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  • Le Dieu de justice va agir
    La Tour de Garde 1973 | 15 mars
    • et contre le “juste”, c’est-à-dire quiconque s’imagine être juste. L’“épée” de Jéhovah sera manifestement son instrument terrestre pour exécuter ses jugements, bien que cela puisse également inclure son organisation céleste invisible composée de créatures spirituelles puissantes. Cet agent terrestre fut le roi babylonien Nébucadnetsar et ses armées. Telle une “épée” symbolique, les Babyloniens se levèrent contre le royaume de Juda, au sud-ouest de Babylone et au sud du territoire occupé auparavant par le royaume des dix tribus d’Israël. Cependant, l’action exécutée par l’“épée” symbolique ne se limita pas au “sud”. L’“épée” se déplaça “du sud au nord” contre “toute chair”, c’est-à-dire les nations voisines non israélites. Pourquoi ?

      Jéhovah fournit la réponse par son prophète Ézéchiel : “Tous ceux qui sont de chair sauront que moi, Jéhovah, j’ai fait sortir mon épée de son fourreau. Elle ne s’en retournera plus.” (Ézéch. 21:5, NW). Les hommes vivant sur le “sol d’Israël” et à Jérusalem n’étaient pas les seuls à pécher contre Dieu. Les peuples voisins, “toute chair”, avaient également péché et méritaient un châtiment. Ils ne devaient pas s’imaginer que parce qu’ils n’étaient pas Israélites ils allaient échapper à l’attention de Jéhovah. Ils ne devaient pas se croire plus justes qu’Israël. Toutes ces nations qui avaient mal agi envers le peuple de Jéhovah allaient être frappées par l’“épée” symbolique. Comme Jéhovah l’avait annoncé à l’avance, “tous ceux qui sont de chair” allaient se rendre compte que c’était lui qui combattait contre eux.

      Une leçon pour notre époque

      Jéhovah Dieu n’a pas changé d’attitude envers ceux qui persistent dans le mal. Les prophéties bibliques démontrent que dans notre génération l’“épée” de Dieu frappera les nations et les peuples qui s’opposent à lui (Mat. 24:34). Les habitants de Jérusalem et du pays de Juda connurent le malheur avant les nations qui les entouraient. De même, la chrétienté sera la première à subir les coups douloureux de cette “épée”. Pourquoi ? Parce qu’elle est l’antitype de la Jérusalem infidèle du passé. La chrétienté prétend être la “maison de Dieu” et bénéficier, grâce à la “nouvelle alliance”, d’une position et de relations privilégiées par rapport à Dieu. Le jugement doit donc commencer par elle, comme le montre clairement ce principe consigné dans I Pierre 4:17, 18: “C’est le temps fixé pour que le jugement commence par la maison de Dieu. Or s’il commence d’abord par nous, quelle sera la fin de ceux qui ne sont pas obéissants envers la bonne nouvelle de Dieu ? ‘Et si le juste est sauvé avec difficulté, où l’impie et le pécheur se montreront-​ils ?”’

      L’“épée” de Jéhovah ne s’arrêtera pas après la destruction de la chrétienté, l’antitype de l’antique Jérusalem qui était située au sud de Babylone. À notre époque moderne, cette “épée” sera également levée contre “toute chair, du sud au nord”. Outre la chrétienté, toutes les fausses religions hypocrites seront également détruites.

      Personne ne devrait penser que la chrétienté pourra d’une manière ou d’une autre échapper à l’“épée” de Jéhovah. Il semble que de nombreux habitants de Jérusalem aient pensé pouvoir demeurer impunis parce qu’ils croyaient avoir une position privilégiée devant Dieu. C’est ce que laissait entendre le fait que, parlant du travail de l’“épée” symbolique, Ézéchiel souleva cette question : “Exulterons-​nous ?” (Ézéch. 21:10, NW). Les habitants infidèles de Jérusalem exultaient parce qu’ils pensaient être le peuple de Dieu et parce que le temple, ou maison de Dieu, se trouvait dans leur ville. En outre, leur roi était un descendant de David avec qui Dieu avait fait une alliance pour un royaume éternel. Étant oint d’huile pour assumer sa fonction, ce roi était “l’oint de Jéhovah”. Comme il descendait de David, on disait qu’il était assis sur le “trône de Jéhovah”. (II Sam. 7:4-16 ; I Chron. 29:23, AC ; Lament. 4:20, AC.) Cependant, toute cette exultation causée par ces circonstances privilégiées fut vaine. Par Ézéchiel, Jéhovah déclara clairement :

      “Dis : ‘Une épée, une épée ! Elle a été aiguisée, et elle est également polie. C’est afin de procéder à un égorgement qu’elle a été aiguisée ; c’est pour qu’elle étincelle qu’elle a été polie.’ (...) ‘Rejette-​t-​elle le sceptre de mon propre fils, comme elle rejette tout arbre ? Et on la donne à polir, pour la brandir avec la main. Elle — une épée a été aiguisée, et elle — elle a été polie, pour la remettre en la main d’un tueur. (...) Car elle a fini par être contre mon peuple ; elle est contre tous les chefs d’Israël. Ceux-là mêmes qui ont été jetés à l’épée se sont trouvés avec mon peuple. (...) Une extermination a été faite, et qu’est-​ce que cela fait, si elle rejette aussi le sceptre ? Cela ne continuera pas d’exister’, telle est la déclaration du Souverain Seigneur Jéhovah.” — Ézéch. 21:9-13, NW.

      L’“épée” de Jéhovah rejettera même le sceptre royal du royaume de Juda, tout comme n’importe quel autre sceptre national ou “arbre”. Quiconque s’obstine dans son attitude rebelle ne sera pas épargné même s’il est comme un “fils” pour Jéhovah, sur le trône royal de Jérusalem. Jéhovah était contre tous les infidèles et allait donc donner l’“épée” au “tueur”, son agent pour l’exécution de ses jugements. En accomplissement de la parole de Jéhovah, le roi Sédécias, le principal chef terrestre d’Israël, ne fut pas épargné. Le règne de la maison de David cessa. Ainsi, le sceptre ou l’emblème du pouvoir royal ne ‘continua pas d’exister’ d’une manière active.

      Les mouvements effrayants de l’“épée” symbolique suffisaient à faire crier et hurler un Israélite et à le faire se frapper, non pas la poitrine comme le ferait une femme, mais la cuisse. Cela suffisait pour qu’il se frappe les mains d’étonnement, sinon de crainte. C’est ce que Jéhovah avait déclaré à Ézéchiel :

      “Crie et hurle, ô fils d’homme, (...) donne une tape sur la cuisse. (...) Et toi, ô fils d’homme — prophétise, et frappe paume contre paume, et on devra répéter par trois fois : ‘Une épée !’ C’est l’épée des tués. C’est l’épée d’un grand tué, et qui les encercle. Afin que les cœurs fondent et afin de multiplier ceux qui sont renversés à toutes leurs portes, je ferai un égorgement par une épée. Hélas ! elle est faite pour étinceler, polie pour un égorgement ! Montre-​toi [l’épée personnifiée] tranchante ; va à droite ! Prends position ; va à gauche ! Partout où ta face est dirigée ! Et moi aussi je frapperai mes paumes l’une contre l’autre, et j’apaiserai ma fureur. Moi, Jéhovah, j’ai parlé.” — Ézéch. 21:12-17, NW.

      Conformément à cette action qu’il mena dans le passé, Jéhovah, le Dieu qui ne change pas, ne permettra à aucun de ceux qui ne font pas partie de ses serviteurs approuvés à notre époque d’échapper à son “épée” qui encercle et exécute ses jugements. Une fois que cette “épée” symbolique se sera mise en action, elle ne s’arrêtera pas avant d’avoir anéanti tous ceux qui pratiquent l’iniquité, y compris ceux qui se vantent d’être justes. Même les rois de la chrétienté ne seront pas épargnés. Les chefs religieux les ont déclarés rois de “droit divin”, mais cela n’a aucune valeur aux yeux du Souverain suprême. Les prétentions de ces dirigeants cherchant à échapper à l’exécution seront rejetées par l’instrument dont Jéhovah se servira comme d’une “épée”. Cet instrument sera composé en premier lieu de son Fils, Jésus-Christ, et des armées d’anges, créatures spirituelles puissantes (Rév. 19:11-21). On ne peut donc être protégé qu’en apprenant quelle est la volonté de Dieu et en y conformant notre vie. C’est ce que montre l’exhortation inspirée suivante : “Cherchez Jéhovah, vous tous, humbles de la terre, qui avez mis en pratique Sa décision judiciaire. Cherchez la justice, cherchez l’humilité. Probablement vous serez cachés au jour de la colère de Jéhovah.” — Soph. 2:3, NW.

      Un avertissement

      La destruction de la chrétienté et de tout le reste du présent système de choses étant certaine, il est nécessaire qu’un avertissement soit donné. C’est pourquoi les témoins chrétiens de Jéhovah, le reste oint et leurs compagnons de bonne volonté, se dépensent sans compter pour transmettre cet avertissement. En pensant à la destruction furieuse que provoquera l’“épée” symbolique, ils ont les mêmes sentiments que ceux que le prophète Ézéchiel reçut l’ordre d’exprimer d’une manière visible ; Dieu lui dit :

      “Ô fils d’homme, soupire, les hanches tremblantes. Oui, tu devras soupirer avec amertume devant leurs yeux. Et il devra arriver que, s’ils te disent : ‘Pourquoi soupires-​tu ?’ tu devras dire : ‘À cause d’une nouvelle.’ Car, assurément, elle viendra, et tout cœur devra fondre, et toutes les mains devront retomber, et tout esprit devra se décourager, et tous les genoux dégoutteront d’eau. ‘Voici qu’elle viendra et se réalisera, à coup sûr’, telle est la déclaration du Souverain Seigneur Jéhovah.” — Ézéch. 21:6, 7, NW.

      La nouvelle prophétique de la terrible destruction qui allait s’abattre sur Jérusalem était une raison suffisante pour qu’Ézéchiel soupire et tremble. Quand ces paroles furent accomplies et que la nouvelle de la destruction de Jérusalem parvint en Babylonie, les exilés juifs incrédules ont dû alors laisser éclater leur frayeur. Leurs genoux ont dû dégoutter d’autre chose que de sueur. Ils furent si effrayés que leurs muscles se relâchèrent et qu’ils urinèrent sur leurs genoux.

      La destruction qui s’abattra bientôt sur la chrétienté sera encore plus effrayante. La “nouvelle” prophétique de cette catastrophe, consignée dans la Parole de Dieu, touche profondément les témoins chrétiens de Jéhovah. Se souciant de la vie de leurs semblables, ils proclament avec zèle cette “nouvelle”, afin que d’autres puissent faire les pas nécessaires pour échapper à la destruction. Comment réagissez-​vous à cette “nouvelle” ? Vous incite-​t-​elle à adopter une attitude positive et à rechercher la justice de Dieu avant qu’il n’agisse ?

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1973 | 15 mars
    • Questions de lecteurs

      ● Pourquoi, selon le récit de Matthieu, Jésus a-​t-​il utilisé deux mots différents — “fornication” et “adultère” — pour parler des motifs valables de divorce ? Le seul motif biblique de divorce n’est-​il pas l’“adultère”, au sens où on l’entend généralement ?

      Selon Matthieu 5:32, Jésus déclara : “Mais moi je vous dis que celui qui divorce d’avec sa femme, excepté pour cause de fornication [en grec pornéïa], fait qu’elle est exposée à l’adultère [en grec moïkhéïa], étant donné que quiconque épouse une femme divorcée commet un adultère.” De même, dans Matthieu 19:9 nous lisons : “Je vous dis que quiconque divorce d’avec sa femme, excepté pour le motif de fornication [pornéïa], et en épouse une autre commet un adultère [moïkhéïa].”

      Le rédacteur utilise donc deux mots différents. Voyons d’abord quelle est leur signification et considérons ensuite dans quel sens ils sont utilisés.

      Moïkhéïa, l’un des deux termes utilisés dans le récit de Matthieu, est traduit de façon appropriée par “adultère”. Le mot français “adultère” vient du latin adulterare, qui signifie étymologiquement “altérer” et, par extension, “corrompre ou rendre impur comme par l’addition d’une substance étrangère ou plus commune”. Ainsi peut-​on parler d’‘adultérer’ la nourriture, c’est-à-dire la rendre impure en y ajoutant des substances étrangères. Un mariage est ‘adultère’ quand l’un des conjoints souille les relations conjugales en ayant des rapports intimes avec une autre personne que son conjoint. Le mot grec moïkhéïa emporte, lui aussi, l’idée d’adultère, de corruption et d’infidélité à des relations saintes. Ainsi, que ce soit en grec ou en français, l’accent est mis sur les conséquences des relations sexuelles illégitimes sur les liens du mariage ; le conjoint adultère se rend coupable en introduisant une autre personne dans ces liens, corrompant ainsi l’intimité qui ne devrait exister qu’entre le mari et la femme.

      Que dire de l’autre terme utilisé ? Le mot “fornication” n’attire pas l’attention sur les conséquences de l’impureté sexuelle sur les liens conjugaux, mais sur la nature ou la qualité de l’acte sexuel lui-​même. Cela est vrai non seulement du mot français “fornication”, mais aussi du mot grec pornéïa utilisé par Matthieu. Bien sûr, nous nous intéressons surtout au mot grec utilisé par le rédacteur de l’Évangile. En effet, quelle que soit la signification que les personnes parlant le français accordent au mot “fornication”, ce qui compte réellement et ce qui est déterminant c’est la signification accordée au terme utilisé dans la Bible par le rédacteur et les gens de cette époque.

      Quand on parle aujourd’hui de “fornication” on pense généralement aux relations sexuelles entre personnes de sexe différent non mariées, mais à des relations “ordinaires”

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