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  • Cilicie
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    • chèvre connu du temps des Romains sous le nom de cilicium. Son utilisation dans la fabrication des tentes peut expliquer en partie que l’apôtre Paul ait pratiqué dans sa jeunesse le métier de fabricant de tentes.

      La Cilicie occupait une position stratégique aussi bien du point de vue militaire que commercial. La principale route commerciale venant de Syrie passait par les Portes syro-ciliciennes, un col élevé de l’Amanus, à une trentaine de kilomètres au nord d’Antioche, puis elle traversait la Cilicie jusqu’à Tarse et franchissait la chaîne du Taurus aux Portes ciliciennes, un étroite défilé qui donnait accès aux régions centrale et occidentale de l’Asie Mineure. Ne pouvant être traversées que par de tels passages très étroites, les frontières de la Cilicie étaient facilement défendables. Pourtant, des troupes de nombreuses nations empruntèrent cette route. L’Assyrie et la Perse dominèrent successivement la Cilicie, puis, en 333 avant notre ère, les forces macédoniennes d’Alexandre franchirent les Portes ciliciennes et vainquirent l’armée perse à Issos.

      Sous la domination romaine, la Cilicie ne devint une province organisée qu’en 67 avant notre ère, lorsque Pompée soumit les pirates de la Cilicie occidentales. En 27 avant notre ère, la province fut divisée, une partie de la région occidentale étant rattachée à la Cappadoce et l’autre partie rendue à l’autorité de dynasties locales, tandis que la région orientale était réunie à la Syrie et à la Phénicie pour ne former qu’une province. Les régions est et ouest de la Cilicie ne furent réunies en une seule province que sous le règne de Vespasien (en 72). Il y eut donc, au tout début de l’ère apostolique, des relations particulièrement étroites entre la Cilicie et la Syrie, situation à laquelle Actes 15:23, 41 et Galates 1:21 semblent faire allusion, certains chercheurs laissant entendre que la “Cilicie” dont parlent ces textes était Pedias. Par contre, quand nous lisons en Actes 27:5 que Paul vogua “par la haute mer, le long de la Cilicie et de la Pamphylie” pour se rendre à Rome où il devait être jugé, le mot “Cilicie” signifie apparemment ici toute la Cilicie, aussi bien orientale qu’occidentale.

      Des Juifs de Cilicie se trouvaient parmi les hommes qui discutèrent avec Étienne avant sa mort (Actes 6:9). Vers 49 de notre ère, ce pays comptait déjà des congrégations auxquelles le concile chrétiens de Jérusalem adressa une lettre (Actes 15:23). Le trajet que suivit Paul dans ses deuxième et troisième voyages missionnaires l’amena naturellement à traverser la Cilicie et les Portes ciliciennes.

  • Cinnamome
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    • CINNAMOME

      (héb. qinnâmôn; gr. khinnamômon).

      Le cinnamome fait partie de la famille des lauriers, tout comme le cassier et le camphrier. Préférant un sol léger, sablonneux et humide, il pousse en abondance à Ceylan et à Java. Il semble que ce produit dont le nom hébreu est peut-être d’origine étrangère ait été importé en Palestine.

      Le cinnamome atteint une hauteur maximum de neuf mètres environ, son tronc est lisse et cendré, et ses branches s’étalent largement. Ses feuilles persistantes en forme de fer de lance, vertes au-dessus mais blanches en dessous, mesurent environ 20 centimètres de long et 5 de large. Les fleurs sont petites, blanches ou jaunâtres, et poussent en bouquets. L’écorce extérieure, blanche ou grisâtre, est presque inodore et n’a que peu de valeur. Le cinnamome commercial vient de l’écorce intérieure ou liber d’une teinte plus sombre. On l’obtient en faisant deux incisions de chaque côté de la branche, à l’aide d’un canif. Le cylindre d’écorce ou “tuyau” est alors retiré, lié en bottes d’environ une livre et mis en vente. L’huile de cinnamome, de couleur dorée, est fabriquée en faisant macérer de petits morceaux d’écorce dans de l’eau de mer et en distillant ensuite cette solution. Elle a une odeur aromatique très agréable, et on l’utilise en parfumerie.

      Le cinnamome faisait partie des “parfums de premiers choix” qui entraient dans la composition de l’huile d’onction sainte (Ex. 30:23). On en aspergeait les lits (Prov. 7:17). Il est utilisé pour décrire de façon imagée la Sulamite bien-aimée (Cant. 4:13, 14), et il figure parmi les produits que les marchands itinérants vendent à “Babylone la Grande” avant sa destruction. — Rév. 18:11-13.

  • Circoncision
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    • CIRCONCISION

      Ablation du prépuce chez l’homme ou bien excision du clitoris ou des petites lèvres chez la femme. La circoncision, qui signifie littéralement “découpage autour”, est une opération relativement bénigne chez un nourrisson, mais plus douloureuse chez l’adulte (Gen. 34:24, 25). Les Écritures ne font nulle mention de la circoncision des femmes, bien que cette pratique, parfois très cruelle, ait cours dans certaines sociétés païennes.

      En 1919 avant notre ère, soit un an avant la naissance d’Isaac, Jéhovah Dieu ordonna à Abraham de pratiquer la circoncision. Il lui dit: “Voici mon alliance que vous garderez (...): tout mâle d’entre vous devra se faire circoncire.” Tous les mâles de la maisonnée d’Abraham, membres de sa famille ou non, étaient concernés, si bien qu’Abraham, son fils Ismaël, alors âgé de treize ans, et tous ses esclaves adoptèrent ce “signe de l’alliance”. Tout nouvel esclave devait également être circoncis. Dès lors, tout enfant mâle de la maisonnée, aussi bien esclave qu’homme libre, dut être circoncis le huitième jour après sa naissance. La non-exécution de cette exigence divine entraînait la mort. — Gen. 17:1, 9-14, 23-27.

      Comme l’indiquent des peintures murales et des momies, les Égyptiens connaissaient la circoncision, mais on en sait pas exactement quand cette pratique fut introduite pour la première fois dans leur pays ni dans quelle mesure elle était répandue. D’aucuns en font remonter l’origine à Joseph, du temps où il était préposé aux vivres. D’autres citent Hérodote pour affirmer qu’Abraham s’étant contenté d’emprunter cette coutume aux Égyptiens. À ceci, W. Thomson réplique: “En ce qui concerne le témoignage d’Hérodote, qui est arrivé en Égypte quinze siècle après et qui, malgré son instruction et ses recherches, a écrit souvent quantité de sottises, je me refuse catégoriquement à le mettre au même plan que Moïse. Le grand fondateur de l’État juif, le plus grand législateur connu, né et élevé en Égypte, énonce les faits qui ont présidé à l’introduction de la circoncision parmi son peuple. Or, un simple voyageur et historien, qui plus est un étranger grec, arrive bien plus tard et énonce des affirmations tantôt vraies, tantôt erronées, comme le démontre Josèphe dans sa réplique à Apion. Puis des auteurs sceptiques, plus de vingt siècles après Hérodote, ressortent ses déclarations imparfaites et, après les avoir tordues et amplifiées, s’efforcent de démontrer qu’Abraham n’a pas reçu la circoncision de Dieu (comme Moïse le dit clairement), mais des Égyptiens... Ce n’est pas avec des armes pareilles que l’on mettra sérieusement en doute la véracité de Moïse.” — The Land and the Book, pp. 590, 591.

      Les Assyriens, les Babyloniens, les Grecs et surtout les Philistins ne pratiquaient pas la circoncision. Ce sont particulièrement ces derniers, plutôt que les Cananéens en général, qui sont traités avec mépris d’“incirconcis”, et c’est en les combattant que des Israélites ont ramené des prépuces comme trophées. — Juges 14:3; 15:8; I Sam. 14:6; 17:26; 18:25-27; II Sam. 1:20; I Chron. 10:4.

      Les descendants d’Abraham par la lignée d’Isaac et de Jacob sont restés fidèlement attachés à l’alliance de la circoncision. “Abraham circoncit Isaac, son fils, quand il fut âgé de huit jours, comme Dieu le lui avait ordonné.” (Gen. 21:4; Actes 7:8; Rom. 4:9-12). Les arrière-petits-fils d’Abraham dirent à Sichem et à ses concitoyens: “Nous ne pouvons absolument pas (...) donner notre sœur [Dinah] à un homme qui à son prépuce (...). À cette seule condition nous pourrons vous donner notre consentement, si vous devenez comme nous, tout mâle d’entre vous se faisant circoncire.” (Gen. 34:13-24). Pour avoir négligé de circoncire son fils, Moïse encourut le courroux de Dieu, jusqu’à moment où sa femme Zipporah s’acquitta pour lui de cette responsabilité. — Ex. 4:24-26.

      CIRCONCIS LE HUITIÈME JOUR

      La circoncision constituait une exigence absolue de la Loi mosaïque. “Le huitième jour [après la naissance d’un enfant mâle], on circoncira la chair du prépuce du mâle.” (Lév. 12:2, 3). La circoncision était à ce point importante que si le huitième jour tombait un sabbat, elle devait néanmoins être pratiquée durant le jour particulièrement révéré (Jean 7:22, 23). Entre autres exemples de parents qui, dans le cadre de la Loi, ont fidèlement fait circoncire leurs enfants le huitième jour, citons ceux de Jean le Baptiste, de Jésus et de Paul (Luc 1:59; 2:21; Phil. 3:4, 5). La Loi exigeait également que l’on circoncît les étrangers avant de leur permettre de manger la Pâque. — Ex. 12:43-48.

      Mais pourquoi est-​ce le huitième jour qui fut retenu pour la circoncision? Jéhovah ne s’en explique pas, et n’a pas à le faire. Ses voies sont toujours justes et ses raisons les meilleurs (II Sam. 22:31). Toutefois, ces dernières années, on a mieux compris certaines des raisons physiques pour lesquelles le huitième jour se prêtait particulièrement bien à la circoncision. L’un des facteurs de la coagulation, la vitamine K, n’atteint pas son niveau normal dans la circulation sanguine avant le cinquième ou le septième jour qui suit la naissance. Un autre facteur de la coagulation, la prothrombine, n’atteint que 30 pour cent de son taux normal le troisième jour; mais le huitième jour, sa présence est plus élevée qu’à aucun autre moment de la vie de l’enfant, avec un chiffre qui présente 110 pour cent de la normale. Ainsi, en suivant les instructions de Jéhovah, on allait éviter les risques d’hémorragie. Comme le montre le docteur S. McMillen, “si l’on prend en compte la teneur en vitamine K et en prothrombine, le jour idéal pour pratiquer la circoncision est le huitième, (...) autrement dit le jour retenu par le Créateur de la vitamine K”. — None of These Diseases, 1963, pp. 22, 23.

      En principe, bien que cela ne constituât pas une règle absolue, c’était le chef de clan qui opérait la circoncision. Plus tard, on désigna quelqu’un pour pratiquer cette intervention et on le forma spécialement. Il semble qu’au premier siècle on avait adopté la coutume de ne donner un nom à l’enfant qu’au moment de sa circoncision. — Luc 1:59, 60; 2:21.

      Durant les quarante années ou Israël erra dans le désert, on ne circoncit pas les enfants mâles. Aussi, après que le peuple eut traversé le Jourdain, Josué fit-​il circoncire à Guilgal tous les mâles avec des couteaux de silex; Jéhovah les protégea jusqu’à qu’ils fussent remis de l’intervention. — Josué 5:2-9.

      APRÈS L’EXIL

      Deux siècles après que les Juifs furent revenus de Babylone, l’influence grecque commença à se faire sentir au Moyen-Orient, et nombre de gens abandonnèrent la circoncision. Mais quand Antiochus IV Épiphane, roi de Syrie, interdit la circoncision, il trouva en face de lui des mères juives résolues à mourir plutôt que de refuser à leurs fils le “signe de l’alliance”. (Gen. 17:11.) Des années plus tard, Hadrien, empereur de Rome, aboutit au même résultat en interdisant aux Juifs de circoncire leurs fils. Toutefois, certains athlètes juifs, plus désireux de participer nus aux jeux Hellénistiques que de rester fidèles à Jéhovah, s’efforcèrent de se faire “incirconcire” par une opération qui visait à leur donner un semblant de prépuce, ce qui leur éviterait le mépris et le ridicule. C’est peut-être à cette pratique que Paul faisait allusion quand il donna aux chrétiens le conseil suivant: “Quelqu’un a-​t-​il été appelé étant circoncis? Qu’il ne devienne pas incirconcis.” — I Cor. 7:18.

      UNE EXIGENCE QUI N’INCOMBE PAS AUX CHRÉTIENS

      Après que Jéhovah eut montré qu’il acceptait les non-Juifs dans la congrégation chrétienne, et comme nombre de gens des nations se montraient sensibles à la prédication de la bonne nouvelle, le collège central de Jérusalem dut statuer sur la question de la circoncision. Les chrétiens d’origine non juive devaient-​ils se faire circoncire? Sa conclusion fut la suivante: La circoncision ne faisait pas partie des “choses nécessaires” pour les Gentils, ni pour les Juifs. — Actes 15:6-29.

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