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Votre décision de servir DieuLa Tour de Garde 1970 | 15 mai
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Ceux qui prennent part à cette œuvre merveilleuse ne le font pas par leur propre force. Jéhovah Dieu les soutient. Par son esprit, il les qualifie et les fortifie pour le ministère (II Cor. 3:5, 6 ; II Tim. 4:17). Au moyen de son organisation visible, il donne gratuitement à tous ses témoins une formation et de l’aide. Vous aussi vous pouvez profiter de cette aide, en fréquentant votre Salle du Royaume.
Lorsque vous déciderez de tout votre cœur de servir Jéhovah Dieu, vous recevrez de grandes bénédictions. Le bonheur que vous avez connu en apprenant la vérité à propos de Jéhovah et de ses desseins s’accroîtra beaucoup si vous partagez vos connaissances avec vos semblables. Vous verrez les changements salutaires que la vérité apportera dans leur vie. — Actes 20:35 ; Jean 13:17.
À mesure que vous appliquerez davantage la Parole de Dieu dans votre propre vie, vous serez attiré de plus en plus vers votre Créateur. Vous bénéficierez de sa protection bienveillante comme jamais auparavant (Rév. 7:9-17). En outre, si vous persévérez dans la voie de la sagesse, vous réjouirez même le cœur de Dieu (Prov. 27:11) ! Enfin, vous connaîtrez la joie de participer à l’accomplissement de ces paroles du psalmiste : “Heureux le peuple dont Jéhovah est le Dieu !” — Ps. 144:15, AC.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1970 | 15 mai
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Questions de lecteurs
● D’après Jean 20:23, faut-il comprendre que certaines personnes sont autorisées à pardonner les péchés ?
Disons tout de suite qu’il est question ici de péchés commis contre Dieu ou de transgressions de lois divines telles que le vol, le mensonge et l’impureté sexuelle. Parfois, un chrétien peut pécher contre son frère par une action grossière, le bavardage ou toute autre offense. La Bible exhorte alors le chrétien offensé à pardonner ces différents “péchés”. (Éph. 4:32 ; I Pierre 4:8.) Mais qu’en est-il des fautes graves, commises contre le Dieu des cieux ?
Jésus prononça les paroles rapportées dans Jean 20:23 après sa résurrection, au cours d’une de ses apparitions aux “disciples”. Après leur avoir dit qu’il les envoyait et leur ferait parvenir bientôt l’esprit saint, il ajouta : “Si vous pardonnez les péchés de n’importe quelles personnes, ils leur resteront pardonnés ; si vous retenez ceux de n’importe quelles personnes, ils resteront retenus.” — Jean 20:21-23.
Bien que ce passage biblique, considéré seul, semble indiquer que les apôtres avaient reçu le pouvoir de pardonner les péchés, il nous faut tenir compte du témoignage du reste de la Bible. À l’instar des Béréens à l’esprit noble, nous ‘examinerons soigneusement les Écritures’ pour voir s’il en est bien ainsi. — Actes 17:11.
Quand le roi David pécha, de qui rechercha-t-il le pardon ? À son époque, des prêtres juifs, ordonnés par Dieu, servaient au tabernacle. Cependant, David écrivit : “J’ai dit : ‘Je veux confesser à Jéhovah mes transgressions.’ Et toi [Dieu], tu as remis l’iniquité de mon péché.” (Ps. 32:5, AC). Jésus a-t-il modifié cette manière d’agir ? Non, car il a enseigné à ses disciples à prier en ces termes : “Notre Père qui es dans les cieux, (...) remets-nous nos dettes [ou offenses].” (Mat. 6:9, 12). C’est de cette façon d’ailleurs que les disciples ont compris la question. Ils savaient que Dieu seul, et non un homme, pouvait ‘nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice’. — I Jean 1:9.
S’il en est ainsi, dans quel sens les disciples auxquels Jésus adressa les paroles rapportées dans Jean 20:23, participaient-ils au pardon des péchés ? Une déclaration antérieure de Jésus vient éclairer la question. Dans Matthieu 18:15-17, Jésus indiquait la marche à suivre par celui contre qui on avait péché. La dernière étape consistait à exposer l’affaire devant ceux qui, du point de vue spirituel, étaient les aînés de la congrégation (Jacq. 5:14, 15). La personne qui refusait de se repentir d’un péché grave devait être exclue. Appartenait-il à quelques hommes de décider s’il y avait lieu de pardonner ou de retenir les péchés du transgresseur ? Non, ces aînés agissaient seulement d’après ce qui, selon leurs conclusions, avait déjà été décidé dans les cieux. Comment pouvaient-ils le savoir ? Grâce à l’examen de la Parole de Dieu, laquelle révèle les pensées de Dieu à ce sujet. — II Tim. 3:16, 17.
C’est ce qui ressort clairement des paroles suivantes de Jésus : “Toutes les choses que vous pouvez lier sur la terre auront été liées au ciel, et toutes les choses que vous pouvez délier sur la terre auront été déliées au ciel ” (Mat. 18:18 ; voir aussi la New American Standard Bible ; Rotherham ; The New Testament de C. B. Williams). Bien que dans certaines traductions, ce texte soit rendu de façon à faire croire que l’action entreprise par le ciel vient après la décision prise sur la terre, Robert Young, célèbre traducteur de la Bible, déclara que la traduction littérale devait être celle-ci : “sera ce qui a (déjà) été lié”.
Considérons, par exemple, le cas d’un chrétien qui, ayant été convaincu de mensonge, refusait de se repentir devant les aînés de la congrégation. Dieu fait connaître dans sa Parole sa pensée à ce sujet. Il accorde le pardon à celui qui se repent (És. 55:7). Cependant, s’il pardonne au pécheur involontaire, il ne pardonne pas au transgresseur volontaire et impénitent (Nomb. 15:22-31). Sachant cela, et jugeant d’après les faits et l’attitude du coupable, les représentants de la congrégation pouvaient décider de la conduite à adopter à son égard. La Bible faisant connaître le point de vue de Dieu sur la question, la mesure d’exclusion prise contre le pécheur avait déjà été prise par Dieu dans les cieux.
C’est d’ailleurs ainsi que les chrétiens du premier siècle comprenaient Matthieu 18:18 et Jean 20:23, comme nous le constatons en lisant le 1Co chapitre cinq de la première épître aux Corinthiens. Il y avait un pécheur volontaire et impénitent dans la congrégation de Corinthe. Les aînés de celle-ci, voire l’apôtre Paul lui-même, étaient-ils autorisés à ‘pardonner’ ou à ‘retenir’ les péchés de cet homme ? Non, mais connaissant la pensée de Dieu à ce propos, ils furent obligés d’exclure le coupable. Ils démontraient par là à tous leurs compagnons que ses péchés n’étaient pas pardonnés mais qu’ils étaient manifestement “retenus” par Dieu.
Bien que les paroles de Jésus rapportées dans Matthieu 18:18 et Jean 20:23 aient pu être adressées directement aux apôtres, la lettre de Paul aux Corinthiens nous indique clairement que dans les congrégations les aînés au sens spirituel devaient les appliquer. C’est ce que démontrent d’ailleurs les messages envoyés aux congrégations de Pergame et de Thyatire (Rév. 2:12-16, 20-24). Le Christ reprenait ces congrégations parce qu’elles n’excluaient pas les méchants, ne liant donc pas sur la terre ce qui avait déjà été lié dans le ciel.
Mais quand un coupable se repent, les représentants de la congrégation peuvent l’autoriser à rester au sein de cette dernière ou le réintégrer, s’il a fait l’objet d’une exclusion antérieure. De toute évidence, c’est ce qui s’est passé plus tard à Corinthe. Paul, sachant que Dieu avait accordé son pardon au pécheur repenti, encouragea les chrétiens à l’accepter de nouveau parmi eux (II Cor. 2:6-8). En fait, ce n’étaient pas eux qui pardonnaient ses péchés ; Jéhovah seul pouvait le faire. Mais, en se conformant aux principes consignés dans la Parole divine, ils pouvaient avec juste raison conclure que ses péchés avaient été pardonnés par Dieu dans le ciel. Ainsi se vérifiait la déclaration de Jésus rapportée dans Jean 20:23: “Si vous pardonnez les péchés de n’importe quelles personnes, ils leur resteront pardonnés.”
● Qu’est-ce que le péché impardonnable ?
Le genre de péché que la Bible qualifie d’impardonnable n’est pas simplement une catégorie de péchés incluant le vol, le mensonge ou l’impureté sexuelle. Cependant, ces choses sont très graves et peuvent conduire au péché impardonnable (Rév. 21:8). C’est un péché volontaire contre l’action évidente de l’esprit de Dieu. Il naît dans le cœur de quelqu’un qui s’est sérieusement et pour toujours détourné de Dieu.
Les chefs religieux juifs qui, en une certaine occasion, étaient venus en Galilée pour voir et entendre Jésus-Christ, avaient déjà tenu conseil sur la façon dont ils pourraient le détruire (Mat. 12:14). En Galilée, ils avaient vu Jésus guérir un homme muet, aveugle et possédé d’un démon. Au lieu de reconnaître les faits montrant de façon évidente que Jésus accomplissait des miracles par le moyen de l’esprit saint de Dieu, les Pharisiens l’accusèrent avec malveillance d’accomplir ses œuvres miraculeuses par le moyen de Satan. Après leur avoir montré qu’ils étaient dans l’erreur, Jésus déclara :
“Toute sorte de péché et de blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème
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