-
Dieu ouvre aux hommes la voie du rétablissementLa Tour de Garde 1981 | 15 février
-
-
avons fait l’accusation que voici: que les Juifs comme les Grecs sont tous sous le péché; comme c’est écrit: ‘Il n’y a pas de juste, pas même un seul; il n’y a personne qui soit perspicace, il n’y a personne qui cherche Dieu. Tous les hommes ont dévié, tous ensemble ils sont devenus futiles; il n’y en a aucun qui exerce la bonté, il n’y en a pas même un.’ ‘Leur gosier est une tombe ouverte, de leur langue ils ont usé de fourberie.’ ‘Un venin d’aspics est derrière leurs lèvres.’ ‘Et leur bouche est pleine d’imprécations et de paroles amères.’ ‘Leurs pieds sont rapides pour verser le sang.’ ‘Ruine et misère sont sur leurs chemins, et ils n’ont pas connu le chemin de la paix.’ ‘Il n’y a pas de crainte de Dieu devant leurs yeux.’” —Rom. 3:9-18.
4. a) Que citait Paul en Romains 3:9-18? b) Où en sont les choses aujourd’hui, 19 siècles plus tard?
4 Dans ce passage de la lettre qu’il écrivit à la congrégation chrétienne de Rome vers l’an 56 de notre ère, l’apôtre Paul citait des extraits des Écritures hébraïques, Écritures qui avaient été toutes rédigées sous l’inspiration de Dieu plus de 450 ans auparavant. Paul cita par exemple Ésaïe 59:7-20. Cela indique que la situation devait déjà être passablement mauvaise à l’époque de l’apôtre, non pas pour l’humanité dans son ensemble, mais en particulier pour ceux qui disaient former le peuple de Jéhovah Dieu, à savoir les Juifs ou Israélites. Aujourd’hui, plus de 19 siècles se sont écoulés depuis que Paul a écrit ces choses à la congrégation de Rome, l’ancienne capitale impériale. Quelle situation morale et religieuse faut-il s’attendre à trouver dans le monde, y compris dans ce qu’on appelle la chrétienté? Ce que nous apprennent les journaux et les innombrables magazines qui exposent ouvertement les faits est bouleversant, pour ne pas dire terrifiant.
5, 6. a) Comme le veut le nom de la chrétienté, comment les nations qui la composent devraient-elles se conduire? b) Lorsqu’on lit les prophéties qu’Ésaïe adressa aux Israélites, quelle application plus grande peut-on en faire?
5 Comme son nom le veut, la chrétienté devrait imiter Jésus Christ et se conformer à ses enseignements. Les nations qui la composent devraient savoir comment faire, puisqu’on trouve chez elles des centaines de millions d’exemplaires de la Bible et surtout du “Nouveau Testament”, imprimés dans toutes les langues qui se parlent sur leur territoire. La plupart des habitants de ces pays savent comment il faut lire les Écritures inspirées pour apprendre à vivre en chrétien. Comme la chrétienté se réclame du Christ et dit être sa congrégation, son incapacité à suivre l’exemple du Christ proclame son hypocrisie. Sa condition sociale, morale et religieuse est identique à celle que connut le “peuple élu” de Jéhovah Dieu aux jours du prophète Ésaïe, 800 ans avant l’avènement du christianisme.
6 Le triste état de la chrétienté correspond très bien à celui d’Israël au temps d’Ésaïe, car elle prétend justement avoir remplacé la nation d’Israël en tant que peuple élu de Dieu. En lisant certains chapitres de la prophétie d’Ésaïe, nous pouvons donc penser à leur application en grand sur la chrétienté. Le Dieu d’Ésaïe voyait-il dans l’Israël d’alors une nation hypocrite qui avait besoin d’un rétablissement spirituel? Laissons Jéhovah Dieu nous dire ce qu’il avait remarqué.
Les remarques de Dieu sur l’hypocrisie religieuse
7. Selon Ésaïe 58:1, quelles remarques le prophète devait-il proclamer au peuple élu de Dieu?
7 Dieu donna cet ordre à Ésaïe: “Appelle à plein gosier, ne te retiens pas! Élève ta voix comme le cor, et révèle à mon peuple sa révolte et à la maison de Jacob ses péchés.” — És. 58:1.
8. Avec quelle puissance la proclamation d’Ésaïe devait-elle retentir? Pourquoi a-t-il dû se sentir poussé à prophétiser?
8 D’après cet ordre, Jéhovah Dieu avait jugé Israël coupable de “révolte”, ou de rébellion, et d’autres “péchés” non spécifiés. Ésaïe devint le porte-parole chargé d’annoncer ce que Dieu avait remarqué et de faire retentir les accusations divines avec la puissance d’un “cor”, ou d’une trompette. Quand Dieu lui dit: “Ne te retiens pas”, Ésaïe eut peut-être le même sentiment qu’Amos, un prophète antérieur, qui s’exclama: “Un lion a rugi! Qui n’aura peur? Le Souverain Seigneur Jéhovah lui-même a parlé! Qui ne prophétisera?” — Amos 3:8.
9. Jusqu’où le dur message de Jéhovah doit-il être proclamé aujourd’hui? Que peuvent trouver ceux qui l’écoutent?
9 Aujourd’hui, les serviteurs voués et baptisés du Souverain Seigneur Jéhovah doivent aussi éprouver le même sentiment. Ils doivent se sentir portés à emboucher la trompette du message divin et à le faire retentir au loin. Témoins de Jéhovah, faites savoir que dans le monde entier, les hommes se rebellent contre le Souverain Seigneur de l’univers, et que Celui-ci exige de son peuple qu’il reste fidèle et qu’il se tienne à l’écart des péchés du monde. Voilà pourquoi ce dur message est actuellement proclamé sur toute la terre. Ceux qui l’écoutent peuvent trouver le rétablissement.
10, 11. Tout en faisant voir, par le jeûne et les mortifications, qu’ils prenaient plaisir en Jéhovah, à quoi les Israélites se laissaient-ils aller?
10 Dans le message qu’il était chargé de crier, Ésaïe mit à nu l’hypocrisie de la “maison de Jacob”, en disant:
11 “Cependant c’est moi qu’ils cherchaient jour après jour, et c’est dans la connaissance de mes voies qu’ils manifestaient leur plaisir, comme une nation qui pratiquait la justice et qui n’avait pas abandonné l’équité de son Dieu, en ce qu’ils me demandaient des jugements justes, s’approchant de Dieu en qui ils prenaient plaisir [disant:] ‘Pourquoi avons-nous jeûné, et tu ne l’as pas vu, et avons-nous affligé notre âme, et tu ne le remarquais pas?’ Oui, vous preniez plaisir au jour de votre jeûne, lorsque vous poussiez tous vos travailleurs. Oui, vous jeûniez pour des querelles et pour des luttes et pour frapper avec le poing de la méchanceté.
12. Le genre de jeûne que Jéhovah approuvait consistait-il à faire étalage de piété et à se mortifier?
12 “N’avez-vous pas continué à jeûner comme au jour pour faire entendre votre voix dans la hauteur? Est-ce ainsi que doit devenir le jeûne que je choisis, comme un jour où l’homme terrestre afflige son âme? Pour courber sa tête comme un jonc, et pour qu’il étende pour sa couche le sac et la cendre? Est-ce là ce que tu appelles un jeûne et un jour agréable à Jéhovah?” — És. 58:2-5.
13. Qu’a dit Jésus, sans la moindre hypocrisie, à propos du jeûne chez les serviteurs de Dieu?
13 Il est vrai qu’après avoir été oint de l’esprit de Jéhovah, Jésus Christ jeûna pendant 40 jours; mais il le fit dans le désert de Judée, et non à la vue des hommes. Aussi est-ce sans hypocrisie qu’il a pu dire dans son Sermon sur la montagne: “Quand vous jeûnez, cessez de vous donner un air sombre comme les hypocrites, car ils montrent des visages défaits, pour qu’il apparaisse aux hommes qu’ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils ont déjà leur pleine récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, enduis-toi la tête avec de l’huile et lave ton visage, afin qu’il apparaisse que tu jeûnes, non pas aux hommes, mais à ton Père qui est dans le secret; alors ton Père, qui regarde dans le secret, te le rendra.” — Mat. 6:16-18.
14. a) Les jeûnes religieux de la chrétienté sont une disposition de quel genre? Pourquoi? b) Quelles actions les jeûnes et les mortifications formalistes de l’ancien Israël ne pouvaient-ils faire oublier?
14 Le Christ n’a imposé aucun jour de jeûne à ses disciples. Le jeûne est volontaire et facultatif. Dans la chrétienté, en revanche, il y a des jeûnes obligatoires, mais ce n’est là qu’une disposition humaine. Si, aux jours du prophète Ésaïe, les jeûnes volontaires de la “maison de Jacob” avaient été inspirés par le bon mobile, il n’y aurait rien eu à redire. Mais souvenons-nous de ce qui se passait dans la “maison de Jacob” pendant ou avant et après le jeûne: querelles, luttes, clameurs sur les tons les plus hauts et coups assenés avec le “poing de la méchanceté”. Jamais le jeûne et les mortifications formalistes n’auraient pu masquer toute cette méchanceté au regard perçant de Jéhovah Dieu. Il ne faut donc pas s’étonner de ce que Jéhovah semblait ne pas voir ou ne pas remarquer leurs jeûnes.
15. a) Quelle attitude des Israélites vis-à-vis de la classe laborieuse rendait vaines leurs manifestations de piété et leur abstinence de nourriture? b) Qui agit de la même façon aujourd’hui? Pourquoi cela ne convient-il pas?
15 Dans le but de manifester extérieurement leur piété, les Juifs formalistes gardaient la tête baissée, comme le sommet d’un jonc, ou se couchaient sur le sac et la cendre, comme s’ils menaient grand deuil. Mais ces manifestations n’étaient pas du tout le signe certain qu’ils se repentaient sincèrement de leurs péchés et de leur révolte ou rébellion contre Dieu, ainsi que de leur indiscipline et de leurs écarts de conduite. S’ils jeûnaient vraiment et s’abstenaient de choses auxquelles ils avaient normalement droit, pourquoi poussaient-ils impitoyablement leurs “travailleurs”, leurs propres frères, et les accablaient-ils sous le poids d’une cruelle oppression? De la part d’employeurs qui traitaient leurs ouvriers en esclaves, l’abstinence formaliste pendant les jours de jeûne était pure hypocrisie. Elle ne leur attirait pas la faveur ni l’approbation de Dieu, pas plus qu’elle ne procurait à celui-ci un quelconque plaisir. On peut en dire autant de la chrétienté — qui observe toujours des jeûnes — car elle prétend adorer le Dieu qui, par inspiration, chargea Ésaïe de dénoncer publiquement la révolte et les péchés de son peuple élu.
16. Par quelles mesures destinées à soulager leurs semblables les Israélites attireraient-ils davantage la faveur de Dieu?
16 Quel genre de jeûne ou d’abstinence est donc agréable au Dieu d’Ésaïe, au Dieu que la chrétienté veut adorer avec ostentation? Nous l’apprenons en lisant les paroles de Jéhovah rapportées par Ésaïe. À l’intention de ceux qui ressentent le besoin d’un rétablissement spirituel ou qui désirent resserrer leurs relations avec le Dieu de la Sainte Bible, le prophète écrivit: “N’est-ce pas ceci, le jeûne que je choisis: délier les entraves de la méchanceté, défaire les liens de la barre du joug, et renvoyer libres ceux qu’on écrase, et que vous rompiez toute barre de joug? N’est-ce pas partager ton pain pour l’affamé et que tu fasses entrer dans ta maison les affligés sans foyer? et que, si tu vois quelqu’un nu, tu le couvres, et que tu ne te caches pas de devant ta propre chair?” — És. 58:6, 7.
17. D’après Ésaïe 58:6, 7, quelles mauvaises actions se commettaient en Israël? De quoi les Israélites avaient-ils donc besoin de se rétablir?
17 Indirectement, la description que Jéhovah fait du vrai jeûne nous apprend qu’on liait injustement, méchamment, certains Israélites. D’autres devaient porter une barre de joug, comme des bêtes de somme. D’autres encore étaient écrasés par le lourd fardeau de travail qu’on leur imposait. On laissait des malheureux souffrir de faim et manquer d’un abri décent. Les Israélites qui avaient les moyens de soulager ces gens prétendaient ne pas être au courant de leur condition misérable. Certes, ils s’acquittaient consciencieusement du rituel jeûne national, mais ils n’aimaient pas suffisamment leurs frères pour ôter l’injustice et l’oppression de dessus leur propre chair et leur propre sang. La simple observance de jeûnes n’effaçait pas de telles pratiques impitoyables ni ne satisfaisait au commandement suivant: “Tu devras aimer ton prochain comme toi-même. Je suis Jéhovah.” (Lév. 19:18). Si ces Israélites avaient besoin de quelque chose, c’était bien de se rétablir de leur maladie spirituelle qui les menait à une mort certaine pour ce qui était de leurs relations avec Dieu.
18. Pourquoi n’est-il pas exagéré de dire qu’à moins d’être soignée, la maladie religieuse d’Israël causerait sa mort pour ce qui était de ses relations avec Jéhovah?
18 Nous n’exagérons pas en disant cela, car, au siècle suivant, la nation d’Israël perdit son pays et disparut en Babylonie de 607 à 537 avant notre ère (Ézéch. 37:1-11). Bien qu’elle se réinstallât ensuite sur son sol grâce à la faveur imméritée de Jéhovah, 569 ans plus tard, soit en l’an 33 de notre ère, la nation finit par perdre les relations d’alliance qui l’unissaient à son Dieu. En l’an 70, les soldats romains du général Titus détruisirent la Jérusalem rebelle, et les Juifs devenus des objets d’opprobre furent dispersés dans le monde entier. Tout cela constitue un avertissement pour la chrétienté, qui est atteinte, elle aussi, d’une maladie mortelle.
Ceux qui ont emprunté la voie du rétablissement
19. Ésaïe était-il lui-même contaminé par la maladie spirituelle de ses frères israélites? À quoi faisait-il allusion dans le Hé 2:12, 13 verset que Paul a cité dans sa lettre aux Hébreux?
19 N’allez pas croire, cependant, que le prophète Ésaïe était spirituellement contaminé par l’hypocrisie religieuse dont souffrait la nation. L’homme que Jéhovah Dieu employait pour dénoncer cette hypocrisie devait être dans de saines relations avec lui. Ésaïe fit allusion à sa bonne santé spirituelle et à celle de sa famille en ces termes: “Voici, moi et les enfants que Jéhovah m’a donnés, nous sommes pour signes et pour miracles en Israël de la part de Jéhovah des armées qui réside au mont Sion.” (És. 8:18). L’apôtre Paul cita ces paroles dans la lettre aux Hébreux en les appliquant à Jésus Christ et à ses disciples engendrés de l’esprit et oints. Nous lisons: “Il dit: ‘J’annoncerai ton nom à mes frères; au milieu de la congrégation je chanterai tes louanges.’ Et encore: ‘J’aurai confiance en lui.’ Et encore: ‘Voici, moi et les petits enfants que Jéhovah m’a donnés.’” — Héb. 2:12, 13.
20. Qui étaient, au début, les “enfants” que Jéhovah a donnés au Grand Ésaïe, Jésus Christ?
20 Les “petits enfants” de Jéhovah Dieu, qu’il donna à Jésus Christ le jour de la Pentecôte de l’an 33, étaient des hommes et des femmes qui appartenaient au système juif dont Jérusalem était la capitale. Avant d’être oints de l’esprit de Dieu à la Pentecôte, ils avaient vécu dans le système de choses spirituellement malade dont faisaient partie ceux que Jésus Christ appela “les brebis perdues de la maison d’Israël”. (Mat. 10:6; 15:24.) Toutefois, à partir de la Pentecôte, ils n’appartenaient plus à l’organisation religieuse à laquelle le prophète Ésaïe dut transmettre les reproches de Jéhovah. Sous la direction de Jésus Christ, ils avaient emprunté la voie du rétablissement promis par Jéhovah en Ésaïe 58:8. Ils quittèrent l’organisation dont faisaient partie les Pharisiens convaincus de leur propre justice et qui, lorsqu’ils priaient au temple, disaient fièrement: “Je jeûne deux fois la semaine.” — Luc 18:11, 12.
21. Selon Ésaïe 58:8, quels bienfaits les disciples du Christ devaient-ils recevoir pour être séparés de la réplique moderne de l’Israël infidèle?
21 De même, la plupart de ceux qui sont aujourd’hui des témoins voués et baptisés de Jéhovah sont sortis des Églises de la chrétienté, la réplique moderne de l’Israël des jours d’Ésaïe et de Jésus Christ. Pour les récompenser de s’être séparés de la chrétienté spirituellement malade et enténébrée, Dieu a réalisé pour eux la promesse prophétique d’Ésaïe 58:8, savoir: “Alors ta lumière jaillirait comme l’aurore; et ton rétablissement germerait rapidement pour toi. Et assurément ta justice marcherait devant toi; la gloire de Jéhovah serait ton arrière-garde.”
22. Quand le rétablissement promis a-t-il commencé à germer pour les disciples qui ont rompu toute relation avec la chrétienté?
22 Dès l’année d’après-guerre 1919, cette prophétie commença à s’accomplir sur les témoins chrétiens de Jéhovah qui rompirent toute relation avec la chrétienté soumise à son clergé, esclave de ses croyances et de ses traditions. Pour ces gens qui venaient d’être libérés, la lumière des vérités et des prophéties bibliques se mit à briller “comme l’aurore”. Leur “rétablissement”, leur retour à une bonne santé spirituelle dans leurs relations avec Jéhovah par Jésus Christ, germa et progressa rapidement. Comme Ésaïe dans le temple, ils furent purifiés pour accomplir leur service en tant que Témoins de Jéhovah. — És. 6:1-10; 43:10-12.
23. De quelle avant-garde et de quelle arrière-garde les disciples ont-ils bénéficié, même pendant la Seconde Guerre mondiale?
23 La “justice”, et non la fourberie de la chrétienté, est allée en avant d’eux et les a guidés dans les voies qui sont droites aux yeux de Jéhovah. Pour les protéger, celui-ci s’est placé derrière eux et leur a servi d’“arrière-garde” jusqu’à présent. De ce fait, ils ont conservé son approbation et ont échappé à l’extermination dont leurs ennemis les ont menacés pendant la Seconde Guerre mondiale. — Mat. 24:9-14.
-
-
Ce qu’aurait pu être la condition humaineLa Tour de Garde 1981 | 15 février
-
-
Ce qu’aurait pu être la condition humaine
1. Pourquoi le monde a-t-il besoin d’un grand médecin? Quelle règle citée par le Christ s’applique dans le cas de la profession médicale et des organisations sanitaires?
L’HUMANITÉ se trouve dans une triste condition. Avec l’apparition de nouvelles maladies qui prélèvent leur tribut de victimes, le monde a plus que jamais besoin d’un grand médecin. La profession médicale et les organisations sanitaires n’ont pas été ce grand médecin capable de guérir toutes les maladies. Comment aurait-il pu en être autrement, compte tenu de la règle suivante: “Médecin, guéris-toi toi-même.” Qui a repris ces paroles? Un homme qui a guéri toutes sortes de maladies et qui a même ramené à la vie quelqu’un qui était mort depuis quatre jours. L’homme qui a remporté de tels succès médicaux est Jésus Christ (Luc 4:23; Marc 6:4-6). Lui-même est mort en l’an 33, mais pas de mort naturelle; il est tombé entre les mains de meurtriers (Actes 7:52). Si les hommes l’avaient accepté à cette époque-là, dans quel état de santé auraient-ils pu vivre?
2, 3. a) Quelle question soulevons-nous en rapport avec le Grand Médecin qu’est Jéhovah? b) De quoi Jéhovah a-t-il frappé l’ancienne Égypte pour pouvoir délivrer son peuple? Qu’arriverait-il aux Israélites s’ils n’écoutaient pas la voix de leur Dieu?
2 Remontons plus loin dans le temps et demandons ce qu’aurait été la condition humaine si l’on avait accepté les services de celui qui a dit à son peuple élu, aux jours du prophète Moïse: “Je suis Jéhovah, qui te guérit.” — Ex. 15:26.
3 Voulant délivrer son peuple élu de l’esclavage en Égypte, Jéhovah frappa le pays de plaies miraculeuses. Par la suite, ayant mis un terme aux neuf premières, il fit entrer son peuple libéré dans une alliance nationale qui devait apporter à chacun le bien-être physique, moral et spirituel. Par la bouche de Moïse, il avertit également les Israélites de ce qui arriverait s’ils s’obstinaient à violer la loi de cette alliance. Il leur dit: “De plus, toute maladie et toute plaie qui ne sont pas écrites dans le livre de cette loi, Jéhovah les fera venir sur toi, jusqu’à ce que tu aies été anéanti. Et vraiment vous ne resterez qu’un très petit nombre, bien que vous soyez devenus comme les étoiles des cieux en multitude, parce que tu n’as pas écouté la voix de Jéhovah, ton Dieu.” — Deut. 28:61, 62.
4, 5. a) Vu ce que sont devenus les Juifs aujourd’hui, quelle question peut-on se poser à propos de la réplique moderne d’Israël? b) Selon Ésaïe 58:9-12, quelles conditions les Israélites auraient-ils connues s’ils avaient redressé leurs voies?
4 À l’heure actuelle, ce ne sont pas seulement des millions de Juifs, mais tous les hommes, qui souffrent de maladies physiques, sans parler des désordres mentaux, religieux, sociaux et économiques. À cet égard, la chrétienté n’a aucun avantage sur les Juifs. C’est même elle qui porte la plus lourde responsabilité devant Dieu. Vu le sort funeste que l’ancien Israël a connu pour n’avoir pas redressé ses voies comme Jéhovah le lui avait demandé par Ésaïe, quelle fin la chrétienté peut-elle s’attendre à connaître, et cela sous peu? Voyons tout d’abord ce qu’aurait pu être la condition humaine. Le prophète Ésaïe la décrit comme suit:
5 “Alors tu appellerais, et Jéhovah répondrait lui-même; tu crierais au secours, et il dirait: ‘Me voici! Si tu enlèves du milieu de toi la barre du joug, si tu cesses de pointer le doigt [en signe de mépris ou d’accusation] et d’énoncer ce qui est nuisible; et si tu donnes à l’affamé ce que désire ton âme, et que tu rassasies l’âme qui est affligée, assurément ta lumière aussi apparaîtra dans les ténèbres, et ton obscurité sera comme le plein midi. Et, à coup sûr, Jéhovah te conduira constamment et rassasiera ton âme même sur une terre calcinée, et il donnera de la vigueur à tes os; et tu devras devenir comme un jardin bien arrosé, et comme la source d’eau dont les eaux ne mentent pas. Et à ta demande, les hommes rebâtiront assurément les lieux dévastés depuis longtemps; tu relèveras les fondements de générations successives. Et tu seras bel et bien appelé le réparateur des brèches, le restaurateur des routes auprès desquelles on peut habiter.” — És. 58:9-12.
6. Compte tenu des possibilités qui s’offraient à l’ancien Israël, quelle question se pose quant à sa réplique moderne?
6 Quelles heureuses conditions de vie l’antique nation d’Israël aurait pu connaître si elle avait suivi les conseils explicites de Jéhovah! Étant tout-puissant, celui-ci n’aurait eu aucun mal à réaliser ces conditions, pour peu, comme il l’avait dit, qu’Israël se défasse des choses condamnables qui lui faisaient du tort et qui nuisaient aussi à ses relations d’alliance avec Dieu. Mais Israël ayant refusé d’agir ainsi, son état ne fit qu’empirer, et, au siècle suivant, il reçut un terrible châtiment. Puisque ce récit est une illustration, il soulève une question au sujet de la chrétienté, la réplique moderne d’Israël. Dans quelles conditions sociales, économiques, morales et religieuses aurait-elle vécu si elle avait pris le remède proposé par Jéhovah, le Médecin divin, et accepté le message du Royaume que les témoins chrétiens de Dieu prêchent maintenant depuis plus d’un siècle?
7. Quel exemple avons-nous de ce qu’aurait pu être l’état de santé de la chrétienté?
7 Nous voyons un exemple de ce qu’aurait pu être l’état de santé de la chrétienté quand nous nous tournons vers les personnes qui ont été préfigurées par les fils d’Ésaïe, les “enfants” que Jéhovah lui donna et dont il fit un type des disciples oints de Jésus Christ (És. 8:18; Héb. 2:13). Voilà plus de 65 ans que ces chrétiens annoncent au monde que le Royaume messianique de Jéhovah repose désormais sur les épaules du Fils de Dieu intronisé: Jésus Christ, le Prince de paix (És. 9:6, 7). Ce faisant, ils ont dissipé de dessus des centaines de milliers de personnes désespérées les épaisses ténèbres qui enveloppent le monde entier. Grâce à la bonne nouvelle du Royaume dont Jésus a parlé en Matthieu 24:14, ils ont pu donner aux affamés spirituels une nourriture plus riche que la nourriture matérielle et qui les a conduits au rétablissement spirituel.
8. Quels conseils relatifs au sabbat ceux qui se sont rétablis sur le plan spirituel écoutent-ils à présent? Quelles promesses Jéhovah a-t-il rattachées à ces conseils?
8 Tous ceux qui se sont ainsi rétablis sur le plan spirituel écoutent à présent ces conseils divins que l’ancien Israël n’a pas suivis: “Si, eu égard au sabbat, tu ramènes ton pied en arrière pour ce qui est de ton propre plaisir en mon saint jour, et si tu appelles le sabbat un délice, un jour saint de Jéhovah, jour qu’on glorifie, et que tu le glorifies plutôt que de suivre tes propres voies, plutôt que de chercher ton plaisir et de prononcer une parole, alors tu te délecteras en Jéhovah, et je te ferai passer en char sur les hauteurs de la terre, et je te ferai manger dans la possession héréditaire de Jacob, ton ancêtre, car la bouche de Jéhovah l’a dit.” — És. 58:13, 14.
9. Les chrétiens voués et baptisés sont-ils tenus d’observer un sabbat? De quel sabbat approchent-ils à grands pas?
9 Les chrétiens voués et baptisés, tels les Témoins de Jéhovah d’aujourd’hui, ne sont pas tenus d’observer un sabbat hebdomadaire depuis le vendredi, au coucher du soleil, jusqu’au samedi soir à la même heure, car ils ne sont pas sous le code de lois transmis par Moïse (Ex. 20:1-11). Jésus Christ, qui est Médiateur d’une nouvelle alliance, n’a pas non plus commandé à ses disciples de faire du dimanche un jour de sabbat. En fait, les chrétiens savent qu’ils vivent actuellement dans le septième jour de la semaine de création de Jéhovah Dieu, et que pendant ce jour Dieu se repose de toute activité directement créatrice en rapport avec notre terre (Gen. 1:1 à 2:4). Les événements mondiaux, ainsi que la chronologie biblique, montrent que nous approchons à grands pas du règne millénaire de Jésus Christ. Son règne destiné à bénir toute l’humanité occupera les derniers 1 000 ans du jour de repos de Jéhovah, ou jour sabbatique de 7 000 ans. Le règne de Christ sera donc, lui aussi, un sabbat de délices pour toute l’humanité.
10. Le “sabbat” hebdomadaire de la chrétienté est-il biblique? À quoi l’emploie-t-on surtout aujourd’hui?
10 Depuis plus de 1 500 ans, la chrétienté considère le dimanche comme une sorte de sabbat chrétien. Mais le dimanche n’est ni chrétien ni juif. C’est en réalité une fête païenne en l’honneur du dieu Soleil. En outre, la chrétienté d’aujourd’hui est loin de faire de son dimanche un jour de repos permettant d’honorer Jéhovah et de préserver la santé du corps. La plupart de ses adeptes profitent de ce jour-là pour faire du sport, pour pique-niquer, aller au théâtre ou se livrer à toute autre activité profane et satisfaire toutes sortes de désirs égoïstes, quand ce n’est pas pour s’adonner à des jeux d’argent ou à des pratiques immorales.
11. En quel sens les témoins chrétiens de Jéhovah observent-ils un vrai “sabbat”, à l’exemple même de leur Dieu?
11 Les témoins chrétiens de Jéhovah, eux, observent un sabbat perpétuel pour Jéhovah Dieu. Comment cela? En se reposant des œuvres qu’ils accomplissaient dans le but de paraître justes devant Dieu et de gagner par eux-mêmes leur salut éternel. Ils renoncent donc à de telles œuvres et se reposent, par la foi, sur les mérites rédempteurs du sacrifice de Christ comme fondement de leur salut éternel. En agissant ainsi, ils vivent comme le veut le glorieux septième “jour” de la semaine créatrice de Jéhovah, jour symbolique durant lequel Dieu lui-même se repose.
12. Qu’est-ce que le “repos sabbatique” qui “reste” pour les serviteurs de Dieu? Comment les Témoins de Jéhovah mettent-ils à profit le sabbat des Juifs et le dimanche de la chrétienté?
12 À propos du repos du chrétien par la foi, pendant le “sabbat” divin de 7 000 ans, nous lisons ceci: “En un endroit il a parlé ainsi du septième jour: ‘Et Dieu se reposa le septième jour de toutes ses œuvres’ (...). Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. En effet, celui qui est entré dans le repos de Dieu s’est reposé lui aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes.” (Héb. 4:4-10). Les Témoins de Jéhovah se reposent, grâce à la foi, sur le sacrifice de Christ en tant que disposition prise par Dieu pour le salut des humains. Aussi peuvent-ils, en toute bonne conscience, mettre à profit le sabbat des Juifs et le dimanche de la chrétienté pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu de maison en maison.
Une séparation entre la chrétienté et le Médecin de l’homme
13. Selon Ésaïe 59:1-4, par quelle conduite le soi-disant peuple de Dieu a-t-il créé une séparation entre Dieu et lui?
13 Si la chrétienté n’est pas ce qu’elle aurait pu être, cela ne signifie pas que le Dieu Tout-Puissant est incapable. Pourquoi n’a-t-il pas sauvé l’ancien Israël et, par analogie, la chrétienté ou le reste du monde? Il nous en donne la raison en ces termes: “Voici, la main de Jéhovah n’est pas devenue trop courte pour pouvoir sauver, et son oreille n’est pas devenue trop pesante pour pouvoir entendre. Non, mais vos propres fautes sont devenues les choses qui font une séparation entre vous et votre Dieu, et vos propres péchés ont fait qu’il vous cache sa face, pour ne pas entendre. Car vos paumes se sont contaminées avec le sang, et vos doigts, avec la faute. Vos lèvres ont proféré le mensonge. Votre langue n’a cessé de marmonner l’injustice pure. Il n’y a personne qui crie avec justice, et personne, absolument, n’est allé en justice avec fidélité. On a mis sa confiance dans la chimère, et l’on a proféré des futilités. On a conçu le tourment, et l’on a enfanté ce qui est nuisible.” — És 59:1-4.
14. De même que l’Israël du temps d’Ésaïe, pourquoi la chrétienté du XXe siècle ne pourrait-elle pas se justifier devant le tribunal divin?
14 Ce regard sur l’Israël du temps d’Ésaïe nous révèle nombre de détails. Comment Jéhovah pouvait-il rester proche des membres d’une nation comme celle-là ou les bénir? C’était la nation qui creusait un fossé entre elle et Dieu. On peut en dire autant du fossé qui existe entre Dieu et les membres de la chrétienté, qui prétendent former son peuple. Leurs mains, leurs doigts, leurs lèvres et leur langue leur servent à faire le mal, à leur propre détriment. Après deux guerres mondiales, la chrétienté a déjà les mains qui dégouttent de sang; mais, non contente de cela, elle se prépare à répandre le sang humain sur une plus grande échelle encore, cette fois-ci en ajoutant peut-être les bombes nucléaires aux autres moyens diaboliques destinés à faire périr d’innombrables personnes d’une mort atroce. Certes, elle soumet ses problèmes internationaux aux Nations unies ou à la Cour internationale de justice de La Haye, aux Pays-Bas, mais ce n’est pas la même chose que de les soumettre “avec fidélité” au tribunal divin au vu et au su des cieux et de la terre. Devant une telle cour divine, la chrétienté ne pourrait jamais se justifier.
15, 16. Compte tenu de ce que les nations conçoivent, qu’enfanteront-elles logiquement? À quoi reviennent les entretiens diplomatiques?
15 Au sein de l’ONU, le nombre des nations non chrétiennes dépasse d’ores et déjà celui des nations dites chrétiennes. Pourtant, le clergé et les chefs religieux de la chrétienté font de cette contrefaçon du Royaume de Dieu “l’unique espoir du monde” et prennent cette opinion pour une réalité. Cela ne s’appelle-t-il pas mettre sa confiance “dans la chimère”? Et tout ce que l’on dit, en public et en privé, sur la confiance à accorder aux Nations unies et aux autres organisations humaines en faveur de la paix et de la sécurité dans le monde? Cela ne revient-il pas à ‘proférer des futilités’, surtout de la part de la chrétienté? Quel autre nom pourrait-on donner à ces palabres?
16 Puisque les nations n’ont conçu que le “tourment”, et non des relations paisibles avec Jéhovah Dieu, elles ne peuvent logiquement attendre ou enfanter que “ce qui est nuisible”. Quel “enfant terrible” elles mettront au monde! Du point de vue de Jéhovah, tous les entretiens diplomatiques entre nations, qu’elles soient chrétiennes ou pas, reviennent à ‘proférer le mensonge’ et à “marmonner l’injustice pure”.
17. Figurément parlant, par quoi les soi-disant serviteurs de Dieu sont-ils empoisonnés? Pourquoi leur conduite n’est-elle pas une route sûre pour le voyageur?
17 Aujourd’hui, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la chrétienté, les gens sont empoisonnés, non seulement sur le plan physique, mais aussi sur le plan spirituel. Pour reprendre les termes d’Ésaïe 59:5-8, les plaignants pourraient dire devant Dieu, le Juge de tous: “Ce sont des œufs de serpent venimeux qu’ils ont couvés, et ils ont continué à tisser une toile d’araignée. Quiconque mangeait de leurs œufs mourait, et quant à l’œuf brisé, il en sortait une vipère. Leur toile d’araignée ne servira pas de vêtement, et ils ne se couvriront pas de leurs œuvres. Leurs œuvres sont des œuvres nuisibles, et l’action de la violence est dans leurs paumes. Leurs pieds continuent à courir au mal, et ils ont hâte de verser le sang innocent. Leurs pensées sont des pensées nuisibles; la spoliation et l’effondrement sont sur leurs grandes routes. Ils ne tiennent aucun compte du chemin de la paix, et il n’y a pas d’équité sur leurs pistes. Leurs routes, ils les ont rendues tortueuses pour eux. Quiconque y chemine ne connaîtra pas la paix.”
18. Quel exemple la chrétienté a-t-elle donné en rapport avec le maintien de la paix?
18 Si la chrétienté n’arrive pas à maintenir la paix en son propre sein, comment s’attendre à ce que le reste du monde y parvienne? Elle a donné un mauvais exemple et une image grossièrement déformée de ce qu’est le vrai christianisme. Elle a élevé très haut la voix en faveur de la paix et de la sécurité, mais ce n’est certainement pas en s’armant jusqu’aux dents par méfiance envers ses voisins du monde qu’elle prépare la paix.
19. Quels résultats l’hypocrisie des Israélites avait-elle produits en rapport avec la justice et la recherche du droit chemin?
19 Le prophète Ésaïe ajoute: “C’est pourquoi l’équité reste éloignée de nous, et la justice ne nous atteint pas. Nous continuons à espérer la lumière, mais voici les ténèbres; la clarté, mais nous avons marché dans une obscurité continue. Nous continuons à tâtonner en cherchant le mur, comme des aveugles, et nous continuons à tâtonner comme ceux qui sont sans yeux. Nous avons trébuché en plein midi comme au crépuscule du soir; parmi les hommes vigoureux nous sommes comme des morts.
20. a) Les révoltes, les transgressions et les péchés d’Israël étaient-ils évidents? b) Qu’étaient donc devenues l’équité, la justice et la vérité?
20 “Tous, nous ne cessons de grogner comme des ours, et, comme des colombes, nous ne cessons de roucouler lugubrement. Nous espérions l’équité, mais il n’y en avait pas; le salut, mais il est demeuré éloigné de nous. Car nos révoltes sont devenues nombreuses devant toi; et quant à nos péchés, chacun a témoigné contre nous. Car nos révoltes sont avec nous; et quant à nos fautes, nous les connaissons bien. On a transgressé et on a renié Jéhovah; et l’on s’est reculé de derrière notre Dieu, on a proféré l’oppression et la révolte, on a conçu et on a marmonné du cœur des paroles de mensonge. Et l’équité a été forcée de reculer, et la justice se tenait loin. Car la vérité a trébuché sur la place publique, et ce qui est probe ne peut entrer. Et la vérité fait défaut, et quiconque se détourne du mal se fait spolier.” — És 59:9-15; Rom. 3:15-18.
21. À quoi la description de l’Israël du temps d’Ésaïe convient-elle bien aujourd’hui? À quelle condition l’humanité aurait-elle pu jouir de meilleures perspectives?
21 Comme cette ancienne description convient bien à la condition de la chrétienté aujourd’hui! Depuis la fin de la Première Guerre mondiale en 1918 et en dépit de persécutions acharnées, les Témoins de Jéhovah ont pris une place très importante sur la scène mondiale. Que se serait-il passé si les hommes avaient favorablement réagi au message concernant le Royaume que Jéhovah a remis entre les mains du Christ glorifié, au lieu de le combattre injustement et de persécuter les Témoins de Jéhovah du monde entier? L’humanité, et surtout la chrétienté, jouiraient aujourd’hui, dans tous les domaines, d’une bien meilleure santé. Quelle brillante perspective aurait pu s’ouvrir devant l’humanité!
-
-
“Jéhovah des armées” intervientLa Tour de Garde 1981 | 15 février
-
-
“Jéhovah des armées” intervient
1. Puisqu’il a des adversaires, que devra faire Dieu avant d’apporter un soulagement durable à l’humanité?
NOUS nous dirigeons inévitablement vers une catastrophe mondiale. Mais l’humanité se rétablira à coup sûr des effets que cette catastrophe aura eus sur la terre. Des hommes et des femmes qui se sont voués à Dieu et auxquels celui-ci a confié le message glorieux d’un soulagement durable pour l’humanité ont proclamé la “bonne nouvelle” de ce rétablissement sur toute la terre. Leur message est digne de foi, car il vient de l’Être qui, plus que tout autre au ciel ou sur la terre, se préoccupe de la condition humaine. Heureusement, cet Être est tout à fait capable d’apporter à l’humanité le soulagement nécessaire, et tel est d’ailleurs son dessein. Mais il lui faudra pour cela livrer un combat contre les adversaires de son dessein, le plus grand combat jamais vu.
2. Selon Ésaïe 59:15b, qui sort vainqueur du combat?
2 L’identité du vainqueur, le prophète Ésaïe nous la révèle sous l’inspiration divine lorsqu’il dit: “Et Jéhovah vit, et cela fut mauvais à ses yeux qu’il n’y eût pas d’équité.” — És. 59:15b.
3. Figurément parlant, qu’est-ce que la terre pour Jéhovah? A-t-il déjà manifesté de l’intérêt pour ce qui se passe ici-bas?
3 À l’heure actuelle, il importe peu aux gens en général que le Créateur du ciel et de la terre observe de près les affaires humaines. Mais pourquoi ne le ferait-il pas? L’une des dernières déclarations que son prophète Ésaïe coucha par écrit disait: “Voici ce qu’a dit Jéhovah: ‘Les cieux sont mon trône et la terre est mon marchepied.’” (És. 66:1). Ce Roi qui domine sur toute la création ne doit-il pas s’intéresser à son marchepied terrestre et à ce qui s’y passe? Bien sûr, et il a montré qu’il s’y intéressait. De quelle façon?
4. Comment Jéhovah a-t-il montré, aux jours de Noé qu’il s’intéressait à ce qui se passait sur son marchepied?
4 Si notre globe n’est plus entouré, aujourd’hui, par une énorme voûte d’eau suspendue dans la haute atmosphère et interceptant la lumière
-