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  • g76 8/1 p. 24-26
  • La crise économique frappe les Églises

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  • La crise économique frappe les Églises
  • Réveillez-vous ! 1976
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Réveillez-vous ! 1976
g76 8/1 p. 24-26

La crise économique frappe les Églises

EN CES jours de crise économique, les gens ne donnent généralement leur argent que pour ce dont ils ont vraiment besoin. Ont-​ils besoin de religion ? À en croire les statistiques, on dépense moins pour la religion. Par conséquent, nombre d’Églises se heurtent à des difficultés financières.

Le pourcentage des contributions que versent les Américains à leurs Églises a baissé. En 1964, près de 50 pour cent de tous les dons charitables allaient aux Églises. En 1973, elles ne recevaient plus que 41 pour cent ou dix milliards de dollars. La situation était à peu près la même en 1974. Cela constitue une diminution sensible.

Tandis que les revenus des Églises baissent, leurs frais augmentent. L’archevêché catholique de San Francisco, en Californie, déclare qu’au cours des dernières années, pour chaque dollar supplémentaire reçu, il lui a fallu en dépenser cinq. Et un rapport de Liverpool, en Angleterre, dit : “Les dons ne suivent pas le rythme de la hausse des prix.”

Effets de la crise économique

Le cardinal Jean Villot, secrétaire d’État du Vatican, a parlé d’une réduction possible du personnel à cause de l’augmentation des dépenses. Parmi les mesures d’austérité déjà prises, citons des prix plus élevés au supermarché et à la station d’essence du Vatican. La situation financière de ce dernier ne s’est certainement pas améliorée en 1974, quand il a perdu 250 millions de francs français dans le scandale bancaire Sindona, en Italie.

De nombreuses Églises protestantes souffrent elles aussi de la diminution des dons et de la hausse des prix. C’est pourquoi, en 1974, l’église baptiste du Calvaire, à Denver, États-Unis, a dû déposer son bilan ; l’église baptiste de Thomas Road à Lynchburg, en Virginie, est pratiquement en faillite, et la célèbre “cathédrale de demain” de Rex Humbard, à Akron, dans l’Ohio, a échappé de peu à la faillite.

La revue évangélique bien connue Christianity Today déclarait récemment dans un éditorial : “Pour la première fois en dix ans, la Société biblique américaine lance un pressant appel de fonds, six semaines avant la fin de l’année (...). L’Héritage religieux américain a procédé à des remaniements ayant pour but de réduire les dépenses, afin de demeurer viable. Billy Graham annonce des projets d’économie.”

Les sièges principaux des Églises connaissent plus de difficultés que les églises locales. Ces dernières s’efforcent à tout prix de faire face à leurs dépenses, aussi réduisent-​elles leurs contributions aux “églises mères”.

Les synagogues également se demandent comment sortir de leurs ennuis financiers. “Nos congrégations vont devoir affronter des temps difficiles”, a dit le rabbin Bernard Ducoff, président du Conseil des rabbins de la Californie du Nord et directeur du conseil de l’enseignement juif. Il a ajouté : “Beaucoup d’entre elles subissent de sérieux déficits. Elles ont dû diminuer leur personnel et demander des contributions plus élevées.”

Sur le plan individuel aussi, les pasteurs connaissent des problèmes financiers. Une étude d’un an effectuée parmi dix-neuf confessions protestantes par le Conseil national des Églises révèle que 22 pour cent des pasteurs ont un emploi, outre leur ministère. Cela représente 15 pour cent de plus qu’il y a dix ans. À présent 45 pour cent de leurs femmes travaillent, soit deux fois plus qu’il y a dix ans.

Plus qu’une question financière

Les difficultés des Églises sont-​elles dues uniquement à la situation économique actuelle ? Non, il semble que le problème soit plus grave que cela.

Par exemple, malgré les problèmes économiques, le public recherche de plus en plus les divertissements. En d’autres termes, les gens ont assez d’argent pour les choses qui leur plaisent, mais pas pour la religion. Business Week cite Orville Slutzky, gérant d’une grande station de ski près de New York. À propos des vacanciers de Pâques, il disait : “Beaucoup de ces gens sont peut-être sans travail, mais ils emploient leur allocation de chômage pour s’amuser.” Les cinémas sont prospères.

Alors, qu’est-​ce qui est à l’origine des ennuis d’argent des Églises ?

Manifestement, le pratiquant moyen ne juge pas important de donner de l’argent pour soutenir le culte.

Beaucoup de gens n’éprouvent plus aucun respect pour les Églises, et celles-ci ont, par conséquent, perdu le contrôle de leurs ouailles. La revue catholique Commonweal confesse : “Quand le pape parle, c’est devant un auditoire en constante diminution. (...) On ne fait aucun cas de ce qu’il dit (...) en grande partie parce que la papauté n’est plus considérée comme une autorité morale incontestée.”

Aux yeux de beaucoup de personnes, à présent une Église est une institution comme n’importe quelle autre. Quand les hommes politiques appellent le peuple à la guerre, les Églises en font autant. Lorsque la liberté sexuelle est devenue populaire, les Églises l’ont encouragée. Quand la “science” critique la Bible, le clergé fait chorus. Il est donc logique de conclure qu’il n’y a aucune différence entre les Églises et le reste du monde.

On met l’accent sur l’argent

De plus, les Églises mettent l’accent sur l’argent. Elles s’efforcent de faire rentrer des fonds grâce à des tombolas et au jeu. Contrairement à ce qu’enseigne la Bible, elles accordent une grande importance aux collectes, ce qui a détourné d’elles nombre de gens.

Par exemple, dans certaines Églises, on insiste beaucoup sur le paiement de la dîme. Il est vrai qu’autrefois la Loi mosaïque exigeait que les Israélites donnent aux Lévites, qui servaient au temple, au moins un dixième de leurs revenus. Mais cette exigence a pris fin avec la mort et la résurrection de Jésus Christ (Col. 2:14). La Bible indique que dans la véritable congrégation chrétienne les dons étaient faits selon que chacun l’avait “résolu en son cœur”, et non “par contrainte”. — II Cor. 9:6, 7.

Cependant, Robert Schuller, pasteur de la Garden Grove Community Church, en Californie, a exprimé l’avis suivant : “Je suis persuadé que ceux qui paient la dîme avec sincérité de cœur, recevront des bénédictions financières particulières (...) pour leur contribution fidèle à l’œuvre de Dieu.” Et John Durkee, qui donne des cours d’“organisation efficace” à des groupements religieux, dit que “pour vivre dans l’abondance et connaître la prospérité dans des temps comme ceux-ci le meilleur moyen est de payer la dîme”. Il a ajouté : “Ceux qui donnent et se confient en Dieu ne connaissent jamais l’adversité ou des revers financiers.”

Hugh McNatt, de Miami, en Floride, n’est pas d’accord. Il a intenté un procès à son Église parce que ‘Dieu ne lui avait accordé aucune récompense pour les 800 dollars qu’il avait payés comme dîme’. Il prétend que malgré ce qu’a dit le prédicateur, il n’a reçu ‘ni bénédiction, ni récompense au cours des trois années qui ont suivi sa donation’.

Et la nourriture spirituelle ?

Les difficultés économiques des Églises ont encore une autre raison : ce sont les faux enseignements. Le public est de plus en plus conscient que les Églises n’ont apporté aucun bienfait spirituel à leurs membres.

Nul doute que c’est la raison pour laquelle nombre de périodiques religieux ont cessé de paraître ces derniers mois. La revue The Christian Century écrivait : “Le fait est qu’au sein du protestantisme américain le périodique religieux a presque disparu.”

Mais existe-​t-​il un groupement religieux qui ne met pas l’accent sur les choses matérielles ? Existe-​t-​il des publications qui aident le lecteur à abandonner ses habitudes nuisibles et ses pensées mauvaises et à changer son esprit pour plaire à Dieu ?

Examinons les faits. En 1879, dans le deuxième numéro de La Tour de Garde (appelée alors La Tour de Garde de Sion) il était écrit :

“‘La Tour de Garde de Sion’ a, nous le croyons, JÉHOVAH comme soutien, et tant qu’il en sera ainsi, elle ne demandera ni ne sollicitera jamais l’appui des hommes. Quand Celui qui dit : ‘Tout l’or et tout l’argent des montagnes sont à moi’, ne daignera plus pourvoir aux fonds nécessaires, nous comprendrons que le moment est venu d’en suspendre la parution.”

Ce premier numéro coûtait cinq cents (US). Aujourd’hui La Tour de Garde coûte toujours cinq cents, malgré une production et des frais d’envoi beaucoup plus élevés. Le tirage est passé de quelques milliers d’exemplaires à presque dix millions tous les quinze jours. Cela n’indique-​t-​il pas que ce périodique exerce une influence puissante et salutaire ? Il met en effet l’accent sur les valeurs spirituelles et non sur les valeurs matérielles.

Depuis plus de quatre-vingt-seize ans, La Tour de Garde a toujours défendu les principes élevés de Jéhovah Dieu, tels qu’ils sont enseignés dans la Bible. Beaucoup de personnes lisent La Tour de Garde depuis des dizaines d’années et elles reconnaissent que cette revue dirige l’attention du lecteur sur la Bible. Elles aussi ont évidemment leur part de difficultés financières. Mais elles ont le réconfort de savoir que la congrégation locale des témoins de Jéhovah ne leur réclame pas un certain pourcentage de leurs revenus. On ne leur impose pas non plus un plan d’augmentation de leurs dons. Une boîte à contributions discrète se trouve dans les Salles du Royaume, à l’usage de ceux qui désirent volontairement soutenir les activités de la congrégation. Les dons envoyés aux diverses filiales ne sont jamais sollicités ; eux aussi sont entièrement volontaires.

Il apparaît donc que les difficultés des Églises ne sont pas simplement le résultat de la situation économique actuelle. Les Églises ont perdu l’appui du public parce qu’elles s’attachent, non aux richesses spirituelles, mais aux richesses matérielles. Pourquoi leur accorder votre soutien ? Associez-​vous plutôt avec ceux qui jouissent de biens spirituels véritables et durables.

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