BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • L’origine de Noël et de son esprit
    La Tour de Garde 1955 | 15 décembre
    • tome IX, page 5236, dit : “ Les Saturnales... célébrées le 19... duraient sept jours. C’était un temps de joie et de réjouissance générales. Les chaînes de laine étaient ôtées aux pieds de l’Image de Saturne, et chaque homme offrait un porc. Pendant les fêtes, les écoles étaient fermées... On jouait au jeu de dés, illégal le reste du temps. Dans toutes les classes de la société on échangeait des cadeaux, les plus courants étant des bougies et des poupées d’argile. Les poupées étaient spécialement offertes aux enfants. Selon Varro, ces poupées représentaient les sacrifices primitifs d’être humains (d’enfants au “ dieu de l’Enfer ”). ” — Jér. 32:34, 35.

      En décembre 1953, le “ Rév. ” A. E. Palmer de l’Église de la Sainte Trinité a déclaré, d’après l’Examiner : “ Pourquoi a-​t-​on choisi le 25 décembre comme date de la fête sacrée ? Tout autre jour de fête publique n’aurait-​il pas convenu autant pour cette partie de plaisir ? Il n’y a pas de preuve, dit-​il, que Jésus naquît le 25 décembre mais l’Église a adopté un grand nombre d’anciennes fêtes païennes et leur a donné une signification chrétienne. Le 25 décembre, on célébrait le retour du soleil, puisque les jours devenaient plus longs, et l’Église choisit ce jour comme un symbole de la lumière brillant dans l’obscurité. Noël sans le Christ n’est rien qu’une fête païenne. ”

      James M. Gillis, C.S.P., rédacteur en chef du Catholic World (2 décembre 1945), fait cette franche confession : “ C’est un fait bien connu que les papes et les conciles, dans l’Église primitive, plaçaient délibérément une fête chrétienne le jour même ou à proximité d’une saturnale païenne dans le dessein d’éliminer une célébration païenne et généralement licencieuse. ” À l’instar de l’ancien Haman, l’Église catholique fut prise à son propre piège. — Esther 7:10.

      Derrière son masque “ chrétien ”, nouvellement et inexactement adapté, Noël était et n’est rien de plus que l’ancienne fête païenne des Saturnales. Et c’est l’esprit de cette fête païenne qui est acclamé comme “ l’admirable esprit de Noël ”. Qu’a donc d’admirable une fête païenne qui déshonore Dieu ? Qu’a donc d’admirable une fête observée au mépris des commandements de Dieu ? Qu’a donc d’admirable une célébration qui a perpétué un mensonge ? Qui rend hypocrites ses participants ? Qui a aveuglé les hommes quant à la vérité et à la justice ? Qu’a d’admirable une chose “ abominable ” ?

      IDENTIFICATION DES ESPRITS

      L’esprit de Dieu dont les fruits sont “ l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ” ne se trouve pas dans les Saturnales empruntées aux païens. James Murdock, autorité bien connue en matière biblique et historique, déclare, en note marginale, dans sa traduction des Institutes of Ecclesiastical History de Mosheim : “ Dès l’institution de cette fête (Noël), les nations occidentales y ont introduit, semble-​t-​il, bon nombre de folies et de coutumes blâmables qui prévalaient dans les fêtes païennes de la même saison, telles que celle d’orner bizarrement les églises, d’associer au culte des spectacles de marionnettes et des drames, la pratique des fêtes et des réjouissances universelles, des visites et des salutations, des cadeaux et de la jovialité, des divertissements et de l’ivresse. ” — Gal. 5:22-25.

      Au lieu de convertir les païens au “ christianisme ”, les chrétiens apostats succombèrent à leurs passions et à leurs désirs et furent engloutis par les coutumes païennes. Dieu l’avait prédit en ces termes : “ Tu ne serviras point leurs dieux, car ce serait un piège pour toi. ” — Deut. 7:16.

      La campagne menée actuellement pour “ remettre Jésus-Christ dans Noël ” est un aveu manifeste que le Christ n’est pas dans sa célébration. Et, comme le “ Rév. ” Palmer l’a déclaré, “ Noël sans le Christ n’est rien qu’une fête païenne ”. C’est ce qu’elle est. Le Christ n’a jamais été dans Noël, pas plus que Noël n’a été dans le Christ. La devise suivante serait plus opportune et en accord avec le principe chrétien : “ Éloignons-​nous de Noël et retournons au Christ. ” Qualifier simplement du nom de chrétiennes les Saturnales païennes ne les font pas chrétiennes. Un loup ne devient pas un agneau simplement parce que nous l’appelons ainsi. Noël ne devient pas davantage chrétien du fait que les chrétiens de nom participent à sa célébration. Sa célébration par certaines organisations religieuses ne le font pas chrétien, pas plus que les jeux de bingo, les loteries, les parties de cartes dans les maisons ou les écoles paroissiales religieuses ne sont chrétiens pour la même raison.

      L’esprit de Dieu se trouve-​t-​il dans la coutume d’échanger des présents, transmise par les païens adorateurs des démons ? L’esprit de Dieu se trouve-​t-​il dans cette affaire de l’arbre de Noël, se chiffrant chaque année à 50 millions de dollars, qui commémore le mensonge de l’immortalité humaine ? Le trouve-​t-​on dans les boules d’or étincelantes qui rendent hommage à Balder, dieu du soleil mystique ? L’esprit de Dieu se trouve-​t-​il dans les millions de jouets : soldats et tanks, canons et avions qui glorifient la guerre et non la “ paix sur la terre, (la) bonne volonté envers les hommes ” ? Le trouve-​t-​on dans la gloutonnerie, l’ivresse, la lasciveté et le meurtre commis en ce jour qu’on appelle “ Noël ” ?

      Sûrement pas. “ Ne vous y trompez pas ”, dit Paul sous inspiration, “ on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle. ” L’esprit de Noël est bien décrit à notre intention par les apôtres Paul et Pierre, dans Galates 5:19-21 et I Pi. 4:1-4. C’est à ces fruits que nous le reconnaissons. — Gal. 6:7, 8.

      LES FRUITS DE L’“ ARBRE DE NOËL ”

      On prétend que l’esprit de Noël est un esprit de bonne volonté envers les hommes. Après sa célébration pendant quinze siècles, dans quelle mesure met-​on en pratique la bonne volonté pendant la saison même de Noël ? À quel point les hommes ressemblent-​ils au Christ pendant cette “ fête des plus sacrées ” ? Lisez et dites vous-​même quel esprit prédomine.

      Selon un rapport de Gerhard J. Falf, sociologue de l’Université de Pennsylvanie, “ on commet plus de meurtres le jour de Noël qu’en aucun autre jour de l’année ”. Est-​ce là l’esprit chrétien ? Un important détective d’un grand magasin déclare que les voleurs à l’étalage et à la tire “ augmentent en nombre ” à l’approche de Noël. Est-​ce là l’esprit chrétien ? L’année dernière, à Détroit, Michigan, Carl Ross essaya de protéger son camion d’arbres contre la foule. Un homme qui ne fut pas identifié “ saisit brusquement un arbre dans le camion et le roua de coups jusqu’à ce qu’il tombât inanimé. Tandis qu’il restait étendu là, la foule pilla ses arbres, quelqu’un lui vola dans sa poche 400 dollars, la recette de sa journée. Finalement, son père mit le camion en marche et s’enfuit avec à peu près le tiers du chargement ”. Un autre homme se plaignit qu’un marchand l’eût battu quand il lui offrit cinquante cents pour son dernier arbre. “ Un nombre extraordinaire de propriétaires de maisons racontèrent que les arbres verts de leurs pelouses avaient été coupés pendant la nuit ”, selon les News de Détroit. Est-​ce là l’esprit du christianisme ?

      C’est dans l’esprit de Noël qu’“ un brigand de Bonhomme Noël qui disait : “ Mon mioche va avoir un vrai Noël ” déroba 900 dollars dans un magasin de jouets de Brooklyn ”. Au cours de ces réjouissances où les passions égoïstes sont satisfaites, on ramassa comme “ joyeux compères ” 1 200 ivrognes dans les rues de Los Angeles seulement. “ Je n’ai jamais rien vu de pareil ! ” s’est écrié un agent de police effaré. “ Ils sont empilés ici comme du bois à brûler. ” Une manchette de journal notait avec jovialité : “ Los Angeles titubant pendant Noël ”.

      Jésus l’a déclaré avec exactitude : “ Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. ” Cela était vrai du temps de Jésus, et cela est vrai en ce qui concerne la chrétienté d’aujourd’hui. Cela est vrai en ce qui concerne toutes ses fêtes et coutumes, y compris Noël. — Mat. 15:8, 9.

      ABOMINATION AUX YEUX DE DIEU

      La fête de Noël est extrêmement considérée parmi les hommes du monde. Mais, ainsi que le déclara Jésus : “ Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu. ” Tandis que les cloches des églises sonnent et que les hommes font semblant de prier, Jéhovah considère leurs festivités comme une célébration païenne abominable. Paul dit aux chrétiens qui apostasièrent pour des pratiques identiques : “ Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous. ” Les hommes avaient été affranchis de ces choses par le Christ, mais la chrétienté est retournée à elles. Elle est devenue pour Dieu une abomination comme un chien qui est “ retourné à ce qu’il avait vomi, et (une) truie lavée (qui) s’est vautrée dans le bourbier ”. — Luc 16:15 ; Gal. 4:10, 11 ; II Pi. 2:22.

      L’esprit de Noël, qu’est-​il donc ? il est “ terrestre, animal, diabolique ”. C’est l’esprit du paganisme paradant sous un accoutrement chrétien. C’est l’esprit du Diable qui a intoxiqué le monde entier. L’observation de Noël ne peut passer pour un amusement innocent pour les enfants, parce que le nom et l’adoration de Jéhovah sont en jeu. Les festivités et décorations sont démoniaques, parce qu’elles glorifient le paganisme, qui est du démonisme. L’association du nom et de la parole de Jéhovah aux coutumes païennes profane ce nom, c’est le prendre de façon indigne. L’un des dix commandements énonce : “ Tu ne prendras point le nom de Jéhovah, ton Dieu, (de façon indigne, NW), car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom (de façon indigne, NW). ” — Jacq. 3:15, Da ; Ex. 20:7, Cr 1905.

      Les chrétiens ne peuvent-​ils célébrer Noël avec un cœur pur pour l’honneur de Jéhovah Dieu ? Dieu lui-​même répond par sa Parole : “ Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-​t-​il entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? et quel accord de Christ avec Bélial ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule, et quelle convenance y a-​t-​il entre le temple de Dieu et les idoles ? C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai ; et je vous serai pour père, et vous, vous me serez pour fils et pour filles, dit le Seigneur, le Tout-puissant. ” Il y a donc un choix à faire : accepter Noël avec son esprit et perdre Dieu, ou accepter Dieu et recevoir son esprit et sa faveur, et perdre Noël. Le choix judicieux ne devrait pas être difficile à faire. — II Cor. 6:14-18, Da.

  • La médisance peut entraîner votre perte
    La Tour de Garde 1955 | 15 décembre
    • La médisance peut entraîner votre perte

      “ Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. ” — Mat. 12:36, 37.

      1. Qu’est-​ce qui caractérise les langues incontinentes ? Pourquoi se tenir en garde contre les vains propos ?

      LA MÉDISANCE est issue de Satan le Diable. Ève prêta l’oreille à ses propos calomnieux sur Jéhovah, y ajouta foi, passa aux actes et en fit part à son mari. Cela eut pour conséquence la séparation du premier couple humain d’avec son meilleur Ami. Depuis lors les hommes se sont répandus en vaines paroles et en ont souffert. Qui n’a jamais péché avec sa langue et n’a jamais été victime de la médisance ? Souvent ceux qui ne mettent aucun frein à leur langue éclatent d’indignation quand ils sont l’objet d’imputations calomnieuses. Comme ils détestent la langue bavarde, quand elle s’en prend à leur propre personne ! Beaucoup introduisent leur petit discours par une excuse, ce qui trahit leur mauvaise conscience. On les entend souvent débuter ainsi : “ Je ne voudrais pas le dire, mais... ” et ils se mettent à raconter avec délectation ce qu’ils brûlent de colporter. Ou bien ils commencent ainsi : “ Je ne sais si c’est vrai, mais... ” et ils débitent une histoire dont ils doutent de l’authenticité. Ne soyons pas ignorants des ruses du Diable. Tenons-​nous en garde contre les vains propos qui constituent une arme de Satan.

      2. Que nous faut-​il garder présent à l’esprit en étudiant cet article ?

      2 Se tenir en garde contre qui ? Mais contre vous-​même. En lisant ces lignes, réfléchissez un instant. Faites un effort pour comprendre de quelle manière elles s’appliquent à vous et non à votre prochain. Cet article s’applique certes à votre prochain, qui l’admet. Mais il importe que vous admettiez qu’il s’applique aussi à vous et que vous acceptiez ses conseils. Vous pouvez vous transformer vous-​même. Vous n’êtes peut-être pas capable de changer votre prochain. Portez tous vos efforts sur vous-​même. Et quand vous serez à l’abri de tout reproche en ce domaine, apportez votre aide à votre prochain. Quand vous aurez enlevé la poutre qui obscurcit votre œil, essayez d’extraire la paille de l’œil de votre prochain. Nous sommes enclins à être indulgents à notre égard et impitoyables pour autrui. Dans l’intérêt de notre sécurité, faisons l’inverse : soyons durs pour nous-​mêmes et miséricordieux pour nos semblables. — Mat. 7:1-5.

      3. Pourquoi les cancaniers amplifient-​ils leurs propos ? De quoi se rend coupable celui qui révèle des secrets ?

      3 Que faut-​il entendre par vains propos ? C’est toute parole qui fait du tort. Leurs auteurs les répandent parfois dans le dessein de nuire, mais le plus souvent ces paroles sont dites sans intention de léser autrui. Des propos inoffensifs, quand ils sont répétés, deviennent nuisibles, car pour les rendre plus savoureux on n’hésite pas à les colorer, à les déformer et à les amplifier. Beaucoup défigureront une histoire sans penser à mal, simplement pour la rendre plus captivante, pour provoquer une plus forte réaction de surprise, de stupéfaction ou d’indignation. En pimentant ainsi leurs imputations, ils ne songent pas un instant au tort qu’ils font à la victime. Leur langue devient un piège et ils enfreignent le commandement divin. “ Tu ne répandras point de calomnies parmi ton peuple ”, est-​il écrit. “ Tu ne répandras point de faux bruit ” et “ tu ne suivras pas la multitude pour faire le mal ”. Même si une fausse rumeur court de bouche en

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager