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L’unité de la famille de DieuLa Tour de Garde 1964 | 1er septembre
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Mais combien de ceux qui sont assujettis à ces gouvernements sont heureux ? Combien d’humains souffrent injustement sous ces dictatures et aimeraient en être délivrés ? La plupart des citoyens de ces pays ne désirent pas vivre sous un régime totalitaire. Cette forme de gouvernement leur a été imposée et ils n’ont pas pu faire autrement que de l’accepter.
17. Quel contraste y a-t-il entre le gouvernement de Dieu et une dictature ?
17 Mais le Royaume de Dieu n’est pas une dictature, et les témoins de Jéhovah organisés en société d’un monde nouveau ne sont pas soumis à un régime autoritaire. Un dictateur domine par contrainte ; Jéhovah Dieu fait appel à la bonne volonté, librement consentie, des hommes honnêtes. Dieu n’oblige personne à le servir. “Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir.” (Josué 24:15). Voilà le principe que Jéhovah a toujours appliqué dans le passé et qu’il suit aujourd’hui encore. Nul n’est contraint d’accepter l’organisation théocratique qui fonctionne de nos jours au sein de la famille de Dieu. Chacun est libre de choisir. Jéhovah attire ses sujets en leur témoignant son amour, et il s’attend à ce qu’ils l’aiment sans réserve (Mat. 22:37, 38). Le gouvernement de Dieu est fondé sur l’amour, et cette qualité s’exerce depuis le haut jusqu’en bas de son organisation. Cela ne se trouve pas dans une dictature. La domination divine est également basée sur la justice, la sagesse et la puissance, exercées dans la perfection, choses inconnues dans une dictature. En sa qualité de Créateur de toutes choses, Jéhovah a le droit absolu et incontestable d’exiger le dévouement et l’obéissance parfaite de ses créatures. Aucun dictateur ne peut prétendre posséder ce droit.
18, 19. a) Qu’est-ce que Dieu nous demande ? b) Quelle doit être l’attitude d’un membre de la famille de Dieu ?
18 Le chrétien manifeste son amour pour Dieu et son Royaume messianique par son obéissance aux commandements divins. “Car voici ce que signifie l’amour de Dieu : que nous observions ses commandements.” (I Jean 5:3, MN). Nous obéissons à Dieu, non par contrainte, mais volontairement et joyeusement. Il ne s’agit pas d’un fardeau écrasant qui nous fait souffrir et gémir. Le Roi du Royaume de Dieu déclara : “Mon joug est bon et mon fardeau est léger.” (Mat. 11:30, MN). L’accomplissement de la volonté de Dieu nous procure le bonheur. Le psalmiste exprima cette pensée en ces termes : “Heureux l’homme qui craint Jéhovah, qui met toute sa joie à observer ses préceptes.” — Ps. 112:1, AC.
19 La différence est donc énorme entre une dictature et l’organisation de Jéhovah. D’innombrables gens aimeraient se soustraire aux régimes dictatoriaux, s’ils en avaient l’occasion. D’autre part, tous les ans, des dizaines de milliers d’hommes honnêtes s’enfuient vers le Royaume de Dieu, parce qu’ils y trouvent la promesse de la vie éternelle et du bonheur. Ces hommes connaissent l’unité de la famille de Dieu. “Voyez comme il est bon, comme il est doux à des frères d’habiter unis ensemble.” — Ps. 133:1, Li.
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Identification religieuseLa Tour de Garde 1964 | 1er septembre
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Identification religieuse
En 1957, le Bureau du recensement, aux États-Unis, à la suite de certains sondages ambitieux, découvrit que 96 pour cent des gens se rangeaient parmi les protestants, les catholiques ou les juifs lorsqu’on leur demandait : “Quelle est votre religion ?” Pourtant, le chiffre représentant l’ensemble des membres de toutes les églises indique qu’environ 68 000 000 d’Américains n’appartiennent à aucune église ou synagogue. — A Tale of Ten Cities, de E. J. Lipman et Albert Vorspan, p. 316.
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