BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g75 22/11 p. 29-31
  • Coup d’œil sur le monde

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Coup d’œil sur le monde
  • Réveillez-vous ! 1975
  • Intertitres
  • Un milliard d’hommes vivent dans le dénuement
  • “La paix et la sécurité”
  • “Les grands mots”
  • Un “pape noir” ?
  • Sondes Viking envoyées vers Mars
  • Le but véritable du programme Viking
  • Recrudescence du paludisme
Réveillez-vous ! 1975
g75 22/11 p. 29-31

Coup d’œil sur le monde

Un milliard d’hommes vivent dans le dénuement

Annonçant que la Banque mondiale se proposait de prêter plus de quarante milliards de dollars aux pays en voie de développement pendant les années 1976-​1980, M. Robert McNamara, président de cette banque, a révélé que dans le monde “un milliard d’habitants vivent en état de pauvreté absolue”, dont sept cents millions se trouvent dans un dénuement qui “est une insulte à la dignité humaine”. Évoquant le problème de la misère dans les grandes villes des pays du tiers-monde, M. McNamara a déclaré : “Les pauvres y dépensent jusqu’à 80 pour cent de leurs ressources pour se nourrir, et cependant souffrent de malnutrition aiguë. (...) De tout temps, la violence et les désordres civils ont embrasé plus souvent les villes que les campagnes. Les frustrations que ressassent les citadins pauvres sont immédiatement exploitées par les extrémistes politiques. Si les villes ne s’attaquent pas sans tarder, de façon plus constructive, au problème du paupérisme, c’est ce dernier qui finalement les anéantira.” Or, les grandes villes du tiers-monde étaient au nombre de seize il y a vingt-cinq ans ; aujourd’hui on en compte plus de soixante, abritant quelque deux cents millions de pauvres.

“La paix et la sécurité”

Lors de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, qui a réuni cet été à Helsinki les chefs d’État et de gouvernement de trente-cinq pays d’Europe et d’Amérique du Nord, le président Ford a déclaré : “Nous devons à nos enfants de ne pas ménager notre peine pour construire un monde meilleur. (...) Il doit y avoir une acceptation d’obligations mutuelles. La détente, comme je l’ai souvent dit, ne doit pas être une rue à sens unique. (...) La stabilité militaire en Europe a maintenu la paix.” De son côté, M. Leonid Brejnev a dit : “En évaluant d’une façon réaliste la disposition et la dynamique de diverses forces politiques en Europe et dans le monde, l’Union soviétique est fermement convaincue que les puissants courants de la détente et de la coopération (...) recevront, grâce à la conférence et à ses résultats, une force nouvelle. (...) L’essentiel de ce qui est exprimé dans le document final, c’est que personne ne doit, en se basant sur telle ou telle considération de politique extérieure, tenter d’imposer à d’autres peuples la façon dont ceux-ci doivent organiser leurs affaires intérieures. (...) Les résultats des longues négociations sont tels qu’il n’y a ni vainqueurs, ni vaincus, ni gagnants, ni perdants. C’est la victoire de la raison. Tout le monde a gagné : pays de l’Est et de l’Ouest, peuples des États socialistes et capitalistes, membres d’alliances et neutres, petits et grands. Ont gagné tous ceux à qui sont chères la paix et la sécurité sur notre planète.”

“Les grands mots”

Commentant les résultats de cette conférence, le journal Le Monde a écrit : “On peut se demander ce qui restera des débats d’Helsinki une fois les lampions éteints ou, plutôt, comment les chefs des trente-cinq nations réunies dans la capitale finlandaise vont faire pour convaincre les opinions que les vibrants propos tenus à la tribune sur la paix universelle ne sont pas que vains mots. M. Ford, par exemple, a cru pouvoir établir un parallèle entre l’acte final de la conférence et les grands principes de la Constitution américaine, qui règlent la vie de ce pays depuis deux cents ans. À qui fera-​t-​on croire que les documents d’Helsinki sont promis à la même efficacité ? (...) Pour M. Brejnev, les mêmes principes doivent surtout justifier, au nom de la non-ingérence, le maintien de la limitation interne aux libertés individuelles qui a placé les représentants soviétiques sur la sellette tout au long des négociations. Quant à M. Ford, il met en valeur son attachement aux principes démocratiques non seulement pour attirer l’attention sur les points faibles de son partenaire, mais aussi pour satisfaire une opinion qui, alertée par Soljenitsyne, a tendance à voir dans la cérémonie d’Helsinki un abandon des pays d’Europe de l’Est à leur sort.”

Un “pape noir” ?

Le célèbre théologien catholique allemand Karl Rahner a récemment déclaré : “Il me plairait tout autant qu’un pape soit Africain ou Italien.” Pour ce professeur de dogmatique et d’histoire des dogmes, qui enseigne dans des universités catholiques en Allemagne et en Autriche, et dont les idées ont dans une large mesure prévalu au Concile Vatican II, il est “tout à fait concevable” qu’un jour le pape puisse être un homme de couleur. D’autre part, ce théologien estime que le siège de l’Église catholique ne doit pas obligatoirement être à Rome. D’après lui, le pape pourrait “très bien décider de transférer le siège suprême de l’Église à Manille” ou ailleurs. Enfin, Karl Rahner a exprimé des réserves au sujet de l’utilisation systématique du pain et du vin comme “symboles eucharistiques”. Il prétend que l’usage du vin peut choquer dans certains pays, comme l’Inde, où le vin est tenu pour quelque chose “d’immoral et d’irréligieux”. Il est d’avis que les théologiens africains et asiatiques devraient être libres de choisir des symboles qui conviennent le mieux aux traditions culturelles locales. Pour ce théologien, “c’est la théologie engendrée par le monde occidental qui a dominé jusqu’à ces dernières années”. Il semble oublier que le choix des emblèmes du corps et du sang du Christ est fixé dans la Bible, qui est un livre universel.

Sondes Viking envoyées vers Mars

Au mois d’août la NASA a lancé deux sondes interplanétaires vers la planète Mars. Les sondes Viking sont de véritables laboratoires qui, en juin ou juillet 1976, doivent atterrir sur Mars, afin d’y procéder à des expériences. Dans deux régions différentes de la planète ces laboratoires automatiques, dont chacun est composé de quelque quarante mille pièces, y compris plusieurs milliers qui sont mobiles, doivent prélever des échantillons du sol de Mars, les placer dans des chambres stérilisées et les analyser. Les renseignements recueillis seront transmis sur la terre. Le programme Viking a coûté aux contribuables américains la coquette somme d’un milliard de dollars et a mobilisé depuis six à sept ans environ cinq mille techniciens et ingénieurs, travaillant sous la direction de soixante-dix savants.

Le but véritable du programme Viking

Interrogé sur les raisons qui poussent la NASA à poursuivre l’exploration planétaire, l’un des directeurs de cet organisme a répondu : “Je pense qu’il y a deux raisons fondamentales. En premier lieu, l’esprit pionnier (...) nous a poussés vers l’exploration de l’inconnu. (...) La seconde raison est la poursuite de la recherche pour percer l’énigme de l’origine de la vie. (...) Nous devons maintenant aller sur d’autres planètes pour voir jusqu’où l’évolution chimique et physique s’est poursuivie et voir si cette évolution a permis ou non à la vie d’émerger.” La mission confiée aux sondes Viking est donc de découvrir si la vie existe sur la planète Mars. Et le but avoué de cette coûteuse expérience est en fait de soutenir la théorie de l’évolution. À ce sujet, un rédacteur scientifique du Monde a écrit à propos du programme Viking : “Il est difficile d’imaginer les répercussions qu’aurait la découverte de la vie sur une planète autre que la Terre. Pour les scientifiques, elle aurait une signification immédiate. (...) Pareille découverte serait la preuve que l’hypothèse de l’origine et de l’évolution chimique des êtres vivants est sans doute la bonne.”

Recrudescence du paludisme

Après une campagne qui a coûté des millions de dollars et qui a duré dix-neuf ans, l’Organisation mondiale de la santé a dû avouer que sa lutte contre le paludisme a échoué. Le Dr Halfdan Mahler, directeur général de cet organisme, a déclaré : “Pendant des années, nous avons entretenu le mythe que l’éradication totale était possible. Maintenant, nous devons jeter l’éponge. Il est très difficile d’avouer un échec, et nous avons mis du temps pour admettre que notre organisation est incapable d’exécuter un programme d’éradication.” En effet, le triplement du prix des insecticides et le coût de plus en plus élevé des travaux d’assèchement des marécages où les moustiques se reproduisent, ainsi que la diminution des crédits affectés à la lutte contre le paludisme, font qu’il n’y a plus guère d’espoir de ralentir la propagation de cette maladie. Ou bien, il faudrait qu’une petite partie des sommes énormes dépensées pour les armements soit consacrée à cette lutte. Évidemment, il n’en est pas question ! En attendant, en Inde, le nombre de cas de malaria est passé de 1 300 000 en 1972 à 2 500 000 en 1974, et en Afrique, chaque année plus d’un million d’enfants de moins de deux ans meurent du paludisme. Cette maladie a également fait une brusque réapparition à Sri Lanka (Ceylan), au Bangladesh, en Birmanie, en Thaïlande, au Népal et en Indonésie. Certes, on essaie de la combattre par des recherches immunologiques, mais les experts estiment que la vaccination contre le paludisme n’offrira pas une protection véritable à des populations entières avant des années.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager