enfants se confient spontanément à leurs parents, ceux-ci doivent de leur côté exercer la foi en Jéhovah, lui rester attachés et obéir à sa Parole. Ils doivent également manifester dans leur vie de tous les jours des qualités, telles que la miséricorde, la compréhension, la bienveillance, la patience et la maîtrise de soi, tout en restant intègres envers la vérité et en aimant la justice. C’est seulement de cette façon que les parents peuvent espérer gagner et garder la confiance de leurs enfants.
[Illustrations, page 45]
Si vos enfants se confient à vous, ne considérez pas cela comme une chose acquise, mais faites des efforts pour entretenir ces bonnes relations.
En écoutant avec compréhension son enfant lui faire part de ses problèmes et de ses griefs, un père ou une mère l’encourage à se confier à lui.
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“Il y a plus de bonheur à donner”La Tour de Garde 1972 | 15 janvier
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Article spécialement conçu pour être lu par les parents avec leurs enfants.
“Il y a plus de bonheur à donner”
JE CONNAIS un secret. Aimeriez-vous le connaître ? C’est le secret du bonheur. Beaucoup de gens ne sont pas heureux. Ils sont presque toujours tristes. Ce sont souvent des personnes dont le bonheur dépend beaucoup trop de ce que leur font les autres. Si quelqu’un leur donne une belle chose, elles sont contentes. Cependant, elles passent la plus grande partie de leur vie à attendre des choses qui ne viennent jamais.
Voici mon secret. Le grand Enseignant déclara : “Il y a plus de bonheur à donner qu’il y en a à recevoir.” (Actes 20:35). Ainsi, la personne la plus heureuse n’est pas celle qui reçoit des cadeaux, mais celle qui en donne aux autres. Le saviez-vous ? Évidemment, ce n’est pas un secret que vous n’avez pas le droit de révéler à quelqu’un d’autre. C’en est un néanmoins parce qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui le connaissent vraiment.
Pensez un peu à ce que cela signifie. Jésus a-t-il dit que celui qui reçoit un cadeau n’est pas heureux ? Non. Vous aimez en recevoir, n’est-ce pas ? Moi aussi. Nous sommes heureux lorsqu’on nous donne de belles choses.
Mais Jésus a déclaré qu’il y avait encore plus de bonheur à donner. Or, Jésus avait toujours raison, n’est-ce pas ?
Il connaît quelqu’un qui donne plus que n’importe quelle autre personne. Savez-vous de qui il s’agit ? Jéhovah Dieu nous a donné toutes les bonnes choses que nous possédons. Il nous fournit l’eau que nous buvons. Il fait croître les plantes qui produisent la nourriture dont nous avons besoin. La Bible dit que Dieu donne à tous “la vie et le souffle et toutes choses”. — Actes 17:25.
Jésus sait que son Père céleste est heureux. La Bible dit même qu’il est le “Dieu heureux”. (I Tim. 1:11.) Le fait de donner aux autres est une des choses qui rendent Dieu heureux. De même, lorsque nous faisons un don cela nous rend heureux.
Mais que pouvons-nous donner aux autres ? Que suggérez-vous ?
Parfois, quand vous désirez faire un don, cela vous coûte de l’argent. Si vous acquérez la chose à offrir dans un magasin, vous devez la payer. Si vous désirez donc offrir ce genre de cadeau, il vous faudra économiser l’argent nécessaire pour le payer.
Mais tous les dons ne viennent pas des magasins. Je m’explique. Par un jour de grande chaleur, il n’y a rien de plus agréable
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