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Fêtes païennes figurant au calendrier de la chrétientéLa Tour de Garde 1967 | 15 février
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Malgré la répugnance des chefs religieux à admettre l’origine païenne de nombreuses fêtes du calendrier de la chrétienté, les faits prouvent que ces cérémonies émanent du paganisme, et la preuve nous en est fournie dans les encyclopédies et autres ouvrages de référence, qui se trouvent dans la plupart des bibliothèques publiques. La chrétienté n’a pas suivi l’exemple des fidèles chrétiens des deux premiers siècles.
LES PREMIERS CHRÉTIENS REFUSAIENT DE PARTICIPER AUX FÊTES PAÏENNES
Au cours de la période s’étendant entre le deuxième et le quatrième siècle de notre ère, surtout après l’époque de Constantin, il est vrai qu’un nombre toujours croissant de soi-disant chrétiens se mit à célébrer les fêtes païennes. Mais les chrétiens qui adhéraient à la vraie foi, enseignée par Jésus-Christ, n’adoptèrent aucune de ces fêtes païennes. Un bref examen des faits révèle qu’ils refusaient de les observer.
Les premiers chrétiens n’observaient pas de fêtes en l’honneur des “âmes” des morts, parce qu’ils n’enseignaient pas la doctrine païenne de l’immortalité de l’âme humaine ; ils n’ignoraient pas que la Bible dit clairement que “l’âme qui pèche, c’est elle qui mourra”. — Ézéch. 18:4, Li.
Vous savez maintenant que le Carême est d’origine païenne ; vous ne serez donc pas surpris de lire ce qu’a écrit au cinquième siècle de notre ère un moine de Marseille, Cassien, qui, comparant les premiers chrétiens à l’Église de son époque, déclara : “Il faut savoir que l’observation des 40 jours n’existait pas, aussi longtemps que la pureté de cette Église demeura intactei.”
À propos de Pâques nous lisons : “Le Nouveau Testament pas plus que les écrits des Pères apostoliques, ne font aucune mention relative à l’observation de la fête de Pâques. Les premiers chrétiens ne pensaient pas à sanctifier des époques spéciales. (...) Socrate, historien ecclésiastique, [ne pas confondre avec le philosophe grec] a fait une déclaration véridique selon laquelle ni le Seigneur ni ses apôtres ne prescrivirent l’observation de cette fête ou d’aucune autre. Il dit : ‘Il n’entrait pas dans les intentions des apôtres d’établir des jours de fête, mais plutôt d’encourager les hommes à mener une vie pieuse, exempte de tout reproche.’ (...) Il ne fait pas de doute qu’il en était bien ainsij.”
De plus, les premiers chrétiens ne célébraient pas la naissance du Christ, car Jésus-Christ avait ordonné à ses disciples de commémorer sa mort et non pas sa naissance (I Cor. 11:24-26). L’Encyclopédie américaine dit clairement : “La fête de Noël n’était pas célébrée au cours des premiers siècles de l’Église chrétienne.” — Édition de 1956, tome VI, p. 622.
L’adjonction au cours des siècles de nombreuses fêtes au calendrier de la chrétienté eut donc lieu, non pour se conformer à un ordre de Jésus ou de ses apôtres, mais à la suite de l’apostasie du christianisme.
INCOMPATIBLES AVEC LA PAROLE DE DIEU
Sur quoi donc ces premiers chrétiens appuyaient-ils leur refus de célébrer les fêtes païennes ? Sur la base de la Parole de Dieu. Nombre d’entre eux avaient été libérés des obligations que comportait la loi juive ou mosaïque avec ses fêtes et commémorations. Ils n’allaient pas remplacer cette disposition divine, qui avait accompli son dessein et que Dieu avait abolie au moyen de Jésus-Christ, par des commémorations et fêtes païennes dégradantes, fondées sur le culte des faux dieux. Et voici ce qu’un apôtre de Jésus-Christ, Paul, écrivit aux chrétiens hébreux qui restaient attachés aux fêtes juives, dont l’observance était une obligation religieuse que Dieu avait jadis imposée à son peuple :
“Vous observez scrupuleusement les jours et les mois et les saisons et les années. Pour vous, je crains que de façon ou d’autre j’aie travaillé en vain en ce qui vous concerne.” — Gal. 4:10, 11.
Il nous paraît impossible d’imaginer l’apôtre Paul donnant des noms chrétiens à des fêtes célébrées en l’honneur de dieux païens. Il encourageait plutôt, et vigoureusement, les adorateurs de Zeus et d’Hermès à repousser ces choses vaines et à se tourner “vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel et la terre et la mer et toutes les choses qui y sont”. — Actes 14:12-15.
L’apôtre Paul n’adopterait donc pas l’une quelconque de ces “choses vaines” pour amener un plus grand nombre de païens à se convertir au christianisme. Non, les chrétiens du premier siècle restaient attachés à la Parole de Dieu et à l’ordre suivant de Dieu :
“Quelle participation ont la justice et l’iniquité ? Ou quelle communion la lumière a-t-elle avec les ténèbres ? De plus, quelle harmonie y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part une personne fidèle a-t-elle avec un incroyant ? Et quel accord le temple de Dieu a-t-il avec les idoles ? Car nous sommes le temple d’un Dieu vivant ; comme Dieu a dit : ‘Je résiderai au milieu d’eux (...)’ ‘C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et séparez-vous’, dit Jéhovah, ‘et cessez de toucher la chose impure’ ; ‘et je vous recevrai’.” — II Cor. 6:14-17.
Il existe donc des preuves irréfutables de l’origine païenne des fêtes de la chrétienté. De plus, il est formellement établi que les premiers chrétiens refusaient résolument d’observer les coutumes païennes et que la Bible met en garde les chrétiens contre l’adoption de pareilles pratiques. C’est pourquoi nous vous demandons maintenant, en toute sincérité : Quelle sera désormais votre position à l’égard de ces fêtes païennes ? Comment votre Église les considère-t-elle ? Votre Église et vous-même, ressemblez-vous aux premiers chrétiens ? Connaissant toutes ces choses, pouvez-vous vous permettre de ne pas rejeter ces coutumes, même si votre organisation religieuse y reste attachée ?
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1967 | 15 février
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Questions de lecteurs
● Dans I Rois 7:23 et II Chroniques 4:2, il nous est dit que la mer de fonte, entièrement ronde, qui se trouvait dans la cour du temple de Salomon, avait dix coudées d’un bord à l’autre et “une circonférence que mesurait un cordon de trente coudées”. N’y a-t-il pas là une erreur, puisqu’il est impossible d’obtenir un cercle en partant de ces deux données ?
Il n’y a aucune raison de conclure que les écrivains bibliques ont commis une erreur grave. Jérémie et Esdras, qui ont écrit respectivement le premier livre des Rois et le second livre des Chroniques, étaient des hommes dignes de confiance dont les récits furent inspirés par Dieu.
De nos jours, dans les calculs mathématiques, il est d’usage d’employer pi, notation du nombre qui représente le rapport constant de la circonférence d’un cercle quelconque à son diamètre. On lui donne, dans les calculs courants, la valeur de 3,141 6. Toutefois, dans les temps anciens, on ne notait pas toutes les décimales jusqu’à la dernière fraction. D’ailleurs, 3,141 6 n’est que la valeur approchée de pi. Ceux qui exigent une exactitude scrupuleuse et considèrent que la Bible se trompe dans les dimensions qu’elle attribue à la mer de fonte, feraient bien de comprendre que, pour être exacts eux-mêmes, ils devraient donner à pi au moins huit décimales ; il aurait alors la valeur de 3,141 592 65, bien qu’on puisse encore ajouter d’autres décimales et lui donner la valeur de 3,141 592 653 5.
Le commentateur biblique Christopher Wordsworth cite un certain Rennie qui fit, à propos des dimensions de la mer de fonte, cette observation intéressante : “Jusqu’à l’époque d’Archimède [troisième siècle avant notre ère], la circonférence d’un cercle était toujours mesurée en ligne droite au moyen de son rayon ; et naturellement, Hiram représenterait la mer de fonte avec une circonférence de trente coudées, en la mesurant, selon l’invariable coutume, au moyen de son rayon, ou demi-diamètre, de cinq coudées, lequel appliqué six fois autour du périmètre ou “bord” de la
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