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  • Considérons la chronologie avec bon sens
    La Tour de Garde 1976 | 1er novembre
    • d’avertissement du Fils de Dieu. Ceux qui y prêtèrent attention et qui restèrent vigilants échappèrent au désastre qui s’abattit sur Jérusalem. En revanche, l’Histoire indique que des centaines de milliers de Juifs périrent. En fait, ils étaient restés endormis quant à la signification des conditions de l’époque et au caractère décisif de celle-ci. En 70, quand Rome renvoya finalement ses armées à Jérusalem pour refermer le piège autour de la ville, de très nombreux Juifs venus célébrer la Pâque furent ainsi enfermés. Tous ces Juifs, visiteurs et habitants de Jérusalem, périrent en l’espace de cinq mois. Ils n’avaient pas exercé la foi dans l’avertissement que Dieu leur avait donné par l’intermédiaire de son Fils. Ils n’avaient pas ‘discerné le temps où ils avaient été inspectés’. — Luc 19:41-44.

      14, 15. Quelle preuve avons-​nous que l’avertissement de Jésus devait avoir une portée universelle à notre époque ?

      14 Il y a maintenant dix-neuf siècles que cet événement dramatique a eu lieu. Nous vivons néanmoins une époque encore plus décisive. À la fin du premier siècle, donc plusieurs dizaines d’années après la destruction de Jérusalem, l’apôtre Jean décrivit des choses semblables à celles que Jésus avait données comme “signe” à ses disciples dans sa prophétie sur la ruine de Jérusalem. Seulement, la Révélation que Jean reçut de Jésus était une révélation de choses qui étaient encore à venir (Rév. 1:1). Or, ce que Jean a écrit indique que le “signe” donné par Jésus allait avoir une portée universelle. Autrement dit, les guerres, la famine, le coût très élevé des denrées alimentaires et les épidémies qu’il annonçait affecteraient d’immenses populations en de nombreux endroits de la terre (Rév. 6:3-8). Jean parle ensuite de “la grande tribulation” que traverseront saines et sauves une “grande foule” de personnes de toutes nations, tribus et langues (Rév. 7:9-15). Cette tribulation est, elle aussi, une des choses qui sont encore à venir.

      15 Cette “révélation de Jésus Christ” prouve donc que la prophétie de Jésus, consignée dans Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21, sur la “grande tribulation”, ne concernait pas seulement le premier siècle. La tribulation qui s’est abattue sur Jérusalem n’était qu’un accomplissement en petit de cette prophétie. Quand celle-ci se réalisera à l’échelle universelle, la désolation de Jérusalem paraîtra bien petite en comparaison. Tout aussi sûrement que la génération qui a entendu l’avertissement de Jésus au premier siècle a vu se réaliser ses paroles, l’actuelle génération, celle qui assiste à l’accomplissement en grand du “signe” des derniers jours du présent système, subira la tribulation universelle qui doit arriver. — Mat. 24:34.

      16. Devons-​nous être indifférents parce que nous ne connaissons ni le jour ni même l’année où commencera la “grande tribulation” ?

      16 Qu’est-​ce que Dieu nous a donc révélé à ce sujet ? Il ne nous a certainement pas laissés sans instructions. Grâce à des prophéties du genre de celle que nous venons de considérer, il nous permet de savoir où nous en sommes dans le cours du temps. La réalisation de ses paroles prophétiques nous convainc que Dieu n’est pas somnolent et qu’il ne tarde pas. Pour les méchants, comme l’a dit Pierre, “le jugement, dès les temps antiques, ne se meut pas avec lenteur, et leur destruction ne sommeille pas”. (II Pierre 2:3.) Nous avons suffisamment de renseignements et de preuves pour être convaincus que nous vivons le “temps de la fin” du présent système inique. Toutefois, à côté de cela, il est des choses que Dieu ne nous a pas révélées, par exemple le moment précis où éclatera la “grande tribulation” universelle, qui a été préfigurée par la tribulation qui a ravagé Jérusalem.

      CE QUE DIEU N’A PAS RÉVÉLÉ

      17. Quel rapport y a-​t-​il entre la fin des six mille ans d’histoire humaine et le jour de repos de Dieu ?

      17 Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous ne pouvons savoir quand commencera exactement la “grande tribulation”. En premier lieu, si la chronologie biblique indique clairement que nous sommes arrivés au terme de six mille ans comptés à partir de la création d’Adam, le premier homme, elle ne nous dit pas combien de temps s’est écoulé entre cet événement et la fin du sixième jour de création, donc entre cet événement et le commencement du septième “jour” ou période de création, c’est-à-dire le grand jour de repos de Dieu. Genèse chapitre deux, verset trois, nous dit que Jéhovah a béni et rendu sacré ce “jour”. Il est donc raisonnable de penser que Dieu fera disparaître le présent système inique et établira son ordre nouveau par le moyen du règne millénaire de son Fils avant la fin de ce septième “jour”. Nous pouvons donc croire que ce millénaire constituera la dernière partie de ce grand jour de repos et qu’il rétablira la terre et ses habitants dans la perfection. Ainsi, Dieu pourra dire à propos du septième jour et de ses effets ce qu’il a dit concernant les précédents, savoir : “Cela était très bon.” — Gen. 1:4, 10, 12, 18, 21, 25, 31.

      18, 19. a) Qu’est-​ce qui s’est passé entre la création d’Adam et le commencement du jour de repos de Dieu ? b) Pourquoi, à sa création, Adam était-​il différent d’un nouveau-né ?

      18 Mais ce grand jour de repos n’a pas commencé immédiatement après la création d’Adam. D’autres événements eurent lieu entre la création du premier homme et la fin du sixième jour de création. L’un d’eux a eu une très grande importance pour nous tous. Nous voulons parler de la création d’Ève, la première femme. Sans elle, personne d’entre nous ne serait vivant aujourd’hui. Comme l’a dit Paul dans I Corinthiens 11:12, “de même que la femme vient de l’homme, de même aussi l’homme est par la femme”, car nous sommes tous nés d’une femme.

      19 Combien de temps s’est écoulé entre la création d’Adam et celle de la première femme ? La Bible ne nous le dit pas. Ce temps a pu être relativement court. En effet, Adam n’a pas été créé enfant ou adolescent, mais adulte. C’était dès sa création un homme parfaitement mûr physiquement et mentalement. Il n’a pas dû commencer par se traîner à quatre pattes pour apprendre à marcher ni balbutier pour apprendre à parler. Non, il a été créé avec toutes ses facultés. Il pouvait s’entretenir avec son Créateur céleste et se mettre au travail, c’est-à-dire cultiver et entretenir sa demeure, un jardin. Il était capable de comprendre les instructions divines et l’interdiction concernant l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais (Gen. 2:15-17). De ce fait, il était en état de recevoir une femme à n’importe quel moment.

      20. Toutefois, sous quels aspects peut-​on comparer la création d’Adam à la naissance d’un enfant ?

      20 C’est vrai, mais à certains égards Adam ressemblait à un nouveau-né. Pourquoi ? Parce que bien qu’étant adulte, le jour de sa création était néanmoins le premier jour de sa vie. Tout ce qu’il voyait : un arbre, une fleur, une plante, un cours d’eau, un lac, une rivière, un oiseau, un poisson ou tout autre animal, tout cela il le voyait pour la première fois. Quand il a commencé à marcher, c’étaient ses premiers pas. De même, quand il s’est mis à courir, à grimper, à toucher, à sentir, à goûter et à manger, c’était chaque fois une expérience nouvelle. Quel sentiment de curiosité extraordinaire il a dû éprouver quand il a admiré les œuvres de Jéhovah Dieu et quand il s’est familiarisé avec sa demeure, son jardin ! Pendant combien de temps Dieu allait-​il lui permettre de satisfaire sa curiosité avant de lui confier une responsabilité supplémentaire, celle de chef de famille ?

      21, 22. Pour quelles raisons est-​il possible qu’un certain temps se soit écoulé entre la création d’Adam et celle d’Ève ?

      21 Il semble que la demeure édénique d’Adam n’était pas un petit jardin. En effet, d’après le chapitre deux de la Genèse, elle renfermait toutes les variétés d’arbres. Il y avait aussi “un fleuve qui sortait d’Éden pour arroser le jardin”. Il était suffisamment large pour se diviser en quatre têtes de rivières, dont certaines existent encore aujourd’hui (Gen. 2:8-10). Adam allait donc mettre du temps à explorer tout le territoire qui lui était ainsi confié, afin de bien le connaître, de le cultiver et d’en prendre soin.

      22 “Mais, dira-​t-​on peut-être, n’aurait-​il pas été agréable pour lui de découvrir toutes ces choses en ayant dès le début une compagne, une femme, et d’apprendre tout cela avec elle ?” C’est possible. Toutefois, il était peut-être plus approprié qu’il acquière au préalable une connaissance étendue et une grande expérience. De cette façon, lorsqu’il accueillerait sa compagne, il serait en mesure de répondre à ses questions et de lui fournir des explications, ce qui augmenterait le respect de sa femme pour lui, son chef bien instruit (Éph. 5:22, 23). Dieu avertit directement Adam des conséquences de sa désobéissance éventuelle, s’il mangeait de l’arbre défendu. Il faisait ainsi d’Adam son prophète auprès de la compagne qu’il allait créer plus tard pour lui. — Gen. 2:16, 17.

      23, 24. À propos du temps, qu’indique le fait qu’Adam a dû donner un nom à tous les animaux ?

      23 La Bible ne nous donne qu’un seul renseignement : avant de créer Ève, Dieu se mit à amener vers l’homme toutes les créatures qu’il avait faites. Et “l’homme appelait donc de leurs noms tous les animaux domestiques, et les créatures volantes des cieux, et toute bête sauvage des champs, mais pour l’homme il ne se trouva pas d’aide qui fût son complément”. (Gen. 2:18-20.) Cette action d’Adam est décrite en quelques mots seulement. Mais, en réalité, combien de temps a-​t-​il fallu à l’homme pour effectuer ce travail ?

      24 Bien que le récit de la Genèse soit très bref, nous ne devons pas forcément en conclure que Dieu a simplement rassemblé tous les animaux et tous les oiseaux et qu’il les a fait ensuite passer en file indienne devant Adam pour que celui-ci leur donne rapidement un nom, l’un après l’autre. Il est vrai qu’Adam a peut-être dû seulement attribuer un nom aux grandes espèces animales et non à toutes les variétés d’animaux qui se sont ensuite développées à partir de ces grandes espèces. Mais même dans ce cas, il n’est pas impossible qu’en disant que Dieu ‘amena’ les animaux vers l’homme, la Genèse entende par là qu’il les a fait aller et venir assez longtemps auprès d’Adam pour que celui-ci les étudie, observe leurs habitudes particulières et leur morphologie, et choisisse un nom approprié à chacun d’eux. Cela pouvait prendre beaucoup de temps. Notons que lorsque Adam vit finalement sa femme que Dieu venait de créer, ses premières paroles furent : “Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair.” (Gen. 2:23). Ses paroles pourraient également indiquer qu’il a attendu un certain temps avant que Dieu lui donne sa charmante compagne.

      25. À quelle conclusion arrivons-​nous quant au temps qui s’est écoulé entre la création d’Adam et celle d’Ève, donc entre la création d’Adam et le début du jour de “repos” de Dieu ?

      25 Qu’est-​ce que cela signifie donc ? Tout simplement qu’en raison de ces différents facteurs et des hypothèses qu’ils rendent possibles, nous ne pouvons pas dire avec certitude combien de temps a pu s’écouler entre la création d’Adam et celle de la première femme. Nous ignorons s’il s’est écoulé un mois, plusieurs mois, un an ou même davantage. Quel que soit ce temps, il faudrait le retrancher du nombre d’années qui nous sépare de la création d’Adam pour savoir depuis combien de temps a commencé le septième “jour” de Dieu, son grand jour de repos. Par conséquent, déterminer quand prennent fin six mille ans d’histoire humaine comptés à partir de la création d’Adam est une chose, mais situer la fin des six premiers millénaires du septième “jour” de Dieu en est une autre. Nous ne savons donc pas où nous en sommes dans ce septième “jour”.

      26, 27. Eu égard à tout ce que nous venons de voir, devons-​nous nous désintéresser de la chronologie ?

      26 Toutefois “cela ne signifie pas que la chronologie n’est d’aucun intérêt pour nous. Il est tout à fait normal que nous nous y intéressions, car Dieu a jugé bon d’en faire une partie intégrante de sa Parole inspirée. Parlant des prophètes des temps anciens, l’apôtre Pierre écrivit qu’“ils recherchaient quelle époque particulière ou quelle sorte d’époque indiquait (...) l’esprit qui était en eux, quand il attestait par avance les souffrances réservées au Christ et les gloires qui les suivraient”. — I Pierre 1:10, 11.

      27 Aujourd’hui, nous désirons fort justement savoir à quelle “époque” nous vivons. Or, Dieu nous donne à cet effet les renseignements dont nous avons besoin. Les anciens prophètes de Dieu avaient une foi totale dans la réalisation certaine de tout ce que Dieu avait annoncé. Bien que ne connaissant pas certains détails ni certains facteurs en rapport avec le temps, nous pouvons et nous devons avoir la même foi profonde dans l’immutabilité du dessein de Dieu. Son Fils nous a donné des raisons puissantes de demeurer vigilants quant à la réalisation de ce dessein. C’est ce que nous montrera l’article suivant.

  • De solides raisons d’être confiant
    La Tour de Garde 1976 | 1er novembre
    • De solides raisons d’être confiant

      1. Quelle est la situation des serviteurs de Jéhovah par rapport au monde ?

      CEUX qui se sont fait baptiser après s’être voués à Dieu pour devenir ses serviteurs lui ont offert leur âme. Tout ce qu’ils possèdent, tout ce qu’ils sont ou seront, leur vie présente et future, toute leur existence et leur espérance de vie dans le nouveau système de choses, tout cela ils l’offrent à Dieu. Ils ont en quelque sorte “coupé tous les ponts derrière eux” en renonçant à tout ce que pouvait ou pourrait leur offrir le présent monde.

      2. Quel était le sentiment de Paul, bien qu’il fût l’objet de moqueries et même abandonné par certains “frères” ?

      2 Bien qu’il fût en prison et que les moqueries et l’opposition aient détourné de lui quelques-uns de ses “frères” chrétiens, un apôtre du Seigneur Jésus Christ écrivit à ce propos : “Moi aussi j’endure ces souffrances, mais je n’ai pas honte. Car je connais celui que j’ai cru, et je suis persuadé qu’il est capable de garder ce que j’ai laissé en dépôt chez lui, jusqu’à ce jour-​là.” — II Tim. 1:12.

      3. Quelle assurance les chrétiens peuvent-​ils avoir quant à la ‘venue’ du “jour” de Jéhovah et leur entrée dans son “repos” ?

      3 Ce “jour-​là”, c’est le jour que les chrétiens de tout temps et de tous lieux attendent, le jour où Dieu purifiera la terre et fera en sorte que sa volonté se fasse, “comme dans le ciel, aussi sur la terre”. (Mat. 6:10.) Dieu nous a donné sa parole qu’il agira ainsi. Ce sera à coup sûr un jour de repos et de soulagement pour toute l’humanité. Mais quelle assurance avons-​nous de connaître ce jour ? Une assurance totale, car la Bible nous dit que Dieu “se reposa alors le septième jour de toute son œuvre” et qu’il promet à ses serviteurs obéissants qu’ils entreront dans son repos (Gen. 2:2 ; Héb. 4:1, 4, 9). Croyons-​nous vraiment à cette promesse ?

      4. Quelle possibilité fut donnée aux Israélites qui sortirent d’Égypte, mais comment considérèrent-​ils la parole de Dieu ?

      4 Quand ils furent délivrés de l’esclavage en Égypte, les Israélites reçurent la promesse qu’ils entreraient dans le repos de Dieu et que, durant leur vie en Terre promise, ils connaîtraient un merveilleux repos après l’esclavage et l’oppression. Ils mèneraient une vie très agréable dans un endroit de la terre que Dieu avait préservé pour qu’il soit un jardin comparable au paradis (Deut. 11:11, 12 ; Gen. 13:10). Cependant, la majorité d’entre eux firent preuve d’un manque de foi très grave dans la promesse de Dieu. Leur incrédulité était telle qu’ils voulaient retourner en Égypte. Pour eux, la parole ou promesse de Dieu était morte et impuissante. Elle ne pouvait être tenue.

      LA PAROLE DE DIEU EST SÛRE

      5, 6. a) Qu’est-​ce qui prouve que la parole que Dieu avait donnée aux Israélites n’était pas faible ? b) Pourquoi pouvons-​nous avoir confiance dans la parole de Dieu pour ce qui est d’entrer dans son “repos” ?

      5 C’est à propos de cette promesse que l’apôtre Paul écrivit les paroles bien connues qui sont consignées en Hébreux 4:12, où nous lisons : “La parole de Dieu est vivante et fait sentir son action, et elle est plus acérée qu’aucune épée à deux tranchants et pénètre jusqu’à diviser l’âme et l’esprit, et les jointures et leur moelle, et elle peut discerner les pensées et les intentions du cœur.”

      6 Cette parole ou promesse qui fut donnée à Israël n’était ni faible ni morte. Et, de fait, les quelques Israélites qui avaient exercé la foi entrèrent effectivement dans le “repos” terrestre de la Terre promise (Nomb. 14:5-9, 30 ; Josué 14:6-10). De même aujourd’hui, nous avons la promesse précieuse de Dieu de vivre dans un nouveau système de choses juste. Nous avons entendu sa “parole”, à savoir que l’actuelle génération qui vit en ce “temps de la fin” verra la “grande tribulation”. (Mat. 24:34.) Nous avons aussi entendu sa parole ou promesse selon laquelle nous pouvons entrer dans son “repos” dès maintenant, par la foi, et qu’une grande foule de serviteurs de Dieu survivront à cette tribulation pour entrer dans l’ordre nouveau qui sera établi ensuite (Rév. 7:9-14). Cette “parole” est vivante et elle a le pouvoir d’accomplir tout ce que Jéhovah a prévu. Elle ne manquera pas son but (És. 55:10, 11). Pourquoi ? Parce que Dieu, qui a prononcé cette parole, est vivant et veille à ce qu’elle s’accomplisse dans tous ses détails. Il ne sommeille pas et, contrairement aux hommes, il n’oublie aucun détail de cette “parole”. (Nomb. 23:19.) Comment pouvons-​nous affirmer cela avec une assurance totale ?

      7, 8. a) Indiquez quelques faits qui montrent que nous pouvons avoir confiance dans la parole de Dieu. b) Qu’a déclaré Pierre à ce sujet ?

      7 Eh bien, ne disposons-​nous pas de centaines de preuves ? Les Écritures et l’Histoire nous offrent quantité d’exemples montrant que Dieu a tenu parolea. Quand quelqu’un exerce la foi en cette parole et la met en pratique, fondant sur elle son espérance dans les dispositions et les promesses divines, sa vie n’est-​elle pas influencée ? N’est-​il pas plus heureux ? Quelle espérance aurions-​nous si nous rejetions cette parole pour suivre le monde ? — Mat. 16:25, 26.

      8 Comme preuve que cette parole de Dieu est digne de foi, il y a le fait que la chose même dont nous parlons, à savoir que certains chrétiens pourraient perdre la foi, a été annoncée par Jésus, par Paul et par Pierre. Cette apostasie est particulièrement manifeste au sein des religions de la chrétienté (Mat. 13:38, 39 ; Actes 20:29, 30 ; II Thess. 2:3 ; II Pierre 2:1-3). Pierre montra aussi aux chrétiens de son époque que ses compagnons et lui ne suivaient pas des fables ingénieusement imaginées, mais des récits de témoins oculaires, et que même eux, les chrétiens du premier siècle, avaient bénéficié d’autres choses que les seules prophéties. Ils ont eu “la parole prophétique rendue plus certaine” devant leurs propres yeux en étant témoins de l’accomplissement effectif de certaines prophéties. — II Pierre 1:16-19.

      9. Pourquoi est-​il aussi important aujourd’hui qu’au premier siècle de prêter attention à la parole prophétique de Dieu ?

      9 Dix-neuf siècles plus tard, nous disposons de preuves plus nombreuses encore. Pierre conclut : “Vous faites bien de prêter attention [à la parole prophétique] comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que vienne à poindre le jour et que se lève une étoile du matin, dans vos cœurs.” (II Pierre 1:19). Plus que jamais, la parole de Dieu mérite que nous l’examinions attentivement en y mettant tout notre cœur. Ne sommes-​nous pas témoins, comme Dieu l’avait annoncé dans sa parole prophétique, des difficultés qui s’abattent aujourd’hui sur le monde ? Ne voyons-​nous pas la prédication de la bonne nouvelle s’effectuer sur toute la terre et des millions de personnes se rassembler pour former la “grande foule” des survivants de la “grande tribulation” ?

      VEILLONS À RESTER RAISONNABLES

      10. a) Que révèle la parole de Dieu quant à notre personne ? b) Quelles questions pouvons-​nous nous poser sous ce rapport ?

      10 La parole ou message de Jéhovah est véridique quand elle nous dit d’entrer dès maintenant dans le repos de Dieu et d’y rester pour traverser la “grande tribulation”, après quoi le royaume millénaire du Christ transformera la terre en un vaste jardin paradisiaque. La parole de Dieu est effectivement “plus acérée qu’aucune épée à deux tranchants”. En effet, elle révélera ce que nous sommes vraiment, c’est-à-dire les pensées et les intentions de notre cœur. Servons-​nous Jéhovah Dieu parce que nous l’aimons et parce que nous avons parfaitement confiance en lui et en ses paroles ? Ou bien ‘nous lassons-​nous de faire ce qui est excellent’, parce que nous avions en vue une certaine date, avant tout dans l’espoir d’obtenir un soulagement pour nous-​mêmes, sans nous soucier beaucoup de la vie de nos semblables (Gal. 6:9) ? Sommes-​nous reconnaissants pour tous les bienfaits que nous recevons de Jéhovah et qui résultent de notre fréquentation de son peuple ? Ce que nous avons appris ne nous a-​t-​il pas aidés à mieux diriger notre famille ? N’aimons-​nous pas les nombreux amis sincères que nous nous sommes faits grâce à la connaissance de la vérité ? — Marc 10:29, 30.

      11. Quelle erreur certains ont-​ils pu commettre ?

      11 Il est possible que certains serviteurs de Dieu aient organisé leur vie en fonction d’un point de vue erroné, c’est-à-dire en fonction de ce qui devait arriver à une certaine date ou année. Pour cette raison, ils ont peut-être négligé ou remis à plus tard des choses qu’ils auraient faites en d’autres temps. Mais en s’imaginant que la chronologie révèle la date précise de la fin, ils n’ont pas compris la véritable signification des avertissements bibliques concernant la fin du présent système de choses.

      12, 13. Que ne signifient pas les paroles de Jésus rapportées en Luc 21:34-36 ?

      12 Quelle est, d’après les propres paroles de Jésus, la bonne attitude à adopter à propos de la fin ? Doit-​on chercher à déterminer une date ? Jésus déclara : “Prenez garde à vous-​mêmes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et que soudain ce jour-​là ne soit tout de suite sur vous, comme un piège. Car il viendra sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Tenez-​vous donc éveillés et suppliez en tout temps, pour que vous parveniez à échapper à toutes ces choses qui sont destinées à arriver, et à vous tenir debout devant le Fils de l’homme.” — Luc 21:34-36.

      13 Jésus voulait-​il dire que nous devrions arranger nos affaires profanes et notre budget de manière à avoir tout juste assez de ressources pour arriver à une certaine date que nous croyons devoir être celle de la fin ? Si notre maison a besoin de sérieuses réparations, devrions-​nous négliger de les faire sous prétexte qu’elle ne nous sera utile que quelques mois encore ? Si un membre de notre famille a besoin de suivre un traitement médical, dirons-​nous : “À quoi bon ? Le nouveau système de choses est si proche maintenant.” Ce n’est pas l’attitude d’esprit que conseillait Jésus.

      14. a) Quand ils parlaient du temps de la fin, quelle attitude Jésus et les apôtres nous recommandaient-​ils d’adopter ? b) Puisque la fin est proche, les chrétiens doivent-​ils forcément opérer de grands changements dans leur vie ?

      14 Qu’entendaient donc Jésus et les apôtres quand ils disaient d’être vigilants quant aux signes du temps de la fin, d’‘attendre et de ne jamais oublier la présence du jour de Jéhovah’ ? Ils voulaient dire que nous devions être absolument convaincus que ce jour n’arrivera pas après le moment prévu par Jéhovah. Pierre déclara que cela devait nous inciter à accomplir des ‘actes de sainte conduite et de piété’, tout en veillant bien à vivre en harmonie avec les principes bibliques, à prêcher avec zèle le message du Royaume et à convaincre nos semblables de la nécessité urgente de se tourner vers Dieu (II Pierre 3:11, 12). Nous pouvons tous améliorer le culte que nous vouons à Dieu et ainsi rendre encore plus étroites nos relations avec lui. Peut-être avons-​nous donné le meilleur de nous-​mêmes et progressé régulièrement ces dernières années. Le fait que la fin soit maintenant très proche signifie-​t-​il que nous devrions opérer de grands changements dans notre vie et dans notre service pour Dieu ? Pas forcément. Toutefois, il est possible que grâce aux Écritures nous ayons vu la nécessité de faire des progrès importants. De même, si nous pouvons ‘racheter du temps’ que nous consacrons à de vaines activités liées à l’actuel système, nous devrions le faire. En agissant ainsi, beaucoup de chrétiens continuent à goûter aux joies du service de “pionnier” depuis de nombreuses années. Nous pouvons tous nous examiner pour voir ce que nous sommes en mesure de faire. — Éph. 5:15, 16.

      15. Si quelqu’un a organisé sa vie en fonction d’une date qu’il croyait être celle de la fin, que devrait-​il faire maintenant ?

      15 Toutefois, il ne serait pas raisonnable de concentrer toute notre attention sur une date et de négliger des choses courantes dont s’occupent ordinairement les chrétiens, par exemple de choses dont nous-​mêmes et notre famille avons réellement besoin. Peut-être oublions-​nous que lorsque le “jour” viendra, il ne changera rien au principe qui veut qu’en tout temps les chrétiens assument leurs responsabilités. Si quelqu’un a été déçu en ne suivant pas cette manière de penser, il devrait maintenant veiller particulièrement à redresser son point de vue, tout en reconnaissant que ce n’est pas la parole de Dieu qui a manqué son but ou qui l’a trompé et déçu, mais que son raisonnement était fondé sur de fausses conceptions.

      16. Si vous vous êtes sincèrement attaché à une date, quelles constatations encourageantes pouvez-​vous faire ?

      16 Mais supposons que vous soyez de ceux qui se sont attachés à une date et qui, attitude louable, ont accordé une attention d’autant plus grande au caractère décisif de notre époque et au besoin des hommes d’entendre le message. Supposons encore que maintenant vous soyez un peu déçu, peut-être temporairement. Êtes-​vous vraiment perdant ? Avez-​vous subi un tort ? À notre avis, vous pouvez dire que vous avez gagné quelque chose, que vous avez retiré des bienfaits de votre attitude consciencieuse. En outre, vous avez pu développer un point de vue réellement mûr et plus raisonnable. — Éph. 5:1-17.

      17. Qu’est-​ce qui montre que nous ne saurons pas à l’avance la date exacte de la ‘venue’ du Christ pour le jugement ?

      17 Plusieurs textes des Écritures nous disent que lorsque la fin viendra, elle surprendra complètement le monde. L’apôtre déclara : “Vous savez fort bien vous-​mêmes que le jour de Jéhovah [pour le jugement] vient exactement comme un voleur dans la nuit.” (I Thess. 5:2). Afin que les vrais chrétiens ne soient pas ‘surpris comme des voleurs’, Jésus déclara à l’intention de ses disciples du premier siècle et de nous-​mêmes : “Restez donc aux aguets, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.” “Soyez prêts, car c’est à une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient.” (Mat. 24:42-44). Ces paroles très claires de Jésus montrent que les serviteurs de Dieu ne connaîtront pas la date de la ‘venue’ du Christ pour le jugement avant qu’il n’arrive. En fait, c’est à une heure où ses disciples n’y penseront pas que viendra Jésus. — Luc 12:39, 40.

      NE SOYONS PAS TROMPÉS PARCE QUE LES NATIONS ‘SURVIVENT’ AUX CRISES

      18. Pourquoi ne devrions-​nous pas penser que dans toutes les nations tous les hommes connaîtront pratiquement la famine avant le commencement de la “grande tribulation” ?

      18 Comprenez bien le sens réel de la mise en garde de Jésus. Ses propos ne laissent pas entendre qu’à la veille de la “grande tribulation” la situation sera telle que tous les humains, quels qu’ils soient et où qu’ils vivent, seront près de mourir de faim. S’il devait en être ainsi, comment les disciples de Jésus risqueraient-​ils alors de ‘s’alourdir dans les excès de table et de boisson’ ? N’oubliez pas non plus que Jésus cita en exemples les conditions qui existaient au temps de Noé avant le déluge et aux jours de Lot avant la destruction de Sodome et Gomorrhe. Il montra qu’à ces deux époques les humains paraissaient mener une vie normale. ‘Ils mangeaient, buvaient, se mariaient, donnaient en mariage, achetaient, vendaient, plantaient et bâtissaient’, et cela jusqu’au jour où la destruction les surprit. — Luc 17:26-30.

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