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  • Fascinant chimpanzé
    Réveillez-vous ! 1985 | 8 mai
    • continuent de faire la joie du public dans les cirques et les spectacles. Et quels pitres ce sont quand ils mangent et boivent à table dans un zoo!

      Il est des chimpanzés dressés qui servent dans des bars; ils remplissent les verres et les portent aux clients. Ils peuvent s’attabler pour prendre un repas, balayer, mettre des vêtements et laver la vaisselle. On a même vendu des peintures faites grossièrement par des “artistes” chimpanzés. Et il y en a qui roulent à bicyclette ou à cyclomoteur.

      N’en concluez pas, cependant, que le chimpanzé est presque humain. Certes, comme nombre d’autres animaux, il est sensible à son environnement. Il est capable d’observer l’effet que produit une action. Par la répétition, on peut lui montrer qu’en accomplissant certains gestes, il parviendra régulièrement à certains résultats. On lui apprend ainsi à exécuter de nombreuses tâches répétitives. Mais il est incapable de raisonner comme une personne. Il ne sait pas dégager les principes d’une opération pour les réutiliser dans d’autres domaines. Et ce qui est plus certain encore, c’est qu’il ne sait pas appliquer les principes moraux.

      Ce sont les plus jeunes qui peuvent accomplir des choses étonnantes, en général ceux qui ont moins de dix ans. Mais en atteignant la maturité, le chimpanzé qui vit en captivité peut devenir méchant, introverti, voire dangereux. Que faire de lui pendant les 30 années ou davantage qu’il lui reste à vivre? Les zoos n’ont qu’un espace limité. Le réintroduire dans son habitat est une entreprise bien difficile. Aussi les spécialistes donnent-​ils parfois ce triste conseil: “Tuez-​le.”

      L’homme dans le monde des chimpanzés

      Des études approfondies sur les réactions du chimpanzé dans le cadre de vie de l’homme ont permis d’apprendre beaucoup sur ses aptitudes et sur ses dons. Dans ce cadre, toutefois, le singe n’est pas plus dans son élément que l’homme ne le serait en milieu sauvage. Les chercheurs ont donc compris que pour le connaître pleinement ils devraient l’étudier dans son propre habitat.

      Il semble que la première tentative en ce sens remonte à la fin du siècle dernier. Le zoologiste R. Garner se rendit sur le terrain muni d’une très grande cage. Seulement, la cage n’était pas destinée aux singes qu’il se proposait d’étudier: elle lui était réservée! Après s’y être enfermé prudemment, il observa les animaux qui passaient par là. Si ses découvertes restèrent assez limitées, c’était déjà un effort louable pour étudier le chimpanzé dans son cadre naturel.

      À part une étude assez brève qui fut entreprise en 1930, ce n’est pas avant les années 1960 que les investigations ont repris sur le terrain. Jane Goodall, un chercheur opérant en Tanzanie occidentale, ne s’est pas installée dans une cage. Son idée était de s’approcher des chimpanzés pour les observer de près, d’être acceptée par eux. Or cela n’a pas été facile. Au début, les singes s’enfuyaient dès qu’ils la voyaient; mais sa patience et sa persévérance ont été récompensées, car au bout d’un an elle s’asseyait au milieu d’eux.

      Au cours des vingt années suivantes, Jane Goodall a beaucoup appris sur le comportement des chimpanzés et sur leurs structures familiales et sociales. Ils ont de curieuses façons de se conduire entre eux. S’ils ont été séparés pendant quelque temps, ils peuvent se serrer la main et s’embrasser lors des retrouvailles. D’autre part, ils se font mutuellement leur toilette, en se débarrassant des bardanes et des tiques. Mais hélas! les chimpanzés n’agissent pas toujours d’une manière aussi altruiste. Il leur arrive de s’entre-tuer et de se dévorer.

      Dernièrement, Jane Goodall a déclaré au cours d’une interview que l’étude des chimpanzés l’‘a aidée à comprendre, probablement mieux que toute autre chose, combien nous sommes différents d’eux’. Lorsqu’on lui a demandé de préciser sa pensée, elle a ajouté: “Les humains se témoignent plus d’affection. Chez les chimpanzés, des liens unissent la mère et son petit, mais vous les retrouvez rarement ailleurs. La compassion est vraiment une caractéristique humaine.” Après avoir consacré 22 ans à l’étude des chimpanzés, ses collègues et elle ne cessent de faire de nouvelles découvertes sur ces primates.

      Que vous les observiez dans l’univers de l’homme ou dans leur milieu naturel, il est indéniable que les chimpanzés sont des animaux remarquables. C’est là un fait qu’on n’aura pas besoin de vous rappeler si d’aventure l’un de ces singes venait à sauter sur vos genoux!

  • Une coutume bénigne?
    Réveillez-vous ! 1985 | 8 mai
    • Une coutume bénigne?

      Au restaurant ou entre amis, sans doute avez-​vous vu des gens en train de choquer leurs verres avant de boire. Si vous leur demandez la raison de ce geste, la plupart d’entre eux ne sauront quoi vous répondre. Ils estiment sans doute qu’il est tout à fait anodin.

      Cependant, ils seront peut-être surpris d’apprendre qu’il s’agit d’une ancienne coutume superstitieuse. Selon l’Association américaine des bibliothèques, une idée ridicule circulait dans l’Antiquité: les gens croyaient que, lorsqu’ils buvaient, le Diable pouvait pénétrer dans leur corps par la bouche. En outre, ils étaient persuadés que le bruit pouvait effrayer un esprit mauvais. Aussi, pour éviter ce danger, ils choquaient bruyamment leurs verres. En Europe, les consommateurs heurtent toujours leurs chopes de bière avant de boire. Certains font même le signe de croix. Par ailleurs, chez certains peuples primitifs on sonne les cloches avant d’absorber une boisson.

  • Y a-t-il des fourmis dans vos fleurs?
    Réveillez-vous ! 1985 | 8 mai
    • Y a-​t-​il des fourmis dans vos fleurs?

      Beaucoup de gens croient que les fourmis sont nuisibles pour toutes leurs plantes, celles qui vivent à l’intérieur comme celles du jardin. Cependant, les découvertes du docteur David Inouye, de l’université du Maryland (États-Unis), révèlent un aspect inattendu de l’activité de ces petits insectes. Les fourmis montent et descendent le long des tiges parce qu’elles se délectent du nectar des fleurs. Qui plus est, comme elles sont d’une nature militariste, elles chassent violemment les autres insectes qui feraient mine d’empiéter sur ce territoire réservé où se trouve leur délicieux trésor. Les fourmis sont donc des animaux utiles. Elles protègent naturellement les plantes contre nombre d’insectes destructeurs qui cherchent à dévorer la plante tout entière et pas seulement son nectar.

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