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  • L’harmonie interne de la Bible : preuve que Dieu en est l’Auteur
    La Tour de Garde 1963 | 15 juillet
    • 29. a) À qui devons-​nous de comprendre la Bible ? b) Qui est employé par Jéhovah pour dispenser les vérités spirituelles, et comment ?

      29 Tout l’honneur de l’intelligence que nous possédons de ces choses n’appartient pas à nous-​mêmes mais revient à Jéhovah, qui nous l’a accordée par Jésus-Christ. L’apôtre Paul souligne ce point quand il écrit à ses frères chrétiens : “ Il n’y a pas beaucoup de sages au sens charnel qui ont été appelés, (...) mais Dieu a choisi les choses folles du monde, pour faire honte aux hommes sages (...). Mais c’est par lui [Dieu] que vous êtes en union avec Christ Jésus, qui, pour nous, est devenu sagesse de Dieu. ” Conformément à la promesse que l’ange de Jéhovah fit à Daniel, “ au temps de la fin (...), aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront ”. En harmonie avec cette prophétie, Jésus prophétisa lui-​même, en sa qualité de représentant de son Père, qu’au “ temps de la fin ” il montrerait qui est l’“ esclave fidèle et avisé ”. Il désignait, par ce terme collectif, le reste de ses vrais disciples faisant partie de la classe céleste et il déclara qu’il établirait cet esclave “ sur tous ses biens ”. En d’autres termes, la classe composant cet esclave fidèle accepterait sans réserve toute la Bible comme la Parole inspirée de Dieu. Ses membres, remplis de l’esprit de Dieu et guidés par lui, seraient employés par Dieu et par Jésus-Christ pour dispenser les vérités spirituelles, la “ nourriture en temps voulu ”. — I Cor. 1:26-31, NW ; Dan. 12:9, 10 ; Mat. 24:45-47, NW.

  • Jéhovah change d’instrument
    La Tour de Garde 1963 | 15 juillet
    • Jéhovah change d’instrument

      1. a) Pourquoi pouvons-​nous être sûrs que les desseins de Jéhovah s’accompliront ? b) Est-​ce à dire que Dieu ne peut décider de changer d’instrument ?

      “ JE SUIS Dieu, et il n’y en a point d’autre, (...) j’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté. ” (És. 46:9, 10). Jéhovah, dont la sagesse et la prévoyance sont parfaites et la puissance et les ressources illimitées, n’a jamais besoin de changer ses desseins une fois qu’ils sont arrêtés. Aucune éventualité fâcheuse et nul ennemi rusé ne peuvent surprendre Jéhovah et l’obliger à modifier ses desseins. Cela ne signifie pas, cependant, que Jéhovah ne peut décider de changer l’instrument dont il se sert pour l’accomplissement de ses desseins. C’est précisément à propos d’un tel changement que nous désirons poursuivre notre examen des preuves que Dieu est l’unique Auteur de la Bible.

      2. Pour les rédacteurs des Écritures hébraïques, quel était l’instrument utilisé par Jéhovah ?

      2 Pour ne pas changer de méthode, examinons la question d’abord du point de vue humain. Si nous admettons que les Écritures hébraïques sont simplement l’œuvre d’un groupe de pieux écrivains hébreux, il convient de poser cette question : À leurs yeux, quel était l’instrument utilisé par Jéhovah ? La réponse ne fait pas de doute. Tous leurs écrits attestent qu’ils considéraient leur propre nation d’Israël, le peuple élu, comme l’instrument de Dieu. Ainsi, le prophète Amos consigna par écrit ces paroles de Jéhovah : “ Je vous ai choisis, vous seuls parmi toutes les familles de la terre. ” — Amos 3:2.

      3, 4. a) Comment les Écritures hébraïques montrent-​elles qu’Israël était pleinement qualifié pour être l’instrument choisi par Dieu ? b) Quelle conclusion certains pourraient-​ils en tirer quant à l’inspiration des Écritures hébraïques ?

      3 Les Écritures hébraïques brossent un tableau harmonieux et complet d’Israël en tant que nation possédant les qualités requises pour être l’instrument élu. Outre la grande alliance abrahamique aux termes de laquelle la postérité promise, le Messie, devait venir par eux, les Israélites étaient régis par une alliance conclue exclusivement avec eux : l’alliance de la loi. Conclue au mont Sinaï par la médiation de Moïse, leur chef national, cette alliance fit des Israélites une nation séparée de toutes les autres, “ mon domaine propre ”, déclara Jéhovah. Ils possédaient également leur propre sacerdoce et une succession ininterrompue de grands prêtres. Ils avaient d’abord un tabernacle puis un temple comportant une arche, qui symbolisait la présence de Jéhovah, et un autel sur lequel ils offraient les sacrifices réglementaires. Avec le temps, ils ont eu une dynastie de rois et, bien que celle-ci fût interrompue à partir de la captivité babylonienne, qui commença en l’an 607 av. J.-C., les Écritures contenaient les promesses d’une restauration. Par exemple, Ézéchiel rapporta ces paroles de Jéhovah à propos du trône et de la royauté d’Israël : “ Elle restera ainsi jusqu’à ce que vienne celui à qui en appartient le droit et à qui je l’accorderai. ” — Ex. 19:5, NC ; Ézéch. 21:32, Li 21:27, NW.

      4 D’aucuns prétendront sans doute que rien dans ce qui précède ne suppose obligatoirement une intervention de la part de Dieu ou l’inspiration divine du thème des Écritures hébraïques. Une inspiration purement humaine n’eût-​elle pu inciter ces hommes, tous hébreux, à écrire ces choses au sujet de leur nation ? Leurs écrits sont-​ils autre chose que l’expression naturelle d’un esprit et d’une ferveur nationalistes ?

      5. Que peut-​on dire des rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes, et pourquoi Paul est-​il un bon exemple à citer ?

      5 Fort bien ! Mais cette théorie supportera-​t-​elle l’examen ? Sans revenir sur les raisons déjà citées qui indiquent nettement que Dieu dirigea non seulement les écrits sacrés d’Israël mais encore le déroulement de l’histoire de cette nation, passons immédiatement au groupe plus restreint des rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes. Notons, tout d’abord, que tous ces écrivains chrétiens étaient, eux aussi, des Hébreux ou Juifs, donc susceptibles, d’après la théorie mentionnée au paragraphe précédent, d’être mus par le même esprit nationaliste que leurs prédécesseurs. À titre de preuve, citons le cas de l’apôtre Paul, qui évoqua ses origines en ces termes : “ Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi, un Pharisien ; quant au zèle, persécutant la congrégation [chrétienne] ; quant à la justice qui est au moyen de la loi, quelqu’un qui s’est montré irréprochable. ” — Phil. 3:5, 6, NW.

      6. a) Quel changement d’instrument est signalé par ces écrivains chrétiens ? b) Qu’est-​ce qui prouve que tant que Jésus était présent avec eux, ses disciples ne s’attendaient nullement à un tel changement ?

      6 La question se pose à présent de savoir quel était, aux yeux de ces écrivains chrétiens, l’instrument employé par Jéhovah. Humainement parlant, il faudrait dire qu’ils produisirent un instrument complètement nouveau en vue de l’accomplissement des desseins divins. Leurs écrits font état d’un changement d’instrument. Celui-ci n’était plus l’Israël selon la chair ayant Moïse pour médiateur, mais l’Israël spirituel, l’Église ou congrégation chrétienne ayant pour Chef et Médiateur Jésus-Christ. Comment se fait-​il que ces écrivains signalèrent ce changement ? Nos contradicteurs soutiendront que Jésus lui-​même, au cours de son séjour terrestre, fit naître dans l’esprit de ses disciples cette idée de changement d’instrument. Mais force nous est de leur répondre que cette explication est erronée. Les faits démontrent que même les disciples les plus proches du Christ ne comprenaient pas le moins du monde que Dieu était sur le point de changer d’instrument. Deux citations établiront ce point. La première concerne l’apparition de Jésus, après sa résurrection, à deux disciples qui se rendaient à Emmaüs. Ne sachant pas à qui ils avaient affaire, ils lui dirent : “ Nous espérions que cet homme [Jésus] était celui qui est destiné à délivrer Israël. ” La seconde citation, plus probante encore, se rapporte à la dernière fois que le Christ ressuscité apparut à ses disciples. Ils lui posèrent cette question : “ Seigneur, rétabliras-​tu le royaume pour Israël en ce temps-​ci ? ” Même à cette occasion, Jésus ne leur parla pas d’un changement d’instrument ou de la nécessité de modifier leur conception des choses. Il leur répondit simplement : “ Il ne vous appartient pas d’avoir connaissance des temps et des époques que le Père a placés dans sa propre juridiction. ” Cette réponse semblait plutôt les confirmer dans leur pensée que Dieu conservait le même instrument, à cela près que le temps de sa restauration était plus éloigné qu’ils ne l’avaient cru. — Luc 24:21 ; Actes 1:6, 7, NW.

      7. Pouvons-​nous nous permettre de nous sentir supérieurs à ces premiers disciples ?

      7 Entendons-​nous certains de nos lecteurs dire que s’ils avaient été avec Jésus pendant son ministère terrestre, ils auraient compris qu’un changement était imminent ? Nous nous permettons de rappeler à ces lecteurs qu’en 1879, date de la parution du premier numéro le La Tour de Garde, les témoins de Jéhovah s’étaient déjà affranchis de beaucoup de fausses doctrines de la chrétienté, pourtant ce fut en 1932 seulement qu’ils se rendirent compte qu’ils n’étaient pas dans la bonne voie quant à la question des Juifs. Comme bien d’autres, ils croyaient que les Juifs naturels rentreraient en Palestine rétablis dans la faveur divine et qu’ils seraient une partie terrestre de l’instrument dont Dieu se servirait pendant le règne millénaire du Christ. Ce ne fut qu’en 1932 qu’ils commencèrent à comprendre que le vrai “ Israël de Dieu ”, l’instrument choisi pour l’accomplissement majeur des nombreuses prophéties de restauration contenues dans les Écritures hébraïques, serait composé non de Juifs naturels circoncis charnellement, mais de Juifs ou d’Israélites selon l’esprit, c’est-à-dire de chrétiens engendrés de l’esprit. Paul déclare, en effet : “ Est Juif celui qui l’est au dedans, et sa circoncision est celle du cœur par l’esprit, et non par un code écrit. ” Par conséquent, nous serions mal venus à nous sentir supérieurs à ces premiers disciples de Jésus. — Gal. 6:16 ; Rom. 2:28, 29, NW.

      8. Ce nouvel instrument choisi par Dieu ressemble à quel modèle, mais s’agit-​il là de l’élever simplement à un niveau supérieur au point de vue humain ?

      8 Si nous examinons de plus près ce nouvel instrument décrit par les écrivains chrétiens, que trouvons-​nous ? La première chose qui nous frappe est sa ressemblance avec le modèle fourni par l’Israël selon la chair. Mais en aucune façon on ne peut dire que ce deuxième groupe de rédacteurs bibliques ne faisait qu’élever notre conception de l’instrument de Dieu à un niveau supérieur au point de vue humain. Au contraire, nous sommes bien obligés d’admettre que les écrits chrétiens présentent cet instrument sur un plan tellement élevé qu’il dépasse l’entendement de l’homme mortel. Tant et si bien que même de nos jours, comme nous le montrerons par la suite, cette conception de l’instrument divin n’est pas vraiment comprise et imitée par la généralité des hommes, même par ceux de la chrétienté qui prétendent pourtant accepter la Bible comme la Parole de Dieu. Qu’est-​ce qui le prouve ?

      9, 10. a) Comment l’Israël selon la chair deviendrait-​il une “ nation sainte ” ? b) Sous quels autres rapports peut-​on qualifier Israël de “ nation ”, et quelle autre question se pose que nous discuterons par la suite ?

      9 Revenant à l’Israël selon la chair, nous avons vu qu’une des choses qui distinguaient ce peuple était le fait qu’il formait une nation séparée, surtout après la conclusion de l’alliance de la loi au mont Sinaï. En effet, Jéhovah dit à Moïse de déclarer aux Israélites : “ Si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, (...) vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. ” (Ex. 19:5, 6). Bien entendu, même sans cette promesse, ils auraient constitué une nation distincte. Ils possédaient les caractéristiques fondamentales d’une “ nation ”. Ils avaient une ascendance commune, puisqu’ils descendaient tous d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, dont le nom fut changé en celui d’Israël (Gen. 32:28). Ils parlaient tous la même langue : l’hébreu. Ils avaient les mêmes institutions, les mêmes coutumes et les mêmes traditions. Ils étaient tous soumis à un seul gouvernement et à un seul code. Même pendant les quarante années qu’ils séjournèrent dans le désert, ils ne se dispersèrent pas tels des nomades, mais ils restèrent tous ensemble. Finalement, ils prirent possession de leur héritage, la Terre promise, qui avait des frontières bien définies. On peut donc dire que les Israélites constituaient une nation dans toute l’acception du terme.

      10 Mais un peuple n’a pas besoin de posséder toutes ces caractéristiques pour être appelé à juste titre une nation. Nous venons de voir que l’Israël selon la chair les possédait toutes, mais qu’en est-​il de l’Église chrétienne ? Ce nouvel instrument est-​il une nation régulièrement constituée ? Cette question sera examinée dans notre prochain numéro.

  • “ Tout au plus un millième du texte ”
    La Tour de Garde 1963 | 15 juillet
    • “ Tout au plus un millième du texte ”

      CERTAINS disent qu’il y aurait de nombreuses différences entre les divers manuscrits des Écritures grecques chrétiennes. Cette assertion a incité d’aucuns à vérifier s’il s’agissait vraiment de différences importantes. Voici, à ce sujet, quelques éclaircissements que Westcott et Hort apportent dans leur Introduction au Nouveau Testament :

      “ Quant à la plupart des mots utilisés dans le Nouveau Testament, (...) il n’y a pas de différence sensible ni aucun motif de doute. (...) La quantité de mots acceptés par tout le monde comme étant pratiquement inattaquables, est très importante, puisque, selon une estimation approximative, elle comprend au moins les sept huitièmes du texte. La critique ne porte donc que sur un huitième, formé en grande partie de changements dans la succession des mots et d’autres banalités relatives. Si les principes suivis dans la présente édition sont valables [et ils sont généralement acceptés comme tels], cette fraction diminue encore de beaucoup. Pleinement conscients qu’il est de notre devoir de nous abstenir de toute décision péremptoire dans les cas où l’on ne peut trancher valablement entre deux ou plusieurs leçons du texte, nous constatons, abstraction faite des différences d’orthographe, qu’il ne reste à notre avis plus qu’un soixantième de tout le Nouveau Testament où le doute soit encore permis.

      “ Dans cette seconde estimation, la quantité de différences relativement insignifiantes est bien plus grande que dans la première, de telle sorte que les différences que l’on peut, dans un certain sens, qualifier d’essentielles ne forment plus qu’une faible fraction d’entre toutes les différences restantes, soit tout au plus un millième du texte entier. Or, il faut croire que l’on a trop tendance à exagérer le nombre de défectuosités contenues dans le Nouveau Testament : c’est du moins ce que semble confirmer le langage dont nous nous sommes servis çà et là dans les pages qui vont suivre. Aussi tenions-​nous à préciser auparavant que les travaux de critique du texte ne sont nécessaires que pour une faible partie du Nouveau Testament. ” En effet, c’est à peine pour un millième de tout le texte des Écritures grecques chrétiennes qu’il y a lieu de s’interroger sur la façon correcte de comprendre.

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