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  • Ne devenez pas la proie des judaïsants modernes
    La Tour de Garde 1981 | 15 avril
    • Ne devenez pas la proie des judaïsants modernes

      IL Y A dix-neuf siècles, un groupe de personnes essaya de vivre dans le passé et se priva ainsi de grands bienfaits. Qui étaient ces gens?

      À les en croire, c’étaient des chrétiens, mais ils cherchaient, en réalité, à former une religion apostate par la fusion du christianisme et du judaïsme. C’étaient des judaïsants. D’après eux, les non-Juifs qui devenaient chrétiens devaient se faire circoncire “selon la coutume de Moïse” s’ils voulaient être sauvés. Certains pensaient même que les néophytes devaient apprendre à observer la Loi mosaïque. — Actes 15:1-5.

      Ces judaïsants accordaient une trop grande importance au fait que, depuis 1 500 ans, Dieu n’entretenait des relations qu’avec le seul peuple juif. Jusqu’alors, tout étranger désireux de devenir un adorateur de Jéhovah avait dû se faire aussi prosélyte, c’est-à-dire se convertir au judaïsme. ‘On le circoncisait et on lui ordonnait d’observer la loi de Moïse.’ Voilà exactement ce que les judaïsants voulaient faire avec les nouveaux disciples chrétiens.

      Cependant, la fondation de la congrégation chrétienne apporta un changement. Désormais, il n’était plus nécessaire d’être un Juif ni un prosélyte du judaïsme pour servir Dieu. Ce changement n’aurait d’ailleurs dû surprendre personne; Jéhovah l’avait annoncé à l’avance par ses prophètes du passé. C’est ce que l’apôtre Paul expliqua, en rappelant par exemple: “C’est comme il le dit aussi dans Osée: ‘Ceux qui n’étaient pas mon peuple, je les appellerai “mon peuple”.’” — Rom. 9:25; Osée 2:23.

      Le Juif du premier siècle qui devenait chrétien avait besoin de foi, de foi dans les prophéties par lesquelles Jéhovah annonçait qu’il rassemblerait non seulement des Juifs selon la chair, mais encore des gens des nations. Ces chrétiens avaient aussi besoin d’humilité pour reconnaître qu’il ne suffisait plus d’être Juif de naissance pour appartenir au peuple de Dieu. Mais les judaïsants n’avaient ni cette foi ni cette humilité. Ils s’accrochèrent au passé et perdirent ainsi de merveilleux bienfaits. Quel était leur tort?

      Ils accordaient une trop grande importance au fait d’être Juif sur le plan charnel et, partant, ils ne comprenaient pas ce que voulait dire être Juif sur le plan spirituel. À l’époque, il était effectivement possible de faire partie de l’“Israël de Dieu” ou Israël spirituel (Gal. 6:15, 16). Cet Israël de Dieu se compose de 144 000 personnes que la Bible nous montre se tenant aux côtés de Jésus Christ dans les cieux. N’est-​ce pas là une perspective glorieuse? — Rév. 7:1-8; 14:1-5.

      TOUS LES “CHRÉTIENS” SONT-​ILS DES ISRAÉLITES SPIRITUELS?

      Aujourd’hui, on n’a plus aucun mal à s’imaginer les chrétiens montant au ciel pour y rejoindre Jésus Christ. En effet, depuis des siècles, les Églises de la chrétienté enseignent que tout bon paroissien va au ciel et, par conséquent, que tous les chrétiens sont des Israélites spirituels.

      Mais un tel enseignement laisse en suspens un certain nombre de questions bibliques fondamentales. Par exemple, Paul écrivit à des membres de l’Israël spirituel: “Si vous appartenez à Christ, vous êtes vraiment la postérité d’Abraham, héritiers quant à une promesse.” (Gal. 3:29). Quelle promesse? Celle que Dieu fit jadis à Abraham au sujet d’une “postérité”. Il lui dit: “Grâce à ta postérité se béniront assurément toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix.” — Gen. 22:18.

      La question se pose alors: Si les Israélites spirituels forment la “postérité” d’Abraham, qui sont les “nations” qui doivent se bénir? Celles-ci comprendront sans doute les hommes qui vécurent avant Christ et qui ressusciteront. Mais est-​ce tout? Les Écritures indiquent-​elles que tous les chrétiens qui seront en vie lorsque les promesses se réaliseront seront des Israélites spirituels? Loin de là!

      Voyez ce qu’annonce le livre prophétique de la Révélation, au chapitre sept. Les huit premiers Ré 7:1-8 versets parlent de 144 000 personnes que l’on marque du sceau et qui représentent toutes les tribus “des fils d’Israël”. Il s’agit là, sans doute possible, des Israélites spirituels. Mais que nous apprend ensuite l’apôtre Jean?

      Il dit: “Après ces choses, j’ai vu, et voici une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toutes nations et tribus et peuples et langues, se tenant debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de longues robes blanches; et il y avait des palmes dans leurs mains. Et sans cesse ils crient à haute voix, en disant: ‘Le salut, nous le devons à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.’” — Rév. 7:9, 10.

      Ces personnes-​là sont-​elles aussi des chrétiens? Visiblement, puisqu’elles ont l’approbation de Dieu et qu’elles doivent leur salut à son Agneau, Jésus Christ.

      Sont-​elles des Israélites spirituels? Il est évident que non, puisque Jean dit qu’elles viennent de toutes nations, tribus, peuples et langues et qu’il les présente après avoir décrit les 144 000 membres de l’Israël spirituel que l’on marque du sceau. Il ressort donc que tous les chrétiens, à notre époque, ne sont pas des Israélites spirituels.

      JÉSUS AVAIT ANNONCÉ CETTE DISTINCTION

      Nous ne devrions pas être surpris d’apprendre que beaucoup de chrétiens ne sont pas des Israélites spirituels. Jésus avait lui-​même annoncé cet état de choses quand il prononça sa célèbre parabole de l’excellent berger. Dans cette illustration, il parla d’un enclos et d’un petit troupeau qui ferait partie, à son tour, d’un troupeau beaucoup plus grand dans lequel se trouveraient aussi d’“autres brebis”.

      Après avoir parlé longuement des brebis qui ‘entrent et sortent’ de l’enclos, Jésus ajouta: “Et j’ai d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau, un seul berger.” (Jean 10:8, 16). Qu’entendait Jésus par l’expression “d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos”?

      Jésus parlait d’un grand troupeau dont certains membres vivaient dans “l’enclos” et d’autres pas. Toutes les brebis faisaient partie du même grand troupeau, mais toutes ne vivaient pas dans l’enclos. Le troupeau pouvait être vaste, d’une grandeur indéfinie, mais seul un nombre limité de brebis pouvait prendre place dans l’enclos, qui évoquait à l’époque un parc entouré de murs de pierres d’une longueur et d’une hauteur bien définies. — Jean 10:1-9.

      LES “JUDAÏSANTS” MODERNES

      Beaucoup croient aujourd’hui que tous les chrétiens doivent être des Israélites spirituels, comme les judaïsants croyaient autrefois que tous les chrétiens devaient être des Juifs charnels ou des prosélytes. Les principales Églises de la chrétienté abondent toutes dans ce sens. Pour elles, la parabole de Jésus signifiait que les premiers disciples chrétiens viendraient d’au-dedans de “l’enclos” du judaïsme et que les autres seraient pris à l’extérieur de cet enclos, c’est-à-dire parmi les non-Juifs. Ainsi, pour les Églises de la chrétienté, les “brebis” de “l’enclos” et les “autres brebis” sont toutes devenues des Israélites spirituels et nourrissent toutes une espérance céleste.

      Bien qu’elle puisse paraître plausible, cette explication ne tient pas compte d’un élément clé de l’illustration. En effet, Jésus indiqua que, dans son grand troupeau, il continuerait d’y avoir des brebis à l’intérieur de “l’enclos” et d’autres à l’extérieur. Nulle part il ne dit que les “autres brebis” viennent s’entasser de quelque façon dans le petit “enclos”. La parabole n’indique pas davantage que l’enclos a été détruit, afin qu’il n’y ait plus de différence entre les brebis qui s’y trouvaient et les autres. Quand Jésus dit que les brebis ‘entrent et sortent’ de l’enclos et ‘trouvent pâture’, il sous-entend que l’enclos est permanent. Celui-ci représente l’alliance permanente avec Abraham, et non l’alliance de la Loi que Dieu ‘a ôtée du chemin en la clouant au poteau de supplice’. (Col. 2:14.) Mais tout le troupeau n’aurait pas accès à l’enclos. Jésus avait “d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos”, mais qui ‘se bénissent’ elles aussi, par leur foi et leur obéissance.

      Si l’enclos est donc le symbole d’une distinction permanente entre deux classes de chrétiens, il ne peut représenter la différence entre Juifs et non-Juifs, car cette différence n’existe plus au sein du “petit troupeau” engendré de l’esprit (Luc 12:32). Paul écrivit en effet: “Il n’y a ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni homme libre, il n’y a ni mâle ni femelle; car tous, vous n’êtes qu’un en union avec Christ Jésus.” — Gal. 3:28; Éph. 2:15.

      La seule chose qui continuerait à séparer deux classes de chrétiens serait la différence entre les Juifs spirituels et ceux qui ne le sont pas. C’est cette même différence que l’on retrouve entre la “postérité” d’Abraham et les “nations” qui devaient se bénir grâce à elle, ainsi qu’entre les 144 000 membres de l’Israël spirituel (Révélation, chapitre sept) et la “grande foule” en nombre illimité venue de toutes les nations, que Jean a vue aussitôt après.

      De même que les anciens judaïsants refusaient d’admettre que l’on puisse servir Dieu sans être un Juif ni un prosélyte, des “judaïsants” modernes nient que l’on puisse servir Dieu sans être un Juif spirituel. Ils disent que tous les chrétiens sont forcément oints comme héritiers du Royaume. Toutefois, cela n’a pas empêché des millions d’“autres brebis” de servir Dieu fidèlement depuis 1935, malgré les sarcasmes et parfois les persécutions des “judaïsants” modernes, au nombre desquels figurent des ecclésiastiques de la chrétienté et leurs ouailles.

      Ces “autres brebis” sont des chrétiens. Ils ont une foi totale dans le sacrifice rédempteur du Christ et ils suivent ses traces. Cependant, ils n’ont nul désir d’aller au ciel. Si, d’après la Bible, l’esprit de Dieu rend témoignage aux membres de l’Israël spirituel qu’ils ont une espérance céleste, il ne communique aucun témoignage de ce genre aux “autres brebis”. (Rom. 8:15-17.) Comment expliquer l’existence de ces chrétiens fidèles qui n’ont pas d’espérance céleste, si tous les chrétiens vont au ciel, comme la chrétienté le dit? Pourtant, le fait est qu’ils existent; ils sont même plus de deux millions et produisent le fruit de l’esprit saint de Dieu en abondance, bien que cet esprit ne leur dise pas qu’ils vont aller au ciel. — Gal. 5:22, 23.

      Au premier siècle, il fallait beaucoup de courage pour accepter l’enseignement de l’apôtre Paul et admettre que l’on pouvait devenir chrétien sans être pour cela un Juif ni un prosélyte. Peu de gens le crurent. Jusqu’en l’an 70, les Juifs invoquèrent leur temple, à Jérusalem, comme “preuve” qu’ils formaient encore l’organisation de Dieu. Et si cela ne suffisait pas à convaincre leurs auditeurs, ils étaient capables de recourir à des persécutions violentes, comme ce fut souvent le cas. — Actes 9:23; 14:19; 20:3; 23:12-15.

      Aujourd’hui, seuls les Témoins de Jéhovah montrent à l’aide des Écritures que l’on peut être chrétien sans être un Juif sur le plan spirituel. De même qu’au premier siècle, ces chrétiens sont relativement peu nombreux et souvent impopulaires. Quant à la chrétienté, qui prétend que tous ses membres sont des Juifs spirituels, elle peut se vanter de son étendue, de sa richesse, de ses nombreux temples, et essayer de prouver ainsi qu’elle est l’organisation de Dieu. Quand elle n’y parvient pas, elle est capable de recourir à des persécutions violentes contre les Témoins de Jéhovah, comme elle l’a souvent fait.

      Si l’on vous a enseigné très tôt qu’étant membre d’une Église de la chrétienté, vous iriez au ciel, vous êtes dans la même situation que le Juif qui entendait Paul prêcher. Mais avez-​vous la foi et l’humilité nécessaires pour examiner attentivement ce que les Témoins de Jéhovah expliquent à partir de la Bible? En d’autres termes, êtes-​vous suffisamment humble pour servir Dieu, même si vous ne faites pas partie du “petit troupeau” des Israélites spirituels? Si oui, vous pouvez vous attendre à goûter les merveilleuses bénédictions que “toutes les nations de la terre” recevront sous peu grâce à Jésus Christ et au “petit troupeau.” — Gen. 22:18.

  • Babylone, dans l’Antiquité et aujourd’hui
    La Tour de Garde 1981 | 15 avril
    • Babylone, dans l’Antiquité et aujourd’hui

      Quand Nimrod, arrière-petit-fils de Noé, commença à devenir puissant sur la terre et qu’il se montra “un puissant chasseur en opposition avec Jéhovah”, le commencement de son royaume fut Babel ou Babylone. C’est là que, voulant défier Jéhovah, des hommes décidèrent de se faire un nom glorieux en construisant une ville et une tour religieuse dont le sommet serait dans les cieux. C’était un acte d’apostasie, le rejet du culte du Dieu de Noé, une rébellion contre la domination de Jéhovah. Mais leur projet de construction échoua lamentablement. Jéhovah descendit et confondit leur langage. Ne pouvant plus communiquer entre eux, ces hommes se divisèrent en plusieurs groupes, selon leur langue, et se dispersèrent “sur toute la surface de la terre”. (Gen. 10:8-10; 11:1-9.) Mais ils emportèrent avec eux leur fausse religion qui fut donc diffusée sur toute la terre. C’est ainsi que se développa un empire mondial de la fausse religion, la mystique Babylone la Grande.

      Il est très facile de discerner l’origine commune de toutes les religions du monde. Elles offrent tant de similitudes! Par exemple, dans l’antique Babylone, il y avait le culte de Sémiramis et de son enfant Nimrod, culte qui ressemble beaucoup à celui de la Vierge et de l’Enfant que l’on retrouve dans le christianisme apostat. Thomas Inman écrit ceci à propos des images de la Mère et de l’Enfant (dans son livre “Ancient Pagan and Modern Christian Symbolism”): “Cette association est aussi commune en Inde qu’en Italie, dans les temples païens que dans les églises chrétiennes. L’image de la mère et de l’enfant se retrouve dans tous les pays de l’Antiquité qui nous ont laissé quelques-unes de leurs œuvres d’art.”

      John Newman, cardinal catholique, qui écrivit sur beaucoup de doctrines et de coutumes de ce genre (dans son “Essay on the Development of Christian doctrine”) dit qu’elles ‘sont toutes d’origine païennes’ et qu’elles sont ‘sanctifiées par leur adoption dans l’Église’. Mais cette dernière affirmation est fausse. En adoptant des croyances et des cérémonies babyloniennes, le catholicisme, le protestantisme et même le judaïsme ne les ont pas rendues saintes pour autant. Ces religions se sont plutôt identifiées à des filles de “Babylone la Grande”. — Rév. 17:5.

      Ces religions ou “filles” de Babylone la Grande ont pris une grande part, dans un camp ou dans l’autre, aux croisades et aux autres guerres fanatiques de l’Histoire. Les deux guerres mondiales ont éclaté entre des nations prétendues chrétiennes, et des shintoïstes et des bouddhistes y ont également participé. Dans chaque camp, le clergé contribua à stimuler l’ardeur guerrière. Loin de représenter le ‘Dieu d’amour’, l’empire mondial de la fausse religion a toujours provoqué la haine. Aujourd’hui encore, catholiques et protestants se battent en Irlande du Nord, et nombre d’actes de violence au Moyen-Orient se commettent à l’instigation de la religion.

      Toutefois, Babylone la Grande est surtout répréhensible pour la raison indiquée en Révélation 17:6, où nous lisons: “J’ai vu que la femme était ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus”. Ces paroles ont connu un accomplissement tragique avec la persécution des premiers chrétiens, avec l’Inquisition durant l’âge des ténèbres et avec les répressions violentes que subirent les Témoins de Jéhovah de notre temps de la part du catholique Hitler. Le ‘Dieu d’amour’ vengera-​t-​il tout ce sang versé? Sans aucun doute.

  • La Babylone de Nébucadnezzar
    La Tour de Garde 1981 | 15 avril
    • La Babylone de Nébucadnezzar

      La “Cyclopædia” de M’Clintock et Strong dit ceci au sujet de la Babylone de Nébucadnezzar: “Centre d’un grand royaume, Babylone était une ville de luxe sans borne, et ses habitants étaient bien connus pour leur soif de plaisirs et leur allure efféminée. [Le théologien Curtius] affirme qu’il n’y avait ‘rien de plus corrompu que leurs mœurs et nulle part ailleurs de conditions plus favorables à l’excitation du désir et à la recherche des plaisirs immodérés. Les lois de l’hospitalité étaient corrompues par la luxure la plus grande et la plus éhontée’.” Après avoir décrit le culte du sexe dégradant et la corruption de cette ville, qui ne pouvait être davantage ‘amie du monde’, la Cyclopædia conclut en disant: “Babylone reste à jamais dans le Nouveau Testament (Rév. xvii, 5) le type de la débauche et de l’idolâtrie les plus éhontées.”

  • Questions des lecteurs
    La Tour de Garde 1981 | 15 avril
    • Questions des lecteurs

      ● Le livre “Commentaire sur la lettre de Jacques” dit à la page 47: “Jéhovah Dieu est non seulement le Dieu des chrétiens, mais leur Père, car il les a engendrés de son esprit pour qu’ils deviennent ses fils.” Et la question de la page 57 demande: “En quel sens Dieu est-​il également le Père des chrétiens?” Faut-​il comprendre par là que tous les chrétiens voués et baptisés ont été engendrés de l’esprit de Dieu pour devenir ses fils?

      Non, il ne faut pas interpréter cette phrase ainsi, comme si notre point de vue sur la question avait changé. Un tel changement d’optique ne tiendrait aucun compte de ce que la Bible enseigne au sujet de deux destinées distinctes pour ceux qui sont sauvés: l’une céleste et l’autre terrestre. Le livre présuppose qu’à la lecture de Jacques 1:1 et des commentaires relatifs à l’expression “aux douze tribus” (voir les pages 12 et 13), l’étudiant comprendra que seuls les membres, en nombre limité, de l’Israël spirituel sont engendrés de l’esprit de Dieu pour devenir ses fils. — Gal. 6:16; Rév. 14:1.

      Pour éviter toute ambiguïté, nous aurions pu insérer le mot “oints” dans la phrase de la page 47. Le texte se serait alors lu comme suit: “Jéhovah Dieu est non seulement le Dieu des chrétiens oints, mais leur Père, car il les a engendrés de son esprit pour qu’ils deviennent ses fils.” Et la question correspondante de la page 57 serait devenue: “En quel sens Dieu est-​il également le Père des chrétiens oints?”.

      En enseignant que l’homme possède une âme immortelle, qu’à la mort tout le monde va au ciel ou en enfer (ou encore au purgatoire), et que la terre sera un jour détruite par le feu, la chrétienté ne laisse entrevoir aux fidèles serviteurs de Dieu aucune espérance terrestre. Mais ceux qui ont une claire intelligence des desseins de Dieu à l’égard de la terre et de l’homme sont convaincus qu’un jour toute la terre sera un vaste paradis dans lequel résideront les fidèles serviteurs humains de Jéhovah.

      Précisons toutefois que si, pour les chrétiens oints et engendrés de l’esprit, Jéhovah Dieu est Père dans un sens bien particulier (Rom. 8:14-17; I Jean 3:2), les Écritures parlent aussi de lui comme du Père de ceux qui vivront sur la terre. Ésaïe 63:16 dit par exemple: “Car tu es notre Père; même si Abraham ne nous a pas connus et qu’Israël ne nous reconnaisse pas, toi, ô Jéhovah, tu es notre Père.” Tous les membres de la “grande foule” des “autres brebis” peuvent donc prier ainsi: “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié!” — Mat. 6:9; Jean 10:16; Rév. 7:9.

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