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ÉcaillesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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cténoïdes (aux bords dentés) et les cycloïdes (aux bords arrondis). Elles sont imbriquées et constituent un revêtement fin, léger et souple. — Voir CROCODILE.
ÉCAILLES DE L’ARMURE
Une cotte de mailles était formée d’écailles (héb. qasqéséth) ou petites plaques de métal qui s’imbriquaient et constituaient une sorte de cuirasse relativement flexible et plate. — I Sam. 17:5; voir ARMES, ARMURE (Cotte de mailles).
ÉCAILLES RECOUVRANT LES YEUX DE PAUL
Quand Paul fut guéri de la cécité dont il avait été frappé à la suite de l’apparition de Jésus, il tomba de ses yeux “quelque chose qui ressemblait à des écailles”. (Actes 9:18.) Certaines traductions (Dh; Ku; Os) rendent ce verset de telle façon qu’il suggère que rien n’est réellement tombé des yeux de Paul, mais qu’on a simplement utilisé un langage figuré pour dire que l’apôtre a recouvré la vue. Cependant, nombre de traductions modernes indiquent que quelque chose est bel et bien tombé des yeux de Paul. — AT; BN; MN; TOB.
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ÉcarlateAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉCARLATE
Voir TEINTURE, TEINTURERIE.
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EcbataneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ECBATANE
(peut-être “lieu de rassemblement”).
Capitale de l’ancienne Médie depuis 700 avant notre ère environ. En 550 avant notre ère, le roi perse Cyrus II prit cette ville au roi mède Astyage, après quoi les Mèdes et les Perses unirent leurs forces sous la direction de Cyrus. Aux Jours de Darius Ier (Hystaspe), roi de Perse, la Bible situait Ecbatane dans le district juridictionnel de Médie. — Esdras 6:1, 2.
“Ecbatane” est la forme française du nom de cette ville tel qu’on le trouve dans la Vulgate latine et dans certains textes grecs apocryphes qui furent plus tard inclus dans la Septante, alors que le texte massorétique et la Peschitto, version syriaque, le rendent par Aḫmeta. Sa forme en vieux perse est Hagmatana, nom qui peut signifier “lieu de rassemblement” ou “croisement de nombreuses routes”. Son nom ultérieur d’“Ecbatane”, quant à lui, dérive peut-être d’un terme akkadien qui signifie “rassemblement”. Les premiers écrivains grecs ont, semble-t-il, désigné plusieurs endroits par ce nom. Cependant, la plupart des historiens pensent à présent que l’Ecbatane qui fut prise par Cyrus (par conséquent celle dont parle Esdras 6:2) correspond à la ville moderne d’Hamadhan, un grand centre commercial d’Iran situé au pied du mont Elvend, à quelque 300 kilomètres à l’ouest-sud-ouest de Téhéran. Tout comme l’Ecbatane de l’Antiquité occupait une position privilégiée sur la principale voie d’accès de la Mésopotamie vers l’est, de nombreuses routes, dont celle qui relie Bagdad et Téhéran, traversent aujourd’hui la ville moderne d’Hamadhan.
Les rois de Perse et de Médie firent d’Ecbatane leur capitale d’été. Cyrus, par exemple, y demeurait pendant les mois d’été, alors qu’il passait l’hiver à Babylone. Il était donc logique que des chroniques de son règne fussent conservées dans ces deux villes. Le climat plus frais d’Ecbatane, située à environ 1 900 mètres d’altitude, en faisait une ville plus agréable que Babylone pendant la saison chaude.
Quand, au temps de Zorobabel, certains Perses mirent en doute la légalité de l’œuvre des Juifs qui reconstruisaient le temple, ces opposants envoyèrent une lettre à Darius Ier, roi de Perse, pour lui demander confirmation du décret de Cyrus qui avait autorisé cette entreprise (Esdras 5:1-17). Puisque les Juifs recommencèrent à bâtir le temple vers le 25 septembre 520 (après une interruption de quelques années), cette lettre parvint vraisemblablement à Darius alors qu’il était à Ecbatane, sa capitale d’été. Darius fit faire des recherches et l’on trouva à Ecbatane le décret de Cyrus qui prouvait bien que la reconstruction du temple était légale. — Esdras 6:1-5.
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EcclésiasteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ECCLÉSIASTE
(héb. qôhéléth, qui convoque, convie ou rassemble).
En hébreu, ce nom convenait parfaitement au roi du gouvernement théocratique d’Israël (Eccl. 1:1, 12), qui avait la responsabilité de préserver l’unité du peuple dans la fidélité à Celui qui était son véritable Roi, le Dieu auquel il était voué (I Rois 8:1-5, 41-43, 66). Le nom du livre, tel qu’il figure dans la plupart des Bibles françaises, provient d’une traduction erronée de qôhéléth dans la Septante grecque, savoir Ekklêsiastês (Ecclésiaste), terme qui signifie “celui qui siège ou qui prend la parole dans une ekklêsia, donc un membre de l’ekklêsia”.
RÉDACTEUR
Il n’y eut qu’un seul ‘fils de David’, Salomon, qui fut roi sur Israël à Jérusalem (Eccl. 1:1, 12), car les souverains postérieurs ne régnèrent pas sur tout Israël. De plus, le roi Salomon était connu pour sa sagesse incomparable (Eccl. 1:16; I Rois 4:29-34). Grand bâtisseur (Eccl. 2:4-6; I Rois 6:1; 7:1-8), Salomon composa des proverbes (Eccl. 12:9; I Rois 4:32) et fut également célèbre pour sa richesse (Eccl. 2:4-9; I Rois 9:17-19; 10:4-10, 14-29). Si le terme qôhéléth est au féminin, c’est que Salomon, par la sagesse que Dieu lui avait donnée, constituait un symbole de la sagesse, laquelle était en quelque sorte personnifiée en lui. Salomon s’applique donc à lui-même le mot “sagesse”, du genre féminin en hébreu. Il a dû écrire ce livre après avoir achevé son programme de construction, dont il fait mention, mais avant qu’il ‘commence à faire ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah’. (I Rois 11:6.) Par conséquent, ce livre a été rédigé à Jérusalem, avant l’an 1000 avant notre ère. Salomon était certainement l’un des hommes les plus capables d’écrire un tel ouvrage; en effet, il n’était pas seulement l’un des rois les plus riches de son temps, mais encore, probablement, l’un des mieux informés, puisque ses marins, ses négociants et les dignitaires qui lui rendaient visite véhiculaient des nouvelles et les connaissances des autres peuples. — I Rois 9:26-28; 10:23-25, 28, 29.
AUTHENTICITÉ
Tant les Juifs que les Églises de la chrétienté reconnaissent la canonicité du livre de qôhéléth ou Ecclésiaste. Cet ouvrage s’harmonise avec les autres parties de la Bible qui traitent des mêmes sujets. C’est ainsi qu’il concorde avec le récit de la Genèse où nous lisons que le corps de l’homme fut formé de la poussière du sol puis doté par Dieu de l’esprit (Eccl. 3:20, 21; 12:7;
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