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Cherchez-vous à vous soustraire à vos obligations ?La Tour de Garde 1970 | 1er février
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et finales inhérentes à un tel comportement, vous serez capable d’accepter sans aucune réticence toute responsabilité. Quelles sont les récompenses promises ? La paix de l’esprit, la satisfaction, le contentement et l’approbation de Dieu grâce à laquelle vous obtiendrez la vie éternelle. — Marc 12:29-31.
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‘Sur ton ordre, nous allons faire descendre les filets’La Tour de Garde 1970 | 1er février
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‘Sur ton ordre, nous allons faire descendre les filets’
TELLE fut la réponse de Pierre à Jésus-Christ, lorsque ce dernier ordonna à ses disciples de pêcher dans des eaux plus profondes. Ils avaient travaillé toute une nuit sans rien prendre, et voici que le grand Pêcheur parlait et leur indiquait une nouvelle pêcherie, dans des eaux où ils n’avaient pas encore fait descendre leurs filets. Or, la prise dépassa leurs espérances. — Luc 5:4-6.
Il en a été ainsi dans les temps modernes. À notre époque, les disciples de Jésus ont manifesté leur empressement à se laisser guider par les instructions, transmises par la congrégation chrétienne, de celui qui les invitait à devenir des “pêcheurs d’hommes”. (Mat. 4:19.) Nombre d’entre eux se sont déplacés pour se rendre dans de nouvelles pêcheries. Sur son ordre, ils ont ‘fait descendre les filets’ dans d’autres eaux. Mais ont-ils obtenu les mêmes résultats surprenants ? De telles occasions de lâcher les filets pour une prise s’offrent-elles encore à ceux qui s’empresseront de répondre à l’ordre du grand Pêcheur ?
Considérez les faits et déterminez pour vous-même les réponses à ces questions. Aussi longtemps que Jéhovah Dieu laissera ouverte la porte donnant accès à ces vastes opérations de “pêche” dans l’œuvre consistant à prendre “des hommes (...) vivants” et à les amener dans une condition de sécurité à l’intérieur de l’organisation de Dieu, nombreux seront ceux qui auront encore le temps de se laisser guider par l’esprit de Dieu et, là où cela sera possible, de se déplacer pour se rendre dans de nouvelles ‘pêcheries’.
POURRIEZ-VOUS VOUS SENTIR “CHEZ VOUS” AU CHILI ?
Un témoin de Jéhovah écrit : “Auriez-vous aimé faire partie, ici, au Chili, d’un petit groupe de personnes commençant leur service en tant que missionnaires ? Nous défaisons nos bagages, faisons le lit, et nous voilà dehors, aux prises avec une langue encore toute nouvelle pour nous. C’est précisément ce que nous avons fait il y a près de dix-neuf ans. Grâce à l’esprit de Jéhovah, nous avons persévéré, et aujourd’hui, nous avons l’impression d’être ici chez nous.
“Ce qui constitue un véritable défi à la pêche spirituelle dans ce pays, c’est le fait que les occasions de conduire des études bibliques à domicile sont si nombreuses qu’il est impossible de les faire toutes. D’autre part, les progrès réalisés par beaucoup de gens qui abandonnent la superstition pour devenir des croyants et acquérir une foi solide en la Parole de Dieu, procurent une satisfaction inexprimable. Vous seriez très heureux parmi ces personnes favorablement disposées qui n’oublient jamais de dire merci quand on étudie la Bible avec elles, ou même quand on se contente de leur rendre une courte visite. Nous sommes vraiment CHEZ NOUS !”
Par ailleurs, voici un rapport qui nous parvient de l’extrême sud du Chili : “En 1956, un premier groupe de missionnaires a été envoyé à Punta Arenas, et j’ai eu le privilège d’en faire partie. À cette époque-là, il n’y avait pas de congrégation, et les conditions atmosphériques extrêmes suscitaient maints obstacles. Mais quel bonheur d’avoir persévéré et d’être resté ! Aujourd’hui, il y a ici plus de quatre-vingts témoins dans la congrégation, sans compter ceux qui, pour des raisons économiques, ont jugé nécessaire d’aller s’établir dans d’autres régions du Chili.
“Bravant la critique de ses amis et de ses parents, tous catholiques, un homme d’affaires avec lequel nous étudiions la Bible, a continué d’absorber la connaissance exacte. Cherchant à l’en dissuader, son père l’a fait visiter par un juge de la Cour suprême, ami de la famille. Mais cette personne nouvellement intéressée par la Bible a été en mesure de montrer le fondement biblique de sa nouvelle foi au magistrat. Ce dernier a dû reconnaître que le nom de Dieu est Jéhovah.”
La façon dont les choses ont évolué, ici, au Chili, prouve que ce pays est l’une des plus belles pêcheries de notre temps. Depuis l’arrivée, en 1945, du premier missionnaire diplômé de Galaad, à une époque où le pays tout entier ne comptait que 59 témoins, l’accroissement a été extraordinaire. Le nombre des proclamateurs du Royaume s’élève actuellement à 5 223. Toutefois, ce chiffre signifie encore que chaque témoin doit s’occuper d’environ 1 700 habitants. Si vous êtes témoin de Jéhovah, vous est-il possible de vous joindre à eux pour alléger leur tâche ?
POSSIBILITÉS DE “FAIRE UNE PRISE” AU PÉROU
C’est avec des sentiments mélangés que les premiers missionnaires sont arrivés au Pérou, en 1946. La formation qu’ils avaient reçue à Galaad, l’École biblique de la Watchtower, les avait rendus conscients du problème posé par la langue ; et voilà qu’il leur fallait maintenant utiliser sur-le-champ le peu qu’ils savaient. Peu importent les difficultés, ils étaient sûrs de pouvoir compter sur l’esprit de Jéhovah pour les surmonter. Les témoins du pays étaient alors peu nombreux.
Quels ont été les résultats de leurs opérations de ‘pêche’, c’est-à-dire combien d’‘hommes (...) vivants’ ont-ils pris ? En 1956, 524 proclamateurs étaient répartis dans 13 congrégations. En 1966, il y avait 2 530 témoins et 63 congrégations, et au début de 1968, un maximum de 3 100 proclamateurs avait déjà été rapporté. Toutefois, dans ce pays de plus de 12 000 000 d’habitants, de merveilleuses occasions de faire une prise s’offrent encore !
Lisez ce récit passionnant des joies qu’a éprouvées un missionnaire suite à une étude biblique qu’il conduisait avec un constructeur de bateaux destinés à la navigation sur l’Amazone ; ce missionnaire dit : “Quand j’arrivais pour l’étude, M. R... interrompait aussitôt son travail sur les bateaux et invitait tous les ouvriers à venir
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