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  • Qui s’intéresse encore à la religion?
    La Tour de Garde 1978 | 15 juillet
    • effectivement ce qu’elle fait! Avant d’approuver ou de désapprouver cette affirmation, nous vous invitons à approfondir la question de la vraie religion. N’y en a-​t-​il qu’une? Dans ce cas, comment pouvez-​vous la reconnaître? Que peut-​elle représenter pour vous?

  • La vraie religion — comment l’identifier
    La Tour de Garde 1978 | 15 juillet
    • La vraie religion — comment l’identifier

      “Soyez remplis de la connaissance exacte de sa volonté, (...) afin de lui plaire tout à fait.” — Col. 1:9, 10.

      1-4. a) Quelle est la réaction de beaucoup de gens quand on leur demande de porter un jugement en matière de religion (Actes 18:12-17)? b) Pourquoi ces gens, et peut-être vous-​même, réagissent-​ils ainsi?

      SI DEUX personnes en train de discuter pour déterminer quelle est la vraie religion vous demandaient de vous faire “juge” et de dire laquelle des deux a raison, accepteriez-​vous?

      2 Il est vrai que peu de sujets sont aussi controversables que celui de la religion. D’ailleurs, l’Histoire nous fournit un exemple intéressant qui mettait en cause l’apôtre Paul, un des premiers conducteurs du christianisme. Paul avait été arrêté peu après qu’une controverse religieuse eut presque provoqué une émeute, et son cas fut présenté à Festus, gouverneur de la province romaine de Judée. Les accusateurs de Paul étaient des chefs religieux juifs, dont le grand prêtre Ananias. Plus tard, Festus rapporta les événements au roi Hérode Agrippa II, en disant:

      3 “Mis en sa présence [celle de Paul], les accusateurs n’ont soulevé aucun grief concernant des forfaits que, pour ma part, j’aurais soupçonnés. Ils avaient seulement avec lui je ne sais quelles contestations touchant leur religion à eux.” — Actes 25:18, 19, Bible de Jérusalem (Jé).

      4 Comme vous pouvez vous en rendre compte, le gouverneur Festus ne tenait pas à être mêlé à une querelle religieuse. Nombreux sont ceux qui pensent qu’il serait peu sage de prétendre posséder la vraie religion ou de chercher à déterminer si telle ou telle religion est la vraie. Sans doute avez-​vous déjà entendu quelqu’un exprimer ce point de vue apparemment sage et libéral: “Que chacun croie ce qu’il veut! Il y a du bon dans toutes les religions.”

      5. Pourquoi chacun est-​il concerné par la question de la religion?

      5 Pourtant, nous sommes tous directement concernés par cette question que nous ne pouvons éluder. Bien qu’on mette de plus en plus l’accent sur la science et, dans le monde communiste, sur l’athéisme, la religion est un phénomène inhérent à l’homme en tant que tel. C’est la pensée qu’exprime en ces termes une encyclopédie:

      “Dans toute la famille humaine, à toutes les époques et dans tous les coins du globe, il n’y a pas une seule exception vraiment authentique au fait que, mû par un désir intérieur et guidé par une révélation ou la tradition, l’homme adore quelque chose qu’il croit être doté des attributs d’un être supérieur.”

      6, 7. Quelles raisons chacun a-​t-​il de rechercher la vraie religion?

      6 Un volume (Religion and Philosophy) de cette encyclopédie déclare à propos de la religion dans le passé lointain: “L’origine du monde et la place que l’homme y occupe étaient des questions aussi troublantes que celle de la mort. Les explications qu’on en donne varient énormément, mais elles sont toujours la base de la religion moderne. Bien que la science puisse expliquer de nombreux phénomènes, les hommes recherchent partout et toujours une autre espérance que quelques dizaines d’années d’existence.”

      7 Nous ne désirons certainement pas baser notre réponse à ces questions fondamentales et notre espérance sur une illusion ou sur un mythe. Nous avons donc de bonnes raisons de faire des recherches approfondies pour identifier la vraie religion.

      8. Que peut-​on penser quand on admire l’univers?

      8 Pour les athées, il n’y a pas de Dieu. Les agnostiques, eux, disent que personne ne sait au juste ce qu’il en est à propos de Dieu. Tout ce que nous savons, disent-​ils, c’est que nous sommes là. Mais ces points de vue sont-​ils satisfaisants et conformes aux faits? Certains partagent l’opinion de Will Durant, philosophe et historien, qui aurait dit:

      “Je ressens l’impulsion du créateur dans toutes les choses vivantes et je soupçonne quelque chose de semblable même dans l’atome et dans tous ses électrons en explosion. Un atome n’est pas une chose morte. C’est une chose frémissante (...) de vie. C’est pourquoi je ne peux m’imaginer l’univers comme une machine. Une machine ne frémit pas de vie; elle reste parfaitement immobile, à moins que quelque chose frémissant de vie y mette la main.”

      De nombreuses personnes, dont des agnostiques, se sont trouvées confrontées à de telles pensées alors qu’elles cherchaient la solution au problème de la vie, et elles sont arrivées à la conclusion que cette intelligence supérieure, ce Créateur, devait logiquement fournir à sa création la réponse ou les renseignements recherchés, tout comme nous autres humains faisons pour nos enfants.

      À LA RECHERCHE DE LA VRAIE RELIGION

      9. Pourquoi l’attitude d’un certain Perse, qui étudia la Bible, était-​elle raisonnable (Job 35:9-11)?

      9 Quiconque recherche sincèrement la vérité reconnaît généralement qu’il doit y avoir un Dieu et qu’il est logique que celui-ci révèle sa volonté et fournisse la réponse à des questions comme celles-ci: Pourquoi sommes-​nous sur la terre? Quel est le sens de la vie? Quel est l’avenir de l’homme? Prenez, par exemple, le cas de cet homme, un Perse, de Berlin-Ouest. Il y a quelques années, son père était un homme politique très influent. Mais, après un échec politique, il emmena sa famille en Russie où son fils fit ses études et devint ingénieur. Plus tard, le jeune homme se rendit à Berlin-Est, puis se réfugia à Berlin-Ouest. Il raconte:

      “Bien qu’appartenant à une religion orientale, je n’étais pas très pratiquant. Cependant, depuis mon enfance je croyais en Dieu et il m’arrivait souvent de méditer sur le but de la vie et de me demander pourquoi il existe tant de religions. En été 1975, j’ai rencontré deux étudiants de la Bible avec qui j’ai parlé de ces questions. Leurs explications m’ont permis de conclure que la Bible est inspirée de Dieu. Ils sont venus chez moi et nous avons discuté des différences entre les religions. Ils m’ont laissé le livre La religion a-​t-​elle servi l’humanité?a. Les explications bibliques que donne ce livre transformèrent complètement ma conception de la vie. Ce que j’ai appris et les changements que cela a provoqués dans mes pensées et dans mes actions m’ont procuré une très grande joie.”

      Cet ingénieur a fait preuve de sagesse en examinant la Bible. En effet, elle renferme les plus anciens et les plus répandus de tous les écrits sacrés, et elle seule aborde les questions auxquelles il nous faut trouver une réponse: Pourquoi sommes-​nous sur la terre? Pourquoi mourons-​nous? Que nous réserve l’avenir?

      10. Toutes les religions dont les enseignements se réfèrent à la Bible enseignent-​elles la même chose?

      10 Quand nous mentionnons la Bible, réagissez-​vous en disant: “Mais tous ceux qui acceptent la Bible croient fondamentalement la même chose.” C’est ce que beaucoup croient. Pourtant, ce n’est absolument pas le cas. Comme cet ingénieur de Berlin-Ouest, des millions de gens sensés et sincères, qui ont étudié la question vitale de la vraie religion, savent que les religions qui prétendent se fonder sur la Bible ont des doctrines et des pratiques très différentes. Et, à vrai dire, la plupart de ces religions sont très différentes de ce qu’enseigne la Bible. Or, ces différences peuvent mettre en cause toute votre conception de la vie et de la religion. Pendant que nous examinerons quelques questions fondamentales et très importantes, analysez votre religion et vos croyances. Posez-​vous également cette question: “Est-​ce que je recherche personnellement la vraie religion?” Et puis, si vous constatez que vos croyances et ce que vous pratiquez diffèrent sous certains points de la vraie religion, réfléchissez alors sérieusement à ce que vous ferez.

      11. Pourquoi devrions-​nous être disposés à considérer la nécessité éventuelle d’opérer des changements dans nos croyances et dans notre conduite?

      11 La nécessité éventuelle de devoir apporter des changements à nos croyances ou à notre conduite ne devrait pas surprendre quiconque est familiarisé avec la Bible. En effet, parlant de certains hommes dévots de son époque, Jésus Christ déclara: ‘Vain est le culte qu’ils rendent: les doctrines qu’ils enseignent ne sont que préceptes humains.’ (Mat. 15:9, Jé). Mais ce n’est pas seulement une question de doctrine, car Jacques, demi-frère de Jésus, écrivit: “La foi sans œuvres est morte.” “Si quelqu’un pense être religieux, alors qu’il ne refrène pas sa langue, mais qu’il dupe son propre cœur, celui-là, vaine est sa religion.” — Jacq. 2:26; 1:26; Osty.

      UN RÉCIT TRÈS IMPORTANT

      12, 13. Quels détails donnés dans le récit concernant Adam et Ève peuvent aider quelqu’un qui cherche à identifier la vraie religion?

      12 Quand ils considèrent la question de la vraie religion, la plupart des gens pensent aussitôt à l’enseignement et aux actions de Jésus. Mais avant d’en parler, arrêtons-​nous quelques instants sur la Genèse, le premier livre de la Bible. Dans toutes les régions du monde, on connaît bien le récit biblique concernant Adam et Ève. Aussi simple qu’il puisse paraître, il est d’une importance capitale pour définir les caractéristiques de la vraie religion.

      13 En bref, la Genèse explique que c’est Dieu qui créa l’homme, qu’il le forma à partir des éléments de la terre, après quoi il “souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante”. (Gen. 2:7.) Le Créateur choisit un des arbres du jardin où vivait Adam comme symbole de la connaissance du bon et du mauvais, puis il lui donna ce commandement: “De tout arbre du jardin tu pourras manger à satiété. Mais pour ce qui est de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, tu ne devras pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr.” (Gen. 2:16, 17). Dieu montrait par là qu’il avait le droit de décider de ce qui est bon et de ce qui est mauvais. Il ne laissa pas à Adam le soin de découvrir par des expériences douloureuses et en commettant des fautes ce qui est bon ou mauvais ni quelle est la bonne ou la mauvaise religion. Le Créateur fit aussi une femme, Ève, qu’il présenta à Adam pour qu’elle soit son conjoint à toujours. Nous lisons: “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et il devra s’attacher à sa femme, et ils devront devenir une seule chair.” (Gen. 2:24). Dans notre recherche de la vraie religion, nous pouvons apprendre beaucoup de choses de ce récit bien connu.

      14. Comment peut-​on raisonner sur la théorie de l’évolution en se servant du récit de la Genèse?

      14 Premièrement, la Bible dit clairement que l’homme a été créé directement par Dieu. (Gen. 2:7). Elle ne dit pas qu’il est le résultat d’une lente évolution de plusieurs millions d’années à partir d’une forme animale quelconque. Comment le savons-​nous? Eh bien, le récit biblique déclare nettement que les animaux devaient se reproduire “selon leurs espèces”. (Gen. 1:21, 24.) Certes, il y a possibilité d’une grande variété à l’intérieur de chaque espèce animale. Par exemple, il y a de nombreuses races à l’intérieur de l’espèce chat. Cependant, la loi de Dieu a imposé une frontière, de sorte que les animaux ne peuvent évoluer d’une espèce à une autre ni évoluer au point de devenir des humains, l’espèce la plus élevée de toute la création terrestre. D’ailleurs, on n’a jamais trouvé aucune forme de vie intermédiaire. Votre religion accepte-​t-​elle le récit biblique, ou bien accorde-​t-​elle sa faveur à la théorie populaire mais non prouvée de l’évolution?

      15. Que dit la Genèse concernant la vie et l’espérance d’Adam et Ève (Gen. 1:28)?

      15 Deuxièmement, nous notons qu’Adam a été créé avec la perspective de vivre éternellement sur la terre. Mais Dieu lui dit que s’il désobéissait, il mourrait. Le contraire est évident: s’il obéissait à Dieu, il ne mourrait pas, il continuerait à vivre sur la terre. Mais en tant que quoi? En tant qu’âme humaine. N’avons-​nous pas lu: “Et l’homme devint une âme vivante”? — Gen. 2:7.

      16-18. Dans une discussion à propos de la vraie religion, comment peut-​on se servir de ce que dit la Genèse sur l’âme humaine, sur la mort et sur l’éventualité d’une vie après la mort?

      16 Ce sont là des faits très importants, car de nombreuses religions affirment que chaque humain a en lui une âme immortelle. C’était d’ailleurs une des doctrines fondamentales des religions de l’Égypte et de la Babylonie antique, doctrine que l’on retrouve dans beaucoup de religions aujourd’hui. Mais est-​elle en accord avec ce que la Genèse déclare au sujet d’Adam? Non, pas du tout. Adam ne possédait pas une âme immortelle enfermée en lui — il était une âme. Qu’arriverait-​il s’il mourait? Deviendrait-​il un esprit immortel? Non! En effet, Dieu lui dit qu’il retournera au sol, “car tu es poussière et tu retourneras à la poussière”. (Gen. 3:19.) La mort d’Adam ne serait pas pour lui un pas vers la vie immortelle en quelque autre endroit, mais un châtiment pour avoir transgressé la loi de Dieu.

      17 Est-​ce ce que votre religion vous a appris? La Bible ne dit nulle part que les humains ont une âme immortelle qui survit à la mort du corps. Elle nous donne en réalité une meilleure espérance en nous apprenant que Dieu a le pouvoir de ramener quelqu’un à la vie en tant qu’âme, en le ressuscitant pour la vie sur la terre ou dans le domaine spirituel. — Actes 24:15; I Cor. 15:35-38.

      18 À la lumière de ce que nous avons lu dans la Genèse, votre religion enseigne-​t-​elle que le dessein de Dieu est que les humains vivent à toujours sur la terre? La plupart des grandes religions parlent plutôt d’une vie après la mort au ciel, d’un nirvāna ou de quelque chose de semblable. Une des caractéristiques de la vraie religion consiste à accepter l’enseignement de la Bible selon lequel la terre est la demeure des humains et que, selon le dessein divin, ceux-ci y vivront toujours. — És. 45:18.

      LES MŒURS ET LA VRAIE RELIGION

      19, 20. Comment pourriez-​vous utiliser ce que dit la Genèse concernant l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais pour aider quelqu’un à examiner les pratiques de sa religion (Ex. 20:15; Josué 7:20-25)?

      19 Il faut noter encore que la vraie religion, telle qu’elle est révélée dans la Genèse, touche aussi les mœurs et non pas seulement quelques doctrines ou croyances.

      20 Quand Adam et Ève transgressèrent la loi divine relative au fruit de cet arbre, l’aspect le plus grave de leur péché fut leur désobéissance. Mais avez-​vous jamais songé qu’en même temps ils s’appropriaient quelque chose qui ne leur appartenait pas? En un sens, on peut même parler de vol. À cause de leur désobéissance, de leur péché qui incluait le vol, ils furent chassés du jardin où se pratiquait le vrai culte. Comme vous le savez sans doute, la plupart des religions condamnent le vol. Mais dans les faits, quelle attitude adoptent-​elles envers le voleur non repentant, qu’il ait volé dans un magasin ou qu’il s’agisse d’un employé qui a escroqué le public ou la société qui l’emploie? Chassent-​elles les voleurs impénitents hors de la “bergerie”, comme Dieu a chassé Adam? Réfléchissez-​y!

      21. En quoi ce que dit le chapitre 2 de la Genèse sur le mariage est-​il différent de ce qu’on constate couramment dans de nombreuses religions (Gen. 20:1-9)?

      21 Considérez également la question du mariage. Nous n’avons vu jusque-​là que le récit concernant Adam et Ève, mais ce qui y est dit quant à leur attachement réciproque suffit pour que nous nous posions ces questions: Quelle est l’attitude de ma religion envers le mariage et le divorce? S’attend-​on à ce qu’un homme et sa femme restent attachés l’un à l’autre, ou bien considère-​t-​on le divorce comme quelque chose de courant et de banal? La Bible dit que Dieu ‘hait le divorce’. (Mal. 2:16.) Est-​ce là l’attitude qui prévaut dans les religions que vous connaissez ou même dans celle que vous pratiquez?

      NOÉ ET LA VRAIE RELIGION

      22, 23. Comment le récit concernant Noé et le déluge peut-​il vous permettre d’aider ceux qui cherchent à identifier la vraie religion (Ézéch. 14:14; Héb. 11:7)?

      22 Considérons maintenant un autre récit biblique qui nous aidera à identifier la vraie religion. Il concerne Noé, dont il nous est dit qu’il “marchait avec le vrai Dieu”. À une époque où “la malice de l’homme était abondante sur la terre et (...) toute inclination des pensées de son cœur n’était toujours que mauvaise”, Noé ne garda pas la vraie religion pour lui. Ce n’était pas à ses yeux une question personnelle ou privée. Noé était un “prédicateur de justice”. La Bible nous rapporte que Dieu provoqua un déluge universel qui détruisit les méchants, mais il préserva Noé, sa femme, ses trois fils et leurs femmes. — Gen. 6:5 à 8:2; II Pierre 2:5.

      23 Certains diront peut-être que le récit concernant Noé et le déluge n’est qu’une fable ou une allégorie. Quelle est l’attitude de votre religion à ce sujet? Si vous interrogez un de vos conducteurs religieux, vous dira-​t-​il que le récit biblique sur le déluge est intéressant, mais qu’on ne doit pas le prendre au pied de la lettre? Si c’est le cas, ce sera très significatif, car il sera alors en contradiction avec Jésus Christ, le fondateur du christianisme. En effet, Jésus acceptait le récit biblique sur Noé et le déluge, et ses apôtres aussi. — Luc 17:26, 27; I Pierre 3:20.

      24-26. Quels commandements Dieu a-​t-​il donnés à Noé et pourquoi méritent-​ils d’être notés?

      24 D’après Genèse chapitre 9, quand Noé et sa famille sortirent de l’arche qui leur avait permis de survivre au déluge, Dieu leur donna quelques commandements très clairs qui sont très utiles pour identifier la vraie religion aujourd’hui. Nous lisons:

      “Tout animal qui se meut et qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, je vous donne tout cela. Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger. Et outre cela, votre sang de vos âmes, je le redemanderai. (...) Quiconque verse le sang de l’homme, par l’homme son propre sang sera versé, car à l’image de Dieu il a fait l’homme.” — Gen. 9:3-6.

      25 Dieu a donné ces commandements il y a plusieurs millénaires, mais c’était au début d’un nouveau chapitre de l’histoire de l’homme. Il mettait l’accent sur quelque chose de très important qui permet d’identifier la vraie religion. Puisque, par ses fils, Noé devint l’ancêtre de tous les humains, les commandements que Dieu lui donna concernent tous les hommes aujourd’hui.

      26 Que signifiaient ces commandements pour Noé et sa famille? Premièrement, ils ne devaient pas manger de la viande avec son sang. Il leur était interdit de consommer du sang, lequel représente la vie de l’animal en tant qu’âme. D’autre part, Dieu interdit à Noé d’ôter la vie à un humain. Par conséquent, puisqu’ils descendent tous de Noé, les hommes sont tenus de respecter le sang et la vie humaine s’ils veulent être approuvés par Dieu.

      27. Qu’examinerons-​nous encore dans notre recherche de la vraie religion, et pourquoi devrions-​nous chercher une identité de vue entre ces différents récits?

      27 Bien que nous n’ayons examiné jusque-​là que deux récits très anciens de la Bible, nous avons pu néanmoins définir quelques caractéristiques de la vraie religion. Puisque nous avons tous en nous le désir d’adorer quelqu’un, ce que nous venons de considérer devrait déjà nous aider à identifier la vraie religion. Mais il nous sera également très utile d’examiner certains aspects de l’enseignement de Jésus Christ et de ses apôtres au début du christianisme. Ce faisant, nous pourrons constater l’identité de vue entre les premières pages de la Bible et d’autres parties écrites plus tard, ce qui nous permettra d’identifier la vraie religion.

      [Notes]

      a Publié en 1951 par la Watchtower Bible and Tract Society.

      [Illustration, page 8]

      La Bible dit clairement que l’homme a été créé par Dieu qui l’a fait “âme vivante”, et non pas qu’il a reçu une âme immortelle.

      [Illustration, page 9]

      Quelle est l’attitude de votre religion envers le mariage et le divorce? S’attend-​on, comme la Bible l’enseigne, que l’homme et sa femme demeurent ensemble?

      [Illustration, page 10]

      La Bible présente le récit de la vie de Noé et du déluge comme un fait historique. Est-​ce ce qu’on vous a enseigné?

  • Le christianisme et l’histoire de la vraie religion
    La Tour de Garde 1978 | 15 juillet
    • Le christianisme et l’histoire de la vraie religion

      1, 2. Quelle comparaison peut-​on faire entre ce qu’on appelle généralement le christianisme et la religion de Jésus Christ?

      LE JOURNAL Free Press de Detroit, dans son édition du 24 décembre 1976, soulevait cette question:

      LES CHRÉTIENS D’AUJOURD’HUI PROVOQUERAIENT-​ILS UNE SECONDE CRUCIFIXION?

      Dans l’article qui suivait, Sydney Harris écrivait:

      “S’il devait y avoir une seconde venue le jour de Noël, n’y aurait-​il pas très vite une seconde crucifixion, et cette fois-​ci non pas par les Romains ou les Juifs, mais par ceux-là mêmes qui se disent orgueilleusement chrétiens?

      “Je me demande comment nous accueillerions et traiterions aujourd’hui cet homme avec ses doctrines étranges, effrayantes et idéalistes, concernant la conduite humaine et concernant les relations sociales. (...)

      “Ceux d’entre nous qui sont militaristes ne l’attaqueraient-​ils pas en le considérant comme un pacifiste et un lâche parce qu’il nous exhorte à ne pas résister au mal, mais à rendre le bien pour le mal?

      “Ceux d’entre nous qui sont nationalistes ne l’attaqueraient-​ils pas comme un individu dangereux aux idées subversives parce qu’il nous dit que nous sommes tous de la même chair? (...) Les gens sentimentaux ne le rejetteraient-​ils pas comme un censeur sarcastique parce qu’il nous avertit que le chemin qui conduit au salut éternel est étroit et difficile? (...)

      “Je me demande, oui, je me demande si l’ère chrétienne a déjà commencé.”

      2 Cet article souligne de façon dramatique quelques-unes des grandes différences qui existent entre les enseignements de Jésus Christ et le point de vue de nombreuses personnes qui prétendent pourtant adhérer à la vraie religion, telle qu’elle est exposée dans la Bible.

      JÉSUS ET LA VRAIE RELIGION

      3, 4. Quel est un point de vue très répandu sur Adam et Ève comparé à ce que croyaient a) Jésus (Gen. 1:26) et b) ses disciples?

      3 Nous avons vu que le livre biblique de la Genèse enseigne que Jéhovah Dieu créa le premier couple humain. Puisque bon nombre d’ecclésiastiques et la plupart de leurs ouailles préfèrent attacher foi à la théorie de l’évolution, considérant que le récit de la Genèse est un mythe, voyons ce que pensait Jésus, le fondateur du christianisme.

      4 On ne peut nier que Jésus était convaincu que Dieu avait bien créé Adam et Ève, les parents de la race humaine. Ses disciples aussi le croyaient (Gen. 2:21-24; I Cor. 6:16; 15:45; Éph. 5:31; Luc 3:23-38). Un jour, répondant à une question sur le divorce, Jésus déclara:

      “N’avez-​vous pas lu que celui qui les créa, dès le commencement les fit mâle et femelle, et qu’il a dit: ‘C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair’? Si bien qu’ils ne sont plus deux, mais une seule chair. En conséquence, ce que Dieu a mis sous le même joug que l’homme ne le sépare pas! (...) Je vous dis que quiconque divorce avec sa femme, sauf pour motif de fornication, et se marie avec une autre commet un adultère.” — Mat. 19:4-9.

      5. Quelle bonne attitude envers la Bible nous aidera à identifier la vraie religion?

      5 Cette déclaration nous donne l’assurance que pour Jésus et ses disciples la Bible est divinement inspirée et digne de foi. Voilà une caractéristique très importante de la vraie religion (II Tim. 3:16, 17). Chacun de nous peut donc se poser ces questions: “Ma religion reconnaît-​elle que la Bible est divinement inspirée et exacte, y compris ce qu’elle dit sur la création? Est-​ce que j’adhère personnellement à ce que croyaient Jésus et les apôtres?”

      6. a) Quel était le point de vue de Jésus sur le mariage et sur le divorce, et quelle est l’attitude de ceux qui pratiquent la vraie religion envers les renseignements que donne la Genèse à ce sujet? b) Quelle était l’attitude des premiers chrétiens envers les questions sexuelles et le mariage (Héb. 13:4)?

      6 Les paroles de Jésus rapportées en Matthieu 19:4-9 montrent aussi le lien qui existe entre la vraie religion et les bonnes mœurs. Jésus était d’avis que le mariage est un contrat sacré qui impose une obligation aux conjoints. Les Écritures n’autorisent le divorce et le remariage que si l’un des deux conjoints s’est rendu coupable de conduite immorale très grave. En restant attachée à cette règle divine, la vraie religion incite les chrétiens mariés à faire des efforts pour réussir leur mariage. Ils ne doivent pas considérer celui-ci comme un simple contrat social temporaire qui peut être facilement annulé par l’État. Par conséquent, en pratiquant la vraie religion, les premiers chrétiens rejetaient l’immoralité et restaient attachés au point de vue du Créateur, pour qui le mariage est une union sacrée et durable. Ainsi, C. Cadoux écrivit à propos des chrétiens du deuxième siècle:

      “Tous rapports sexuels en dehors du mariage étaient strictement interdits. Les chrétiens s’élevaient fréquemment contre les excès si courants dans le monde païen qui les entourait.” — The Early Church and the World, p. 283.

      7, 8. D’après ce que vous avez pu constater, la majorité de ceux qui fréquentent une église se conforment-​ils aux principes moraux de la Bible? Est-​il impossible de s’y conformer de nos jours?

      7 Que constatons-​nous aujourd’hui? La majorité des Églises défendent-​elles vigoureusement les règles morales de la Bible, ou bien est-​il courant de voir des gens qui, tout en prétendant être chrétiens, divorcent et se remarient sans motif biblique? D’autre part, de nombreuses religions n’acceptent-​elles pas comme membres des couples dont la situation est impure ou des individus qui sont polygames?

      8 Évidemment, beaucoup prétendent que s’il est vrai que le haut niveau moral préconisé par la Bible est admirable, il est impossible de s’y conformer aujourd’hui. Pourtant, cela est tout à fait possible pour quelqu’un de pieux, malgré ‘les excès si courants dans le monde qui nous entoure’. (Héb. 13:4.) Notez à ce sujet ce qu’écrivit le London Daily Telegraph concernant des centaines de milliers d’Africains:

      “Dans toute l’Afrique, les Témoins de Jéhovah se montrent des citoyens honnêtes et disciplinés, et vivent selon un code moral très élevé. (...) L’immoralité et la polygamie si fréquentes dans la société africaine sont tout simplement inconcevables parmi les Témoins. La secte apprend à ses membres à être économes, ponctuels, honnêtes et obéissants.” — 26 octobre 1972.

      9. a) Quel rapport y a-​t-​il entre les paroles bibliques sur la moralité sexuelle et celles sur le vol (Deut. 5:19, 21; I Thess. 4:4-6)? b) Quelle mesure, propre à la vraie religion, prend-​on contre le pécheur non repentant?

      9 Ainsi, dès le commencement, le vrai culte se caractérise, entre autres choses, par de bonnes mœurs sexuelles et par le respect du mariage. On retrouve même ces caractéristiques dans l’attention particulière que la Bible accorde à la propriété et dans la condamnation du vol, notamment le vol du conjoint de quelqu’un ou, en quelque sorte, de sa pureté morale (Gen. 2:24; Éph. 4:28). D’autre part, la Bible déclare nettement que tous ceux qui prétendent pratiquer la vraie religion, mais qui, sans se repentir, continuent d’être ‘fornicateurs, adultères, voleurs ou avides’, ceux-là doivent être exclus de la congrégation chrétienne, conformément à cette exigence divine: “Ôtez le méchant du milieu de vous.” (I Cor. 5:11-13; 6:9, 10). La vraie religion s’est toujours reconnue à cet attachement inébranlable à la pureté morale exigée par Dieu. Quelle est l’attitude de votre religion dans ce domaine?

      JÉSUS ET L’ÂME

      10. Que disent la Genèse ainsi que les Écritures chrétiennes sur l’“âme”?

      10 Rappelez-​vous qu’au début de notre discussion sur Adam nous avons noté que la Bible ne dit pas que le premier homme avait une âme immortelle, mais qu’il était une âme. Trouve-​t-​on la même pensée dans les Écritures chrétiennes ou “Nouveau Testament”? Eh bien, oui. Traitant de la résurrection, l’apôtre Paul cita la Genèse et dit: “C’est ainsi qu’il est même écrit: ‘Le premier homme Adam devint une âme vivante.’ Le dernier Adam [Jésus Christ] devint un esprit donnant la vie.” (I Cor. 15:45). Là encore il y a identité de vue à propos de cet enseignement de la vraie religion.

      11. Quelle espérance les disciples de Jésus avaient-​ils et pourquoi était-​ce une espérance véritable et pas une simple vue de l’esprit (I Pierre 1:3, 4; Actes 10:39, 40; 17:31; I Cor. 15:3-8)?

      11 Les premiers disciples pouvaient être sûrs que c’était là la bonne intelligence de la question en raison de ce qui était arrivé à Jésus lui-​même. En effet, quand Jésus, qui était une âme vivante, fut mis à mort, il resta mort pendant trois jours, et durant cette période il ne vécut nulle part ailleurs (Actes 2:22-27; I Cor. 15:3, 4). Il resta dans la tombe jusqu’au troisième jour, puis Dieu le ressuscita avec un corps spirituel dans lequel il allait monter au ciel plus tard (I Pierre 3:18). Quelque temps auparavant, après avoir comparé la mort à un état d’inconscience comme le sommeil, Jésus dit aux croyants: “Je suis la résurrection et la vie. Celui qui exerce la foi en moi, même s’il meurt, viendra à la vie.” (Jean 11:11-14, 25; 5:28, 29). Ses disciples n’avaient donc aucune raison de croire à une philosophie grecque quelconque qui laisserait entendre que l’homme a une âme immortelle.

      12. Pourquoi notre croyance concernant l’“âme” a-​t-​elle de l’importance?

      12 À la lumière de ces faits, chacun de nous peut réfléchir à ce qu’enseigne exactement sa religion. Nos conceptions religieuses sont-​elles en harmonie avec ce que la vraie religion a toujours affirmé, à savoir que l’homme est une âme et que pour vivre une vie future il faut attendre la résurrection? Cette question ne doit pas être considérée à la légère, car notre espérance en dépend.

      JÉSUS ET LES COMMANDEMENTS DONNÉS À NOÉ

      13, 14. Pourquoi la question du sang est-​elle importante pour ce qui est de la vraie religion?

      13 Puisque l’enseignement de Jésus s’accorde avec le récit de la Genèse concernant Adam, nous pouvons logiquement nous attendre que son enseignement soit aussi en harmonie avec ce que la Bible dit au sujet de Noé. Effectivement il en est bien ainsi. Vous vous rappelez que d’après Genèse 9:3-6, le Créateur donna à Noé des instructions qui étaient en fait des commandements pour toute l’humanité. Il lui interdit de manger de la viande non saignée et d’ôter la vie à d’autres humains.

      14 Depuis ce temps-​là, la vraie religion a toujours exigé le respect du sang qui, selon Dieu lui-​même, représente la vie qui vient de lui et qui lui appartient (Lév. 17:13, 14; Ps. 36:9). Conformément à cela, c’est le sang de Jésus qui a été versé comme sacrifice pour l’humanité (Éph. 1:7; Héb. 9:11-14; I Pierre 1:19). Mais les chrétiens sont-​ils toujours tenus de s’abstenir de manger du sang ou de la viande non saignée? Si nous consultons les Écritures chrétiennes, nous trouvons en Actes 15 une décision ayant force de loi qui fut prise par les apôtres et les aînés de Jérusalem, lesquels constituaient le collège central de la congrégation chrétienne d’alors. La Bible nous dit que ces anciens, aidés par l’esprit saint, confirmèrent que les chrétiens devaient s’abstenir de sang, exactement comme Dieu l’avait ordonné par l’entremise de Noé. — Actes 15:28, 29; 21:25.

      15, 16. Pour ce qui est du sang, comparez l’attitude des premiers chrétiens à celle des Témoins de Jéhovah.

      15 Les premiers chrétiens restèrent fermement attachés à cette loi divine. D’après Tertullien, écrivain latin des deuxième et troisième siècles, les chrétiens ‘ne regardaient pas même le sang des animaux comme un des mets qu’il est permis de manger et ils s’abstenaient de bêtes étouffées et de bêtes mortes d’elles-​mêmes’. Même leurs persécuteurs n’ignoraient pas que ceux qui étaient fermement attachés à la vraie religion chrétienne ne mangeraient pas de la viande non saignée. Pour les tenter, ‘ils leur présentaient des boudins gonflés de sang, bien convaincus que ce mets est défendu chez eux et que c’est un moyen de les faire sortir du droit chemin’. — Apologétique de Tertullien, Partie I, chapitre 9.

      16 Ce trait caractéristique de la vraie religion a-​t-​il été abandonné depuis? Bien que la plupart des Églises méprisent ou n’enseignent pas ce que la Bible dit à ce sujet, c’est toujours une marque distinctive du véritable christianisme. En 1976, un rapport provenant d’un pays africain parlait d’un groupe de Témoins qui avaient été emprisonnés parce que, à l’exemple des premiers chrétiens, ils étaient restés neutres dans les affaires politiques. Leurs gardiens mirent leur foi à l’épreuve en tentant de les forcer à ‘écrire une lettre dans laquelle ils reniaient leurs croyances, renonçaient à leur religion et acceptaient le principe de la polygamie ainsi que de manger de la viande non saignée’. Nous sommes heureux de dire que ces chrétiens répondirent comme les apôtres, savoir: “On doit obéir à Dieu, comme à un chef, plutôt qu’aux hommes.” — Actes 5:29.

      17. Quelle autre caractéristique de la vraie religion note-​t-​on dans les paroles que Dieu adressa à Noé?

      17 La vraie religion présente une autre caractéristique qui a un rapport avec ce que Dieu ordonna à Noé. À cette époque-​là, alors que la famille humaine tout entière ne comptait que huit âmes, Dieu montra clairement que les humains ne devaient pas combattre les uns contre les autres ni s’entre-tuer (Gen. 9:5, 6). Cet esprit de fraternité qui devait unir les humains ainsi que le respect de la vie humaine constituent deux des caractéristiques les plus nettes de la vraie religion. — Ex. 20:13.

      18. a) D’après Jésus, qu’est-​ce qui identifierait les vrais chrétiens? b) Conformément aux paroles du Christ, quelle fut l’attitude des premiers chrétiens envers la guerre (Mat. 5:43-45; 26:52)?

      18 Peu avant sa mort, Jésus déclara: “Je vous donne un commandement nouveau: que vous vous aimiez les uns les autres, et que, comme je vous ai aimés, vous aussi vous vous aimiez les uns les autres. À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l’amour entre vous.” (Jean 13:34, 35). C’est pourquoi les premiers chrétiens refusaient d’être enrôlés dans l’armée romaine ou dans celle de n’importe quelle autre nation de l’époque. Dans son essai (“An Inquiry into the Accordancy of War with the Principles of Christianity”), dans lequel il fit connaître la conclusion de son enquête, Jonathan Dymond écrivit entre autres choses:

      “Les chrétiens qui vécurent très près de l’époque de notre Sauveur croyaient avec une confiance inébranlable qu’il avait clairement interdit la guerre. Ils déclaraient ouvertement leur croyance et, pour démontrer celle-ci, ils étaient prêts à sacrifier, et ils sacrifiaient leurs biens et leur vie.

      “Pourtant, par la suite les chrétiens devinrent soldats. Quand? Lorsque leur fidélité au christianisme en général s’affaiblit et que, dans d’autres domaines, ils en transgressèrent les principes (...). En un mot, ils devinrent soldats quand ils cessèrent d’être chrétiens.” — Pp. 60, 61.

      19. Quelle autre caractéristique de la vraie religion Jean met-​il en évidence?

      19 L’apôtre Jean mit beaucoup l’accent sur l’amour comme étant une qualité essentielle de la vraie religion. Il écrivit: “Voici le message que vous avez entendu dès le commencement: que nous nous aimions les uns les autres; non pas à la manière de Caïn qui était issu du méchant et qui égorgea son frère. (...) Petits enfants, n’aimons ni en parole ni avec la langue, mais en acte et en vérité.” — I Jean 3:11, 12, 18.

      DES PARTISANS UNIS DU ROYAUME

      20. Pour aider quelqu’un à identifier la vraie religion, que pouvons-​nous lui montrer concernant le Royaume de Dieu?

      20 Une autre raison de l’unité de la famille chrétienne sur toute la terre est donnée par le thème central de la prédication de Jésus, à savoir le Royaume des cieux. Où qu’ils vivent, les vrais chrétiens soutiennent l’autorité du Royaume et vouent leur vie à celui-ci. Des millions de fidèles répètent encore aujourd’hui le “Notre Père” que nous a enseigné Jésus, priant ainsi: “Que ton royaume vienne!” Mais reconnaissent-​ils que ce Royaume est un véritable gouvernement qui dominera effectivement la terre pour le bonheur de ses habitants à qui il apportera la paix, la santé et la vie (Rév. 21:3, 4; II Pierre 3:11-13)? Quand il se trouvait devant Ponce Pilate, Jésus déclara à propos de ce Royaume:

      “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais voilà, mon royaume ne vient pas de là.” — Jean 18:36.

      21. À quoi les vrais chrétiens restent-​ils fidèles et consacrent-​ils tous leurs efforts?

      21 Ce Royaume est de source céleste. C’est pourquoi, tout en respectant les efforts des hommes pour établir la paix, les chrétiens consacrent toutes leurs forces ainsi que leurs ressources à prêcher ce Royaume et l’espérance qu’il représente pour l’humanité (Mat. 24:14; 28:18-20). La foi dans ce Royaume et la fidélité à celui-ci sont donc ce qui compte le plus dans la vie des vrais disciples du Christ.

      22. Quelle était l’attitude des premiers chrétiens envers les gouvernements (Tite 3:1; I Pierre 2:17)?

      22 Dans la période qui suivit la mort des apôtres, les premiers chrétiens démontrèrent une telle foi dans les paroles du Christ. Ils payaient leurs impôts, obéissaient aux lois du pays et se montraient des citoyens exemplaires là où ils vivaient (Mat. 22:17-21; Rom. 13:1-7). Mais ils adoptaient une attitude neutre face aux partis et aux luttes politiques de leur temps. C’est ce que confirme l’Histoire:

      “Les chrétiens étaient des étrangers et des pèlerins dans le monde qui les entourait. Leur citoyenneté était dans le ciel; le royaume qu’ils espéraient n’était pas de ce monde. C’est ainsi que dès le début, le christianisme se caractérisait par l’indifférence de ses adeptes envers les affaires publiques.” — Christianity and the Roman Government de E. Hardy, p. 39.

      23. Pourquoi l’attitude neutre adoptée par les Témoins de Jéhovah est-​elle digne d’intérêt en rapport avec l’identification de la vraie religion (Jean 15:19)?

      23 Par conséquent, pour identifier les pratiquants de la vraie religion de nos jours, il nous faut rechercher des gens qui adoptent une attitude de neutralité envers les affaires politiques, non pas pour des raisons personnelles quelconques, mais parce qu’ils comptent sur l’intervention du Royaume de Dieu pour faire disparaître les injustices et les souffrances. Y a-​t-​il de tels chrétiens aujourd’hui? Un livre récent sur le christianisme faisait cette remarque:

      “Le refus des Témoins de Jéhovah de participer aux affaires politiques, militaires et sociales a été interprété comme de la misanthropie par leurs ennemis et a été la cause principale des persécutions honteuses dont ils ont été souvent victimes.” — American Christianity, An Historical Interpretation.

      Dans son livre De l’Église d’État au pluralisme (angl.; 1971), F. Littell dit aussi:

      “Aussi incroyable et terre à terre que puisse paraître la doctrine du Royaume qu’enseignent les Témoins de Jéhovah, nous ne devrions pas oublier que selon la religion de la Bible l’avènement du Royaume est un moment dramatique qui ébranle et renverse tout ce à quoi s’attendent normalement les humains.” — P. 212.

      La doctrine biblique relative au Royaume est effectivement différente de ce que les gens croient généralement, ce qui était déjà le cas quand Jésus comparut en jugement devant Ponce Pilate. Mais Jésus dit aussi: “La sagesse est apparue juste de par ses œuvres.” Si nous désirons vraiment identifier la vraie religion, il vaut la peine d’examiner les œuvres de ceux qui adoptent le point de vue de la Bible. — Mat. 11:19.

      CONCLUSION

      24. En résumé, quelles sont quelques-unes des caractéristiques importantes de la vraie religion?

      24 Les points que nous avons considérés ici ne constituent en aucun cas toutes les caractéristiques propres à la vraie religion. Cependant, ils nous offrent une base suffisante pour examiner les croyances et les pratiques de notre religion, celles auxquelles nous sommes personnellement attachés. Ce que nous avons noté dans la Bible ainsi que dans la vie des premiers chrétiens nous permet de discerner sans difficulté les croyances et les pratiques qui caractérisent la vraie religion: Dieu a créé directement l’homme pour qu’il vive sur la terre; les humains n’ont pas une âme immortelle, mais les morts seront ressuscités. Il faut rejeter catégoriquement l’immoralité et soutenir le caractère sacré du mariage. Il est également très important de se conformer à la loi divine sur le sang et de se conduire avec amour envers ses semblables, ce qui rend la vie plus agréable. Les chrétiens doivent aussi prêcher le Royaume de Dieu, afin d’aider d’autres personnes à acquérir la merveilleuse espérance que Dieu propose.

      25, 26. Pourquoi devons-​nous nous intéresser aux caractéristiques de la vraie religion, et quels bienfaits cela pourra-​t-​il nous valoir?

      25 Certains se rendent peut-être compte que leur religion ou leurs croyances et leurs pratiques personnelles sont différentes de ce que la Bible identifie à la vraie religion. Si vous constatez que vous devez opérer quelques changements dans ce domaine, ne tardez pas à le faire. Suivez ce conseil divinement inspiré rapporté en I Pierre 3:10-12: “Celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, (...) qu’il se détourne de ce qui est mauvais et fasse ce qui est bon; qu’il cherche la paix et la poursuive. Car les yeux de Jéhovah sont sur les justes.”

      26 Comment pouvons-​nous poursuivre ce qui est juste? Non pas seulement en renonçant à ce qui n’est pas conforme à la vraie religion, mais aussi en faisant quelque chose de positif pour vivre en harmonie avec la volonté de notre Dieu. Rappelez-​vous que Noé n’était pas seulement un croyant. La Bible nous dit qu’il marchait avec le vrai Dieu et qu’il était un “prédicateur de justice”. De même, Jésus et ses apôtres ne se contentaient pas de croire; ils vivaient en accord avec la vraie religion. Pratiquer la vraie religion consiste entre autres choses à faire connaître à autrui la bonne nouvelle concernant le Royaume de Dieu et l’ordre nouveau de paix que Dieu a promis d’instaurer sur la terre (Mat. 4:17; 10:7; 28:19, 20). Si nous faisons de même, sincèrement, nous en retirerons une joie très profonde et nous procurerons à d’autres une espérance, un but réel dans la vie ainsi qu’un bonheur authentique. Ils recevront alors de grandes bénédictions pour avoir identifié et pratiqué la vraie religion.

      [Illustration, page 14]

      Au lieu de participer aux guerres et aux luttes qui opposent les hommes, les vrais chrétiens sont unis dans le monde entier. Leur unité est fondée sur leur espérance commune dans le Royaume de Dieu.

  • Comment nous avons surmonté l’adversité
    La Tour de Garde 1978 | 15 juillet
    • Comment nous avons surmonté l’adversité

      Raconté par Marcelino Pitti

      À L’ÂGE de 22 ans, je fus victime d’un terrible accident. Alors que je pêchais avec mes camarades à l’aide de bombes au chlorate, l’une d’elles explosa dans mes mains et me blessa grièvement. Mes compagnons essayèrent d’arrêter l’hémorragie en nouant des garrots au-dessus de mes coudes, puis ils m’emmenèrent à l’hôpital le plus proche, dans la ville de David.

      David est la capitale de la province de Chiriqui, dans la république de Panamá. Pour y arriver, il fallait voyager quatre heures à cheval, puis utiliser une automobile sur un long parcours. Onze heures après l’accident, j’arrivai à l’hôpital, inconscient tellement j’avais perdu de sang. Je survécus, mais sans mes deux mains.

      Ma famille et mes amis essayèrent de récolter de l’argent pour m’envoyer aux États-Unis afin que l’on me fixe des mains mécaniques. Cependant j’objectai que si c’était la volonté de Dieu que je perde mes deux mains — c’était chez nous une manière de penser normale — eh bien, je resterais dans cette triste condition. Je rendais Dieu responsable de ce qui m’était

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