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  • Les documents historiques assyriens et la Bible
    La Tour de Garde 1970 | 1er août
    • déterminé, en commençant par le roi puis en continuant chaque année par le nom de magistrats tels que le “maréchal”, le “premier échanson”, le “grand chambellan”, etc. Toutefois, des recherches minutieuses ont révélé que cet ordre n’était pas uniformément respecté, et qu’en des temps plus récents, les noms des hauts fonctionnaires n’apparaissent plus sous ces titres. D’autre part, après l’époque de Sennachérib, même les noms des nouveaux rois ne figurent pas sur ces listes.

      Les historiens de notre époque ne sont pas non plus conséquents quand ils disent qu’on peut calculer la durée d’un règne en comptant le nombre des éponymes à partir du nom du monarque en question jusqu’à celui de son successeur. Ils déclarent que Salmanasar V n’a régné que cinq ans, et pourtant d’après le calcul réel des années qui le séparent de son successeur figurant sur la liste des éponymes, son règne aurait duré huit ans. Pour donner une explication satisfaisante de ces contradictions évidentes, certains historiens insinuent que Sargon (successeur de Salmanasar) aurait modifié la liste en se proclamant éponyme la troisième année de son règne seulement, au lieu de la première. En outre, bien que Sargon semble avoir régné trente-deux ans si l’on s’en rapporte à la liste des éponymes, les historiens n’attribuent à son règne qu’une durée de dix-sept ans !

      Étant donné le peu de renseignements fournis par ces listes, il est évident que le moyen de déceler les erreurs est considérablement limité. Toutefois, en dépit de ce fait et des lacunes présentées par ces listes, les historiens de notre temps préfèrent imputer l’erreur aux annales royales chaque fois que ces dernières sont en désaccord avec les listes d’éponymes. Il est certain que ces listes sont très imprécises.

      La Bible est tout à fait digne de foi

      L’exemple suivant vous permettra de constater le désaccord existant entre la chronologie établie par les assyriologues et celle que fournissent les Écritures. D’après le calcul biblique du temps, Ménahem, roi d’Israël, régna de 791 à 780 avant notre ère, et Achaz, roi de Juda, de 761 à 745. Le roi assyrien Tiglath-Piléser III, appelé aussi Pul dans la Bible, imposa un tribut à Ménahem et reçut des présents d’Achaz (II Rois 15:19, 20 ; 16:7, 8). Mais les assyriologues placent le règne de Tiglath-Piléser III aux environs de 744-727, par conséquent après la mort de Ménahem et d’Achaz. De même, les dates auxquelles ils font remonter la chute de Samarie et l’attaque de Juda par Sennachérib, la quatorzième année du règne d’Ézéchias, diffèrent de vingt à trente ans de celles que la Bible indique pour ces événements. — II Rois 17:3-6 ; 18:9, 10, 13.

      Que devons-​nous penser de ces divergences ? Les documents historiques assyriens se caractérisent-​ils par une exactitude et une logique telles qu’on puisse avoir confiance en eux ? On comprend que les assyriologues de notre époque soient fiers d’avoir réussi à reconstituer les pièces du puzzle de l’histoire assyrienne. Cependant l’image qui en est résultée se caractérise par de nombreuses lacunes et contradictions, ce qui laisse une grande place aux conjectures émises par les historiens.

      Il est vrai que certaines des contradictions évidentes présentées par les documents païens peuvent être dues au fait que les chercheurs de notre époque ne peuvent pas comprendre les méthodes employées autrefois, tout comme certains points de la chronologie biblique sont parfois mal compris. Mais le lecteur impartial, qui fait honnêtement la comparaison, est obligé de remarquer le contraste existant entre l’histoire entachée de partialité, d’exagération grossière et souvent d’incohérence, que révèlent les tablettes cunéiformes assyriennes et le récit biblique remarquablement clair, positif et cohérent.

      Lisez, par exemple, le récit relatif aux rois de Juda et d’Israël, consigné dans les livres bibliques des Rois et des Chroniques. Les écrivains bibliques rapportent avec une remarquable harmonie la durée du règne de chaque roi de Juda, indiquant l’âge du souverain lorsqu’il monte sur le trône, et à sa mort le nom du ou des rois du royaume rival du Nord ou d’Israël qui lui sont contemporains, les principaux événements ayant marqué son règne, sa fidélité ou son infidélité, ses bonnes et ses mauvaises actions, le nom de son successeur et les liens de parenté (s’il y en a) qui unissent ce dernier au roi défunt. C’est un fait reconnu que certains points d’intérêt secondaire dans la chronologie ont besoin d’être éclaircis ; toutefois, aucun récit historique païen ne peut être comparé à celui consigné dans la Bible.

      Par leur franchise, les écrivains bibliques nous donnent de sérieuses raisons d’accepter avec confiance les données chronologiques qu’ils nous fournissent, même si les récits païens semblent ne pas coïncider avec les leurs. Par exemple, dans les récits fanfarons des Assyriens, où peut-​on trouver le moindre aveu des défaites subies par ces monarques prétendus invincibles ? Par contre, les rédacteurs de l’histoire biblique rapportent loyalement les défaites et les épreuves humiliantes qui ont été infligées aux rois d’Israël par les autres nations, y compris l’Assyrie. À propos de Ménahem, roi d’Israël, ils nous apprennent qu’afin d’éviter un conflit avec Tiglath-Piléser (III), empereur assyrien, il consentit à payer un tribut évalué à 5 000 000 de francs français ; quant à Achaz, le roi craintif de Juda, il envoya des présents à ce monarque assyrien pour qu’il attaque les rois de Syrie et d’Israël, afin que ceux-ci cessent de le harceler (II Rois 15:19, 20 ; 16:5-9). Un peu plus tard, des écrivains nous rapportent la ruine complète du royaume du Nord, après que l’armée assyrienne eut assiégé Samarie pendant trois ans, ainsi que l’emprisonnement d’Osée, roi d’Israël (II Rois 17:1-6 ; 18:9-11). Ils ne cherchent pas à dénaturer les faits ou à cacher la vérité.

      Gravés sur la pierre ou écrits sur l’argile, les anciens documents assyriens paraissent peut-être très impressionnants, mais cela suffit-​il pour garantir leur exactitude et prouver qu’ils sont exempts d’erreurs ? À votre avis, quels sont les facteurs fondamentaux qui renforcent notre confiance dans les documents historiques ? Est-​ce le matériau utilisé pour consigner les récits par écrit, ou bien l’écrivain, son dessein, son respect de la vérité et son attachement aux principes justes ? De toute évidence, ce sont les derniers.

      Du fait que les récits bibliques furent écrits sur des matériaux périssables, du papyrus ou du vélin, on comprend facilement que, suite à l’usage et aux conditions climatiques de la plus grande partie de la Palestine, il n’existe plus actuellement aucune des copies originales de ces écrits. Cependant, étant le Livre inspiré de Jéhovah, la Bible a été copiée et préservée avec soin, de sorte qu’elle est parvenue intacte jusqu’à nous (I Pierre 1:24, 25). L’inspiration divine, qui a permis aux historiens bibliques de coucher par écrit leurs récits, est une garantie infaillible de la véracité de la chronologie biblique. — II Pierre 1:19-21.

  • Conquête d’Israël par l’Assyrie
    La Tour de Garde 1970 | 1er août
    • Conquête d’Israël par l’Assyrie

      LA BIBLE relate la conquête d’Israël par l’Assyrie. Le roi assyrien Pul, connu plus communément sous le nom de Tiglath-Piléser, monta au moins deux fois contre Israël avant la conquête définitive de ce pays par les Assyriens, en 740 avant notre ère. Voici comment elle raconte la première de ces invasions :

      “Pul [Tiglath-Piléser], roi d’Assyrie, vint dans le pays ; et Menahem donna à Pul mille talents d’argent (...). Le roi d’Assyrie s’en retourna, et ne s’arrêta pas alors dans le pays.” — II Rois 15:19, 20.

      Quelques années plus tard, Pékach devint roi d’Israël après avoir fait mourir le fils de Menahem qui avait succédé à son père sur le trône. La Bible parle ensuite d’une seconde invasion du même roi assyrien, cette fois à l’époque du roi Pékach : “Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, vint et prit Ijjon, Abel-Beth-Maaca, Janoach, Kédesch, Hatsor, Galaad et la Galilée, tout le pays de Nephthali, et il emmena captifs les habitants en Assyrie. Osée, fils d’Éla, forma une conspiration contre Pékach, fils de Remalia, le frappa et le fit mourir ; et il régna à sa place.” — II Rois 15:29, 30.

      Il est intéressant de noter que, dans les écrits du roi assyrien Tiglath-Piléser, mis au jour par des découvertes archéologiques, il est fait allusion aux événements rapportés par la Bible. Par exemple, dans l’un de ces documents, ce roi écrivit : “J’ai reçu le tribut de Kushtashpi de Commagene, de Rezon de Damas, de Menahem de Samarie (...).” Dans un autre document, il dit encore : “Ils ont rejeté leur roi Pékach et j’ai établi Osée roi sur eux.”

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