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QôphAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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QÔPH
{Article non traduit.}
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QuarantaineAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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QUARANTAINE
Voir MALADIES ET TRAITEMENT.
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QuartusAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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QUARTUS
{Article non traduit.}
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QuaternionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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QUATERNION
Groupe de quatre personnes ou de quatre choses; escouade de quatre soldats. Dans les Écritures, ce mot n’apparaît qu’en Actes 12:4. Les soldats romains opéraient souvent par groupes de quatre, la plus petite unité militaire mentionnée dans la Bible. Jésus fut attaché sur un poteau par quatre soldats (Jean 19:23). De nuit, la garde ordinaire se composait de quatre soldats. Chaque quaternion montait la garde pendant trois heures, puis il était relevé par un autre. Cette organisation faisant appel à seize hommes et prévoyant de fréquentes relèves réduisait les risques de corruption ou d’évasion. C’est ainsi que Pierre fut enchaîné entre deux soldats tandis que deux autres faisaient office de “première” et de “seconde” sentinelle (Actes 12:6, 10). Hérode imputa l’évasion miraculeuse de Pierre à la négligence de ces soldats formant un quaternion et il ordonna qu’on leur inflige un châtiment. — Actes 12:18, 19.
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QuatreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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QUATRE
{Article non traduit.}
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QuenouilleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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QUENOUILLE
{Article non traduit.}
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QuerelleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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QUERELLE
Contestation (Deut. 17:8), controverse (Jér. 25:31) ou litige (Jér. 11:20). Les Écritures recommandent de ne pas entrer sans cause dans une querelle ou une contestation. Elles qualifient de stupide quiconque agit ainsi (Prov. 3:30; 18:6; 20:3). Un proverbe déclare: “Comme celui qui saisit les oreilles d’un chien, tel est celui qui, en passant, se met en fureur pour la querelle qui n’est pas la sienne.” (Prov. 26:17). Puisque “la pression de la colère” engendre la querelle (Prov. 30:33), la lenteur à la colère produit l’effet inverse. — Prov. 15:18.
La querelle rompt une atmosphère paisible (Prov. 17:1). Elle peut même amener les personnes les plus douces à perdre la maîtrise de soi. Par exemple, Moïse et Aaron ont agi inconsidérément à la suite de la querelle qu’Israël a suscitée à Cadès à cause du manque d’eau. Cela leur a fait perdre le privilège d’entrer en Terre promise. En cherchant une querelle injustifiée aux représentants de Jéhovah, les Israélites se sont en fait querellés avec Jéhovah lui-même (Nomb. 20:2, 3, 10-13; 27:14; Ps. 106:32). Ceux qui, comme eux, s’engagent dans des querelles ou des controverses violentes avec des serviteurs de Dieu se placent dans une situation très grave qui risque de les mener à la mort. — Voir Ésaïe 41:8, 11, 12; 54:17.
En raison des conséquences fâcheuses de la querelle, un proverbe donne ce conseil: “Avant que la querelle n’éclate, prends congé.” (Prov. 17:14). Abram (ou Abraham) a laissé un bon exemple sous ce rapport. Afin d’éviter toute querelle entre ses gardiens de bétail et ceux de son neveu Lot, il a proposé à ce dernier de se séparer de lui. Avec désintéressement, il a laissé Lot choisir une région pour y faire paître ses troupeaux (Gen. 13:7-11). Mais à l’époque d’Ésaïe les Israélites infidèles n’ont pas agi comme leur ancêtre Abraham. Il a été écrit à leur adresse: “Vous jeûniez pour des querelles et pour des luttes.” Ils jeûnaient dans le seul but de pouvoir ensuite attiser leurs querelles. — És. 58:4.
La loi mosaïque prévoyait que si un homme en blessait un autre au cours d’une querelle, il devait lui payer une compensation pour le temps de travail que cela lui faisait perdre. — Ex. 21:18, 19.
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QuiriniusAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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QUIRINIUS
Gouverneur romain de Syrie à l’époque où César Auguste fit procéder à l’“enregistrement” en raison duquel Jésus naquit à Bethléhem (Luc 2:1, 2). Son nom entier était Publius Sulpicius Quirinius.
La liste de consuls romains intitulée Chronographus Anni CCCLIIII fait commencer le consulat de Quirinius et celui de Messala en l’an 12 avant notre ère. Tacite, historien romain, relate brièvement la vie de Quirinius en ces termes: “Il était né à Lanuvium, ville municipale. Auguste le fit consul pour le récompenser de s’être distingué, dans l’armée et dans l’administration. Peu après, Quirinius s’empara des forteresses des Homonades en Cilicie, et obtint les honneurs du triomphe. Quand Caïus César gouverna l’Arménie, Quirinius le conseilla.” (Annales, III, 48). Il mourut en l’an 21 de notre ère. — Voir ENREGISTREMENT.
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RaamahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RAAMAH
{Article non traduit.}
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RaamiahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RAAMIAH
{Article non traduit.}
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RaamsèsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RAAMSÈS
{Article non traduit.}
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RabbahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABBAH
(“grand”).
Ville située à l’extrémité sud-ouest de l’antique royaume d’Ammon, après que le territoire des Ammonites fut passé aux mains des Amorites. Rabbah (rabbath bené ʽAmmôn) est la seule ville ammonite qui soit mentionnée dans la Bible; on pense donc qu’il s’agissait de la capitale. Elle était située à environ 37 kilomètres à l’est du Jourdain. Étant sur la rive nord d’un affluent du haut Jabboc, elle profitait de la terre très fertile de la région. C’était aussi une étape importante sur la route commerciale qui reliait Damas à l’Arabie.
La Bible mentionne pour la première fois “Rabbah des fils d’Ammon” comme le lieu où se trouvait la civière de fer d’Og, roi de Basan (Deut. 3:11). Lorsque les Israélites arrivèrent en Terre promise, la tribu de Gad reçut en partage la terre des Amorites (qui, semble-t-il, avait appartenu auparavant à Ammon) “jusqu’à Aroër, qui est en face [peut-être au nord-est] de Rabbah”. — Josué 13:25.
Prise par David
Il est de nouveau question de Rabbah en rapport avec la guerre qui éclata après que le roi Hanun, des fils d’Ammon, eut insulté les messagers de David (II Sam. 10:1-19; I Chron. 19:1-19). Joab et ses troupes combattirent les Syriens à la solde des Ammonites, et les Israélites qui étaient sous les ordres d’Abischaï montèrent contre les Ammonites “à l’entrée de la ville”, de toute évidence Rabbah. Lorsque les Syriens furent vaincus, les Ammonites se replièrent dans la ville. Au printemps suivant, Joab et ses troupes assiégèrent Rabbah. Ce fut pendant cette campagne que David pécha avec Bath-Schéba à Jérusalem. — II Sam. 11:1-25; I Chron. 20:1.
Finalement, Joab gagna la bataille contre Rabbah et s’empara même de la “ville des eaux”. (II Sam. 12:27.) Joab informa alors David de la situation afin que le roi vienne achever la victoire et qu’il reçoive ainsi les honneurs pour la prise de Rabbah; il semble donc que Joab ne s’était emparé que d’une partie de la ville. L’expression “ville des eaux” pouvait désigner une partie bien distincte de la ville, située sur la rive; ou cela signifiait peut-être que Joab s’était emparé du point d’eau principal de la ville. — II Sam. 12:26-28.
David arriva et acheva la prise de Rabbah. “Les dépouilles de la ville, celles qu’il fit sortir, étaient en très grande quantité.” (II Sam. 12:29-31; I Chron. 20:2-4). Avec le temps, les Ammonites recouvrèrent leur indépendance. Au IXe siècle avant notre ère, Amos annonça un jugement contre les Ammonites et précisa que Rabbah serait brûlée (Amos 1:13, 14). Jérémie et Ézéchiel prononcèrent aussi des messages contre Rabbah. Comme cela est expliqué dans l’article AMMONITES, ces prophéties s’accomplirent de toute évidence à l’époque de Nébucadnezzar. — Jér. 49:2, 3; Ézéch. 21:19-23; 25:5.
Au IIIe siècle avant notre ère, Ptolémée Philadelphe reconstruisit Rabbah et la rebaptisa du nom de Philadelphie. Plus tard, elle fut incluse dans les villes de la Décapole; elle était apparemment très prospère et très puissante. Aujourd’hui, sur l’emplacement de l’ancienne ville est située la ville moderne d’Amman. On y trouve de très nombreuses ruines, dont celles d’un immense amphithéâtre; mais la plupart de ces ruines remontent au temps des Romains.
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RabbiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABBI
(“enseignant [Jean 1:38]; mon grand; mon excellent”).
“Rabbi” vient du mot hébreu rav qui signifie “grand, maître, chef”. “Rab” entre dans la composition de plusieurs noms, tels que Rabsaris (“serviteur en chef”), Rabschaké (“échanson en chef”) et Rabmag (“prince en chef” ou “chef des mages”) (II Rois 18:17; Jér. 39:3, 13). Dans son usage courant, “Rabbi” peut être rendu par “enseignant”. Mais chez les Juifs, peu avant la naissance de Jésus, ce mot en vint à être utilisé comme titre honorifique ou de respect, titre qu’exigeaient certains hommes lettrés, scribes et enseignants de la Loi. Ils aimaient qu’on leur attribue ce titre honorifique de “Rabbi”. Jésus Christ condamna une telle recherche des honneurs et interdit à ses disciples de se faire appeler “Rabbi”, car il était lui-même leur enseignant. — Mat. 23:6-8.
Dans la Bible, le terme “Rabbi” n’apparaît que dans les Écritures grecques chrétiennes. Il est utilisé douze fois en rapport avec Jésus, au sens usuel du terme, savoir “enseignant”: deux fois par Pierre (Marc 9:5; 11:21), une fois par deux disciples de Jean (Jean 1:38), une fois par Nathanaël (Jean 1:49), une fois par Nicodème (Jean 3:2), trois fois par des disciples de Jésus dont les noms ne sont pas précisés (Jean 4:31; 9:2; 11:8), une fois par la foule (Jean 6:25) et deux fois par Judas (dont l’une est répétée) (Mat. 26:25, 49; Marc 14:45). Jésus est aussi appelé “Rabbouni” (“mon Enseignant”) par Marie Madeleine et par un aveugle qu’il avait guéri. Dans ce cas, le possessif “mon” est indiqué par un suffixe, mais il semble qu’avec l’usage il ait perdu sa signification, comme dans “Monsieur”, qui à l’origine, voulait dire “mon seigneur”. (Jean 20:16; Marc 10:51.) Jean le Baptiseur est appelé une fois Rabbi. — Jean 3:26.
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RabbithAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABBITH
{Article non traduit.}
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RabbouniAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABBOUNI
Mot hébreu qui signifie “mon Enseignant”. (Marc 10:51.) Il est possible que “Rabbouni” ait été une forme plus respectueuse ou plus chaleureuse que “Rabbi”, titre qui signifie “Enseignant”. (Jean 1:38.) Toutefois, à l’époque où Jean écrivait, le suffixe “i”, indiquant la première personne du singulier, avait peut-être perdu sa signification dans ce mot puisqu’il le traduit simplement par “Enseignant”. — Jean 20:16.
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RabmagAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABMAG
(peut-être “prince en chef” ou “chef des mages”).
Titre d’un haut fonctionnaire de l’Empire babylonien au moment où Jérusalem a été détruite, en 607 avant notre ère. Des fouilles archéologiques ont mis au jour des monuments sur lesquels figurait ce titre. Nergal-Scharézer le Rabmag faisait partie du tribunal spécial des grands princes babyloniens qui siégèrent à la Porte du Milieu à Jérusalem, après que la ville fut tombée aux mains de Nébucadnezzar. Il est mentionné en rapport avec la libération de Jérémie, lorsque celui-ci fut remis à Guédaliah. — Jér. 39:3, 13, 14.
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RabsarisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABSARIS
(“serviteur en chef; celui qui se tient près du roi”).
Titre d’un haut fonctionnaire de cour des Empires assyrien et babylonien. Le Rabsaris faisait partie de la délégation composée de trois grands dignitaires assyriens que le roi d’Assyrie envoya à Jérusalem au temps d’Ézéchias pour exiger la capitulation de la ville. — II Rois 18:17.
Le Rabsaris était l’un des fonctionnaires babyloniens que Nébucadnezzar désigna pour administrer Jérusalem lorsque la ville tomba entre ses mains en 607 avant notre ère. Nébuschazban est cité comme le Rabsaris au moment où Jérémie est envoyé vers Guédaliah (Jér. 39:3, 13, 14). Les fouilles archéologiques ont permis de retrouver des monuments sur lesquels figure ce titre.
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RabschakéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RABSCHAKÉ
(“grand échanson” ou “échanson en chef”).
Titre d’un haut fonctionnaire assyrien (II Rois 18:17). Comme les titres “Rabmag” et “Rabsaris”, “Rabschaké” est aussi un nom composé. Certains pensent que le titre “Rabschaké” vient de deux mots assyriens, rab et saqu, qui associés signifient “échanson en chef”, “chef des fonctionnaires” ou désignent encore un général ou un haut fonctionnaire d’État. Une inscription du roi Tiglath-Piléser III dit ceci: “J’ai envoyé un de mes fonctionnaires, le rabsaq, à Tyr.” De même, sur une tablette conservée au British Museum, on trouve cette inscription du roi Assurbanipal: “J’ai ordonné qu’on ajoute à mes anciennes forces (de combat) (en Égypte) le fonctionnaire-rabsaq.” En outre, le titre usuel “Rabbi”, qui signifie littéralement “mon grand”, nous donne une preuve supplémentaire que le mot hébreu rav était utilisé comme une partie d’un titre.
Alors qu’il mettait le siège devant la forteresse judéenne de Lachis, Sennachérib, roi d’Assyrie, envoya des forces militaires considérables à Jérusalem, sous les ordres du Tartan, le commandant en chef, et de deux autres hauts fonctionnaires, le Rabsaris et le Rabschaké (II Rois 18:17; le récit intégral est aussi relaté en Ésaïe chapitres 36 et 37). De ces trois hauts fonctionnaires assyriens, Rabschaké était le porte-parole principal et il avait pour mission de forcer le roi Ézéchias à capituler et à se rendre (II Rois 18:19-25). Les trois hommes se tinrent à côté du canal de l’étang supérieur. Ce Rabschaké, dont nous ignorons le nom personnel, parlait couramment l’hébreu et le syrien. Il cria en hébreu en direction du roi Ézéchias, mais trois fonctionnaires d’Ézéchias sortirent à sa rencontre. Ils demandèrent à Rabschaké de leur parler dans la langue des Syriens plutôt que dans la langue des Juifs, car le commun peuple qui était sur la muraille écoutait (II Rois 18:26, 27). Mais la situation convenait bien à Rabschaké dont le dessein était d’influencer le peuple. Il voulait que celui-ci entende, espérant ainsi le décourager. Parlant alors encore plus fort en hébreu, Rabschaké choisit ses paroles de manière à effrayer ses auditeurs. Il fit de fausses promesses et proféra des mensonges; il se moqua de Jéhovah et le couvrit d’opprobre. Il usa de telles méthodes auprès du peuple pour l’inciter à trahir le roi Ézéchias et à se rendre à l’armée assyrienne (II Rois 18:28-35). Toutefois, le peuple de Jérusalem resta fidèle à Ézéchias. — II Rois 18:36.
Dans la prière, Ézéchias exposa à Jéhovah les sarcasmes de Rabschaké et envoya une délégation vers le prophète Ésaïe pour obtenir la réponse de Jéhovah (II Rois 18:37; 19:1-7). Pendant ce temps, Rabschaké fut obligé de partir rapidement, car il avait appris que le roi d’Assyrie avait quitté Lachis et combattait contre Libnah. Mais afin de poursuivre à distance sa tentative d’intimidation contre Ézéchias, Sennachérib envoya à Jérusalem des messagers qui apportèrent à Ézéchias des missives pleines de railleries et de graves menaces, dans le but de l’amener à se rendre. — II Rois 19:8-13.
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