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  • Menaces sur l’intégrité du texte de la Bible
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 janvier
    • Découverte et correction des corruptions

      Dès le début, il apparut que le texte que Tischendorf venait de découvrir était dans l’ensemble identique à celui qui servait à faire les traductions modernes de la Bible. Il révéla toutefois un certain nombre de corruptions. Par exemple, ce manuscrit ancien ne renfermait pas le célèbre épisode que l’on trouve dans beaucoup de Bibles en Jean 8:1-11, dans lequel il est question d’une femme que l’on s’apprête à lapider au moment où Jésus lance: “Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre!” Depuis, les éditions récentes de la Bible ont supprimé ce passage ou bien l’ont incorporé dans une note en bas de page, par respect pour l’intégrité du texte original. On a trouvé d’autres rajouts que l’on a également éliminés. — Mat. 17:21; 18:11; Actes 8:37.

      Il y eut aussi des cas plus graves où les corruptions avaient été introduites pour soutenir une fausse doctrine, telle celle qui apparaissait en I Timothée 3:16 et que la version Darby traduit “Dieu a été manifesté en chair”, au lieu de “Celui qui a été manifesté dans la chair”. Laquelle des deux traductions est la bonne? La première leçon laisse entendre que Jésus est Dieu, contrairement aux passages qui disent qu’il n’est que le Fils de Dieu. — Marc 13:32.

      Dans les manuscrits anciens, les mots grecs pour “Dieu” et “celui qui” se ressemblent (ΟC — celui qui) (ΘC — Dieu). Les manuscrits récents portaient le plus souvent ΘC ou son équivalent. Mais, dans le texte trouvé par Tischendorf, c’est ΟC qui apparaissait, autrement dit le mot “celui qui”, terme qui s’appliquait à Jésus et non à Dieu. Un copiste avait donc changé ce mot pour qu’on lise à la place “Dieu”. Le Codex Alexandrinus, manuscrit du Ve siècle, permet de s’interroger sur le caractère fortuit de cette erreur. Au premier abord. on lit en effet ΘC, mais quand on examine ce manuscrit au microscope, on s’aperçoit que le texte original portait ΟC et qu’une “main ultérieure” a ajouté les traits qui modifient le sens des lettres. Les versions modernes ont rétabli le vrai texte et traduisent comme il convient: “Il a été manifesté dans la chair.” (Veuillez vous reporter à des versions mot à mot grec-​anglais, telles que le Nouveau Testament de Nestle ou bien l’Emphatic Diaglott.)

      Un exemple frappant de falsification volontaire apparaît en I Jean 5:7, où figure cette phrase supplémentaire: “Dans le ciel: le Père, le Verbe et l’Esprit-Saint; et ces trois sont une seule chose.” (Glaire). Non seulement ces mots ne figuraient pas dans le Codex Sinaiticus, mais ils ne se trouvaient non plus dans aucun manuscrit grec antérieur au XVIe siècle. Les preuves attestent qu’un manuscrit, que l’on peut aujourd’hui consulter au Trinity College de Dublin, fut rédigé à dessein vers 1520 pour glisser ce texte apocryphe. En règle générale, toutes les versions modernes de la Bible ont supprimé ce rajout un peu trop voyant.

      Les témoignages s’accumulent

      On a même découvert des manuscrits encore plus anciens que ceux du IVe siècle. Par exemple, on a trouvé en Égypte des copies de la Bible rédigées sur papyrus, dont certaines avaient servi à emballer des momies. Après un minutieux travail de restauration, on a pu les dater du IIIe siècle de notre ère. Un petit fragment de Jean a même pu être daté de l’an 125 de notre ère. Si l’on confronte ces textes avec ceux du IVe siècle et ceux de nos Bibles modernes, que ressort-​il? Eh bien, il apparaît que sans être exact à la lettre près, le texte est le même. Toutes les corruptions apparaissent au grand jour, et le sens du message biblique devient clair comme de l’eau de roche.

      Plus de 5 000 manuscrits grecs donnent largement les moyens de reconstituer le texte primitif. Après avoir consacré toute sa vie à étudier ces vieux manuscrits, Frederic Kenyon aboutit à cette conclusion:

      “C’est assurément une preuve éclatante que la tradition était bonne, quand on voit que tous ces milliers de copies qui proviennent de régions éparses sur la terre et qui ont été rédigées dans des conditions très diverses, présentent des variantes textuelles qui ne portent que sur des questions de détail, mais rien d’essentiel sur le fond.

      “Finalement, il est rassurant de voir que toutes ces découvertes et toutes ces études ont en fin de compte pour effet de renforcer la preuve de l’authenticité des Écritures, ainsi que notre conviction de détenir entre nos mains, dans toute son intégrité, la véritable Parole de Dieu.” — Histoire de la Bible (angl.).

      Ainsi, la Bible avait remporté la victoire sur les deux fronts. Ses pages avaient survécu à la censure, et son texte n’avait pu être défiguré. Mais est-​il logique de penser que cette survie d’un texte sans altération s’est faite toute seule? Est-​ce par hasard qu’un livre achevé il y a près de 2 000 ans existe toujours en dépit de tant d’attaques, et que l’on dispose de milliers de copies anciennes, dont certaines remontent à quelque 25 ans après la rédaction du texte original? Cela n’atteste-​t-​il pas plutôt la puissance de Celui dont il est dit: “Pour ce qui est de la parole de notre Dieu, elle durera jusqu’à des temps indéfinis.” — És. 40:8.

      Avant d’en finir avec cette histoire de la lutte de la Bible pour survivre, il nous reste à écrire un dernier chapitre. Comment ce livre, né si l’on peut dire en Orient, a-​t-​il pu être diffusé en tant de langues aux quatre coins de la terre? Quelle raison si importante y a-​t-​il eu pour que Dieu veille à ce que sa Parole soit partout accessible aux gens?

  • La Bible touche le monde entier
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 janvier
    • La Bible touche le monde entier

      IL AVAIT conquis l’Europe et ne craignait personne. Aucun adversaire ne lui semblait invulnérable. Pourtant, après avoir examiné l’histoire de la Bible, Napoléon, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fit cet aveu: “L’Évangile n’est pas un livre, c’est un être vivant, avec une action, avec une puissance qui envahit tout ce qui s’oppose à son extension.”

      De fait, la Bible s’est vraiment avérée indestructible. En outre, elle a exercé une influence considérable hors de son pays d’origine. Même si elle fit son apparition au Moyen-Orient, elle a conquis les uns après les autres tous les pays et “appris à parler” au cœur des humains dans des centaines de langues. Toutefois, cette série de succès dans des terres où se parlaient des langues inconnues n’a pas été sans quelques problèmes sérieux.

      Les traductions se multiplient

      Entre la fin du XVe siècle et celle du XIXe siècle, le nombre des langues dans lesquelles

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