-
Pourquoi les chrétiens doivent-ils se tenir séparés du monde?La Tour de Garde 1980 | 15 septembre
-
-
Pourquoi les chrétiens doivent-ils se tenir séparés du monde?
À L’HEURE actuelle, des millions de personnes se prétendent disciples du Christ. Mais autre chose est de se dire chrétien, autre chose de se comporter comme tel. Jésus souligna ce fait dans son Sermon sur la montagne lorsqu’il déclara: “Ce ne sont pas tous ceux qui me disent: ‘Seigneur, Seigneur’, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là: ‘Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom, (...) et fait de nombreuses œuvres de puissance en ton nom?’ Et pourtant à eux je confesserai alors: Je ne vous ai jamais connus! Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la loi.” — Mat. 7:21-23.
Entre autres choses qui différencient les chrétiens authentiques des chrétiens de nom, il y a la question de se tenir séparé du monde. Jésus insista sur cette nécessité la nuit où il fut trahi. Il dit à ses disciples: “Si le monde vous hait, vous savez qu’il m’a haï avant de vous haïr. Si vous faisiez partie du monde, le monde chérirait ce qui est sien. Mais parce que vous ne faites pas partie du monde et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.” Il mentionna de nouveau ce point dans la prière qu’il adressa le soir même à son Père céleste. Il déclara: “Ils ne font pas partie du monde, comme je ne fais pas partie du monde.” — Jean 15:18, 19; 17:16.
‘Ne pas faire partie du monde.’ Cela signifie s’en tenir séparé, évidemment. Mais qu’entendait Jésus par l’expression “le monde”? Il fit une distinction entre ce “monde” et ses disciples lorsqu’il dit dans une prière: “Je fais requête à leur sujet [ses disciples]; je fais requête, non pas au sujet du monde, mais au sujet de ceux que tu m’as donnés; car ils sont à toi.” (Jean 17:9). Jésus montre ici que par le terme “monde”, il entend le monde mauvais et impie, ou kosmos, composé des hommes qui, selon l’apôtre Jean, ‘gisent au pouvoir du méchant’. (I Jean 2:15-17; 5:19.) Ce monde a pour chef Satan le Diable.
CE DONT LE MONDE SE COMPOSE
Satan a divisé le monde en différents éléments. L’un des principaux est Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion, que Révélation 17:3-6 présente comme “la mère des prostituées et des choses immondes de la terre” et comme étant ivre du sang des saints, ou témoins de Jésus.
Les royaumes politiques constituent un autre élément prépondérant du monde de Satan, élément que l’apôtre Jean décrit sous les traits d’une bête qui est montée de la mer et qui a sept têtes et dix cornes (Rév. 13:1). Que ces royaumes font bien partie intégrante du monde de Satan, c’est ce qu’atteste le fait que ce dernier a pu les offrir à Jésus Christ en échange d’un acte d’adoration. — Mat. 4:8, 9.
Satan contrôle aussi un système commercial impitoyable, avide et oppressif auquel Révélation 18:11 fait allusion par l’expression “les marchands itinérants”. Ce système exploite les masses et cherche à les garder sous le joug d’un esclavage économique, tout comme Babylone la Grande essaie d’imposer un esclavage religieux et les gouvernements un esclavage politique.
Le monde de Satan est aussi corrompu par toutes sortes de pratiques immorales, comme l’apôtre Jean l’indique en I Jean 2:15, 16, où nous lisons: “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui; car tout ce qui est dans le monde, — le désir de la chair, le désir des yeux et l’exhibition de ses ressources, — ne provient pas du Père, mais provient du monde.”
POURQUOI SE TENIR SÉPARÉ DU MONDE
Pourquoi les chrétiens ont-ils ordre de rester à l’écart du monde soumis à Satan? Voyons d’abord quel sens il ne faudrait pas donner à ce commandement. Il ne veut pas dire que nous ne devons avoir absolument aucun contact avec les gens qui ont l’esprit du monde ou qui soutiennent la fausse religion, la politique corrompue, un commerce avide ou des agissements immoraux. Si tel était le cas, il nous faudrait, comme Paul nous le rappelle, sortir du monde (I Cor. 5:9, 10). Nous tenir séparés du monde ne signifie pas non plus qu’il nous est interdit d’avoir de saines distractions et de visiter ou de recevoir des membres de notre famille pour la simple raison qu’ils sont incroyants.
La nécessité de rester à l’écart du monde vient de la question qui fut soulevée lorsque Jéhovah Dieu annonça qu’il y aurait une inimitié entre la postérité de la femme (la sainte organisation de Dieu) et celle du dieu de ce monde, Satan le Diable. Se tenir séparé du monde signifie donc rester équilibré et ne pas devenir son esclave, quoi qu’il ait à offrir. Cela signifie ne faire aucun compromis avec lui, car tout compromis déplairait bien sûr à Jéhovah Dieu. Cela veut aussi dire ‘ne pas marcher dans le conseil des méchants, ne pas se tenir dans la voie des pécheurs et ne pas s’asseoir dans le siège des moqueurs’. — Ps. 1:1.
Il est intéressant de noter de quelle façon les chrétiens du deuxième siècle considéraient le monde. Cadoux, historien et auteur du livre L’Église primitive et le monde (angl., 1925), dit ceci: “Les écrivains de cette époque ont, dans l’ensemble, une vision fort sombre de la condition humaine hors de l’Église chrétienne. Ils associent au ‘monde’ ou à ‘cette génération’ nombre de mauvaises choses, telles que l’erreur, les ténèbres, l’aveuglement, l’ivrognerie, la tromperie, le mal, l’iniquité, les souillures, la corruption, la futilité, la bassesse, l’impiété, l’incroyance et le blasphème.”
Nous devons nous tenir séparés du monde de Satan à cause de son impiété et de sa haine du Christ. Que deviennent ceux qui fraternisent avec lui et qui en font partie? Le disciple Jacques répond: “Femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu? Quiconque donc veut être ami du monde se constitue ennemi de Dieu.” (Jacq. 4:4). Pouvons-nous nous permettre de faire de Jéhovah Dieu notre ennemi? L’apôtre Paul dit en I Corinthiens 10:21, 22: “Vous ne pouvez pas boire la coupe de Jéhovah et la coupe des démons; vous ne pouvez pas avoir part à ‘la table de Jéhovah’ et à la table des démons. Ou bien ‘excitons-nous la jalousie de Jéhovah’? Sommes-nous plus forts que lui?”
La “coupe” et la “table” des démons, on les trouve dans “Babylone la Grande”. En effet, cette dernière enseigne des mensonges, elle calomnie Jéhovah Dieu et elle a servi d’instrument à Satan pour égarer toute la terre habitée (Rév. 12:9). Comment d’authentiques serviteurs de Dieu pourraient-ils faire cause commune avec l’une quelconque des religions du monde? Jésus ne pratiqua pas l’interconfessionnalisme, ni ne se joignit à aucune des sectes du judaïsme dans leur hostilité au joug romain. Aujourd’hui, les vrais disciples du Christ ne peuvent donc pas faire d’œcuménisme. Ils doivent obéir à l’ordre suivant consigné en Ésaïe 52:11: “Éloignez-vous, éloignez-vous, sortez de là, ne touchez à rien d’impur; sortez du milieu d’elle, gardez-vous purs, vous qui portez les ustensiles de Jéhovah!” Les chrétiens ont vraiment de puissantes raisons de se tenir séparés de l’élément religieux du monde de Satan.
Mais les vrais serviteurs de Dieu, ceux qui sont des disciples sincères de Jésus Christ, ont des raisons non moins puissantes de rester à l’écart de l’élément politique et de son nationalisme. Cet élément ne s’oppose-t-il pas lui aussi au Royaume de Dieu? Lorsqu’il comparut devant Ponce Pilate, représentant de l’Empire romain, Jésus déclara: “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais voilà, mon royaume ne vient pas de là.” (Jean 18:36). Ni Jésus ni ses disciples ne faisaient alors partie du monde politique, et les chrétiens modernes n’en ont pas davantage le droit. Le fait que les nations sont actuellement rassemblées par les expressions inspirées du dieu de ce monde en vue de la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant à Har-Maguédon atteste qu’elles n’ont rien à voir avec le vrai Dieu (Rév. 16:14, 16). Comme l’apôtre Pierre le fait si bien remarquer, les chrétiens sont des étrangers et des résidents temporaires (1 Pierre 2:11). Dans le même ordre d’idées, Paul dit en Philippiens 3:20 que les vrais disciples du Christ ont leur citoyenneté dans les cieux. C’est pourquoi les témoins chrétiens de Jéhovah ne se mêlent pas de politique ni n’achètent la carte d’un parti quelconque.
Étant donné que I Jean 2:15, 16 nous met en garde contre le matérialisme et l’immoralité, qui sont l’antithèse de la piété, nous devons aussi nous garder éloignés de ces choses, afin d’être saints comme Jéhovah Dieu est saint. — I Pierre 1:15, 16.
Mais comment rester séparés du monde? L’article suivant va répondre à cette question.
-
-
Comment se tenir séparé du mondeLa Tour de Garde 1980 | 15 septembre
-
-
Comment se tenir séparé du monde
IL NE fait aucun doute que si nous comprenons combien le monde de Satan est mauvais et corrompu, il nous sera plus facile de nous tenir séparés de ce monde et d’obéir au commandement suivant consigné en Psaume 97:10: “Ô vous qui aimez Jéhovah, haïssez ce qui est mauvais.” Peu importe l’attrait que le mal revêt pour notre chair déchue, nous devons l’avoir en horreur, comme Paul nous l’ordonne (Rom. 12:9). En outre, nous voulons haïr ceux qui haïssent volontairement Jéhovah et le bien. David déclara: “Est-ce que je ne hais pas ceux qui te haïssent profondément, ô Jéhovah, et est-ce que je n’éprouve pas du dégoût pour ceux qui se révoltent contre toi? Je les hais d’une haine totale. Ils sont devenus pour moi de véritables ennemis.” (Ps. 139:21, 22). Nous les haïssons, non pas dans le sens que nous leur voulons du mal, mais dans le sens que nous voyons en eux un poison spirituel dont nous nous gardons avec autant de soin que nous éviterions un serpent venimeux. C’est d’ailleurs pourquoi la Bible nous donne cet avertissement: “Ne vous laissez pas égarer. Les mauvaises compagnies gâtent les saines habitudes.” — I Cor. 15:33.
Notons que les personnes méchantes au contact desquelles nous ne devons pas nous souiller ne sont pas seulement celles que nous rencontrons par hasard ou que la vie quotidienne nous fait côtoyer, mais encore celles avec qui nous choisissons de nous distraire. Souvenons-nous que nous avons reçu ce commandement: “Que la fornication, l’impureté sous toutes ses formes et l’avidité ne soient même pas mentionnées parmi vous comme il sied à des saints; pas non plus de conduite honteuse.” (Éph. 5:3, 4). Cela signifie bien sûr que ces choses ne doivent pas faire l’objet de nos conversations, mais aussi qu’elles ne doivent pas être mentionnées en notre présence, ce qui serait le cas si nous regardions un film ou un programme de télévision dans lequel la conversation tourne autour de ces sujets. Efforçons-nous plutôt de fréquenter d’autres chrétiens dévoués, même en dehors des réunions et de la prédication. Oui, si nous voulons nous tenir séparés du monde, nous devons veiller à nos fréquentations. D’une part, il nous faut rejeter les mauvaises et, d’autre part, il nous faut saisir les occasions de nous réunir avec ceux qui, comme nous, ne font pas partie du monde.
IL FAUT DE LA FOI ET DU COURAGE
Se tenir séparé du monde exige aussi de la foi et du courage. Or, pour édifier notre foi, nous devons entretenir un bon appétit spirituel en restant toujours conscients de nos besoins dans ce domaine (Mat. 5:3). Cela veut dire prendre l’habitude d’étudier la Bible individuellement et assister régulièrement aux réunions chrétiennes, deux points faibles chez beaucoup de serviteurs de Jéhovah. Chacun de nous devrait réserver régulièrement du temps à l’étude individuelle de la Bible. Levons-nous une demi-heure plus tôt si c’est nécessaire. C’est ce que beaucoup font pour étudier. En effet, nous voulons cultiver pour la Parole de Dieu la même reconnaissance que le psalmiste qui s’exclama: “Combien j’aime ta loi! Tout au long du jour elle est ma préoccupation. J’exulte à cause de ta parole, comme exulte quelqu’un qui trouve d’abondantes dépouilles.” — Ps. 119:97, 162.
Qu’une foi solide aide à se tenir séparé du monde, c’est ce que révèle l’exemple des fidèles du passé. En Hébreux chapitre 11:38, nous lisons que “le monde n’était pas digne d’eux”. Ils avaient fondé leur espérance sur le Royaume de Dieu, et ils ‘ont vu ces promesses de loin et les ont saluées, et ont déclaré publiquement qu’ils étaient des étrangers et des résidents temporaires’ par rapport au monde.
Prêcher courageusement la bonne nouvelle du Royaume de Dieu de maison en maison nous permet bien sûr de démontrer notre foi et de l’affermir, mais cela nous aide aussi à nous tenir à l’écart du monde. Nous prenons mieux conscience du grand gouffre qui sépare le monde et les chrétiens. Le fait d’affronter l’apathie, l’indifférence, les préjugés, voire l’opposition pure et simple de bien des gens, nous aide à résister aux tentations du monde. On peut en dire autant du témoignage occasionnel. Les anciens hippies qui ont donné le témoignage de cette façon ont rarement eu du mal à rompre avec leurs anciens compagnons; ces derniers cessent d’eux-mêmes toute relation pour ne pas entendre le témoignage.
LA FIDÉLITÉ DANS LES PETITES CHOSES
Nous tenir séparés du monde exige aussi que nous soyons fidèles dans les petites choses. Jésus déclara: “Celui qui est fidèle dans ce qui est très peu est fidèle aussi en beaucoup, et celui qui est injuste dans ce qui est très peu est injuste aussi en beaucoup.” (Luc 16:10). Si nous veillons à ne pas suivre le monde et à ne pas le laisser nous influencer dans les petites choses, influence qui pourrait se traduire par une tenue et une coiffure provocantes, par la malhonnêteté dans des affaires d’argent, par la fraude fiscale, par l’habitude de flâner au travail ou de prendre des risques inutiles, ou par une conduite légère avec les personnes de l’autre sexe, alors nous éviterons de transgresser les lois de Dieu sur des questions plus graves.
Pour illustrer ce principe, nous pouvons citer le cas des quatre Hébreux dont nous parle le livre de Daniel et qui furent emmenés captifs à Babylone. Parce qu’ils firent preuve de fidélité dans le domaine apparemment secondaire de la nourriture, ils furent capables de sortir victorieux lorsqu’ils furent confrontés à des questions de vie ou de mort et qu’il leur fallut choisir entre obéir à Dieu et obéir aux hommes. — Dan. 1:1-17; 3:1-30; 6:4-23.
L’HUMILITÉ ET LA MAÎTRISE DE SOI
L’humilité est une autre qualité qui nous aidera beaucoup à rester séparés du monde. Elle signifie être modeste et ne pas penser de soi-même plus qu’il n’est nécessaire (Rom. 12:3). Ceux qui ont une trop haute opinion de leur propre personne sont en effet des proies faciles pour les flatteurs du monde. On peut d’ailleurs dire que Satan s’est servi de la flatterie pour tromper Ève (Gen. 3:1-7). L’humilité nous aidera également à être satisfaits des bienfaits spirituels et matériels que nous recevons. Si, comme I Timothée 6:6 nous y encourage, nous avons la piété et la faculté de nous suffire à nous-mêmes, nous ne rechercherons pas constamment des plaisirs ou des sensations condamnables en regardant les scènes violentes que l’on porte à l’écran. Nous ne serons pas tentés d’être malhonnêtes ni de devenir avides ou égoïstes. Étant modestes, nous nous estimerons satisfaits de notre conjoint et nous ne couverons pas des yeux d’autres personnes auxquelles nous trouvons plus de charme ou dont la compagnie nous semble plus agréable.
Se tenir séparé du monde exige aussi de la maîtrise de soi. Lorsque nous serons cruellement persécutés, cette qualité nous permettra d’endurer la douleur sans faire de compromissions, grâce à la force que nous rechercherons toujours auprès de Jéhovah. Il en va de même lorsqu’il s’agit des tentations auxquelles le monde ou les circonstances nous soumettent, c’est-à-dire celles de tomber dans les œuvres de la chair (Gal. 5:19-21). Si nous avons cultivé le fruit qu’est la maîtrise de soi, nous serons capables de résister à ces tentations et nous ferons comme l’apôtre Paul, qui déclara: “Mon corps, je le bourre de coups et je l’emmène comme esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne moi-même, d’une façon ou d’une autre, un homme désapprouvé.” — I Cor. 9:27.
LA CRAINTE DE JÉHOVAH ET UN AMOUR DÉSINTÉRESSÉ
On ne peut pas non plus se tenir séparé du monde à moins d’avoir la crainte de Jéhovah, crainte qui est le commencement de la sagesse (Ps. 111:10). La crainte pieuse de déplaire à notre Père céleste nous maintiendra à l’écart du monde méchant. En effet, ce monde est particulièrement mauvais, et la crainte de Jéhovah signifie haïr ce qui est mauvais.
Mais, par-dessus tout, nous devons faire preuve d’un amour désintéressé. Le monde encourage l’égoïsme, et ses tentations n’exerceront donc aucun attrait sur nous tant que nous resterons désintéressés. Si nous aimons vraiment Jéhovah Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force, nous lui resterons fidèles et nous ne nous associerons pas à ses ennemis. Nous ne le trahirons jamais. L’amour pour nos frères chrétiens nous incitera aussi à nous tenir séparés du monde par peur de les faire trébucher ou de leur donner un mauvais exemple. Enfin, l’amour de notre famille nous fera repousser les tentations à lui être infidèles en pensées, en paroles ou en actions.
NOTRE RÉCOMPENSE
Quelle récompense recevons-nous pour être restés à l’écart du monde? D’une part, nous jouissons ainsi de l’amitié sincère de Jéhovah Dieu, de Jésus Christ et de nos frères chrétiens. D’autre part, nous gardons une conscience pure et nous nous épargnons les conséquences funestes des œuvres de la chair (Gal. 6:7, 8). En nous tenant séparés de Babylone la Grande, nous évitons aussi de participer à ses péchés et de recevoir ses plaies. — Rév. 18:4.
Mais il y a également une récompense à se tenir séparé du monde politique. Bien que cette attitude ait souvent valu des difficultés aux vrais chrétiens, leur neutralité dans les conflits nationalistes a parfois tourné à leur avantage. Dans des pays déchirés par la guerre, comme le Liban et l’Irlande du Nord, elle leur a permis d’accomplir librement leur œuvre de témoignage et leur a même sauvé la vie.
Nous tenir séparés du monde nous permettra aussi, pour notre plus grand bien, de suivre le commandement consigné en Sophonie 2:3, savoir: “Cherchez Jéhovah, vous tous, humbles de la terre, qui avez exécuté sa décision judiciaire. Cherchez la justice, cherchez l’humilité. Probablement vous serez cachés au jour de la colère de Jéhovah. Nous pourrons ainsi traverser la “grande tribulation” et jouir de la vie éternelle dans l’ordre nouveau de Dieu. — Mat. 24:21; II Pierre 3:13.
Que tous les chrétiens qui se sont entièrement voués à Dieu gardent présente à l’esprit la nécessité de se tenir à l’écart du monde dominé par Satan le Diable. Puissent-ils toujours comprendre les raisons de cette attitude et cultiver avec soin les qualités nécessaires!
Comme le montrent les articles suivants, qui ont été conçus pour être étudiés, notre attitude vis-à-vis du monde exerce une profonde influence sur nous. ‘Nous récoltons ce que nous semons.’
-