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Le chant, partie intégrante de notre culteLa Tour de Garde 1971 | 1er janvier
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Auxiliaires pour le chant
Étant donné que ces cantiques font partie de notre culte, nous devrions les chanter de notre mieux. Cela veut dire qu’il ne faut pas négliger leur musique, leur mélodie. Que faut-il faire pour cela ? D’abord, il est indispensable de l’apprendre. Certains ont, semble-t-il, quelque difficulté sous ce rapport. D’autres ont des talents limités pour la musique, et certains foyers ne possèdent pas d’instrument de musique. C’est l’une des raisons pour lesquelles la Société Watch Tower a fait enregistrer ces cantiques sur disques. En s’en procurant une série, en les jouant chez elles et en les écoutant attentivement, toutes ces personnes pourront apprendre l’air des cantiques afin de les chanter comme il convient.
Une fois que l’on connaît l’air, que faut-il faire d’autre ? Il est nécessaire de prêter attention au mode. Pour vous aider sous ce rapport, il y a, au début de chacun des cantiques, au-dessus de la première portée, un mot ou une phrase indiquant la façon dont il faut les interpréter : joyeusement ou avec ferveur, vigoureusement ou avec tendresse, etc. Si nous prêtons attention à ces conseils, nous entrerons dans la tonalité particulière à chaque cantique, de sorte que nous les chanterons avec les sentiments ou dans l’esprit exigés à la fois par les paroles et la musique.
D’autre part, l’application des principes appris à l’École du ministère théocratique nous aidera à chanter les cantiques convenablement. Comme dans l’art oratoire, le volume de la voix est une qualité fondamentale. Il est évident que tout le monde n’a pas la même puissance vocale. Les uns ont la voix naturellement douce, d’autres, qui ne se sentent pas bien ou qui sont âgés, chantent d’une voix faible ; certains sont incapables de chanter. Mais chacun peut avoir l’esprit des cantiques dans son cœur, et l’exprimer du mieux qu’il peut.
En outre, à l’École du ministère théocratique, il nous est donné des conseils sur l’enthousiasme, la chaleur et la force des sentiments exprimés. Ces qualités sont encore plus importantes quand il s’agit de chanter des cantiques à la louange de Jéhovah. C’est pourquoi nous voulons chanter avec ardeur et sentiment, surtout quand il nous est indiqué de le faire avec sincérité. De même que l’accent oratoire est une qualité indispensable, de même la mesure est importante, et il faut en tenir compte si nous voulons faire valoir l’esprit du cantique.
Comme il est approprié de louer par des chants Jéhovah, notre Dieu merveilleux et plein d’amour ! Comme il est approprié de nous instruire et de nous exhorter mutuellement par des cantiques ! Étant donné le rôle du chant dans notre culte, nous pouvons tous y participer activement, même si nous n’avons pas le privilège de parler de l’estrade. Prenons donc au sérieux cette partie de notre culte, car Jéhovah écoute nos cantiques de louange comme il écoute nos prières.
Par-dessus tout, prêtons aux paroles plus que l’attention ordinaire. C’est par des paroles que nous adorons Jéhovah Dieu en célébrant ses louanges, et c’est par des paroles que nous nous enseignons et nous exhortons mutuellement. Si nous participons sincèrement à cette partie de notre culte, en chantant de tout notre cœur, nous réjouirons Jéhovah, honorerons son nom et contribuerons à l’édification et au bonheur de nos semblables et de nous-mêmes. Oui, “chantez notre Dieu, chantez”.
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Qui est réellement pauvre ?La Tour de Garde 1971 | 1er janvier
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Qui est réellement pauvre ?
Que la pensée des premiers chrétiens, après la mort des apôtres, n’ait pas été faussée par le matérialisme, cela se voit dans la remarque suivante écrite par l’un d’eux : “Quant à notre renom de pauvreté, ce n’est pas un déshonneur pour nous, mais notre gloire : car si le luxe amollit les âmes, la vie simple les affermit. D’ailleurs peut-on être pauvre quand on n’a pas de besoin, qu’on n’aspire pas au bien d’autrui, qu’on est riche de Dieu ? Celui-là est plus pauvre qui possède beaucoup, mais qui désire davantage.” — Octavius, chapitre 36, de Minucius Félix. Texte établi et traduit par Jean Beaujeu, professeur à l’université de Paris, Paris. Société d’édition “Les Belles Lettres”, Paris, 1964.
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