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Cette mascarade appelée NoëlLa Tour de Garde 1951 | 1er décembre
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Cette mascarade appelée Noël
LE jour de Noël, rendez visite à la famille Durant demeurant à l’angle de la rue, ensuite traversez-la et passez chez les Dupont ; vous constaterez qu’ils célèbrent cette fête à peu près de la même façon que des millions d’autres personnes à travers le monde. Les Durant sont catholiques. Ils ont neuf enfants et sont très pauvres. Les Dupont sont protestants. Ils ont trois enfants et sont aisés. Ces conditions rendent différentes dans bien des détails cette fête du mois de décembre dans les deux foyers.
Par exemple, chez les Durant il y a un petit arbre de Noël artificiel qui sert depuis deux ans. Les Dupont ont un sapin fraîchement coupé, et tellement grand qu’il a fallu lui enlever la cime pour le faire entrer dans la maison. Toutefois, on peut dire que l’esprit de ce jour est le même dans les deux foyers. Ils sont baignés d’une atmosphère de gaieté inhabituelle, et quand les deux familles s’attablent devant des repas de Noël spéciaux, elles oublient momentanément leurs soucis quotidiens. Fidèles, elles ont assisté tôt le matin aux services religieux tenus dans leur église respective ; là elles entendirent le prêtre et le pasteur exalter Noël comme fête chrétienne en l’honneur de Jésus-Christ.
Mais réfléchissez un instant. Quel rapport y a-t-il entre la naissance et la vie de Christ et l’arbre de Noël, ses garnitures ainsi que les autres accessoires qui caractérisent cette fête, tels que le gui, le houx, les bougies, les bûches de Noël, les fruits, les gâteaux et le porc rôti ? Pourquoi accorde-t-on une importance de plus en plus grande à l’“ esprit de Noël ”, c’est-à-dire aux excès du boire et du manger et aux dérèglements ? D’où provient le mythe du “ Bonhomme Noël ” ? Si le 25 décembre est le jour de la naissance de Jésus-Christ, pourquoi l’Église d’Orient ou l’Église grecque célèbrent-elles Noël le 7 janvier ?
QUAND JÉSUS NAQUIT-IL ?
La Bible, et tous en conviendront, est le seul livre d’histoire digne de foi qui puisse nous renseigner sur ce sujet. Heureusement, elle ne nous laisse pas dans le doute quant à l’époque de l’année où eut lieu la naissance de Jésus. Le prêtre Zacharie, père de Jean-Baptiste, servait au temple dans la huitième classe de la prêtrise appelée celle d’“ Abia ”. C’était au début de juin, et ce fut à ce moment-là que l’ange du Seigneur l’informa que sa femme Élisabeth lui enfanterait bientôt un fils qui serait appelé Jean. (Luc 1:5, 8, 13, 23-28) Aussi, la visite que l’ange de Jéhovah rendit à Marie, cousine d’Élisabeth, au sixième mois de la conception de cette dernière, eut-elle lieu au mois de décembre. La Bible révèle donc que ce fut en décembre que Marie, future mère de Jésus, devint enceinte. Il s’ensuit que Jésus ne naquit pas en décembre mais neuf mois plus tard, vers la fin septembre ou le premier octobre. — Luc 1:26, 27, 30, 31, 36.
En outre, les Écritures disent qu’à la naissance de Jésus, les bergers étaient dans les champs, gardant leurs troupeaux. C’était en automne, avant la saison des pluies, et non en décembre où les troupeaux passent l’hiver au bercail. (Luc 2:8-20 ; Esdras 10:9, 13) De plus, Jésus fut baptisé dans le Jourdain aux environs de sa trentième année, et cela ne se passa pas en hiver, dans le froid. (Luc 3:21-23) Rappelons-nous aussi que Jésus fut cloué au bois à l’âge de trente-trois ans et demi, et, puisque cet événement eut lieu au moment de la Pâque, au printemps, il naquit forcément trente-trois ans et six mois auparavant. Ainsi, tous les versets bibliques indiquent clairement que Jésus ne naquit ni aux alentours du 25 décembre ni le 7 janvier. C’est donc à tort qu’on célèbre la naissance de Jésus à l’une ou l’autre de ces dates.
Pourquoi alors accepte-t-on généralement ces dates pour célébrer Noël ? Une étude du paganisme antique nous révélera que des milliers d’années avant la naissance de Christ, des hommes adoraient comme source de vie et d’immortalité le soleil qui toujours se lève, toujours se couche et jamais ne meurt. Chaque année, ils constataient que la durée des jours raccourcissait jusqu’au solstice d’hiver, le 21 décembre, alors, dans l’allégresse de son “ retour ”, ils faisaient une grande fête en l’honneur du soleil “ né de nouveau ”. Quand l’expérience de la tour de Babel tourna en confusion, les adorateurs du soleil s’éparpillèrent à travers le monde, et c’est ainsi qu’avait lieu chez les anciens Scandinaves, les Anglo-Saxons, les Celtes tout comme chez les Égyptiens, les Perses et autres peuples un festoiement désordonné de décembre, véritable orgie accompagnée de rites impurs. Chez les Romains, cette fête s’appelait “ saturnales ”.
La conclusion que l’on tire de ces faits, c’est que la fête du 25 décembre est d’origine purement païenne et diabolique. Voici ce que dit la Catholic Encyclopedia (vol. 3, page 727) : “ Cependant, la célèbre fête du soleil de Natalis Invicti [Anniversaire de l’Invincible] célébrée le 25 décembre est responsable en grande partie de notre date de décembre. ’
Les premiers chrétiens n’avaient rien de commun avec cette fête païenne. La Catholic Encyclopedia déclare que “ Noël ne figurait pas parmi les premières fêtes de l’Église. Irénée et Tertullien l’omettent dans leur liste des fêtes. ” Mais un peu plus tard, l’Église catholique, dans ses efforts pour convertir toujours plus de païens, déclara chrétiennes les saturnales païennes et les présenta comme la “ messe de Christ ”, expression d’où provient Christmas, la fête de Noël dans les pays anglo-saxons.
Le clergé admet ces choses ; bien plus, il essaie de les justifier. James M. Gillis, pauliste et éditeur de la publication Catholic World écrivit ce qui suit le 2 décembre 1945 : “ C’est un fait connu que les papes et les conciles de l’Église primitive firent tomber à dessein la date d’une fête chrétienne près de celle (ou sur celle) d’un ancien carnaval païen, cela dans l’intention de lui faire prendre la place de cette fête généralement licencieuse. ” Mais en quoi la célébration perpétuée de cette fête païenne déclarée chrétienne a-t-elle remplacé la célébration païenne ? Sous le patronage du clergé et avec sa bénédiction, les coutumes païennes se sont transmises jusqu’à nos jours.
ORIGINE ET SIGNIFICATION DES COUTUMES DE NOËL
Les anciens adorateurs du soleil employaient des arbres toujours verts comme symbole de l’immortalité. En Égypte dépourvue de pins, on se servait de branches vertes de palmiers. Aux Indes, on utilisait des rameaux de laurier-rose, et les païens romains ornaient à l’occasion des grandes saturnales leur habitation de branches vertes. Les anciens Grecs et d’autres peuplades considéraient comme sacrés le lierre et le houx. Les druides regardaient le gui comme spécialement sacré, et au cours de leurs rites mystiques pratiqués le 25 décembre, “ le privilège du gui ” donnait à un jeune homme le droit d’embrasser une jeune fille sous cette plante, aussi longtemps que duraient les baies, un baiser par baie.
Les bougies allumées derrière la fenêtre rappellent les bougies en cire employées par les Romains lors des saturnales. Les Scandinaves brûlaient chaque année la bûche de Noël. Longtemps avant leur adoption en Italie par des soi-disant chrétiens, les Chinois et les Indous se servaient de feux d’artifice pour rendre leur culte des démons aussi bruyant que possible.
Même les plats spéciaux de Noël et l’usage de boissons fortement alcoolisées proviennent des païens. Au temps de Jérémie, ceux qui se détournèrent de la pure adoration de Jéhovah cuisaient des gâteaux spéciaux pour leur déesse, “ la reine du ciel ”, et c’est de cette ancienne coutume que nous viennent des choses telles que bonshommes en pain d’épice, pâtés fins etc. (Jér. 7:18) Les druides rôtissaient une tête de porc pour leur déesse Freyja, et depuis lors on considère le porc rôti comme un met approprié au repas de Noël. Le précurseur du bol à punch fut la coupe dans laquelle les Anglo-Saxons buvaient le wassail, bière épicée et alcoolisée. Les excès du manger et du boire étaient une partie de la fête païenne tout comme ils le sont maintenant de la fête chrétienne. La Bible condamne de telles pratiques. — Prov. 23:21 ; Gal. 5:19-21 ; Phil. 3:19.
L’association à cette fête du personnage légendaire aux joues rouges et à la barbe blanche qu’est bonhomme Noël est plus récente que les autres accessoires. On raconte qu’un saint évêque de Myre, nommé Nicolas, vivant au IVe siècle après Jésus-Christ, fut le premier “ Saint-Nicolas ”. Pendant tout le sombre Moyen Âge, on le considéra comme le patron des maisons de prêt et des mendiants. On le représentait comme un homme simple, pâle, plutôt ascétique jusqu’au jour où, en 1863, un dessinateur s’empara de son personnage et le para de beaux atours. Selon The Century Dictionary, “ St. Nick ”, diminutif de Saint-Nicolas dans les pays anglo-saxons, est une personnification du Diable.
Le Diable a fait tout son possible pour blasphémer le vrai Dieu vivant et pour détourner les hommes de Sa pure adoration. Pour accomplir ce dessein (cela se produit lorsque des soi-disant chrétiens célèbrent Noël), le Diable s’est servi de tous les artifices de la fraude. Deux points principaux de son projet ont été dévoilés, à savoir : La métamorphose d’une fête païenne en anniversaire de Christ et la perpétuation des coutumes, symboles et pratiques du paganisme, cela au nom de Christ. Mais Satan a su aussi attacher avec art le cœur, l’affection des humains à cette fête déshonorante pour Dieu, à tel point que, même s’ils sont instruits de son caractère païen, ils préfèrent la garder comme un précieux trésor. “ Et alors, dira-t-on, ne ferait-on pas mieux d’oublier certains côtés regrettables de cette fête et de prendre en considération le bien qui en résulte ? Chaque année, on ressent une élévation spirituelle grâce aux dons faits aux pauvres, aux Noëls, sources d’inspiration et à la lecture de la Bible, thème : “ Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ”. Néanmoins, un examen approfondi des choses que l’on vient d’énoncer révélera qu’elles sont une partie intégrante de la mascarade.
Vous serez peut-être surpris d’apprendre que les cadeaux de Noël sont d’origine païenne au même degré que les autres coutumes. Mais, objecterez-vous, les mages n’apportèrent-ils pas des présents quand Jésus naquit ? C’est vrai ; n’oublions pas pourtant que les mages étaient des adorateurs de démons, venus de l’Orient, de la Perse, qu’ils vinrent sur l’instigation du Diable dont ils auraient servi le dessein en livrant Jésus à Hérode si Dieu n’eût contrecarré ce projet. D’autre part, des bergers craignant Dieu vinrent aussi, mais rien ne prouve qu’ils suivirent la coutume païenne en offrant des présents. (Mat. 2:1-11 ; Luc 2:8-20) Tertullien et d’autres écrivains relatent comment l’échange des présents constituait une partie de la célébration des saturnales. Les hymnes qu’ils chantaient au cours de la fête furent les prédécesseurs des Noëls.
Soyons honnêtes au sujet de nos aumônes faites à cette époque. Que faisons-nous le reste de l’année ? L’aumône annuelle d’une nation qui se dit chrétienne apaisera-t-elle la colère de Dieu provoquée par son refus de donner les produits de première nécessité aux pauvres afin de maintenir les prix élevés ? Certainement pas. Aucune manifestation extérieure de charité, par une contribution aux fonds de Noël, ne compensera la destruction répréhensible de produits alimentaires et de matériel — porcs tués en masse, café brûlé, coton retourné à la charrue, lait, œufs et pommes de terre rendus inutilisables. Dieu entendra certainement le cri des nécessiteux à qui l’on distribue quelque nourriture à Noël mais qui sont négligés, oubliés et opprimés le reste de l’année. — Ps. 9:17-19 9:16-18, NW ; Jér. 5:26-29 ; Amos 8:4-7.
Parlons sans ambages : ceux qui chantent le plus fort à Noël “ Paix sur la terre ” sont les premiers à combattre le moyen de l’obtenir. Ce moyen, c’est le royaume de Dieu sur lequel règne Jésus-Christ. Ils sont hypocrites, ceux qui honorent Dieu des lèvres et qui le renient dans leur cœur et par leur conduite. (Mat. 15:8) D’autre part, le vrai christianisme ne se pratique pas une fois l’an. C’est une voie qui exige tous les instants de notre vie, c’est une existence remplie du chant des louanges de Jéhovah et de son Fils bien-aimé, c’est une vie consacrée à faire leur volonté et à observer leurs commandements. — Jean 14:21, 23, 24 ; 15:9, 10 ; I Jean 2:3-6.
Que les Durant, les Dupont et les autres personnes sincères et honnêtes qui ont célébré la fête de Noël se libèrent de ce joug du paganisme. Qu’ils viennent à la pure adoration de Jéhovah Dieu, le Donateur de vie, telle qu’elle est exposée dans le grand livre de la liberté et de la vérité, la Bible. S’ils suivent cette voie chrétienne, cela signifiera pour eux une vie éternelle remplie de joies et d’un bonheur sans fin. — Jean 17:3.
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Textes quotidiens et commentairesLa Tour de Garde 1951 | 1er décembre
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Textes quotidiens et commentaires
DIMANCHE 16 DÉCEMBRE
Chante, ô fille de Sion ;... le roi d’Israël, Jéhovah lui-même, est au milieu de toi. — Soph. 3:14, 15, AS.
Oui, de la cité capitale aux dernières limites de l’organisation théocratique, de la montagne céleste de Sion où Jésus trône comme roi jusqu’au reste de l’Israël spirituel et les “ étrangers ” de toutes les nations qui ont été réunis à nous, c’est le moment de chanter, oui de crier, d’être heureux et de se réjouir de tout cœur. Pensez à cela : Jéhovah Dieu est au milieu de nous. Lui, le souverain Suprême de l’univers, est notre Roi ! Le Royaume de Dieu, pour lequel on a prié pendant des siècles, a été enfin établi. En nous consacrant individuellement à Jéhovah Dieu, nous lui appartenons. Son Fils, le Juste Berger, a livré son âme humaine pour nous afin de nous racheter ; et nous reconnaissons son droit légal de propriété sur nous. Dieu a par conséquent tous les droits d’être notre Roi et de s’établir comme notre Roi. Nous désirons comme Conducteur son Fils intronisé Jésus-Christ plutôt qu’un quelconque dictateur. wF 15/3/51
LUNDI 17 DÉCEMBRE
Jusqu’au temps de la fin. Plusieurs courront çà et là et la connaissance sera augmentée. — Dan. 12:4, Da.
Le peuple, en courant çà et là dans la chrétienté, ne peut pas trouver les paroles de Jéhovah qui mettraient fin à la famine spirituelle. Où faut-il donc courir çà et là pour trouver la connaissance dont l’accroissement a été promis ? Il faut courir çà et là dans la Parole écrite de Dieu, c’est-à-dire sonder, examiner profondément la sainte Bible pour notre instruction. Si le clergé rejette la Bible pour se tourner vers la philosophie de ce monde et vers les traditions d’hommes opposées à la Parole de Dieu, alors le peuple qui a un grand besoin de vie doit courir lui-même çà et là à travers les pages du Livre sacré s’il veut arriver à augmenter cette connaissance vivifiante. Aussi, que le peuple agisse indépendamment des conducteurs religieux qui ont manqué à leur devoir. Qu’il exerce la foi et qu’il coure çà et là à travers le Livre de Dieu, livre maintenant descellé et ouvert. Son esprit qui sonde “ les profondeurs de Dieu ” a été répandu. Le plus grand service que nous puissions rendre aujourd’hui à l’humanité, c’est de lui communiquer la connaissance de Dieu et l’encourager à courir çà et là à travers son Livre grâce à une étude personnelle de la Bible. wF 1/1/51
MARDI 18 DÉCEMBRE
Lorsque Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là, pour enseigner. — Mat. 11:1.
Les instructions sur l’accomplissement de l’œuvre devaient sembler étranges aux disciples ; elles étaient tellement contraires au raisonnement humain qu’on aurait pu penser que les disciples ne comprendraient pas ; mais ils étaient bien disposés. (10:1-16) Mais ce fut le procédé que Jésus lui-même employa et qu’il recommanda à ses disciples de suivre. Il savait que toute accumulation de biens matériels autres que ce qui était strictement nécessaire pour subsister serait uniquement un fardeau supplémentaire qui entraverait la mission qu’ils avaient reçue de Jéhovah. Toutes les charges inutiles qui empêcheraient l’accomplissement de leur œuvre très importante devaient être rejetées. Ces choses n’auraient été qu’une cause de soucis ; elles auraient divisé l’attention. Le Seigneur Jésus désirait avant toute autre chose que leur esprit fût libre et entièrement consacré à la mission reçue de Dieu, cela pour en assurer le succès. Jésus possédait la compréhension et aidait ses disciples à comprendre. wF 1/9/50
MERCREDI 19 DÉCEMBRE
Et que quiconque entend dise : Viens ! — Apoc. 22:17, NW.
Les obligations des témoins de Jéhovah exigeant d’eux qu’ils portent dignement le nom de Jéhovah sont remplies tant par les jeunes que par les vieux. Dans toutes les parties de la terre on trouve des jeunes et des vieux qui prêchent et enseignent la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. En harmonie avec le conseil de l’Ecclésiaste 12:3, les jeunes ministres de Jéhovah Dieu se souviennent de leur Créateur pendant les jours de leur jeunesse. Afin d’échapper à la destruction qui sera le sort des religionistes infidèles à Armaguédon, ils offrent maintenant d’agréables sacrifices de louanges. Ils n’attendent pas les jours de leur vieillesse pour louer Jéhovah en prêchant et en enseignant. Ils servent tandis qu’ils sont en pleine force. Ils donnent toutes leurs forces pendant leur jeunesse, s’amassant un grand trésor de bonnes œuvres. L’œuvre de prédication n’est pas réservée à une minorité. Elle est accessible à tous, aux jeunes et aux vieux, aux personnes de toutes nationalités et de toutes classes, à tous ceux qui désirent faire une alliance avec Dieu et qui désirent porter dignement le nom en proclamant en ce temps de la fin l’œuvre de Dieu, son Royaume et son nom. wF 15/9/50
JEUDI 20 DÉCEMBRE
Tes fils occuperont la place de tes pères et se lèveront pour être princes [sarim] sur tout le pays. — Ps. 45:16, Mo.
La nomination de prince, dans le sens hébreu du mot Sar, dans la société du monde nouveau, dans la “ nouvelle terre ”, offre diverses occasions de service avec des responsabilités différentes et les privilèges de cette sorte seront nombreux. Dans la nouvelle terre, ils ne seront pas appelés par un titre précédant leur nom. Non, nous vivrons alors sous un gouvernement CHRÉTIEN. Ces “ autres brebis ” auxquelles ont été confiés, dans l’organisation théocratique visible actuelle, des services comportant des responsabilités, même si ce n’est que sur un groupe de dix personnes qui se réunissent pour une étude biblique et pour la mission en groupe dans le voisinage, devraient veiller à la manière dont elles s’acquittent maintenant de leurs responsabilités. Souvenez-vous de la règle que Jésus énonça : “ Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. ” (Luc 16:10) Ce n’est que si vous faites preuve de fidélité en ce qui vous est confié maintenant dans ce vieux monde éphémère que vous aurez quelque possibilité d’être alors établi prince. wF 15/4/51
VENDREDI 21 DÉCEMBRE
Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. C’est [Jéhovah] des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter. — És. 8:12, 13.
Essayez seulement d’imaginer la crainte que peuvent vous inspirer toutes les méchantes autorités de ce monde. Allez
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