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  • La fin d’un système de choses
    La Tour de Garde 1975 | 15 février
    • est de la tribu royale de Juda. Jésus Christ est le seul dont il est prouvé qu’il descend de Juda par David. Lui seul est le Roi légitime (Ézéch. 21:27). Il assume la fonction de Grand Prêtre pour toute l’humanité, non pas parce qu’il descend d’Aaron, mais “à la manière de Melchisédek”, parce qu’il a été désigné directement par Jéhovah Dieu, son Père. — Héb. 7:15-17.

      Toutefois, la question des apôtres, savoir : “Quand ces choses auront-​elles lieu, et quel sera le signe de ta présence et de la conclusion du système de choses ?”, appelle une réponse plus complète. En effet, la parousia de Jésus, c’est-à-dire sa présence dans le pouvoir du Royaume, n’a pas eu lieu lors de la destruction de Jérusalem. Jésus parlait donc de la fin d’un système de choses plus grand, et il donna davantage de renseignements concernant le “signe”. Nous en reparlerons dans un prochain article.

  • L’influence des Églises d’Afrique hier et demain
    La Tour de Garde 1975 | 15 février
    • L’influence des Églises d’Afrique hier et demain

      “NOUS avons eu des gens qui se disaient chrétiens et qui avaient une Bible dans la main et un fusil dans l’autre. Ce sont eux les responsables des souffrances qu’ont connues les habitants de ce continent depuis la traite des Noirs.”

      Ainsi s’exprima le Dr K. D. Kaunda, président de la Zambie, dans son discours d’ouverture à la Conférence des Églises d’Afrique, à la fin du printemps 1974.

      Ce que révèle le passé

      L’Histoire révèle les choses passées auxquelles ces paroles faisaient allusion. Dans le dernier quart du dix-neuvième siècle, les nations “chrétiennes” d’Europe ont commencé à se disputer les territoires africains, ce qui a finalement abouti au partage de pratiquement tout ce continent.

      En 1920, toute l’Afrique, — à l’exception des États indépendants de l’Éthiopie, du Liberia et de l’Afrique du Sud, — était sous la domination des puissances coloniales européennes.

      Les divers territoires de l’Afrique furent ouverts à la colonisation de la même manière que le continent américain. Les missionnaires des différentes religions ont souvent été les pionniers des États politiques.

      C’est ce qu’a montré le New York Times (du 15 août 1974) dans un condensé d’un livre récent sur la vie du missionnaire et explorateur David Livingstone. Cet ouvrage montre que Livingstone encouragea l’établissement de communautés blanches en Afrique afin ‘de répandre le christianisme’ et d’ouvrir le continent africain au commerce. Il parla aux marchands anglais ‘des possibilités de gagner de l’argent en Afrique’. Livingstone s’opposa à l’esclavage, mais le livre précité résume les conséquences des explorations de ce missionnaire au dix-neuvième siècle en disant : “Au lieu d’ouvrir l’Afrique au christianisme, il prépara le chemin d’abord aux marchands d’esclaves qui le suivirent dans des territoires inconnus auparavant. De plus, ‘l’introduction de la parole de Dieu annonçait la destruction de créatures de Dieu’. Après la Bible arriva le fusil.”

      La colonisation provoqua de graves problèmes dont certaines conséquences sont encore ressenties aujourd’hui par les Africains. Ainsi, on peut lire dans l’Encyclopédie britannique (éd. de 1974) :

      “Les chrétiens occidentaux ont souvent exploité les nations en voie de développement, pillé leurs ressources et asservi ou humilié leurs habitants (...).” “Les frontières entre les colonies ont été souvent tracées arbitrairement sans se soucier beaucoup, sinon pas du tout, de l’unité ethnique, des liens économiques entre les régions, des migrations des tribus ni même des frontières naturelles.” “[Cela] a eu des conséquences nuisibles et durables pour l’unité [africaine] et a même retardé le développement économique de l’Afrique.”

      Surtout depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la plupart des colonies européennes en Afrique ont disparu, et ce continent compte maintenant plus de quarante États indépendants. Néanmoins, de nombreux Africains gardent un sentiment de méfiance envers les religions qui ont contribué à la colonisation et à la domination de l’Afrique par les nations européennes.

      La Conférence met l’accent sur l’indépendance

      Tout cela peut expliquer pourquoi il y a tant d’Églises indépendantes au sein de la Conférence des Églises d’Afrique. À l’assemblée de Lusaka, 103 Églises étaient représentées, y compris les principales Églises protestantes ainsi que les Églises orthodoxe grecque et copte, et de nombreuses autres de moindre importance.

      L’indépendance religieuse fut encouragée au cours de cette assemblée, la première à être entièrement organisée par des chefs religieux d’Afrique, sans direction de l’étranger. Beaucoup d’orateurs ont affirmé la nécessité d’une religion africaine authentique qu’on ne pourrait qualifier “d’importation étrangère” ni de “religion de l’homme blanc”. M. Kofi Appiah-Kubi, du Nigeria, déclara :

      “Si les Églises d’Afrique doivent grandir et se développer comme des Églises africaines et non pas comme de simples prolongements d’Églises étrangères, ce qui est actuellement le cas de beaucoup, il faut alors leur permettre de prendre racine dans le sol africain, là où elles sont plantées.”

      Dans le même ordre d’idées, un bulletin récent de la Conférence déclarait que “les Africains, particulièrement les membres des Églises, doivent rompre les entraves de la domination culturelle, puiser dans les profondeurs de mère Afrique et éveiller son génie créateur. Quand cela sera fait, l’Afrique sera prête à s’affirmer au monde et à contribuer à quelque chose de nouveau et de différent en vue du salut de l’humanité”.

      Pour montrer jusqu’où peut aller l’africanisation selon certains, un ecclésiastique de Zambie a suggéré qu’au lieu du pain et du vin qu’on utilise ordinairement lors de la Cène, on devrait se servir du nshima, sorte de gâteau de maïs local, et du munkoyo, boisson préparée à partir d’une certaine racine. Remarquons encore que la Conférence a décidé d’encourager les membres des Églises à étudier sérieusement l’islam, les religions traditionnelles d’Afrique et d’autres idéologies pour développer une religion africaine indépendante.

      Dans quelle mesure les Églises d’Afrique dépendent-​elles de l’étranger pour ce qui est de leur financement ? Le comité chargé des finances déclara que le budget pour 1975 de la Conférence dépendrait à 80 pour cent de sources extérieures. Un appel fut lancé pour s’affranchir de cette dépendance des bienfaiteurs étrangers. Dans une déclaration, l’assemblée fit remarquer que “l’Église africaine ne peut pas apporter sa contribution au monde d’une manière adéquate si elle n’est pas affranchie et vraiment nationale. Pour obtenir cette libération, l’Église devra cesser de tirer ses ressources financières et en hommes — l’argent et le personnel — de ses relations étrangères. Alors seulement l’Église pourra s’affirmer solidement dans sa mission en Afrique.”

      Selon le Daily Mail de Zambie, Cannon Burgess Carr, du Liberia, secrétaire général de la Conférence, exprima cette pensée plus brutalement en disant : “Les Églises d’Afrique peuvent se passer des services des missionnaires et des ecclésiastiques expatriés.”

      ‘Un soutien sans équivoque des mouvements de libération’

      Une des questions les plus importantes traitées lors de cette assemblée fut la ‘libération de l’Afrique’, y compris le soutien des armées révolutionnaires. Celles-ci opèrent dans des territoires africains dominés par des gouvernements formés principalement de Blancs (qui sont généralement une minorité). Toujours selon le Daily Mail, le secrétaire général Carr déclara que ‘l’Église doit apporter un soutien sans équivoque aux mouvements de libération, parce qu’ils ont contribué à redécouvrir un sens nouveau et fondamental à la croix’. Durant les quatre années écoulées, la Conférence a fait don de 125 000 dollars (environ 600 000 francs français) à ces mouvements de libération. L’assemblée a fait cette déclaration solennelle :

      “Nous affirmons notre solidarité avec le mouvement de libération dans les pays opprimés et nous prions tous les chrétiens, à l’intérieur et hors du continent, de mettre fin à toute forme d’oppression politique, économique, militaire ou autre dans ces pays.”

      L’Église catholique, qui compte des millions de fidèles en Afrique, ne fait pas partie de la Conférence des Églises d’Afrique. Elle fut critiquée parce qu’elle n’est pas d’accord avec les mouvements de libération agréés par la Conférence. Toutefois, il est intéressant de savoir que le Concile national des apostolats laïcs (organisation catholique) a répondu à cette accusation en publiant une déclaration selon laquelle la plupart de ces mouvements de libération étaient financés par des catholiques et que la Conférence devrait comprendre que sur des questions comme la justice sociale et l’indépendance nationale l’accord est total entre l’Église catholique et les Églises membres de la Conférence. — Times of Zambia, 16 mai 1974.

      La recherche de l’unité

      Lors de cette assemblée, on accorda beaucoup d’attention à l’unité religieuse et à la coopération des Églises. Bien qu’étant d’accord sur la nécessité d’une Église vraiment africaine et sur le soutien à apporter aux mouvements de libération, les délégués ne fournirent guère de renseignements sur les pas précis à faire pour promouvoir l’unité religieuse véritable entre les 100 membres et plus que compte la Conférence.

      Le Dr Phillip Potter, secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises, fit un discours à l’assemblée de Lusaka. Selon le Times of Zambia, il déclara que ‘durant une grande partie de son histoire l’Afrique a été tourmentée par le tribalisme et les guerres tribales — même jusqu’à maintenant. Nombreux sont ceux qui se permettent de perpétuer le système colonial injuste en recherchant le profit et le pouvoir au détriment de l’immense majorité du peuple’. Il ajouta que certaines Églises entretenaient les divisions introduites en Afrique’ et qu’il ‘était courant d’entendre un ecclésiastique dire à un autre d’une religion différente : “Vous adorez Dieu de cette manière, mais nous, nous l’adorons ainsi.”’

      Comment trouver la voie de la liberté et de l’unité véritables

      Les membres de la Conférence ont laissé voir leur inquiétude à propos des conditions qui se sont développées depuis la fin du dix-neuvième siècle notamment. En réalité, le christianisme est entré en Afrique bien avant le dix-neuvième siècle. Le livre biblique des Actes nous montre que déjà au premier siècle un fonctionnaire éthiopien, sans doute un homme instruit et intelligent, accepta le christianisme alors qu’il revenait de Jérusalem et retournait en Afrique (Actes 8:26-38). Rien ne laisse entendre que les chrétiens de cette époque aient profité de l’introduction du christianisme en Afrique pour exploiter commercialement et politiquement les habitants de ce continent.

      L’histoire passée de l’Afrique exige-​t-​elle vraiment la formation future d’une forme de christianisme particulière à ce continent ? Le véritable christianisme doit-​il être tenu pour responsable des graves

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