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Les enfants de Dieu imitent ce qui est bienLa Tour de Garde 1971 | 1er novembre
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ou membres d’un Béthel, nous devrions être déterminés à le garder si cela est possible. Évidemment, il arrive parfois qu’un changement soit nécessaire, non pas par infidélité ou pour avoir été vexé ou offensé. Par exemple, quelqu’un décidera peut-être de se marier, et il est bien entendu qu’il y a une énorme différence entre tomber amoureux et trébucher en raison de notre susceptibilité.
18, 19. a) De quelle façon Jean met-il en contraste ceux qui ‘viennent de Dieu’ et ceux qui ‘viennent du Diable’ ? b) En quel sens l’esprit de Dieu et la foi sont-ils comparés à une graine ? Quelle assurance cela nous donne-t-il, mais quel besoin pour notre époque est également mis en évidence ?
18 Jean met en contraste ceux qui ‘viennent du Diable’ avec ceux qui ‘viennent de Dieu’ ou qui sont ‘nés de Dieu’. Bien qu’à un certain moment nous ayons pu faire partie du monde, qui “gît au pouvoir du mauvais”, nous pouvons accepter l’invitation de Dieu et être transféré ou admis dans sa famille. Jean déclare : “Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères.” Cela est possible “à cause de l’esprit qu’il [Dieu] nous a donné”. Cet esprit, comparé à une graine, sera le commencement d’une nouvelle vie s’il est planté dans un cœur excellent. C’est ce que Jean a écrit : “Quiconque est né de Dieu n’exerce pas le péché, parce que Sa semence reproductrice demeure dans un tel homme, et il ne peut pratiquer le péché, parce qu’il est né de Dieu.” (I Jean 3:8, 9, 14, 24 ; 5:19). À cela il faut associer la foi que Jésus compara à un grain de moutarde, “la plus petite de toutes les semences”. Bien qu’étant au départ microscopique, si elle est bien nourrie elle croîtra avec une énergie indéfiniment renouvelée, et vous pourrez écarter ou surmonter tous les obstacles. “Rien ne vous sera impossible” tant que vous agirez en harmonie avec la volonté de Dieu. Cette foi vous rendra capable en tant qu’enfant de Dieu d’imiter ce qui est bien, “parce que tout ce qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Et voici la victoire qui a vaincu le monde : notre foi”. — Mat. 13:31, 32 ; 17:20 ; I Jean 5:4.
19 En ces derniers jours du présent système de choses, nous rencontrons dans notre vie et dans notre service chrétiens de grands obstacles ainsi que de nombreux problèmes. Jéhovah l’avait prévu et il nous a donné des conseils utiles et appropriés dans sa Parole. Nous ferons donc bien de les considérer à la lumière de ce que disent les Écritures à propos de la circoncision, plus particulièrement celle du cœur dont nous avons déjà parlé.
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Circoncis de cœur et d’oreillesLa Tour de Garde 1971 | 1er novembre
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Circoncis de cœur et d’oreilles
“Hommes obstinés et incirconcis de cœur et d’oreilles, vous résistez toujours à l’esprit saint.” — Actes 7:51.
1. Quelle signification fut donnée très tôt à la circoncision et pourquoi ?
LA CIRCONCISION était connue et pratiquée pour ainsi dire à l’époque la plus reculée que nous pouvons connaître au moyen des écrits en notre possession. Cette question a suscité un grand intérêt tant du point de vue sanitaire que religieux. La circoncision était probablement devenue nécessaire d’abord pour des raisons médicales du fait que l’homme avait perdu la perfection. Quoi qu’il en soit, il apparaît que dès qu’elle a été pratiquée elle fut aussitôt entourée d’une signification religieuse. C’est ce que nous fait comprendre le récit biblique. Les hommes déchus “ont vénéré la création, et lui ont rendu un service sacré plutôt qu’à Celui qui a créé”. (Rom. 1:25.) Cela les a conduits logiquement à accorder une attention non justifiée et même un culte au sexe et à la fertilité, ainsi qu’à tout ce qui s’y rapportait. La circoncision, qui signifie littéralement “couper autour”, concerne les organes sexuels et génitaux, et sert de marque d’identification permanente ou de preuve de l’initiation permettant d’être admis dans un groupe social ou religieux. Cependant, nous pouvons poser cette question : La circoncision a-t-elle sa place dans la vraie religion ? Si oui, nous désirons lui accorder l’attention qui convient, fondée sur une bonne intelligence de cette question. Pour acquérir cette intelligence, nous devons nous tourner vers la Bible, la Parole de Dieu, la seule source de renseignements dignes de foi.
2. Quand et de qui Dieu exigea-t-il la circoncision ? Quels détails furent donnés ?
2 On trouve la première allusion biblique à la circoncision quand Dieu conclut ou confirma son alliance avec Abraham, qui était alors âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans. Il lui dit : “C’est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous et ta semence après toi : que tout mâle d’entre vous soit circoncis. Et vous circoncirez la chair de votre prépuce, et ce sera un signe d’alliance entre moi et vous.” D’autres détails sont fournis en ces termes : “Tout mâle de huit jours, en vos générations, sera circoncis parmi vous (...). On ne manquera point de circoncire celui qui est né dans ta maison et celui qui est acheté de ton argent (...). Et le mâle incirconcis, qui n’aura point été circoncis en la chair de son prépuce, cette âme sera retranchée de ses peuples : il a violé mon alliance.” Ainsi, tout homme, qu’il fût fils ou esclave, qui refusait d’être circoncis était condamné à mort et non pas seulement expulsé de sa famille. — Gen. 17:10-14, 22-27, Da.
3. Quelles sont les deux questions que soulève le texte de Genèse 17:10-14 ?
3 Deux questions viennent alors à l’esprit. Il ne s’agit pas de mettre en cause le droit de Dieu en cette affaire, mais nous nous demandons peut-être pourquoi la circoncision fut choisie comme signe, car, sur le plan humain, l’opération provoque une douleur et une certaine gêne. Lorsque Dieu ordonne d’observer un signe ou un symbole, on discerne généralement aussitôt son caractère approprié, comme dans le cas du baptême d’eau qui est un symbole de l’offrande de notre personne à Jéhovah. L’autre question est la suivante : Pourquoi tous les membres de la famille étaient-ils concernés, y compris tous les esclaves masculins ? En réalité, Abraham et ses descendants ne furent-ils pas les seuls à être admis dans cette alliance ? Nous désirons savoir si la Parole de Dieu jette quelque lumière sur ces questions.
4. a) Quelle situation amena Dieu à donner le commandement rapporté dans Josué 5:2-7 ? b) Quelle signification spéciale avait la déclaration de Jéhovah rapportée dans Josué 5:9 ?
4 Les Écritures hébraïques indiquent que les Israélites, les descendants d’Abraham, continuèrent d’observer le commandement mentionné ci-dessus. Il fut inclus dans la Loi donnée par l’intermédiaire de Moïse, bien qu’il ne fût pas présenté sous la forme d’un nouveau commandement (Lév. 12:3). Cependant, durant les quarante années de pérégrinations dans le désert, les petits enfants masculins qui naquirent alors ne furent pas circoncis. Ce fut une nouvelle génération qui traversa finalement le Jourdain pour entrer en Terre promise. Jéhovah donna alors à Josué l’ordre de circoncire tous les fils d’Israël. Une fois l’opération achevée, Jéhovah prononça ces paroles significatives : “Aujourd’hui, j’ai roulé de dessus vous l’opprobre de l’Égypte.” (Josué 5:2-9). Puisque les faits indiquent que les Égyptiens pratiquaient la circoncision, cela peut signifier que ces derniers n’auraient plus alors de raisons de reprocher à Israël l’incirconcision d’un si grand nombre de ses enfants mâles. En outre, il s’agissait maintenant d’une jeune génération du peuple de Jéhovah dont le dernier lien avec l’Égypte, ses faux dieux et son culte impur avait été coupé, du moins symboliquement parlant. Nous commençons donc à comprendre que la circoncision, le ‘signe de l’alliance’ faite avec Abraham, était aussi dans son cas un symbole approprié du culte pur, une marque mettant à part les hommes admis dans des relations d’alliance avec Jéhovah. Depuis cet épisode de Guilgal, les Israélites,
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