BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Ils refusèrent de faire des compromis
    La Tour de Garde 1957 | 15 juillet
    • Ils refusèrent de faire des compromis

      LE VRAI christianisme n’a jamais été populaire. Pour le clergé du premier siècle, Jésus était un intrus non désiré dans le domaine religieux. Sa proclamation nette de la vérité dévoilait comme étant désapprouvés par Dieu leur pharisaïsme hypocrite et leurs traditions d’hommes (Mat. 15:1-9 ; 23:1-39). Jésus enseignait l’adoration du seul vrai Dieu et déclarait sans hésitation que sa Parole est la vérité (Jean 17:3, 17). Cela signifiait que les dieux des nations et même les enseignements contradictoires prêchés à tort par le clergé au nom de Dieu étaient faux et trompeurs. Puisque Jésus avait raison, ils avaient tort ! Cette dure vérité les blessait.

      Même les chefs politiques ne furent pas contents de voir apparaître un homme dont on disait qu’il était destiné à être le “ roi des Juifs ”, et quand Hérode apprit sa naissance par les “ mages ” ou “ astrologues ”, il lança une campagne inspirée des démons pour le faire mourir. Il échoua. Mais, des années plus tard, le gouverneur Pilate céda aux instances des pharisiens religieux et fit mettre le Christ à mort comme s’il était un séditieux violateur de la loi. — Jean 19:12-16.

      Les vrais chrétiens ont suivi la conduite exemplaire du Fils de Dieu ; de même que Jésus rendit à Jéhovah un dévouement exclusif et, sans la moindre hésitation, préconisa publiquement une telle adoration comme la seule vraie religion, ses disciples ont marché fermement sur ses traces. L’apôtre Jean avait la même certitude quand il dit : “ Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. ” (I Jean 5:19). De même que le monde ne vit pas l’attitude du Christ avec plaisir, l’activité de Jean lui déplut. Ce dernier fut exilé à l’île de Patmos par l’empereur Domitien.

      Les chefs de la hiérarchie religieuse juive et leurs partisans étaient particulièrement furieux contre les chrétiens. Ils avaient déjà fait une alliance abominable avec la Rome païenne pour mettre le Christ à mort. Et comme, à partir de la Pentecôte, les disciples du Christ devinrent plus nombreux et délaissèrent le judaïsme pour embrasser les enseignements du Christ, leur haine ne cessa d’augmenter.

      Étienne fut assassiné. “ Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine (de la Voie, Jé), hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem. ” (Actes 9:1, 2). Il nous donne la raison pour laquelle il persécutait les chrétiens, disant : “ Je persécutais à outrance et ravageais l’église de Dieu, et (...) j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant animé d’un zèle excessif pour les traditions de mes pères. ” (Gal. 1:13, 14). Puis lorsque Saul lui-​même devint chrétien, l’ancien persécuteur fut persécuté.

      Ainsi, non seulement les païens de Rome, mais encore les Juifs religieux, s’unirent dans une commune haine des chrétiens. Certains historiens croient même que Poppée, femme de l’infâme Néron, était à tout le moins convertie au judaïsme et fut ainsi responsable dans une certaine mesure de l’avoir encouragé à persécuter les chrétiens, persécution d’inspiration démoniaque.

      Nous lisons ce qui suit à ce sujet : “ Pour les païens, le christianisme n’était qu’une extravagance religieuse, méprisable, il est vrai, mais insignifiante par ailleurs. D’autre part, pour les Juifs, c’était un objet de haine (...) Le christianisme était à tous égards odieux aux Juifs. Il annulait leur loi. Il délivrait tous les gentils du joug pesant de cette loi, sans les mettre par là à un niveau inférieur (...) C’était pour ainsi dire une funeste révolte et un schisme de l’intérieur, plus dangereux que n’importe quelle attaque venant de l’extérieur. Et, pire que tout, les Gentils le confondaient avec le judaïsme, son plus cruel ennemi⁠1. ”

      Un autre historien ajoute : “ La véritable cause de cette hostilité fut sans aucun doute la jalousie des prêtres et docteurs juifs, leur crainte de perdre leurs avantages personnels si le christianisme prévalait. Ceux des Juifs qui vivaient hors de la Palestine, dans les provinces romaines, ne montrèrent pas moins de cruauté à l’égard des innocents disciples du Christ. D’après les Actes des Apôtres et d’autres récits dignes de foi, il apparaît qu’ils n’épargnèrent nulle peine pour inciter les magistrats et la populace à faire périr les chrétiens. Pour revêtir ce vil procédé d’un manteau honorable, ils annoncèrent que les chrétiens avaient des desseins séditieux contre le gouvernement romain ; qu’ils reconnaissaient comme leur roi un certain Jésus, un malfaiteur, que Pilate avait fort justement puni de mort⁠2. ”

      PERSÉCUTÉS PAR LES ROMAINS

      Devons-​nous conclure alors que la persécution des chrétiens des premiers siècles de l’ère chrétienne vint uniquement de l’opposition des Juifs ? Le faire serait considérer seulement une partie des faits. Une “ des causes principales de l’hostilité romaine au christianisme fut que l’adoration chrétienne n’avait rien de commun avec les autres religions. Car les chrétiens n’avaient ni sacrifices, ni temples, ni statues, ni oracles, ni ordre de prêtres ; et la foule inconsidérée jugeait ceux qui étaient sans tout cela, comme étant dépourvus de toute religion. Selon les lois romaines, ceux qui semblaient renier la Déité ou les dieux nationaux étaient regardés comme la peste de la société humaine⁠3. ”

      Pour les Romains, dont la religion comprenait l’offrande de l’encens à l’empereur, l’adoration était étroitement associée avec le gouvernement. Pour cette raison, le refus des chrétiens de participer à ces cérémonies païennes était interprété comme antipatriotique. Leur détermination immuable d’adorer exclusivement Dieu attira sur eux la haine du monde romain. La prétention des chrétiens affirmant que leur conduite était bonne stigmatisait le monde romain comme étant devant Dieu aussi méchant que le judaïsme l’avait été, et cela ne leur plaisait pas.

      En conséquence, l’objectif particulier des juges devint, non de les mettre à mort, mais de les obliger à renoncer à la foi chrétienne. “ S’ils consentaient à jeter quelques grains d’encens sur l’autel, ils étaient acquittés par le tribunal, avec des applaudissements⁠4. ” S’ils refusaient de se rétracter, même si aucune faute n’était relevée sauf en ce qui concerne leur foi, on les punissait souvent de mort. “ Quel que puisse être le principe de leur conduite ”, dit Pline, “ leur obstination inflexible paraissait mériter un châtiment⁠5. ”

      Le monde romain recherchait le plaisir avec une avidité exceptionnelle. Non seulement les Romains étaient sans frein dans leurs cérémonies religieuses, mais ils construisirent d’immenses arènes pour les divertissements, mettant au premier plan les sanglants combats de gladiateurs. Les chrétiens trouvaient répugnante une telle violation gratuite de la loi de Dieu touchant la sainteté du sang et refusaient d’y assister. “ Parce qu’ils haïssaient la méchanceté du monde, avec ses jeux brutaux et les idolâtries odieuses, ils furent accusés de haine à l’égard de toute la race humaine⁠6. ” Et cela amena un accroissement de la persécution, de la part non seulement du monde officiel, mais également de la populace.

      Les témoins de Jéhovah des temps modernes se trouvent dans une situation identique. Quoiqu’ils fassent du bien à leur prochain et répandent un message d’amour, ils sont persécutés et haïs dans toutes les parties du monde. Alors qu’ils sont neutres à l’égard des affaires du monde, ce dernier interprète cela comme de la haine envers l’humanité. Quand ils citent la Parole de Dieu comme ayant autorité et posent les seuls principes valables pour une adoration agréable, ils sont considérés comme ayant l’esprit étroit. Comme ils ne veulent pas mettre de côté les principes chrétiens en faveur des plaisirs de ce monde, on les qualifie de rabat-joie. Et quand ils ne veulent pas abandonner leurs principes chrétiens par opportunisme, quand le monde le demande, ils sont considérés comme des obstinés à l’instar des premiers chrétiens.

      La conduite fidèle de ces témoins est comme une condamnation des prétendus chrétiens qui ne vivent pas conformément aux principes élevés de la Parole de Dieu. Ces chrétiens ne l’aiment pas davantage que ne le faisaient les Juifs et les Romains du passé. Par tous les moyens, par la séduction subtile, et, quand cette dernière échoue, par la coercition violente, ils cherchent à les amener à faire des compromis. Mais un chrétien peut-​il faire des compromis ?

      À ces instables dans la foi, Jésus déclare : “ Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-​tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. ” (Apoc. 3:15, 16). Dans son sermon sur la montagne, Jésus mit en garde ceux qui désirent vivre dans le monde nouveau, contre la route large des compromis, en disant : “ Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. ” — Mat. 7:13, 14.

      Si donc vous connaissez la voie, que la Parole de Dieu désigne comme étant la bonne, soyez sage, ne faites pas de compromis. “ Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-​lui avec une foi ferme. ” — I Pi. 5:8, 9.

      RÉFÉRENCES

      1 Great Events by Famous Historians, p. 139, 140.

      2 Histoire ecclésiastique (angl.) par Mosheim, p. 23.

      3 id., p. 24.

      4 Histoire du christianisme (angl.), par Edward Gibbon, p. 234, 235.

      5 id., p. 213.

      6 Great Events by Famous Historians, p. 141.

  • Le monde juste recréé
    La Tour de Garde 1957 | 15 juillet
    • Le monde juste recréé

      UN SPECTATEUR, fasciné, regardait le film “ Le Bonheur de la société du Monde Nouveau ”, présenté par la Watch Tower Bible and Tract Society de Pennsylvanie. Les gens heureux et les scènes colorées de la nature qui apparaissaient sur l’écran éveillaient en lui le désir de voir toute la terre rayonner d’une telle beauté et remplie d’hommes paisibles qui en jouiraient tout à fait. Comment cela pourrait-​il se produire ?

      Comme s’il comprenait la question non exprimée, le narrateur du film poursuivit son commentaire encourageant en ces termes : “ Les conditions parfaites que l’homme perdit au temps de la rébellion originelle seront restaurées. Les conditions paradisiaques du jardin d’Éden seront rétablies. Toutes les conséquences de la révolte de Satan disparaîtront. ”

      La Bible donne un appui total aux déclarations du narrateur. Le paradis sera restauré, non par la destruction de la terre, mais par le renouvellement de la surface de la terre. Cela ne se fera pas par la puissance de l’homme faible mais par la puissance illimitée du Créateur de la terre, Jéhovah Dieu. À son sujet, il est écrit : “ Tu envoies ton souffle : ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre. ” — Ps. 104:30.

      Le renouvellement de la face de la terre s’accomplira par la régénération ou la création nouvelle d’un arrangement méthodique où les créatures intelligentes travailleront toutes dans l’unité à l’accomplissement du dessein de Dieu à l’égard de la terre. Un tel arrangement méthodique ou organisation a déjà existé. Celui qui présidait à cet arrangement était un fils invisible, spirituel, de Dieu. Sa partie visible était composée des deux premiers humains, appelés Adam et Ève. Cette association d’enfants invisibles et visibles de Dieu formait le premier “ monde ” (kosmos, grec). Le Souverain universel lui avait confié la mission particulière de s’occuper des intérêts relatifs à la terre. Ses membres ne devaient pas se mêler des intérêts appartenant aux autres parties de la vaste création de Jéhovah. La terre était leur champ d’activité et ils devaient rester soumis à leur Seigneur souverain, Jéhovah.

      Le dessein de Dieu concernant la terre fut exposé dans un langage très simple aux premiers humains. Il dit : “ Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. ” Les humains devaient donner naissance à leur propre espèce par le mariage et l’enfantement jusqu’à ce qu’ils fussent assez nombreux pour prendre soin convenablement de tous les intérêts terrestres. Sous le contrôle des “ cieux ” invisibles, la société humaine visible ou “ terre ” devait accomplir le dessein de Dieu. — Gen. 1:28.

      Une importante qualité était exigée de chaque membre de ce premier monde, la qualité d’obéissance. La désobéissance ne serait pas tolérée. Elle conduirait à la mort. Seules les créatures obéissantes devaient être employées dans l’accomplissement du dessein de Dieu relatif à la terre. Une marque d’obéissance fut immédiatement requise du premier couple humain. Ils furent mis expressément en garde contre le fait de manger de “ l’arbre de la connaissance du bien et du mal ”. — Gen. 2:17.

      L’agent invisible qui présidait à ce premier monde fut le premier à se disqualifier. Par ambition, il chercha à se mêler des intérêts qui ne lui étaient pas confiés, osant même espérer qu’il pourrait usurper la position du Dieu tout-puissant. La preuve de sa rébellion fut bientôt manifeste. Ce rebelle amena Adam et Ève à prendre position de son côté en prononçant devant Ève le premier mensonge, que la désobéissance à Dieu n’entraîne pas la mort, et faisant naître d’une manière subtile l’égoïsme dans leur cœur. Ils mangèrent du fruit défendu, manquèrent de donner la marque convenable de l’obéissance et ainsi se disqualifièrent pour toute autre position de confiance. C’est ainsi que le premier monde se corrompit. — Gen. 3:4-6.

      Jéhovah Dieu agit rapidement. Il prononça la condamnation de ces rebelles et les exclut de sa famille universelle. Ils pouvaient former un monde méchant à eux, mais en le sachant condamné dès le commencement. La “ semence ” ou postérité de la “ femme ” ou organisation universelle fidèle de Dieu dans le ciel ferait disparaître en temps voulu toute iniquité et restaurerait le monde juste que Dieu avait en vue pour le bien de la terre et la manifestation de l’inviolabilité de sa Parole et la sainteté de son nom. — Gen. 3:15.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager