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    La Tour de Garde 1954 | 1er novembre
    • Qualités requises pour le ministère

      “ En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ. ” — I Tim. 4:6.

      1, 2. Quels sont quelques-uns des moyens employés par Jéhovah pour accomplir ses desseins ?

      JÉHOVAH, le Dieu vivant dont la sagesse est infinie, se sert de forces et de créatures diverses pour accomplir ses desseins éternels ou pour faire exécuter une tâche spéciale au temps fixé par lui. Dans le passé il s’est servi du feu, de la mer démontée par la tempête, d’un grand poisson, d’animaux des champs, d’oiseaux, d’insectes, d’humains, d’anges et même de l’archange Michel. Tous ces instruments ont servi parfaitement la volonté de leur Créateur.

      2 L’archange Michel, que la Bible identifie aussi à la Parole, fut la première et la seule œuvre directe de Jéhovah, qui se servit de lui pour créer toutes les autres choses (Prov. 8:30 ; Apoc. 3:14). Il est écrit : “ Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. ” (Jean 1:3). Il remplissait les conditions requises pour le ministère qui lui fut confié, manifestant en tout temps son obéissance à Dieu et prenant plaisir à faire sa volonté. Nous ne savons pas exactement dans quelle mesure tous les autres anges fidèles apportent leur aide à ceux qui, sur terre, sont les héritiers du salut, mais nous savons qu’ils sont des serviteurs de Jéhovah satisfaisant aux conditions requises pour leur ministère, ainsi qu’il est écrit : “ (Jéhovah) fait de ses anges des vents, et de ses serviteurs une flamme de feu... Ne sont-​ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter le salut ? ” — Héb. 1:7-14 ; Ps. 104:1-4, AS.

      3. Par quoi Abel et Énoch se distinguèrent-​ils en tant que ministres ?

      3 Autrefois des hommes et des femmes s’acquittèrent parfaitement de leur service envers Jéhovah, ayant les qualités requises pour le ministère qui leur avait été assigné. Seize de ces fidèles figurent au chapitre 11 de l’épître aux Hébreux Hé 11. Abel, le premier nommé, était un fidèle témoin de Jéhovah dont la voix ne fut pas réduite au silence, même lorsque son frère Caïn, jaloux, l’eut tué. S’adressant à Caïn, Jéhovah dit : “ La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi. ” (Gen. 4:10). “ C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn ; c’est par elle qu’il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes ; et c’est par elle qu’il parle encore, quoique mort. ” (Héb. 11:4). Énoch est également mentionné au chapitre 11 de l’épître aux Hébreux Hé 11. Il possédait les qualités voulues pour son ministère. Nous citons : “ C’est aussi pour eux qu’Énoch, le septième depuis Adam, a prophétisé, en ces termes : Voici le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d’impiété qu’ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu’ont proférées contre lui des pécheurs impies. ” — Jude 14, 15.

      4. Quelles activités de Noé montrent qu’il remplissait les conditions requises d’un ministre de Jéhovah ?

      4 Environ seize siècles après l’expulsion hors du paradis d’Adam et Ève, devenus rebelles, leurs descendants étaient si profondément enracinés dans le mal qu’ils formaient des mauvais desseins à longueur de journée. Jéhovah résolut alors d’amener sur la terre un déluge qui devait emporter l’ordre de choses en vigueur. Voulant sauver les rares hommes justes, il ordonna la construction d’un abri, en l’occurrence un bateau. Bien que n’ayant jamais construit de navire, Noé fut chargé par Jéhovah de cette tâche. Étant un homme de foi persuadé que rien ne pouvait mettre obstacle aux desseins divins, Noé se mit à l’œuvre et acheva le bâtiment en temps voulu. En plus de son activité de constructeur, Noé proclama encore le dessein de Jéhovah (II Pi. 2:5). Il avait également les qualités requises pour le ministère.

      5. Comment Abraham accomplit-​il les conditions requises d’un ministre approuvé ?

      5 Plus tard, après le déluge, Jéhovah confia une tâche à un autre homme ayant la foi nécessaire pour l’accomplir. Son fidèle service et sa parfaite obéissance valurent à cet homme une promesse divine importante. Cette promesse devint une alliance et donnait une espérance à toute l’humanité croyante. Il est écrit : “ Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi ! ” (Gal. 3:8). Abraham fut soumis à une rude épreuve lorsque Jéhovah lui demanda d’aller offrir son fils bien-aimé sur le mont Morija. Selon la Bible, ce drame préfigurait Jéhovah offrant en sacrifice son fils bien-aimé Jésus pour la rédemption des humains croyants. Parce qu’il avait la foi, Abraham obéit, instituant ainsi une image prophétique. Mais la bonté de Jéhovah sauva Isaac de la mort et le rendit à son père Abraham. — Gen. 22:1-18.

      6, 7. Quelles qualités requises d’un bon ministre ont été mises en relief par la carrière de Moïse ?

      6 Moïse donna également l’exemple d’un homme équipé pour le ministère, quoiqu’au début il crût ne pas posséder les qualités requises pour ce service. Des multitudes d’Israélites subissaient le joug de l’Égypte quand Moïse naquit à un couple d’Hébreux. Depuis le jour de sa naissance jusqu’au jour de sa mort la foi joua un rôle important dans sa vie. Visé par un décret du Pharaon, Moïse, comme tous les autres nouveau-nés hébreux du sexe masculin, devait être mis à mort. Ses parents, qui avaient la foi, refusèrent de tuer leur fils. L’enfant fut, grâce à Jéhovah, adopté par la fille du Pharaon et élevé à la cour royale. Il fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens. Cependant même dans ce milieu spécial Moïse n’abandonna pas la pure adoration de Jéhovah, le Dieu d’Israël. Un jour Moïse dut s’enfuir d’Égypte. Il craignait la vengeance du Pharaon, parce qu’il avait voulu aider ses frères roués de coups par leurs oppresseurs égyptiens. Il se réfugia au pays de Madian où il resta quarante ans, travaillant comme berger au service de Jéthro dont il devait épouser la fille. À l’âge de quatre-vingts ans il avait acquis suffisamment de maturité dans la justice pour accomplir le ministère que Jéhovah lui confiait en ces termes : “ J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs... Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les enfants d’Israël. ” (Ex. 3:7-10). En recevant ce message de Jéhovah Moïse aurait dû se réjouir, mais il fut effrayé par cette tâche, connaissant l’esprit des Égyptiens et de leur roi. Il déclara ne pas réunir les qualités requises. Cela déplut à Jéhovah qui savait mieux que Moïse quelles étaient les qualités de celui qu’il s’était choisi. Il l’assura de sa protection, et Moïse, affermi, partit pour accomplir sa mission.

      7 Moïse avait les qualités requises pour accomplir sa tâche. Il fut grandement béni dans ses efforts. Le cas de Moïse est une bonne leçon pour nous. Lorsque Jéhovah nous confie une tâche par l’intermédiaire de son organisation, nous ne devrions pas chercher des prétextes pour la refuser. Jéhovah ne peut accepter des excuses. S’il le faisait, ce serait de sa part un aveu qu’il ne connaît pas les bornes placées aux capacités de ses serviteurs. Le Dieu infiniment sage ne peut les ignorer. Il vaut donc mieux lui obéir que de chercher des excuses. L’obéissance mène à la vie, les excuses à la mort éternelle.

      8. À quels égards les activités de Jérémie en tant que ministre nous servent-​elles de leçon ?

      8 Après son entrée en Terre promise, la nation d’Israël, délivrée d’Égypte, multiplia et devint prospère et riche. Mais bientôt elle se détacha de la véritable adoration de Jéhovah pour se tourner vers le culte des démons pratiqué par les nations d’alentour. Jéhovah en fut courroucé. Le prophète Jérémie, lui aussi bien équipé pour le ministère, fut envoyé à Jérusalem. Il avait mission de dire aux prêtres infidèles, aux faux prophètes et aussi aux rois de Juda que Dieu allait se servir du roi de Babylone pour détruire la ville et son temple. Jéhovah permettrait même que le peuple fût emmené en exil à Babylone où les Israélites serviraient d’autres dieux pendant soixante-dix ans (Jér. 25:8-13 ; Dan. 9:1, 2). Les prêtres et les faux prophètes ainsi visés persécutèrent Jérémie, mais le prophète remplit sa mission, prouvant qu’il avait les qualités requises pour le ministère. Un jour ils traînèrent Jérémie devant les princes, l’accusant d’être un agitateur politique digne de mort. Pourquoi l’avaient-​ils arrêté ? Parce qu’il disait au peuple de livrer la ville au roi de Babylone. Que fit Jérémie ? Était-​il à la hauteur de la situation ? Voici ce qu’il dit à l’adresse de ses persécuteurs : “ Me voici entre vos mains ; traitez-​moi comme il vous semblera bon et juste. Seulement sachez que, si vous me faites mourir, vous vous chargez du sang innocent, vous, cette ville et ses habitants ; car l’Éternel m’a véritablement envoyé vers vous pour prononcer à vos oreilles toutes ces paroles. ” Les faux prophètes et prêtres ne purent mettre leur dessein à exécution, car en entendant ces paroles le peuple dit : “ Cet homme ne mérite point la mort ; car c’est au nom de l’Éternel, notre Dieu, qu’il nous a parlé. ” (Jér. 26:14-16). Cet épisode montre comment les témoins de Jéhovah furent persécutés dans le passé et révèle que les instigateurs de ces persécutions étaient les prêtres et les faux prophètes. Il en est de même aujourd’hui. Satan n’a pas inventé des méthodes nouvelles. Ce sont toujours les mêmes méthodes antiques appliquées sous une nouvelle forme. Nous connaissons ses desseins, ainsi qu’il est écrit : “ ... afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins. ” (II Cor. 2:11). Par contre, au sujet de Dieu il est dit : “ Ô profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! ” — Rom. 11:33.

      9. Quels furent les privilèges de ministre que reçut Jean-Baptiste ?

      9 Le temps fixé par Jéhovah pour envoyer le Messie était venu. Le Christ devait d’abord être présenté à Israël. Jéhovah ne chargea ni scribe ni pharisien de la précieuse mission de présenter le Messie. Il choisit un homme non asservi aux traditions et aux erreurs enseignées par les chefs religieux de Jérusalem. Jean-Baptiste fut choisi par Jéhovah pour préparer le chemin devant le Messie. C’est lui qui le présenta au peuple quand le Messie vint. Avant sa naissance Jean fut voué au service de Jéhovah. Il fut élevé et éduqué par des parents pieux et vécut assez tôt dans la solitude du désert. Là il put lire et méditer les Écritures hébraïques et se préparer pour l’œuvre qui l’attendait. Il acquit ainsi les qualités indispensables pour le ministère. En lisant le récit de la prédication de Jean, vous constaterez que c’était un homme courageux et franc. À plusieurs reprises il se trouva devant un auditoire composé de scribes, de pharisiens et de sadducéens, mais il ne les honora pas en leur donnant les premières places. Au contraire, il leur dit : “ Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? ” — Mat. 3:7.

      10. Pendant son séjour terrestre, quelles bonnes qualités de ministre Jésus manifesta-​t-​il ?

      10 Six mois après que Jean eut commencé son ministère, Jésus vint à lui pour être baptisé. Jean-Baptiste hésita, disant : “ C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. ” (Mat. 3:14, 15). La Bible nous rapporte peu de choses sur l’enfance de Jésus si ce n’est qu’il fut engendré par l’esprit de Jéhovah et qu’il naquit à Bethléhem. Sa mère terrestre était la vierge Marie, de la famille de David. On trouve aujourd’hui dans des bibliothèques de Rome et de Constantinople des documents attestant que, jeune homme, Jésus ne s’intéressait ni à la politique ni aux controverses de son temps. Il ne tenta rien pour délivrer le peuple du joug pesant des Romains. Il consacrait son temps à l’étude des Écritures hébraïques et à la proclamation du royaume de Dieu au peuple. Ces documents disent encore que personne ne lui avait appris à lire, pourtant il savait la Bible par cœur, ce qui étonna et embarrassa les rabbins érudits de l’époque. Sa mère aussi était perplexe en voyant Jésus ne porter aucun intérêt aux problèmes de la nation d’Israël, car elle se souvenait que l’ange Gabriel lui avait dit que son fils devait hériter le trône de son père David et que son règne n’aurait pas de fin. Un jour elle parla à Jésus de ces choses, mais le Christ lui répliqua : “ Femme, tu ne sais pas qui je suis. ” Mais les documents en question n’appartiennent pas au canon de la Bible. D’après la Bible, Jésus savait qui il était et quelle était la mission qui lui avait été assignée. Il accomplit cette mission.

      11. Quels obstacles Jean et Jésus rencontrèrent-​ils dans leur ministère ?

      11 Jean-Baptiste et Jésus durent surmonter beaucoup d’obstacles alors qu’ils allaient prêchant : “ Le royaume des cieux est proche ! C’est pourquoi repentez-​vous et soyez baptisés pour la rémission des péchés. ” Les Juifs croyaient que leur Messie attendu allait établir un royaume terrestre semblable au royaume sur lequel avaient régné David et Salomon. Mais Jean et Jésus parlaient d’un royaume céleste, spirituel. Les Juifs attendaient un chef et prophète plus grand que Moïse. Il devait les délivrer des nations gentiles et faire d’eux la plus grande nation de la terre, vers laquelle tous les peuples devaient se tourner. Ils se rappelaient les paroles suivantes de leur prophète Ésaïe : “ En ce jour, le rejeton d’Isaï sera là comme une bannière pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et la gloire sera sa demeure. ” (És. 11:10). Une autre chose troublait encore l’esprit de nombreux Juifs. Jean prêchait le pardon des péchés par la repentance. Ils s’en étonnaient, car depuis plus de quinze siècles ils observaient dans le tabernacle et plus tard dans le temple un système de services et de sacrifices fort complexe. Ces services et ces sacrifices devaient enlever les péchés du peuple et le maintenir continuellement en harmonie avec Jéhovah, sous l’alliance de la loi introduite par Moïse. Aussi les conducteurs religieux juifs ne pouvaient-​ils comprendre que l’on enseignât maintenant que les péchés pouvaient être ôtés par la repentance symbolisée par le baptême dans l’eau. Cependant beaucoup de cœurs honnêtes parmi le commun peuple acceptèrent Jean comme prophète et vinrent joyeusement à lui pour se faire baptiser.

      12. Quelle condition existait au temps de Jésus ? Quelle condition existe de nos jours ?

      12 Les conducteurs religieux juifs ne comprenaient pas que les sacrifices d’animaux offerts chaque année par le grand prêtre ne pouvaient enlever les péchés du peuple. Un sacrifice humain parfait était nécessaire pour satisfaire aux exigences de la loi divine. Une vie humaine parfaite devait être immolée pour racheter ce qui avait été perdu par le péché d’Adam. Même les disciples ne pouvaient comprendre pourquoi il était nécessaire que Jésus mourût avant l’établissement de son royaume et la dispensation de ses bienfaits à tous les hommes obéissants. Ils voulaient lui donner immédiatement la royauté et restaurer la gloire terrestre d’Israël. Notons au passage qu’il existait alors une condition contraire à celle de nos jours, car la fausse religion enseigne depuis longtemps que les seules personnes devant être sauvées sont celles destinées pour le ciel et que le royaume de Dieu a uniquement trait aux bénédictions dans le ciel. Cependant le message divin actuel à l’adresse des hommes concerne un royaume céleste qui répandra ses bienfaits sur la terre. Il la remplira de gloire et la transformera en paradis où les hommes et les femmes obéissants vivront éternellement dans le bonheur en louant et en servant joyeusement Jéhovah.

      13. Comment, pendant son séjour terrestre, Jésus remplit-​il d’autres conditions requises d’un bon ministre ? Quels en furent les résultats ?

      13 Ainsi Jésus était parfaitement équipé pour le ministère. Il étudia profondément la Parole de Dieu, se rappelant ce qu’il avait lu et se conformant aux instructions écrites pour lui. Il rassembla aussi autour de lui de nombreux disciples et les forma pour le ministère. Au public il parlait en paraboles, mais à ses disciples il expliquait avec clarté les saines doctrines. En formant ses disciples en vue de leur œuvre Jésus se montra un homme très pratique. Il les emmena avec lui de ville en ville, de village en village et de maison en maison, leur montrant comment il fallait prêcher au peuple. Plus tard, après cette formation, il les envoya deux par deux, leur donnant ainsi l’occasion de se parfaire par des expériences personnelles. Les hommes qu’il instruisit ainsi devinrent des ministres compétents ayant les qualités requises pour le service.

      14. Quel baptême reçurent les auditeurs de l’apôtre Pierre ?

      14 Voyez Pierre par exemple. Le jour de la Pentecôte il prêcha devant un grand auditoire, sans doute le plus grand auquel il se fût jamais adressé. Son discours porta des fruits : trois mille personnes se convertirent et plus tard se firent baptiser (Actes 2:14-41). Ceux qui croient au baptême par aspersion plutôt qu’au baptême par immersion enseignent que Pierre a dû asperger la foule qui l’écoutait puisqu’il n’était pas possible d’immerger tant de personnes à Jérusalem. Ces personnes-​là font erreur, car il y avait dans Jérusalem et à proximité de nombreuses pièces d’eau où l’on pouvait immerger des foules de croyants. Voici comment Salomon parle des pièces d’eau qu’il construisit pour arroser ses jardins : “ Je me fis des jardins et des vergers, et j’y plantai des arbres à fruit de toute espèce ; je me créai des étangs, pour arroser la forêt où croissaient les arbres. ” (Eccl. 2:4-6). Trois de ces étangs ou pièces d’eau existent encore à Jérusalem. Ils étaient reliés par des conduites en argile cuite et mesurent 15 mètres de longueur, 6 de largeur et 3,50 de profondeur. À chaque bout il y a des marches en pierre. Outre ces pièces d’eau, il y avait encore le réservoir de Siloé où l’on pouvait facilement procéder à des immersions en grand nombre. L’apôtre Pierre n’a donc pas aspergé ses milliers d’auditeurs, qui furent sans aucun doute immergés dans l’eau. Ce fidèle apôtre était bien équipé pour le ministère. Avec l’aide de l’esprit de Jéhovah, Pierre se servit de la première des “ clés du royaume ” pour donner aux Juifs accès aux privilèges du Royaume. — Mat. 16:19.

      15, 16. a) Quand et comment Jésus choisit-​il le dernier des douze apôtres ? b) Par quoi Paul s’identifia-​t-​il à un véritable ministre ?

      15 Après la Pentecôte le message du Royaume se répandit rapidement, au grand déplaisir des ennemis de Jésus. Quelques hommes éminents de l’époque acceptèrent le message du Royaume et se mirent à le prêcher à leurs semblables. Parmi eux figurait un brillant jeune homme de Tarse, nommé Saul. Plus tard son nom fut changé en celui de Paul et il devint un des douze apôtres du Christ.

      16 Paul fit une expérience merveilleuse qui entraîna sa conversion à la vérité. Parti pour persécuter des chrétiens, il eut, sur le chemin de Damas, une brève vision du Christ glorifié, qui lui dit qu’il était un vase choisi pour porter le message du Royaume devant de nombreux peuples. C’est enflammé de zèle que Paul entreprit le ministère. Après un temps passé à étudier les conditions requises pour le ministère, il se donna complètement au service de Jéhovah. Il se rendit dans des pays lointains, prêchant et enseignant la bonne nouvelle partout où le conduisait son apostolat. Un jour Paul arriva à Athènes où il devait attendre ses compagnons de service. Dans la synagogue de cette ville il s’efforça d’intéresser les Juifs parlant le grec au message du Messie, mais personne ne voulut l’écouter. Plus tard, sur la place publique, il eut l’occasion de discuter des Écritures avec certains philosophes, entrant ainsi en contact avec les épicuriens et les stoïciens. Les épicuriens ne croyaient pas que leurs nombreux dieux s’intéressaient beaucoup aux affaires de l’homme. Ils n’avaient qu’un but dans la vie : la satisfaction de leurs sens. Les stoïciens croyaient que toute la vie était gouvernée par le destin.

      17. Paul se déroba-​t-​il à sa responsabilité de ministre devant l’attitude de certains de ses auditeurs, poussés par la curiosité ?

      17 Ces deux groupes, apparemment tourmentés par la persistance de Paul, finirent par en avoir assez. Quelques-uns l’appelaient discoureur, d’autres se demandaient où il voulait en venir (Actes 17:18). C’est par mépris qu’ils l’appelèrent “ discoureur ” comme si l’apôtre voulait leur imposer une connaissance glanée un peu de tous les côtés. Pourtant ces philosophes étaient incapables de répondre aux questions de Paul ou de réfuter les arguments qu’il présentait sur Jésus et sa résurrection. En désespoir de cause, “ ils le prirent, et le menèrent à l’Aréopage, en disant : Pourrions-​nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine que tu enseignes ? ” En ce temps-​là, une loi romaine ordonnait ceci : “ Nul n’aura des dieux séparés, ou nouveaux, ni ne devra adorer dans l’intimité des dieux étrangers à moins qu’ils soient publiquement autorisés. ” Paul se heurta pour la première fois à cette loi à Philippes où ses accusateurs s’adressèrent comme suit aux magistrats : “ Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, qui annoncent des coutumes qu’il ne nous est permis ni de recevoir ni de suivre, à nous qui sommes Romains. ” — Actes 17:19 ; 16:19-40.

      18. En quel sens sont opposés ici Jérusalem et Athènes ?

      18 Ainsi Paul se trouvait dans la ville qui pendant des siècles s’était glorifiée comme le centre de la culture, de l’éducation et de la liberté, et comme le modèle de la démocratie. Ses grands philosophes remplis de leur propre sagesse avaient attiré l’attention de tout le monde instruit. Les Athéniens avaient été un peuple riche et prospère. Mais maintenant Athènes était asservie à la sixième puissance mondiale, Rome. D’autre part, Paul était de Jérusalem, la ville sur laquelle Jéhovah avait placé son nom et où Jésus avait enseigné le peuple et introduit la vraie religion. En outre, Paul était un citoyen actif de la “ Jérusalem d’en haut ”, l’organisation de Jéhovah (Gal. 4:26). Qu’allait-​il résulter de la manifestation de la sagesse d’en haut ? Quelle allait être la réaction des représentants de la sagesse de ce monde ?

      19-21. a) Quels hommes figuraient dans l’auditoire de Paul ? b) Comment Paul commença-​t-​il à éclairer ses auditeurs ?

      19 L’Aréopage ou Colline de Mars où se réunissait autrefois le tribunal suprême de la célèbre ville n’était plus alors qu’un forum. Les épicuriens, habillés avec élégance et bien nourris, étaient assis sur les meilleurs sièges. Derrière eux se tenaient les stoïciens à la figure sérieuse, entourés de leurs élèves. Denys, un juge, était venu aussi pour entendre tout ce que Paul avait à dire. Même une femme, du nom de Damaris, figurait dans l’auditoire. (Le discours de Paul la convertira au Christ). Ainsi l’assistance comptait des représentants de la magistrature et de la société instruite de la ville décadente.

      20 Quant à l’orateur, l’apôtre Paul, c’était un homme petit, vêtu sobrement et qui n’arrêtait pas les regards. Il avait passé quelque temps en prison avant de venir à Athènes et, par suite de ses voyages, ses vêtements étaient plus ou moins défraîchis. Il se tenait seul au milieu de tous ces hommes, sans aucun appui humain. Se laissa-​t-​il gagner par le découragement ? Non, car il était armé de l’épée de l’esprit, plus tranchante que la meilleure arme charnelle. Il savait comment s’en servir, car il possédait les qualités requises pour le ministère. Guidé par l’esprit de Dieu, il débuta en ces termes :

      21 “ Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j’ai même découvert un autel avec cette inscription : À un dieu inconnu ! Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce. ” (Actes 17:22, 23). Quelle entrée en matière ! Quelle façon de s’adresser à un groupe de philosophes ! Ces paroles venant de la part d’un “ discoureur ” soulevèrent toutes les curiosités. Nul ne s’attendait à un tel exorde. Par quelques simples paroles, l’apôtre Paul avait interverti les rôles. Les philosophes étaient devenus des “ discoureurs ” insensés et ignorants, tandis que le citoyen insignifiant de Jérusalem se révélait un maître. Les fiers Athéniens admettaient publiquement qu’ils adoraient un dieu qu’ils ne connaissaient pas. Paul le connaissait et commença à leur en parler. Sur la place publique, où se réunissaient régulièrement ces hommes pour instruire leurs disciples, il n’aurait pu leur parler de cette façon, mais ici Paul était l’orateur invité par eux, donc libre de dire ce qu’il lui plaisait.

      22, 23. Comment Paul identifia-​t-​il avec tact le Dieu vivant ?

      22 Imaginez les philosophes se disant l’un l’autre : “ Qui a eu l’idée d’inviter ici cet homme pour nous embarrasser ? ” Mais Paul ne faisait que commencer son exposé sur l’ignorance de ses auditeurs. Il poursuivit : “ Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme ; il n’est point servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure. Il a voulu qu’ils cherchassent le Seigneur... Bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : De lui nous sommes la race. ” Étaient-​ce là les paroles d’un petit “ discoureur ” de Jérusalem ? Oui, c’étaient des paroles de vie ! — Actes 17:24-28.

      23 Paul cita alors, comme certains le prétendent, un poème d’Aratus de Cilice et aussi de Cléanthes : “ Commençons par Dieu. Que chaque mortel élève sa voix pour chanter les louanges éternelles de Dieu. Dieu remplit le ciel, la terre, la mer, l’air ; nous sentons son esprit se mouvoir en tous lieux, et de lui nous sommes la race. ” Ainsi l’orateur confirma ses paroles stupéfiantes non par des citations tirées des prophètes hébreux, que son auditoire n’aurait pas acceptées comme faisant autorité, mais en leur rappelant l’œuvre d’un auteur de leur propre race. Puis l’apôtre poursuivit en ces termes : “ Ainsi donc, étant la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de la pierre, sculptés par l’art et l’industrie de l’homme. ” Les philosophes commençaient à être sur des épines. Si l’orateur s’arrêtait seulement de parler ! Comme ils auraient aimé partir sans être vus ! — Actes 17:29.

      24, 25. a) Quelle condition requise par Jéhovah Paul souligna-​t-​il encore ? b) Quelle doctrine provoqua une réaction dans l’auditoire ?

      24 Mais Paul ne leur avait pas tout dit. Usant de tact théocratique il continua à leur parler avec bienveillance. Si ces soi-disant sages étaient de bonne volonté, ils pourraient obtenir la vie. Voici ses paroles : “ Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts. ” — Actes 17:30, 31.

      25 La résurrection des morts ? N’était-​ce pas stupéfiant ? Les philosophes athéniens se saisirent de cette occasion pour interrompre l’orateur. “ Les uns se moquèrent, et les autres dirent : Nous t’entendrons là-dessus une autre fois. ” Ainsi brusquement, sans cérémonie, la majorité démocratique décida d’un accord unanime de lever la session. Nos “ sages ” pensaient qu’un Athénien intelligent ne pouvait croire à la résurrection. Ils faisaient erreur. Il est écrit en effet : “ Ainsi Paul se retira du milieu d’eux. Quelques-uns néanmoins s’attachèrent à lui et crurent, Denys l’aréopagite, une femme nommée Damaris, et d’autres avec eux. ” (Actes 17:32-34). Un groupe fut organisé à Athènes et, grâce à la bonté imméritée de Jéhovah, même de nos jours des témoins de Jéhovah continuent à prêcher dans cette ville. Paul montra, en se servant avec courage de la Parole de Dieu, que la sagesse de ces Athéniens n’était que folie, tandis que la Parole de Dieu contenait le chemin de la vie. Elle seule demeurera éternellement. Cette expérience de Paul nous révèle qu’il possédait les qualités requises pour le ministère qui lui avait été confié. Il démasqua la fausse sagesse de ce monde et affermit la foi de ceux qui étaient conscients de leur dénuement spirituel.

  • La bonne sorte de ministres d’aujourd’hui
    La Tour de Garde 1954 | 1er novembre
    • La bonne sorte de ministres d’aujourd’hui

      1. Quels exemples comme bon et mauvais ministre Moïse donna-​t-​il ?

      LES conditions requises placées devant les vrais ministres peuvent changer avec les époques. Il y a trente-cinq siècles environ Moïse, le prophète de Jéhovah, fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, étant élevé à la cour royale. Plus tard, comme homme mûr soumis à Jéhovah, Moïse sut comment se comporter devant le Pharaon. Doux et humble, Moïse fit preuve d’une remarquable patience envers les millions d’Israélites qui, venant d’être délivrés du joug égyptien, se laissaient diriger avec plus ou moins de bonne volonté. Tant qu’ils furent esclaves en Égypte, le gouvernement de ce pays avait pourvu à leur subsistance, ils n’avaient donc pas appris à subvenir à leurs besoins. Aussi murmurèrent-​ils souvent contre les dispositions prises par Jéhovah durant leur marche dans le désert. Moïse ne se départit jamais de son calme, sauf une fois où il perdit la maîtrise de lui-​même, oubliant même Jéhovah. Aux récriminateurs, — ils étaient des millions, — le prophète, sous l’empire de la colère, déclara : “ Écoutez donc, rebelles ! Est-​ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau ? ” (Nomb. 20:9-13 ; Ps. 106:32, 33). Moïse était néanmoins bien équipé pour son œuvre comme ministre de Jéhovah. Il la mena à bonne fin et mourut dans la faveur de Jéhovah, qui l’ensevelit. — Deut. 34:5-7 ; Héb. 3:1-6.

      2. a) En quel sens la conduite exemplaire de Jésus nous aide-​t-​elle comme véritables ministres ? b) En quel sens nous aide la conduite de Paul ?

      2 Durant son séjour terrestre, Jésus-Christ, le Grand Moïse, fut un exemple parfait de la créature pourvue des qualités nécessaires pour le ministère que lui avait confié Dieu. Étudiant zélé de la Parole de Jéhovah, les Écritures hébraïques, Jésus suivit en tout temps ses instructions. Il fit du ministère sa carrière. Il n’avait aucun autre intérêt sur la terre et consacra tout son temps et ses talents à la tâche qui lui avait été assignée. Ses disciples avaient été parfaitement instruits pour l’œuvre qu’il leur confia après sa mort et sa résurrection et ils surent comment s’en acquitter. À l’exemple de Jésus, son fidèle apôtre Paul était entièrement voué au service de Jéhovah. Une seule chose occupait son esprit : la prédication de la bonne nouvelle du Royaume (Phil. 3:13 ; Actes 28:30, 31). Paul ne dispersa pas ses efforts. Il se compara à un soldat refusant de se mêler aux affaires de ce monde afin de plaire à son supérieur. Paul n’ouvrit pas un cabinet pour consultations légales à Jérusalem ni ne construisit une fabrique de tentes à Tarse. Il consacra toute son énergie et tout son temps au ministère, rappelant à ses frères ce qui suit : “ Mais je ne fais pour moi-​même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. ” — Actes 20:24.

      3. Qui est l’architecte de la société du Monde Nouveau ? Dans quel dessein l’édifie-​t-​il ?

      3 Aujourd’hui s’accomplit par ses ministres et dans toutes les parties de la terre une œuvre annoncée autrefois par Jéhovah (És. 51:15, 16 ; 61:1-3 ; Mat. 24:14, 15). Des conditions spéciales sont requises des ministres qui s’engagent dans cette œuvre. Jéhovah a établi pour toujours la société du Monde Nouveau. Il est en train de l’édifier dans toute la terre. Les membres de cette société, tous ministres, constituent le noyau de la “ nouvelle terre ”, qui traversera Harmaguédon. Aujourd’hui cette société de ministres est formée du reste des oints de Jéhovah encore ici-bas et de leurs compagnons de bonne volonté actuellement rassemblés dans toutes les nations, tribus et langues, chacun d’eux étant un vrai ministre placé sous la conduite de Jésus-Christ (Apoc. 7:9). Pour apporter une aide efficace à tous leurs semblables désireux d’être informés sur le monde nouveau de Jéhovah, ces ministres doivent posséder les qualités requises. Ils doivent s’acquitter fidèlement de leur ministère, car cela signifie la vie. Ils doivent persévérer dans leur œuvre et non pas, après un temps, l’abandonner pour entreprendre autre chose. Jésus a dit : “ Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. ” (Luc 9:62). Cette œuvre se poursuivra dans les mille ans à venir, après quoi Jéhovah lui-​même confiera aux ministres fidèles d’autres tâches au sein de son organisation universelle (I Cor. 15:24-28). Quelle perspective glorieuse !

      4, 5. À quelles conditions requises satisfont aujourd’hui les bons ministres ? Quels sont les résultats obtenus ?

      4 Le désir d’enseigner nos semblables et de les former en vue du service de Jéhovah, voilà ce que Dieu veut voir en nous aujourd’hui. Il est demandé des ministres de Dieu actuels d’être, comme Jésus, des étudiants zélés de sa Parole écrite, les Écritures hébraïques, et leur complément, les Écritures grecques chrétiennes. Une autre condition requise pour l’édification de la société du Monde Nouveau est la recherche des autres brebis du Seigneur Jésus, qui peuvent aujourd’hui aller grossir les rangs de la grande foule de cette société (Apoc. 7:9, 10). On rencontre de nos jours des personnes semblables à des brebis dans tous les pays. Elles sont isolées, opprimées et dépouillées par les faux bergers de la chrétienté. Mais maintenant elles sont trouvées et rassemblées dans le seul troupeau placé sous la direction du bon Berger de Jéhovah qui les conduit vers de bons pâturages (Ézéch. 34:1-15). Ce sont des “ autres brebis ”, c’est-à-dire des brebis en dehors du “ petit troupeau ” formé par les cohéritiers célestes ; toutes ces brebis, a dit le Christ, doivent être réunies dans un seul troupeau. Le Christ ne voulait pas dire par là qu’il allait descendre du ciel pour accomplir cette œuvre de rassemblement. Il a envoyé et continue à envoyer dans cette œuvre le reste de ses frères sur terre. À Pierre il a dit : “ Pais mes brebis. ” Dans le temps de la fin où nous sommes, ce commandement s’applique à tous ceux qui obéissent à la Parole de Jéhovah. — Jean 21:15-17 ; Dan. 12:8-12 ; Mat. 24:14, 15 ; Apoc. 22:17.

      5 Les vrais “ ministres de Jésus-Christ ” de nos jours sont voués à une Personne, Jéhovah, et se consacrent avec zèle à l’œuvre qu’il leur assigne (Prov. 22:29). Ils aiment ses brebis et font tout ce qui est en leur pouvoir pour leur apprendre à connaître le Dieu vivant et son Christ et pour en faire des ministres mûrs. Ils font cela en s’associant avec leurs compagnons de service dans les réunions prévues par son organisation visible pour le bien de ses serviteurs. On devrait assister à toutes les réunions du groupe ainsi qu’aux assemblées de circuit, de district et aux congrès nationaux. Pourquoi ? Parce que dans ces réunions nous apprenons à améliorer notre ministère et à nous édifier les uns les autres comme membres actifs de la société du Monde Nouveau. C’est lors de ces occasions que nous rencontrons d’autres proclamateurs et entendons relater leurs expériences. Nous apprenons ainsi beaucoup de choses utiles et aidons aussi nos frères par notre présence même. C’est de cette façon que les ministres se maintiennent en étroite union avec leurs compagnons de service. Les nouveaux et ceux qui ne sont pas parvenus à la pleine maturité reçoivent une aide très efficace. Jésus agit ainsi à l’égard de ses disciples, sachant qu’ils avaient besoin de beaucoup d’aide et de consolation. Comme au temps de Jésus, les brebis sont opprimées par les faux bergers. Elles ont une vive conscience de leur dénuement spirituel, elles ont besoin de conseils et d’instruction pour être aidées dans leur ministère.

      6. a) De quelle façon les infirmes peuvent-​ils participer au ministère ? b) Par quelles paraboles Jésus encouragea-​t-​il chaque disciple à faire preuve de diligence dans le ministère ?

      6 En nous efforçant d’accomplir continuellement toutes ces choses, nous montrons que nous sommes de “ bons ministres de Jésus-Christ ” participant joyeusement avec Jéhovah à l’édification de la société du Monde Nouveau, pour la gloire éternelle de son nom. Nous comprenons parfaitement qu’on ne peut vraiment adorer Jéhovah sans prendre part à l’œuvre qu’il nous assigne aujourd’hui, selon ses desseins. Même les aveugles et les malades peuvent apprendre à cultiver l’habitude de prêcher avec tact à ceux qui viennent les visiter ou de rendre de temps en temps un témoignage par des lettres envoyées à leurs amis, dans lesquelles ils leur décriront avec clarté l’espérance d’un monde nouveau régi par un gouvernement parfait qui comblera de bienfaits tous ceux qui choisissent de servir Jéhovah (És. 9:5, 6 9:6, 7, NW). Si, affligé d’infirmités, on ne peut faire davantage dans le ministère, alors on devrait sans se lasser adresser des supplications à Jéhovah, aidant par la prière ceux qui ont la possibilité de travailler : “ Vous-​mêmes vous nous aiderez par la prière, afin que cette grâce nous étant accordée en considération d’un grand nombre de personnes, soit aussi pour beaucoup une occasion de rendre grâce à notre sujet. ” “ Je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l’amour de l’esprit, à combattre avec moi, en adressant à Dieu des prières en ma faveur. ” (II Cor. 1:11, Li ; Rom. 15:30). Ceux de la société du Monde Nouveau à qui les forces physiques font défaut et qui sont par conséquent entravés dans leur service ne devraient pas se laisser aller au découragement. Ils devraient puiser courage et consolation dans les paraboles des mines et des talents. Dans la parabole des mines, Jésus montre que les ouvriers sont égaux en capacité, car chacun d’eux a reçu une mine, mais différents quant au zèle ; aussi reçoivent-​ils chacun une récompense différente. Dans la parabole des talents les esclaves étaient différents en capacité, car ils reçurent chacun un nombre différent de talents, mais ils étaient égaux quant au zèle et sous ce rapport ils reçurent tous la même récompense : “ Entre dans la joie de ton maître. ” On notera dans ces paraboles que ce n’étaient pas les capacités naturelles qui déterminèrent la récompense, mais la diligence dont avait fait preuve l’esclave, le soin qu’il prenait à faire fructifier les intérêts de son maître et le zèle qu’il manifestait dans son service. Les plus zélés obtinrent la plus forte récompense. — Mat. 25:15, 23 ; Luc 19:13, NW ; Prov. 22:29.

      7. Qu’a produit la proclamation inlassable du royaume de Jéhovah pendant les quarante années écoulées ?

      7 Les Écritures comme les faits physiques montrent que Jésus-Christ a été intronisé en 1914 dans le royaume de Jéhovah. Cette année marquée mit fin aux “ temps des nations ” que Jésus avait annoncés (Luc 21:24). Depuis cette année Jésus, en tant que Seigneur des seigneurs et Roi des rois, domine au milieu de ses ennemis (Ps. 2 ; 110:2 ; Apoc. 17:14 ; 19:11-16). Ce fait est prêché à tous les habitants de la terre, comme l’ordonne Jésus-Christ (Mat. 24:14). Par suite de cette prédication, des milliers et des milliers de personnes ont pris position pour Jéhovah et son Roi. Cette œuvre se poursuivra jusqu’à ce que tous les membres de la grande multitude décrite dans Apocalypse 7:9, 10 aient été rassemblés, nourris et instruits pour chanter les louanges de Dieu. Quand cette grande œuvre de rassemblement prendra fin, la colère de Jéhovah éclatera à Harmaguédon (Soph. 2:1-3). Les rangs de la société du Monde Nouveau augmenteront à mesure que ceux qui viennent à la grande foule se libéreront des soucis de ce monde gangrené par la corruption sous toutes ses formes. Toutes les personnes rassemblées au sein de la société du Monde Nouveau y trouveront la joie de Jéhovah, le Dieu vivant. Le grand antagoniste de Jéhovah, Satan le Diable, assistera à la défaite de toutes ses hordes terrestres ; lui-​même sera jeté dans l’abîme pour mille ans, c’est-à-dire durant le règne du Christ. Alors toute la terre sera remplie de la gloire de Jéhovah.

      8. Quelle assurance et quelle espérance soutiennent aujourd’hui les bons ministres ? Pourquoi ?

      8 La société du Monde Nouveau compte tous les jours de nouveaux membres. Des milliers de personnes trouvent dans les dispositions qu’elle prend des choses qu’elles n’avaient jamais connues auparavant. Il y a là une espérance solide sur laquelle peut s’appuyer une foi véritable. Le dessein et la puissance illimitée de Jéhovah forment la base de cette espérance certaine. C’est pourquoi les véritables adorateurs s’expriment aujourd’hui avec courage en des termes qui définissent et décrivent le gouvernement parfait de Jéhovah et le monde nouveau sans fin (Éph. 3:20, 21). À ceux qui chantent ses louanges avec joie s’applique cette antique assurance de Jéhovah : “ Je mets mes paroles dans ta bouche, et je te couvre de l’ombre de ma main, pour étendre de nouveaux cieux et fonder une nouvelle terre, et pour dire à Sion : Tu es mon peuple ! ” (És. 51:15, 16). Après être monté au ciel et avoir versé à Jéhovah le prix de rachat pour délivrer les hommes obéissants de la malédiction de mort, afin qu’ils fussent ses ministres, Jésus-Christ devint alors le fondement du monde nouveau de Jéhovah. Des siècles plus tard, après son intronisation dans la Sion céleste comme Roi de Jéhovah (en 1914), le noyau visible ou “ structure ” terrestre de la société du Monde Nouveau commença à apparaître. En conséquence la proclamation mondiale de la “ bonne nouvelle ” du Royaume établi dans les cieux fut entamée par les ministres de Jéhovah. Elle se poursuit encore de nos jours. Dieu protège ses porte-parole et les couvre de sa protection quand ils s’acquittent fidèlement de leur mission dans tous les pays de la terre. — Ézéch. 9:2-4 ; 40:2.

      9, 10. Comment et dans quel dessein les personnes de bonne volonté sont-​elles instruites par la Parole de Jéhovah ?

      9 C’est Jéhovah qui étend de nouveaux cieux et fonde une nouvelle terre. Mais c’est dans la bouche des témoins de Jéhovah que se trouvent ses paroles. Aussi prêchent-​ils que le royaume du Tout-Puissant est l’unique espérance pour les hommes désirant survivre à ces temps difficiles où se produit un ébranlement général. Partout ils invitent leurs auditeurs à se vouer à Jéhovah et à le servir fidèlement sous la conduite de son Roi intronisé du monde nouveau. Les témoins de Jéhovah inculquent dans l’esprit des hommes, des femmes et des enfants qui les écoutent les vérités écrites concernant les nouveaux cieux et la nouvelle terre. Se basant sur la Parole écrite, ils proclament aussi les dispositions prises par Jéhovah en vue du monde nouveau qui contrôlera seul les affaires de la terre après que la bataille d’Harmaguédon aura emporté le présent ordre de choses, y compris son maître : Satan le Diable. Dans tous les pays de la terre, des personnes de bonne volonté apprennent les principes et les règles de Jéhovah, qui auront cours dans le monde nouveau. Elles s’efforcent, comme on le leur conseille, de s’y conformer.

      10 Vous avez souvent entendu dire par exemple : “ Rien ne vaut le foyer. ” Parmi les fondements sur lesquels les hommes imparfaits de tous les temps ont édifié les nations figurent le foyer. Les foyers sont créés par le mariage. L’ordre de choses de Satan a fait du mariage une farce. Pour le monde en général le mariage est devenu aujourd’hui une question de commodité. Se basant sur la Parole écrite de Dieu, les témoins de Jéhovah enseignent que le mariage est une institution divine dont on doit garder la pureté si l’on veut assurer son succès. Dans le monde nouveau le mariage sera respecté. Ainsi les principes que Jéhovah a posés en vue du monde nouveau sont déjà fixés dans l’esprit d’humains fidèles et droits.

      11, 12. De quelle façon les “ princes ” mentionnés dans Ésaïe 32:1 participent-​ils aujourd’hui au ministère ? Quels en sont les résultats ?

      11 Jéhovah donne encore une description de l’œuvre d’avant Harmaguédon par l’organe de son fidèle prophète Ésaïe : “ Voici qu’un roi régnera selon la justice, et les princes gouverneront avec droiture. Et chacun d’eux sera un abri contre le vent et un refuge contre la tempête, comme des courants d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un grand rocher dans un pays désolé. ” (És. 32:1, 2, Cr). Nous avons déjà identifié Jésus-Christ au Roi intronisé de Jéhovah. Il règne aujourd’hui selon la justice, au milieu de ses ennemis (Ps. 110:1 ; 2:1-12 ; Apoc. 19:11-16). Mais qui sont les princes qui gouvernent avec droiture ? Ce ne sont certes pas les personnages éminents qui brillent au sein des systèmes de la fausse religion, même si certains d’entre eux se font appeler “ princes de l’Église ”. Les princes gouvernant avec droiture ne sont pas non plus les fils des rares monarques terrestres.

      12 Le mot hébreu Sarim traduit par princes dans le texte signifie conducteurs ou capitaines qui prennent part au service du Roi. C’est dans cette acception que le mot est employé en de nombreux autres endroits des Écritures hébraïques. Les “ princes ” sont des hommes voués au Roi. Ils possèdent les qualités requises pour l’œuvre qu’ils accomplissent sous la conduite du Roi. Ils paissent les autres brebis de leur Souverain. Une grande foule de ces brebis est déjà rassemblée. Elle doit être nourrie et préparée pour le monde nouveau. Satan cherche à semer la confusion parmi les brebis en faisant souffler sur elles des vents de fausses doctrines et de propagande, qui pourraient causer beaucoup de dommages si Jéhovah n’avait pas pourvu aux “ princes ”, chargés d’apporter leur aide aux brebis. La tempête dont il est question dans le texte précité sont les assauts que Satan déchaîne aujourd’hui contre la société détentrice de la vraie religion. Il cherche à provoquer sa destruction (És. 32:2). Les brebis du Roi sont protégées par le ministère des princes qui sont comme des courants d’eau rafraîchissants de vérité. Ils guident et affermissent les humbles, étant comme l’ombre du grand Rocher qui est Jéhovah le Dieu vivant.

      13. Pourquoi l’œuvre du ministère se poursuit-​elle avec succès en de nombreux pays ?

      13 Ces “ princes ” ou capitaines ont reçu une bonne instruction au sein de la société du Monde Nouveau : soit à Galaad, l’école biblique de la Watchtower, soit dans les écoles pour le ministère théocratique, conduites par les témoins de Jéhovah dans les groupes du monde entier. Cette œuvre se poursuit avec succès en de nombreux pays. En conséquence, il y a des milliers et des milliers d’humains, jeunes et vieux, qui cherchent la sécurité contre les maux qui accablent la terre. Aucune espérance n’est offerte dans le système de la fausse religion, mais au sein de la société du Monde Nouveau se trouve un peuple qui se réjouit de connaître les desseins bienveillants de Jéhovah, ayant l’assurance que le royaume attendu depuis si longtemps est désormais établi dans le ciel et qu’il purifiera la terre de Satan et de l’ordre de choses par lequel il a opprimé l’humanité et couvert d’opprobre le nom de Jéhovah, le Dieu juste.

      14. Quel conseil biblique souligne l’importance de bien se préparer pour le ministère ?

      14 Depuis les jours d’Abel, cela a toujours été un grand privilège d’être un témoin de Jéhovah. Aujourd’hui ce privilège est d’autant plus grand que nous voyons l’accomplissement de nombreuses prophéties bibliques. Voici par exemple ce qu’il est dit dans Ésaïe 60:1-3, 8 : “ Lève-​toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Éternel se lève sur toi. Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples ; mais sur toi l’Éternel se lève, sur toi sa gloire apparaît. Des nations marchent à ta lumière, et des rois à la clarté de tes rayons. Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées, comme des colombes vers leurs colombiers ? ” C’est de Jéhovah que vient cet ordre. Cela signifie que la société du Monde Nouveau a beaucoup de travail à faire avant que la colère divine éclate à Harmaguédon. Cela devrait réjouir le cœur de tous les serviteurs de Dieu. Des “ rois ” et des “ nations ” doivent venir chercher refuge et lumière auprès des ministres établis par Jéhovah. Pour bien accomplir leur service, il est nécessaire que les témoins de Jéhovah possèdent certaines qualités requises. Il est temps maintenant de se préparer pour cette œuvre, car de nombreux ministres sont réclamés dans beaucoup de pays. Portez-​vous un intérêt à cette œuvre de salut ? Oui, alors préparez-​vous pour elle. Jésus a dit : “ Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups. ” (Luc 12:47). Tous ceux qui désirent se préparer pour ce grand ministère constateront que toute l’aide possible a été pourvue par Jéhovah, par l’intermédiaire de son organisation. Évitez d’être “ battu d’un grand nombre de coups ”. Vous y prendriez évidemment moins de plaisir que de vous préparer pour le ministère. Il n’y a pas de temps à perdre. Il est vital de passer immédiatement à l’action !

      15, 16. Quelle œuvre unique en son genre accomplissent aujourd’hui les vrais ministres ?

      15 L’œuvre confiée aux serviteurs de Jéhovah de notre temps est unique en son genre. Elle consiste à aller dans les foyers et à conduire des études bibliques avec toutes les personnes intéressées. Cette méthode plaît aux personnes au cœur honnête car elle leur permet d’étudier la Bible dans la tranquillité de leur foyer et d’apprendre ainsi beaucoup de choses concernant le monde nouveau et les bénédictions que Dieu réserve à tous ceux qui obéissent à sa Parole. Il est répondu aux questions bibliques d’une manière qui permet de les comprendre et de se les rappeler, et cela sans perdre de temps. Aux personnes nouvellement intéressées est montrée l’importance de dire à autrui ce qu’elles apprennent. Elles sont assistées par des serviteurs mûrs possédant les qualités requises pour le ministère. Ainsi en peu de temps de nouveaux intéressés sont capables d’enseigner à leur tour leurs semblables, ayant appris rapidement ce qui est nécessaire pour le ministère.

      16 Aujourd’hui la bonne nouvelle du royaume établi de Jéhovah est proclamée dans plus de cent quarante pays, et cette œuvre de proclamation prend des proportions de plus en plus grandes. Dans des pays où la Bible n’a pas été enseignée, des gens sont affamés de vérités du Royaume. En certains endroits les habitants ne savent pas lire, mais quand le message leur est lu, ces hommes reconnaissent le son de la vérité, se rappellent ce qui vient de leur être lu et se mettent rapidement à l’œuvre en proclamant ces choses à leurs semblables. Quel privilège de pouvoir enseigner à ces gens les vérités concernant Jéhovah et son royaume ! Bientôt, cependant, cette partie de l’œuvre que Jéhovah a assignée à son peuple sera achevée, et il n’y aura plus d’occasions de souffrir pour le Christ et la vérité, souffrances qui réjouissaient les apôtres. N’oubliez pas ces paroles du Maître : “ Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle. ” (Jean 4:35, 36). Pour accomplir l’ordre du Christ, celui de prêcher la bonne nouvelle du Royaume à toutes les nations, de nombreux missionnaires et “ princes ” ayant les qualités requises pour le ministère sont nécessaires. Ils doivent être bien organisés dans tous les pays. Jésus-Christ a dit : “ La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. ” Il en est de même aujourd’hui, car le monde entier est le champ. Ésaïe faisait sans aucun doute allusion à l’œuvre de prédication de notre temps quand il écrivit ce qui suit au sujet des témoins de Jéhovah qui sont rassemblés parmi les nations et instruits en vue de l’œuvre à accomplir : “ Ainsi parle maintenant l’Éternel, qui t’a créé... Ne crains rien, car je suis avec toi ; je ramènerai de l’orient ta race, et je te rassemblerai de l’occident. Je dirai au septentrion : Donne ! Et au midi : Ne retiens point ! Fais venir mes fils des pays lointains, et mes filles de l’extrémité de la terre, tous ceux qui s’appellent de mon nom, et que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits. ” — Luc 10:2 ; És. 43:1, 5-7.

      17, 18. Quels aspects du congrès mondial de 1953 illustrent l’unification, prédite, de ceux qui participent aujourd’hui au ministère ?

      17 Cela ne veut pas dire que Jéhovah va rassembler tous ses témoins en un seul endroit de la terre où ils devront prêcher. Ce texte semble plutôt indiquer qu’il va les rassembler en une étroite unité afin de les instruire. Les paroles “ ceux... que j’ai formés ” semblent s’adresser à ceux qui sont rassemblés en tant qu’organisation unie pour manifester la gloire de Jéhovah. Voyez comment cela s’est produit, à une échelle réduite, au Yankee Stadium de New-​York, du 19 au 26 juillet 1953. Le mercredi de cette semaine, le président de la Société s’adressa aux serviteurs de filiales, de district et de circuit, développant devant eux le sujet intitulé : “ L’œuvre principale de tous les serviteurs. ” L’immense Stadium était comble et l’assistance suivait avec un profond intérêt ce qui était dit concernant la prédication et la manière de faire progresser l’œuvre dans tous les pays afin de rassembler au sein de la société du Monde Nouveau toutes les autres brebis du Roi. L’orateur souligna la nécessité de travailler tous de la même manière et sous la direction de l’organisation que Jéhovah a établie sur la terre pour qu’elle proclame le message d’espérance à toutes les nations, comme Jésus l’a ordonné : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ” — Mat. 24:14.

      18 Au Yankee Stadium la plupart des nations de la terre étaient représentées. Il leur fut dit combien il était important de finir cette œuvre aussitôt que possible. Les activités de toute l’organisation furent décrites et on souligna aussi la nécessité pour tous de travailler comme un grand corps afin d’achever l’œuvre de témoignage parmi les nations. La nature de l’œuvre que ces serviteurs doivent accomplir est aussi décrite par les paroles suivantes de Jéhovah : “ Que toutes les nations se rassemblent, et que les peuples se réunissent. Qui d’entre eux a annoncé ces choses ? Lesquels nous ont fait entendre les premières prédictions ? Qu’ils produisent leurs témoins et établissent leur droit ; qu’on écoute et qu’on dise : C’est vrai ! ” — És. 43:9.

      19. a) Quels efforts vains de la part des chefs de ce monde ont été annoncés par Jéhovah ? b) De quelle responsabilité charge-​t-​il ses témoins ?

      19 Les nations craignent de plus en plus pour leur avenir, surtout devant les découvertes et la fabrication d’armes extrêmement dangereuses. D’autre part, elles semblent prêtes à faire usage de ces armes. Leurs témoins : le clergé de la fausse religion et les chefs des diverses nations n’ont aucun message réconfortant pour le peuple. Ils l’avertissent bien des périls à venir et lui demandent de contribuer libéralement à l’effort d’armement pour faire face à la grave situation dans laquelle se débat le monde. Mais ils ne peuvent dire ce qui est réservé aux nations. Jéhovah les invite à montrer leur plan pour la protection et le salut de l’humanité, mais ils n’en ont pas. C’est pourquoi il leur est demandé de se taire, de ne pas parler de la paix et de la prospérité qu’ils croient pouvoir établir par leurs propres efforts. Qu’ils écoutent Jéhovah qui fait proclamer par ses témoins un message réconfortant pour tous les hommes. À ses ministres Jéhovah dit : “ Vous êtes mes témoins, dit Jéhovah, et mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous reconnaissiez et que vous croyiez, et que vous compreniez que c’est moi. Avant moi aucun Dieu n’a été formé, et il n’y en aura point après moi. C’est moi, moi qui suis Jéhovah, et il n’y a point d’autre sauveur que moi. ” — És. 43:10, 11, Cr 1905.

      20. Pourquoi les hommes sont-​ils invités à écouter les témoins de Jéhovah ?

      20 Ésaïe, le fidèle prophète de Jéhovah, situe le temps de l’accomplissement de cette prophétie. C’est un temps où toutes les nations se rassemblent pour trouver le moyen d’établir et de préserver la paix du monde. Mais comme cela a été annoncé, les conditions ne feront qu’empirer. Maintenant ce prophète inspiré, Ésaïe, invite les nations rassemblées à prêter l’oreille aux témoins de Jéhovah, car ces serviteurs de Dieu connaissent ses desseins et ils ont été choisis pour montrer aux nations la seule voie qui puisse les guider en ces temps difficiles. Jéhovah est le seul qui puisse sauver son peuple, aussi tous les hommes sont-​ils invités à se tourner vers sa Parole pour en recevoir consolation et espérance. Jésus fit allusion à cela lorsqu’il déclara : “ Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? Heureux ce serviteur que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! Je vous le dis en vérité, il l’établira sur tous ses biens. ” — Mat. 24:45, 46.

      21. Quels devoirs incombant au serviteur fidèle et prudent symbolique illustrent les responsabilités des vrais ministres de Dieu ?

      21 Le “ serviteur (ou esclave) fidèle et prudent ”, c’est-à-dire le reste uni des frères de Jésus-Christ, sert depuis plus de trente ans le peuple de Dieu en vérités de la Parole, à mesure qu’elles deviennent de plus en plus claires. Maintenant ce serviteur est invité à donner un message de consolation aux nations dans l’angoisse, “ dans l’attente de ce qui surviendra sur la terre ”. Notez que Jésus a dit qu’il établirait cet esclave fidèle et prudent sur tous ses biens. Les “ biens ” se rapportent ici, en partie, aux vérités qui doivent aujourd’hui être annoncées aux nations, et l’établissement de l’esclave sur ces biens indique qu’il porte une responsabilité en tant que dispensateur. Tous ceux qui se sont voués à Jéhovah Dieu pour le servir doivent participer à cette grande œuvre de dispensation. Aussi chaque ministre devrait-​il faire tous ses efforts pour développer les qualités requises en vue de ce service effectué dans le monde entier. Quand cette œuvre sera achevée, alors la bataille d’Harmaguédon se déchaînera. Elle détruira complètement l’organisation de Satan. Le serpent sera précipité dans l’abîme. Il n’y aura alors plus d’obstacles au règne permanent de Jéhovah par l’intermédiaire de son Christ. Ce gouvernement juste apportera la paix et le bonheur à tous les survivants, pour la gloire de Dieu. Étudiez donc votre Bible, satisfaisez aux conditions requises pour le ministère, participez aux activités de la société du Monde Nouveau et vous vivrez éternellement dans le monde nouveau, maintenant proche.

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