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  • Les vrais chrétiens font échouer la persécution
    La Tour de Garde 1955 | 15 mai
    • Les vrais chrétiens font échouer la persécution

      PENDANT trois ans et demi, Jésus-Christ servit en qualité de principal représentant terrestre de Jéhovah. Au Jourdain, il accepta de faire la volonté de son Père, et, malgré toutes les tentations et persécutions que Satan et ses agents dirigèrent contre lui, il ne s’écarta jamais d’un iota de son engagement. Le dernier soir qu’il passa avec ses disciples, en tant qu’homme, il leur déclara : “ Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. ” (Jean 16:33). Prenez-​vous courage, lorsqu’on vous persécute ? Oui, à cause de l’assurance réconfortante et encourageante qu’il est possible de faire échouer cette persécution.

      Mais pourquoi Jéhovah permit-​il que son Fils bien-aimé souffrît la persécution ? Oui, pourquoi Dieu permet-​il qu’un seul de ses serviteurs soit persécuté ? N’aime-​t-​il pas ses serviteurs ? Et n’est-​il pas tout-puissant ? Si, il l’est. Alors, il doit avoir de bonnes raisons pour agir comme il le fait. Quelles sont-​elles ? Puisque les faits indiquent que de nombreux soi-disant chrétiens n’ont pas réussi à faire échouer la persécution, qui peut la vaincre ?

      Dieu nous a donné la réponse à ces questions dans sa Parole, la Bible, comme nous nous y attendons. Le récit qui se trouve dans les deux premiers chapitres de Job Jb 1, 2 est particulièrement révélateur. C’est là qu’est rapportée la conversation entre Jéhovah et Satan au sujet du juste serviteur Job. En vérité, Job servait Jéhovah, mais quel était son mobile ? Dieu soutenait que c’était l’amour de la justice ; Satan prétendait que c’était l’amour d’un gain égoïste. Qu’on supprime les récompenses de ses bonnes actions, affirma Satan, et Job renoncera à Dieu, oui, il le maudira en face. Comme ce défi mettait en jeu le nom et la souveraineté de Jéhovah et soulevait la question de savoir si ses créatures étaient dignes de jouir de la vie, Jéhovah accepta le défi et donna à Satan toute latitude d’agir à sa guise avec Job, sans toucher à sa vie. Ceux qui sont familiarisés avec les Écritures en connaissent bien l’issue. Bien que Job se demandât de temps en temps pourquoi Dieu permettait qu’il souffrît ainsi, à aucun moment il n’accusa Dieu d’être injuste, mais exprima plutôt sa confiance absolue en lui, en ces termes : “ Voici, qu’il me tue, j’espérerai en lui. ” — Job 13:15, Da.

      Ce n’est pas que Job fût le premier à garder ainsi son intégrité, mais c’est dans son cas que la question fut pour ainsi dire mise en évidence. Le fait même que Jéhovah attira l’attention de Satan sur l’intégrité constante de Job indique que la question avait été soulevée antérieurement. Elle le fut, en effet, dans le jardin d’Éden lorsque Satan réussit à détourner le premier couple humain du droit chemin. Ce succès inspira à Satan la pensée qu’il pourrait détourner de Dieu toutes les créatures intelligentes. Pour prouver que Satan était menteur, Dieu lui permit de poursuivre sa conduite infâme.

      Les apôtres et les premiers disciples de Jésus firent échouer la persécution comme il l’avait fait. Leur position sans équivoque était la suivante : “ Nous devons obéir à Dieu comme maître plutôt qu’aux hommes. ” Avec la lapidation d’Étienne une violente persécution se déchaîna contre l’assemblée chrétienne de Jérusalem, ce qui amena la dispersion de tous les chrétiens sauf les apôtres. Mais, loin d’être vaincus par la persécution, “ ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole ”. Jésus leur avait dit de se réjouir s’ils étaient persécutés, et le récit montre que c’était ce qu’ils faisaient. — Actes 5:29, 41, NW ; 8:1, 2, 4 ; Mat. 5:11, 12.

      Et à quelle violente persécution l’apôtre Paul fit-​il échec ! Il fut emprisonné à maintes reprises, et “ cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé ”, et laissé pour mort. En dépit de tout cela, il continuait à prêcher (II Cor. 11:23-25). Depuis, les exemples de véritables chrétiens faisant échouer la persécution n’ont pas manqué non plus à travers les siècles. Qu’ils aient été obligés de travailler dans la clandestinité à cause des empereurs païens ou de l’épée “ chrétienne ” de l’église romaine, ils refusèrent de se compromettre et maintinrent fermement leur intégrité, continuant à “ prêcher la parole ”. — II Tim. 4:2.

      Jésus a annoncé : “ Vous aurez des tribulations dans le monde ”, et Paul, dans sa seconde lettre au jeune ministre Timothée, écrivit : “ Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. ” (II Tim. 3:12). Que dire de notre époque ? Les chrétiens de ce vingtième siècle subissent-​ils de semblables persécutions et, s’il en est ainsi, les font-​ils échouer ? Comment ? Pour trouver la réponse à ces questions, lisez l’article suivant.

  • Échec de la persécution rouge aujourd’hui
    La Tour de Garde 1955 | 15 mai
    • Échec de la persécution rouge aujourd’hui

      Pourquoi Jéhovah a-​t-​il permis que ses serviteurs subissent la violence, depuis Abel jusqu’à nos jours ? Dans quelles situations compromettantes la persécution de soi-disant chrétiens en a-​t-​elle poussé beaucoup ? Est-​il possible de garder son intégrité derrière le rideau de fer ? Que faut-​il pour faire échouer la persécution ?

      NOUS ne devrions pas être surpris de trouver des chrétiens persécutés dans ce vingtième siècle. Pourquoi ? Parce que, malgré toutes ses prétentions à la civilisation chrétienne, le fait demeure que Satan est encore le “ dieu de cet ordre de choses ”. Il rôde “ comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera ”. Et, rempli de colère, il fait la guerre à ceux “ qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus ”. — II Cor. 4:4 ; I Pi. 5:8 ; Apoc. 12:17.

      En outre, n’y a-​t-​il pas encore à l’heure actuelle des conducteurs religieux qui haïssent la lumière parce qu’elle dévoile les erreurs de leurs enseignements et leurs pratiques égoïstes, et qui envient la prospérité des serviteurs de Jéhovah, ce qui les aveugle sur la justesse de la liberté d’adoration ? Et n’existe-​t-​il pas encore des puissances politiques oppressives, des gouvernements totalitaires, qui s’irritent parce que les chrétiens obéissent à Jéhovah Dieu et leur déclarent que le royaume de Dieu les remplacera ? Si, il y en a, et tous ceux-là et d’autres, animés du même esprit égoïste, s’unissent pour persécuter les témoins de Jéhovah, aujourd’hui, comme le firent leurs égaux du temps de Jérémie, de Jésus-Christ et des apôtres.

      Naturellement, il nous est possible d’éviter la persécution, en faisant des compromis. Peu après la deuxième guerre mondiale, un fonctionnaire des États-Unis interviewa de nombreux membres du clergé en Allemagne, qui s’efforçaient de justifier leur collaboration avec Hitler et les nazis. En réponse à leurs excuses, il leur rappela la voie intrépide suivie par Jésus-Christ. Un évêque répliqua : “ Oui, mais voyez ce qu’on lui fit ! ”

      La religion organisée, pareillement, a trouvé commode de faire des compromis au Japon à propos du culte de l’empereur. Bien que le shinto fût la religion d’État, ils se persuadèrent à la légère que c’était une question purement politique et que les chrétiens, par conséquent, pouvaient participer à de tels rites. Comment on pouvait se prosterner devant l’empereur sans s’incliner devant lui en tant que descendant des dieux quand sa fonction politique reposait sur des prétentions religieuses, cette question ne semblait pas tourmenter leurs consciences religieuses.

      Lorsque le gouvernement notoirement athée de la Russie soviétique eut manifesté quelque faveur à l’égard de la religion organisée, en nommant, en 1942, un ecclésiastique à une position officielle, “ les ecclésiastiques rivalisèrent les uns avec les autres pour envoyer des messages cordiaux à Staline ”. — Saturday Evening Post, 11 septembre 1954.

      Dans l’Allemagne de l’Est, la religion organisée a donné un tel appui à la propagande de paix des communistes, “ bien que le mouvement ait pris un caractère politique et strictement séculier ”, qu’il était facile d’identifier les témoins de Jéhovah à leur refus d’être pour quelque chose dans cette propagande.

      En Pologne, 2 000 prêtres catholiques, lors de meetings monstres, encouragèrent tous les prêtres à se joindre au Front National des communistes, et, dans un mémorandum daté du 8 mai 1953, les évêques de Pologne admirent qu’ils avaient soutenu la politique des communistes, même si elle se révélait contraire aux intérêts de l’église, en disant : “ Nous cherchons une solution positive, qui profiterait à la fois à l’Église et à l’État. Rien n’est plus éloigné de nos pensées que d’introduire des dissensions. ”

      Mais, éviter la persécution en faisant des compromis, c’est être tiède, et le Christ avertit qu’il vomira tous les tièdes de sa bouche. — Apoc. 3:16.

      ON PEUT FAIRE ÉCHEC À LA PERSÉCUTION

      La ligne de conduite suivie par les témoins de Jéhovah dans le monde entier contraste violemment avec une telle compromission. La conduite courageuse qu’ils ont eue dans l’Allemagne nazie, où 10 000 d’entre eux entrèrent dans les camps de concentration alors que 8 000 en sortirent, est bien connue de tous. Ils survécurent à leurs bourreaux. Au Canada, où l’œuvre fut interdite pendant la majeure partie de la deuxième guerre mondiale, la fin de l’interdiction vit deux fois plus de témoins que le moment où elle fut imposée. Certainement, ce furent des cas où la persécution fut vaincue !

      Dans l’Afrique équatoriale française, deux indigènes reçurent le message du Royaume et commencèrent à prêcher aux autres au sujet de Jéhovah. Le gouvernement refusa l’entrée du pays aux missionnaires et aux publications. Cependant, malgré cette interdiction et de nombreuses persécutions, en six ans, le nombre des ministres s’est multiplié, passant de deux à 666 en avril 1954, accroissement des plus remarquables eu égard aux barrières raciales et linguistiques.

      Au moment où la République Dominicaine proscrivit l’œuvre des témoins de Jéhovah, en 1949, leur nombre maximum était de 274. Bien que bon nombre d’entre eux fussent emprisonnés, les témoins n’ont fait aucun compromis mais ont continué sans crainte à prêcher dans la clandestinité. Le résultat fut qu’en 1954, 371 témoins prirent part à l’œuvre de prédication, ce qui équivalait à un accroissement annuel de sept pour cent en moyenne. Nul doute qu’ils ont fait échouer la persécution.

      En 1950, plus de 20 000 témoins prêchaient régulièrement la bonne nouvelle dans l’Allemagne de l’Est lorsque les communistes interdirent l’œuvre et arrêtèrent tous les frères qui servaient dans les bureaux de Magdebourg, les représentants itinérants et les surveillants locaux. En tout, plus de 2 000 furent arrêtés et, actuellement, 1 283 sont dans les prisons. En dépit des difficultés accrues de la prédication sous l’interdiction, la menace d’emprisonnement étant toujours présente, leurs rangs se sont remplis de nouveau de

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