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  • Épaule
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    • sur les épaules des Lévites (I Chron. 15:15; Josué 3:14, 15; II Sam. 6:3, 6-9, 13). Un lourd fardeau sur les épaules pouvait représenter l’oppression ou l’esclavage (Ps. 81:5, 6; És. 10:27; 14:25; Mat. 23:4). Il fut dit prophétiquement à la tribu d’Issacar ‘d’incliner son épaule pour porter les fardeaux’. (Gen. 49:14, 15.) Selon l’histoire d’Israël, cette tribu était prête à endosser des responsabilités et à travailler dur. Elle fournit un grand nombre de guerriers courageux au juge Barak et, par la suite, elle produisit le juge Tola; également, aux jours de David, cette tribu comptait beaucoup d’hommes sages et vaillants. — Juges 5:13, 15; 10:1, 2; I Chron. 7:1-5; 12:23, 32.

      Il est dit que c’est sur les épaules que se place l’autorité ou responsabilité. La prophétie d’Ésaïe annonça que la domination princière allait reposer sur les épaules de Jésus Christ (És. 9:6). Ésaïe déclara à l’infidèle Schébna qu’Éliakim prendrait sa place d’intendant de la maison du roi, Dieu mettant “la clé de la maison de David sur son épaule”. Puisque en pareil cas la clé était le symbole de la responsabilité et de l’autorité, cette prophétie peut faire allusion à l’autorité du Royaume remise au Christ, comme cela est décrit dans l’alliance davidique (És. 22:15, 20-22; Luc 1:31-33; comparez avec Révélation 3:7). Il est également intéressant de noter que le pectoral du jugement se fixait aux épaulières des vêtements du grand prêtre, ce qui, de toute évidence, représentait certaines des responsabilités qui reposeraient sur les épaules du Grand Prêtre Jésus Christ. — Ex. 28:6, 7, 12, 22-28.

      Après avoir béni les fils de Joseph, Éphraïm et Manassé, Jacob dit à Joseph: “Je te donne de plus qu’à tes frères une épaule de pays”, désignant ainsi Joseph comme le possesseur des droits de premier-né (Gen. 48:22; comparez avec Deutéronome 21:17; I Chroniques 5:1, 2). Lorsqu’il bénit les fils d’Israël, Moïse fit cette déclaration à propos de Benjamin: “Que le bien-aimé de Jéhovah réside en sécurité près de lui, (...) et il devra résider entre ses épaules.” (Deut. 33:12). Cela semble faire référence au fait que le siège du gouvernement des rois de la lignée de David se situerait dans le territoire de Benjamin. Le même terme hébreu rendu ici par “épaule” est traduit par “versant” ou “flanc” en Josué 15:8 (NW; Dh; Os), où il est question du versant de la colline sur laquelle se dressait alors Jérusalem. — Voir d’autres exemples en Exode 27:14, 15; Nombres 34:11; Josué 15:10; I Rois 6:8; Ézéchiel 25:9.

      “Présenter une épaule rebelle” signifie résister au conseil et à la loi de Dieu (Néh. 9:29; Zach. 7:11), tandis que “servir épaule contre épaule” symbolise l’unité d’action. — Soph. 3:9.

  • Épeautre
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    • ÉPEAUTRE

      Variété inférieure de blé où la bale adhère fortement au grain dont il n’est pas facile de la séparer. L’épeautre était jadis cultivé en Égypte (Ex. 9:32) où, selon l’historien grec Hérodote (II, 36), il entrait dans la composition du pain (voir Ézéchiel 4:9). Il semble que les Israélites en plantaient à la lisière de leurs champs, en guise de clôture. — És. 28:25.

  • Épée
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    • ÉPÉE

      Voir ARMES, ARMURE.

  • Épénète
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    • ÉPÉNÈTE

      {Article non traduit.}

  • Éphah
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    • ÉPHAH

      Unité de mesure pour les solides, égale à dix omers (Ex. 16:36), et à un dixième de homer. Puisque l’éphah correspondait au bath, mesure liquide, on l’estime à vingt-deux litres. — Ézéch. 45:11.

  • Éphah, II
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    • ÉPHAH, II

      {Article non traduit.}

  • Éphaï
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    • ÉPHAÏ

      {Article non traduit.}

  • Épher
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    • ÉPHER

      {Article non traduit.}

  • Éphèsdammim
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    • ÉPHÈSDAMMIM

      {Article non traduit.}

  • Éphèse
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    • ÉPHÈSE

      Grand centre commercial et religieux prospère de l’Antiquité, situé sur la côte occidentale de l’Asie Mineure, presque en face de l’île de Samos. Éphèse était construite au pied et sur les pentes du mont Pion, du mond Coressus et d’autres collines. La principale voie commerciale qui reliait Rome à l’Orient passait par ce port. Son site géographique à l’embouchure du Caystre et son accès aux bassins fluviaux de l’Hermus et du Méandre faisaient de cette ville le point de jonction de plusieurs voies commerciales d’Asie Mineure. Des routes reliaient Éphèse aux principales villes du district d’Asie.

      Les écrits de Pline l’Ancien, écrivain romain du premier siècle, et de Strabon, géographe grec de l’Antiquité, ont amené certains à croire qu’un golfe de la mer Egée pénétrait autrefois jusqu’à Éphèse, mais que, par la suite, la terre avait gagné progressivement sur la mer, puisque les ruines de la ville se trouvent actuellement à plusieurs kilomètres à l’intérieur des terres. Toutefois, sur la base des fouilles qu’il effectua à Éphèse, J. Wood est arrivé à la conclusion que la ville se situait autrefois à plus de six kilomètres de la mer Égée. Si tel était le cas, au temps de Paul les navires devaient remonter l’embouchure du Caystre jusqu’à un port intérieur qu’il fallait draguer constamment pour qu’il restât navigable. Au cours des siècles, cependant, les alluvions du Caystre ont dû combler petit à petit le port de l’embouchure du fleuve.

      LE TEMPLE D’ARTÉMIS

      Le temple d’Artémis, que les anciens classaient parmi les sept merveilles du monde, était l’édifice le plus célèbre de la ville. Quand l’apôtre Paul visita Éphèse au Ier siècle, le temple avait été rebâti sur le modèle d’un temple ionien qui aurait été incendié par Érostrate en 356 avant notre ère.

      Selon J. Wood, qui fouilla ce site dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle, le temple, érigé sur un tertre de 73 mètres de large et de 127 mètres de long, était lui-​même large de 50 mètres et long de 105 mètres. Parmi les cent colonnes de marbres de 17 mètres de haut et de près de deux mètres de diamètre à la base qui s’y trouvaient, certaines, pour le moins, étaient sculptées sur une hauteur de six mètres. À l’intérieur, dans le sanctuaire qui mesurait 21 mètres de large et 32 mètres de long, se dressaient un autel d’environ six mètres de côté ainsi que la statue d’Artémis, qui se trouvait peut-être juste derrière l’autel.

      Les fragments découverts sur les lieux indiquent que le temple était orné de peintures éclatantes et de sculptures. Le toit était recouvert de grandes tuiles de marbre blanc. On dit que pour faire tenir les blocs de marbre entre eux on s’était servi d’or au lieu de mortier.

      LE STADE ET LE THÉÂTRE

      Reconstruit sous le règne de Néron (54-​68), le stade était situé à moins de deux kilomètres au sud-ouest du temple d’Artémis. Des compétitions d’athlétisme et, peut-être, des combats de gladiateurs devaient s’y dérouler.

      Le théâtre, où Démétrius provoqua une émeute, était situé à quelque 800 mètres au sud du stade, dans un renfoncement du mont Pion (Actes 19:23-41). Sa façade était ornée de colonnades et de niches qui abritaient de magnifiques statues. Avec ses 66 gradins de marbre disposés en hémicycle, le théâtre pouvait recevoir jusqu’à 25 000 spectateurs. L’acoustique y était si excellente qu’aujourd’hui encore, du haut des gradins, on peut entendre quelqu’un parler à voix basse sur la scène.

      Face au théâtre, une large rue pavée de marbre, longue de 800 mètres et large de onze mètres, menait directement au port. Elle était bordée de chaque côté par une colonnade large de cinq mètres derrière laquelle se trouvaient des boutiques et d’autres constructions. À chaque extrémité de la rue se dressait une porte monumentale.

      LE MINISTÈRE DE PAUL À ÉPHÈSE

      En 52, selon toute apparence, l’apôtre Paul, accompagné d’Aquila et de Priscille, arriva à Éphèse, carrefour du monde ancien. Dès son arrivée, Paul se rendit à la synagogue des Juifs pour y prêcher. Toutefois, bien qu’on lui eût demandé de rester plus longtemps, l’apôtre quitta Éphèse en déclarant qu’il reviendrait si telle était la volonté de Dieu (Actes 18:18-21). Aquila et Priscille, qui étaient restés à Éphèse, rencontrèrent Apollos, un Juif d’Alexandrie (en Égypte) qui ne connaissait que le baptême de Jean, et ils “lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu”. — Actes 18:24-26.

      Quand Paul revint à Éphèse, probablement au cours de l’hiver 52/53, il trouva plusieurs hommes qui avaient été baptisés du baptême de Jean. Après qu’il leur eut expliqué plus clairement la question du baptême, ils se firent rebaptiser (Actes 19:1-7). Cette fois, Paul passa trois mois à enseigner dans la synagogue, mais, lorsque l’opposition commença à se manifester, il se rendit avec les croyants récemment convertis dans la salle de l’école de Tyrannus où il prêcha tous les jours pendant deux ans. — Actes 19:8-10.

      Paul étaya sa prédication en opérant des guérisons miraculeuses et en expulsant les démons, ce qui amena de nombreux Éphésiens à devenir croyants. De plus, une tentative d’exorcisme manquée par les sept fils d’un certain Scéva, prêtre en chef des Juifs, éveilla un intérêt considérable; certains Éphésiens, qui avaient pratiqué les arts magiques, brulèrent publiquement leurs livres dont la valeur totale s’élevait à 50 000 pièces d’argent (Actes 19:11-20). Éphèse était si renommée pour ses arts magiques que les écrivains grecs et romains appelaient “écrits éphésiens” les livres ou rouleaux qui contenaient des formules magiques et des incantations.

      Comme de nombreux Éphésiens abandonnaient le culte d’Artémis, l’orfèvre Démétrius montra à ses collègues que la prédication de Paul représentait une menace pour leurs activités et pour le culte de la déesse. Furieux, les orfèvres se mirent à crier: “Grande est l’Artémis des Éphésiens!” Il s’ensuivit un tumulte dans la ville, qui s’acheva par une émeute de deux heures au théâtre. — Actes 19:23-41.

      Après cela, Paul quitta la ville. Plus tard, il fit appeler de Milet les anciens de la congrégation d’Éphèse; il leur rappela le ministère qu’il avait accompli chez eux et leur donna des instructions pour les aider à s’acquitter de leur tâche (Actes 20:1, 17-38). Selon toute apparence, quand il dit avoir passé “trois ans” chez eux, Paul employait un chiffre approximatif. — Actes 20:31; comparez avec Actes 19:8, 10.

      Au fil des années, les chrétiens d’Éphèse endurèrent de nombreuses souffrances. Certains perdirent toutefois l’amour qu’ils avaient eu au commencement. — Rév. 2:1-6; voir ARTÉMIS; MAGISTRAT DE LA VILLE (PREMIER).

      [Illustration, page 462]

      Pièce de monnaie en l’honneur de la Diane d’Éphèse.

  • Éphésiens (Lettre aux)
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    • ÉPHÉSIENS (LETTRE AUX)

      Livre des Écritures grecques chrétiennes rédigé vers l’an 60 ou 61 de notre ère par l’apôtre Paul, durant son emprisonnement à Rome (Éph. 1:1; 3:1; 4:1; 6:20). L’épître fut transmise à la congrégation d’Éphèse par Tychique (Éph. 6:21, 22), à qui Paul avait également confié une lettre destinée aux Colossiens (Col. 4:7-9). Du fait que Paul les écrivit à peu près en même temps, ces deux lettres se ressemblent beaucoup. Selon Charles Smith Lewis (International Standard Bible Encyclopædia), “78 des 155 versets de la lettre aux Éphésiens figurent aussi dans la lettre aux Col[ossiens] sous une forme plus ou moins semblable”. Des conditions analogues devaient certainement prévaloir à Colosses et à Éphèse, aussi Paul jugea-​t-​il bon d’adresser des conseils similaires aux chrétiens de ces deux villes.

      UNE LETTRE QUI CONVENAIT AUX CHRÉTIENS D’ÉPHÈSE

      Le papyrus Chester Beatty, le Vaticanus 1209 et le Sinaiticus omettent les mots “à Éphèse” au chapitre 1, verset 1, de la lettre. Cependant, ces mots figurent dans les autres manuscrits non corrigés et dans toutes les versions anciennes. En outre, les premiers écrivains de l’Église reconnurent que cette lettre s’adressait aux Éphésiens. Certains ont cru qu’il s’agissait de la lettre à Laodicée, dont il est question en Colossiens 4:16. Il convient toutefois de remarquer qu’aucun manuscrit ancien ne comprend les mots “à Laodicée”, alors que seule Éphèse est mentionnée dans ce passage.

      Conseils sur le matérialisme

      Qui plus est, un examen du contenu de cette lettre montre que Paul pensait bien aux chrétiens d’Éphèse lorsqu’il l’écrivit. En effet, ses conseils étaient particulièrement appropriés du fait de la situation qui prévalait à Éphèse, la ville principale de la province romaine d’Asie. Par exemple, à Éphèse, célèbre pour sa richesse fabuleuse, on devait avoir tendance à accorder beaucoup d’importance aux richesses matérielles; aussi Paul mit-​il l’accent sur les vrais richesses: “La richesse de sa faveur imméritée”, “la glorieuse richesse” que Dieu réserve en héritage aux saints, “l’extraordinaire richesse de sa faveur imméritée”, “l’insondable richesse du Christ” et “la richesse de sa gloire [celle de Dieu]”. (Éph. 1:7, 18; 2:7; 3:8, 16.) Ainsi, Paul aidait les

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